Le Togo poursuit ses efforts visant à garantir un accès universel à l’électricité. Le pays a officiellement rejoint, le 4 juin dernier, l’initiative « Mission 300 », lors d’une rencontre de haut niveau à Londres. Portée par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, cette initiative vise à connecter 300 millions d’Africains à une électricité fiable d’ici à 2030.
*Le Togo renforce son ambition énergétique en rejoignant l’initiative « Mission 300 »* Le 4 juin 2025, dans le cadre d’une rencontre de haut niveau tenue à Londres au Central Hall Westminster, le Togo a officiellement présenté son Pacte National de l’Énergie et marqué ainsi son… pic.twitter.com/QSyk5i0Egw
— Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques (@mineenergie_tg) June 14, 2025
L’adhésion du Togo a été actée à travers la présentation de son Pacte National de l’Énergie, un cadre stratégique qui ambitionne de fournir à l’ensemble de la population une énergie abordable, propre, durable et inclusive. Ce pacte s’inscrit dans la continuité des engagements du gouvernement en matière de développement durable et de transformation du secteur énergétique.
Structuré autour de cinq piliers stratégiques, le Pacte prévoit notamment la réhabilitation et l’extension des infrastructures énergétiques, la promotion des énergies renouvelables distribuées et de la cuisson propre, l’intégration régionale renforcée, l’implication du secteur privé et l’amélioration de la gouvernance du secteur. La restructuration de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) constitue un axe majeur de ce plan.
Pour concrétiser ces ambitions, un montant global de 3 milliards de dollars devra être mobilisé, dont 1,68 milliard attendu du secteur privé. Plus de la moitié de cet investissement est destinée à la production d’énergie.
Avec un taux estimé à 70 % fin 2024, la participation du Togo à l’initiative « Mission 300 », aux côtés d’autres pays (Burundi, Ghana, Mozambique et Zimbabwe), devrait permettre de consolider les efforts déjà engagés en matière d’électrification, de mobiliser de nouveaux financements et de renforcer les partenariats techniques.
Les résultats de l’examen du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) session de mai 2025 ont été dévoilés le vendredi 13 juin par les ministères en charge des enseignements primaire et secondaire, et de l’enseignement technique.
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— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) June 14, 2025
Pour le compte de l’enseignement général, le taux de réussite global, toutes séries confondues, s'élève à 60,49%. La série C4, axée sur les sciences mathématiques et physiques, obtient notamment un taux de 98,51%.
Le ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage (METFPA) communique officiellement sur le taux de réussite au baccalauréat première partie (BAC 1), session de mai 2025, pour le compte de l’enseignement technique.#GouvTg pic.twitter.com/6kB0aJXhxf
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) June 14, 2025
Dans l’enseignement technique, le taux de réussite global, toutes séries confondues, s'établit à 60,11% La série Ti/1, dédiée aux techniques industrielles affiche un taux de 97,14%.
Pour rappel, 90.249 élèves issus de tous les ordres d’enseignements, ont pris part à cet examen qui ouvre les portes de la Terminale.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu dimanche 15 juin à Lomé, l’Ambassadeur Bianca Odumegwu-Ojukwu, ministre d’État aux Affaires étrangères et Envoyée Spéciale du Président de la République Fédérale du Nigéria, Bola Tinubu.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe s’est entretenu ce dimanche 15 juin 2025 à Lomé avec l’Ambassadeur Bianca Odumegwu-Ojukwu, ministre d’État aux Affaires étrangères, Envoyée Spéciale du Président de la République Fédérale du Nigéria, Bola Tinubu @officialABAT. pic.twitter.com/YXMSDBd60J
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) June 15, 2025
Au cours de l’audience, l’émissaire nigériane a transmis au Président du Conseil, une invitation spéciale de son Président au premier Sommet économique de l’Afrique de l'Ouest (WAES) qui s’ouvre le 20 juin prochain à Abuja.
L'événement, qui se tiendra pendant deux jours, réunira les dirigeants ouest africains, des décideurs politiques ainsi que le monde des affaires, autour des problèmes actuels du continent. La rencontre aura également pour objectif de développer le commerce intra-africain et de promouvoir des partenariats stratégiques entre les acteurs des secteurs public et privé en Afrique de l’ouest.
Pour le Togo, cette invitation officielle se veut une reconnaissance du rôle actif du pays dans les dynamiques régionales, de sa position stratégique dans les échanges commerciaux ouest-africains et de son engagement en faveur de l’intégration économique et de la stabilité régionale.
Un peu plus d’un mois après les épreuves écrites, le concours d’entrée à l’École de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT) entre dans sa dernière ligne droite. Les candidats déclarés admissibles sont convoqués le mercredi 18 juin à Lomé, a annoncé vendredi le ministère des Armées dans un communiqué.
Ils sont en tout 159 candidats retenus, attendus à la direction de la Gendarmerie nationale (sise à Agoè-Nyivé, près de la cour d’appel de Lomé) pour les épreuves orales. Ils devront être munis d’une pièce d’identité.
La liste des candidats, disponible sur le portail électronique du ministère, est également publiée dans le quotidien national Togo-Presse. Pour rappel, l’EFOFAT, basée à Pya, a pour mission de former les chefs militaires des FAT.
Quelques semaines après les épreuves écrites, l’examen du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) s'apprête à livrer son verdict. Les résultats seront officiellement affichés dans les différents centres d’écrit le samedi 14 juin à partir de 08h.
« Les épreuves orales sont programmées pour se dérouler le même jour à partir de 09h », ont précisé les ministres en charge de l’éducation dans un communiqué.
Dès ce vendredi soir à 20h, les résultats seront disponibles via SMS au 8998 ou en ligne sur la plateforme de publication des résultats des examens nationaux.
Au total, plus de 90.000 candidats ont composé pour l’obtention du précieux sésame qui ouvre les portes de la Terminale.
En 2024, le gouvernement a investi 213 milliards FCFA dans la mise en œuvre des projets du Plan sectoriel de l’éducation (PSE), sur un budget prévisionnel de 239 milliards FCFA inscrit dans la Loi de finances. Ce montant dévoilé en début de mois par le ministère en charge de l’éducation lors d’une session d’évaluation du plan, représente une hausse de 2,7 % par rapport à 2023, où les dépenses s’élevaient à 207 milliards FCFA.
Concrètement, ces ressources ont permis de financer plusieurs projets structurants dans l’ensemble du système éducatif, allant de la construction d’infrastructures à l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Elles ont également servi à renforcer l’inclusion scolaire, l’enseignement technique et la formation professionnelle, ainsi que l’enseignement supérieur.
Les fonds mobilisés proviennent en grande partie de partenaires techniques et financiers, parmi lesquels figurent la Banque islamique de développement, la Banque mondiale et l’Agence française de développement. Grâce à leur appui, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre, dont le Projet d’amélioration de l’accès, de l’équité et de la qualité de l’éducation au Togo (PAAQET), le Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation de base (PAQEEB), le Projet d’appui à la réforme des collèges (PAREC II), ainsi qu’un programme de développement de l’éducation inclusive dans les préfectures de Mô et de Bassar.
Sur le plan des infrastructures, 1098 salles de classe ont été construites et 690 autres réhabilitées entre 2023 et 2024 dans les cycles préscolaire, primaire et secondaire. Dans l’enseignement technique et la formation professionnelle, 107 salles de classe ont également été construites ou rénovées, ainsi que 49 ateliers techniques, 16 magasins de stockage, 3 salles informatiques et 60 dortoirs.
Le Centre de formation aux métiers de l’industrie (CFMI) a également bénéficié d’un appui destiné à renforcer ses capacités d’accueil et à diversifier son offre de formation. Dans le supérieur, les investissements ont permis la mise en service du bloc pédagogique WASCAL et la construction de deux centres de recherche.
Élaboré depuis 2020, le Plan sectoriel de l’éducation s'étend jusqu’en 2030. Il constitue un instrument de référence qui donne les grandes orientations du système éducatif et est subdivisé en cinq chapitres : la stratégie sectorielle, le financement et la mobilisation des ressources, le coût de la mise en œuvre du plan, ainsi que les prévisions de financement des partenaires.
Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé le mercredi 11 juin un financement de 300 millions $ (environ 171 milliards FCFA) pour aider le Togo à se positionner comme un hub régional dans l’agroalimentaire et la nutrition animale. Les fonds, mobilisés grâce à un partenariat avec la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), sont destinés à intensifier le Programme de modernisation de l’agriculture au Togo (ProMAT).
Portée par le gouvernement et structurée sur une décennie, l’initiative s’articule autour de deux phases de financement quasi égales. Dans son exécution, le ProMAT adopte une approche axée sur les résultats et prévoit un appui renforcé à la productivité, l’irrigation (7200 hectares), la gestion durable des terres (50.000 hectares), et l’adoption de technologies agricoles résilientes au climat. En tout, plus de 340.000 agriculteurs dont 114 000 femmes et 102 000 jeunes, sont concernés, en vue de créer quelque 72.500 emplois, et d'assurer une meilleure insertion des petits exploitants dans les chaînes de valeur agricole.
En outre, le projet cible également la dynamisation des Zones d’Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP) et le renforcement des institutions comme l’Agence de transformation agricole (ATA), répondant ainsi aux préoccupations des acteurs : “lors du Forum des producteurs agricoles du Togo (FoPAT), les agriculteurs ont exprimé avec force leur souhait de voir le Groupe de la Banque mondiale accompagner la transformation du secteur agricole”, a d’ailleurs expliqué Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale pour le Togo, en référence à l’initiative présidentielle ayant mobilisé entre janvier et avril 2023, les principaux acteurs du monde agricole national et l’exécutif.
Pour le Togo qui a déployé ces dernières années plusieurs initiatives stratégiques pour transformer durablement ce secteur clé de son économie, l’ambition est claire : il s’agit de se “positionner comme un hub régional dans l’agroalimentaire et la nutrition alimentaire”, a souligné la Gouverneure pays de la Banque mondiale, Sandra Ablamba Johnson.
Le ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a bénéficié, jeudi 12 juin, d’un lot de matériels informatiques. Ceci, en prélude au lancement de la deuxième phase des formations de courtes durées (FCD).
? En vue du lancement de la 2ᵉ phase des #FCD, le #METFPA a reçu un lot de matériel informatique de la GIZ Togo.
— Ministère de l'Enseignement Technique & Formation (@EdutechGouvTg) June 12, 2025
Un geste fort pour soutenir la formation de qualité et l’inclusion numérique des jeunes.#FormationProfessionnelle #Togo #CoopérationGIZ pic.twitter.com/llZUlRczmR
Le don, composé d’onduleurs, de rallonges électriques, d’ordinateurs portables et de bureau ainsi que de livrets pédagogiques, a été offert par la coopération allemande à travers la GIZ. Il s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique entre le ministère et la GIZ, visant à améliorer la qualité des formations professionnelles.
« Ce don vient à point nommé. Il s’inscrit parfaitement dans nos objectifs d’assurer une formation de qualité et de renforcer l’infrastructure numérique de notre administration. Il témoigne également d’une vision partagée : celle d’un avenir fondé sur l’accès au savoir, l’innovation technologique et l’inclusion numérique », a indiqué Assedi Kossi Ikélé, directeur de cabinet du ministère en charge de la formation professionnelle.
Initiées par le gouvernement, les formations de courte durée ont pour objectif de doter rapidement les jeunes, en particulier les femmes et les personnes vulnérables, de compétences pratiques dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, le maraîchage, la couture, la coiffure ou encore les technologies numériques. La première phase avait permis de former 100 jeunes.
Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) lancera le 16 juin prochain, une nouvelle session d’indemnisation. L’activité, programmée pour durer six jours (jusqu’au 21), concerne les victimes non-vulnérables de la préfecture de Dankpen.
Les opérations se dérouleront dans les locaux des Affaires Sociales de la préfecture de Dankpen. Les victimes dont la liste est disponible sur le portail électronique de l’institution, ainsi que dans les bureaux des mairies et de la préfecture, sont invitées à se munir d’une pièce d’identité en cours de validité.
Depuis son installation, le Haut-commissariat a accompagné et indemnisé plus de 30.000 personnes dans le cadre de son processus de réparations communautaires.
Lomé accueille, les 12 et 13 juin 2025, la première édition des BOAD Development Days, un forum stratégique initié par la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), autour du thème : « Financement de la transition énergétique et de l’agriculture durable : défis, opportunités et solutions ». Cette rencontre réunit décideurs politiques, partenaires techniques et acteurs économiques de l’espace UEMOA, en présence du ministre de l’Économie et des Finances du Togo, M. Essowe Georges Barcola, du président de la BOAD, M. Serge Ekué, et du ministre d’État chargé des Ressources halieutiques, animales et de la Réglementation de la transhumance, le Général Damehame Yark.
Dans son discours d’ouverture, le ministre Barcola a salué une initiative « appelée à catalyser des solutions concrètes et régionales aux défis climatiques, énergétiques et alimentaires ». « Plus qu’une rencontre, ces journées sont un carrefour d’idées et un catalyseur d’actions concrètes pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il déclaré. Il a rappelé que le Togo, sous le leadership du Président du Conseil, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, s’est engagé dans une transformation structurelle portée par la Feuille de route gouvernementale 2020–2025, axée sur l’inclusion, l’énergie et la souveraineté alimentaire.
La rencontre s’inscrivait dans un contexte de profonde mutation des priorités de financement dans l’Union. Le président de la BOAD, Serge Ekué, a défendu une approche plus proactive et structurée du financement du développement. « Le changement climatique, l’urbanisation rapide, l’insécurité alimentaire nous obligent à repenser notre manière de produire, d’investir, de consommer », a-t-il déclaré devant un parterre d’acteurs publics et privés, parmi lesquels figuraient les anciens Premiers ministres du Bénin et du Burkina Faso.
À six mois de l’échéance de son plan stratégique Djoliba (2021–2025), la BOAD affiche des résultats notables. Sur un objectif initial de 3351 milliards de francs CFA, l’institution a accordé plus de 3310 milliards FCFA de financements, atteignant 98,8 % de sa cible. Elle revendique par ailleurs avoir mobilisé à ce jour 4510 milliards FCFA de ressources. Ces ressources ont permis, entre autres, d’installer 1440 mégawatts de capacité énergétique, de construire ou réhabiliter 3800 kilomètres de routes, de porter la production d’eau potable à 308 240 m³ par jour, de financer 8195 salles de classe, de soutenir plus de 23 000 PME, et d’allouer 158 milliards FCFA au développement du numérique, au bénéfice direct de 1,8 million de personnes.
Le Togo figure parmi les principaux bénéficiaires de cette dynamique. Le pays représente environ 9 % du volume total des financements approuvés sur la période 2021–2025, avec près de 308 milliards FCFA alloués, notamment dans les secteurs de l’énergie solaire, des infrastructures rurales, de l’agro-industrie et de l’éducation.
Par ailleurs, la banque annonce avoir investi 163,4 milliards FCFA dans des projets d’atténuation climatique et 79 milliards FCFA dans des programmes d’adaptation, alors qu’elle a levé 2064 milliards FCFA de ressources extérieures, soit 137 % de son objectif initial.
Enfin, le ministre Barcola a souligné la nécessité d’intégrer pleinement la dimension sécuritaire dans les politiques de développement. « Pas de développement sans sécurité. Si nous ne préservons pas la paix, tous nos efforts risquent d’être vains », a-t-il rappelé. Le Togo, pionnier dès 2012 avec la mise en place de la Politique de Paix et de Sécurité de l’UEMOA sous la présidence tournante de S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, entend poursuivre activement son engagement pour la stabilité régionale.