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Un peu plus d’un mois après les épreuves écrites, le concours d’entrée à l’École de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT) entre dans sa dernière ligne droite. Les candidats déclarés admissibles sont convoqués le mercredi 18 juin à Lomé, a annoncé vendredi le ministère des Armées dans un communiqué.

Ils sont en tout 159 candidats retenus, attendus à la direction de la Gendarmerie nationale (sise à Agoè-Nyivé, près de la cour d’appel de Lomé) pour les épreuves orales. Ils devront être munis d’une pièce d’identité.

La liste des candidats, disponible sur le portail électronique du ministère, est également publiée dans le quotidien national Togo-Presse. Pour rappel, l’EFOFAT, basée à Pya, a pour mission de former les chefs militaires des FAT.

 

Quelques semaines après les épreuves écrites, l’examen du Baccalauréat Première Partie (BAC 1) s'apprête à livrer son verdict. Les résultats seront officiellement affichés dans les différents centres d’écrit le samedi 14 juin à partir de 08h.

« Les épreuves orales sont programmées pour se dérouler le même jour à partir de 09h », ont précisé les ministres en charge de l’éducation dans un communiqué.

Dès ce vendredi soir à 20h, les résultats seront disponibles via SMS au 8998 ou en ligne sur la plateforme de publication des résultats des examens nationaux.

Au total, plus de 90.000 candidats ont composé pour l’obtention du précieux sésame qui ouvre les portes de la Terminale.

En 2024, le gouvernement a investi 213 milliards FCFA dans la mise en œuvre des projets du Plan sectoriel de l’éducation (PSE), sur un budget prévisionnel de 239 milliards FCFA inscrit dans la Loi de finances. Ce montant dévoilé en début de mois par le ministère en charge de l’éducation lors d’une session d’évaluation du plan, représente une hausse de 2,7 % par rapport à 2023, où les dépenses s’élevaient à 207 milliards FCFA.

Concrètement, ces ressources ont permis de financer plusieurs projets structurants dans l’ensemble du système éducatif, allant de la construction d’infrastructures à l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Elles ont également servi à renforcer l’inclusion scolaire, l’enseignement technique et la formation professionnelle, ainsi que l’enseignement supérieur.

Les fonds mobilisés proviennent en grande partie de partenaires techniques et financiers, parmi lesquels figurent la Banque islamique de développement, la Banque mondiale et l’Agence française de développement. Grâce à leur appui, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre, dont le Projet d’amélioration de l’accès, de l’équité et de la qualité de l’éducation au Togo (PAAQET), le Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation de base (PAQEEB), le Projet d’appui à la réforme des collèges (PAREC II), ainsi qu’un programme de développement de l’éducation inclusive dans les préfectures de Mô et de Bassar.

Sur le plan des infrastructures, 1098 salles de classe ont été construites et 690 autres réhabilitées entre 2023 et 2024 dans les cycles préscolaire, primaire et secondaire. Dans l’enseignement technique et la formation professionnelle, 107 salles de classe ont également été construites ou rénovées, ainsi que 49 ateliers techniques, 16 magasins de stockage, 3 salles informatiques et 60 dortoirs.

Le Centre de formation aux métiers de l’industrie (CFMI) a également bénéficié d’un appui destiné à renforcer ses capacités d’accueil et à diversifier son offre de formation. Dans le supérieur, les investissements ont permis la mise en service du bloc pédagogique WASCAL et la construction de deux centres de recherche.

Élaboré depuis 2020, le Plan sectoriel de l’éducation s'étend jusqu’en 2030. Il constitue un instrument de référence qui donne les grandes orientations du système éducatif et est subdivisé en cinq chapitres : la stratégie sectorielle, le financement et la mobilisation des ressources, le coût de la mise en œuvre du plan, ainsi que les prévisions de financement des partenaires.

 

Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé le mercredi 11 juin un financement de 300 millions $ (environ 171 milliards FCFA) pour aider le Togo à se positionner comme un hub régional dans l’agroalimentaire et la nutrition animale. Les fonds, mobilisés grâce à un partenariat avec la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), sont destinés à intensifier le Programme de modernisation de l’agriculture au Togo (ProMAT). 

Portée par le gouvernement et structurée sur une décennie, l’initiative s’articule autour de deux phases de financement quasi égales. Dans son exécution, le ProMAT adopte une approche axée sur les résultats et prévoit un appui renforcé à la productivité, l’irrigation (7200 hectares), la gestion durable des terres (50.000 hectares), et l’adoption de technologies agricoles résilientes au climat. En tout, plus de 340.000 agriculteurs dont 114 000 femmes et 102 000 jeunes, sont concernés, en vue de créer quelque 72.500 emplois, et d'assurer une meilleure insertion des petits exploitants dans les chaînes de valeur agricole. 

En outre, le projet cible également la dynamisation des Zones d’Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP) et le renforcement des institutions comme l’Agence de transformation agricole (ATA), répondant ainsi aux préoccupations des acteurs : “lors du Forum des producteurs agricoles du Togo (FoPAT), les agriculteurs ont exprimé avec force leur souhait de voir le Groupe de la Banque mondiale accompagner la transformation du secteur agricole”, a d’ailleurs expliqué Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale pour le Togo, en référence à l’initiative présidentielle ayant mobilisé entre janvier et avril 2023, les principaux acteurs du monde agricole national et l’exécutif.

Pour le Togo qui a déployé ces dernières années plusieurs initiatives stratégiques pour transformer durablement ce secteur clé de son économie, l’ambition est claire : il s’agit de se “positionner comme un hub régional dans l’agroalimentaire et la nutrition alimentaire”, a souligné la Gouverneure pays de la Banque mondiale, Sandra Ablamba Johnson.

Le ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a bénéficié, jeudi 12 juin, d’un lot de matériels informatiques. Ceci, en prélude au lancement de la deuxième phase des formations de courtes durées (FCD).

Le don, composé d’onduleurs, de rallonges électriques, d’ordinateurs portables et de bureau ainsi que de livrets pédagogiques, a été offert par la coopération allemande à travers la GIZ. Il s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique entre le ministère et la GIZ, visant à améliorer la qualité des formations professionnelles.

« Ce don vient à point nommé. Il s’inscrit parfaitement dans nos objectifs d’assurer une formation de qualité et de renforcer l’infrastructure numérique de notre administration. Il témoigne également d’une vision partagée : celle d’un avenir fondé sur l’accès au savoir, l’innovation technologique et l’inclusion numérique », a indiqué Assedi Kossi Ikélé, directeur de cabinet du ministère en charge de la formation professionnelle.

Initiées par le gouvernement, les formations de courte durée ont pour objectif de doter rapidement les jeunes, en particulier les femmes et les personnes vulnérables, de compétences pratiques dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, le maraîchage, la couture, la coiffure ou encore les technologies numériques. La première phase avait permis de former 100 jeunes.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) lancera le 16 juin prochain, une nouvelle session d’indemnisation. L’activité, programmée pour durer six jours (jusqu’au 21), concerne les victimes non-vulnérables de la préfecture de Dankpen.

Les opérations se dérouleront dans les locaux des Affaires Sociales de la préfecture de Dankpen. Les victimes dont la liste est disponible sur le portail électronique de l’institution, ainsi que dans les bureaux des mairies et de la préfecture, sont invitées à se munir d’une pièce d’identité en cours de validité.

Depuis son installation, le Haut-commissariat a accompagné et indemnisé plus de 30.000 personnes dans le cadre de son processus de réparations communautaires.

 

Lomé accueille, les 12 et 13 juin 2025, la première édition des BOAD Development Days, un forum stratégique initié par la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), autour du thème : « Financement de la transition énergétique et de l’agriculture durable : défis, opportunités et solutions ». Cette rencontre réunit décideurs politiques, partenaires techniques et acteurs économiques de l’espace UEMOA, en présence du ministre de l’Économie et des Finances du Togo, M. Essowe Georges Barcola, du président de la BOAD, M. Serge Ekué, et du ministre d’État chargé des Ressources halieutiques, animales et de la Réglementation de la transhumance, le Général Damehame Yark.

Dans son discours d’ouverture, le ministre Barcola a salué une initiative « appelée à catalyser des solutions concrètes et régionales aux défis climatiques, énergétiques et alimentaires ». « Plus qu’une rencontre, ces journées sont un carrefour d’idées et un catalyseur d’actions concrètes pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il déclaré. Il a rappelé que le Togo, sous le leadership du Président du Conseil, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, s’est engagé dans une transformation structurelle portée par la Feuille de route gouvernementale 2020–2025, axée sur l’inclusion, l’énergie et la souveraineté alimentaire.

La rencontre s’inscrivait dans un contexte de profonde mutation des priorités de financement dans l’Union. Le président de la BOAD, Serge Ekué, a défendu une approche plus proactive et structurée du financement du développement. « Le changement climatique, l’urbanisation rapide, l’insécurité alimentaire nous obligent à repenser notre manière de produire, d’investir, de consommer », a-t-il déclaré devant un parterre d’acteurs publics et privés, parmi lesquels figuraient les anciens Premiers ministres du Bénin et du Burkina Faso.

À six mois de l’échéance de son plan stratégique Djoliba (2021–2025), la BOAD affiche des résultats notables. Sur un objectif initial de 3351 milliards de francs CFA, l’institution a accordé plus de 3310 milliards FCFA de financements, atteignant 98,8 % de sa cible. Elle revendique par ailleurs avoir mobilisé à ce jour 4510 milliards FCFA de ressources. Ces ressources ont permis, entre autres, d’installer 1440 mégawatts de capacité énergétique, de construire ou réhabiliter 3800 kilomètres de routes, de porter la production d’eau potable à 308 240 m³ par jour, de financer 8195 salles de classe, de soutenir plus de 23 000 PME, et d’allouer 158 milliards FCFA au développement du numérique, au bénéfice direct de 1,8 million de personnes.

Le Togo figure parmi les principaux bénéficiaires de cette dynamique. Le pays représente environ 9 % du volume total des financements approuvés sur la période 2021–2025, avec près de 308 milliards FCFA alloués, notamment dans les secteurs de l’énergie solaire, des infrastructures rurales, de l’agro-industrie et de l’éducation.

Par ailleurs, la banque annonce avoir investi 163,4 milliards FCFA dans des projets d’atténuation climatique et 79 milliards FCFA dans des programmes d’adaptation, alors qu’elle a levé 2064 milliards FCFA de ressources extérieures, soit 137 % de son objectif initial.

Enfin, le ministre Barcola a souligné la nécessité d’intégrer pleinement la dimension sécuritaire dans les politiques de développement. « Pas de développement sans sécurité. Si nous ne préservons pas la paix, tous nos efforts risquent d’être vains », a-t-il rappelé. Le Togo, pionnier dès 2012 avec la mise en place de la Politique de Paix et de Sécurité de l’UEMOA sous la présidence tournante de S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, entend poursuivre activement son engagement pour la stabilité régionale.

Le Togo s’affûte pour structurer des financements durables à travers les obligations vertes, un instrument qui permet de mobiliser des capitaux en faveur de projets à fort impact environnemental. Une formation à l’endroit des cadres nationaux a démarré dans ce sens le mardi 10 juin à Lomé pour quatre jours.

L’initiative, soutenue par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), vise à renforcer les compétences techniques des acteurs nationaux afin de garantir une bonne compréhension des exigences liées à l’émission des obligations vertes, conformément au Cadre ESG (environnemental, social et de gouvernance) du pays. Jusqu’au 13 juin, les participants seront outillés sur les standards internationaux en matière d’obligations durables, les étapes de structuration d’une émission verte, ainsi que les mécanismes de suivi et de transparence exigés par les investisseurs.

« Les obligations vertes apparaissent comme un instrument stratégique pour mobiliser des capitaux à long terme à des conditions favorables », a indiqué la représentante résidente du PNUD, Binta Sanneh, à l’ouverture des travaux.

Cette session intervient dans un contexte où le Togo ambitionne de diversifier ses sources de financement tout en intégrant les enjeux environnementaux dans sa stratégie de développement. En se dotant des compétences nécessaires pour accéder au marché des obligations vertes, le pays entend financer durablement ses projets prioritaires, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de la gestion des ressources naturelles, de l’assainissement et de la résilience climatique.

 

719 nouveaux personnels ont officiellement rejoint, ce jeudi 13 juin, les rangs de la Gendarmerie nationale. La nouvelle vague, issue de la classe 2023, a prêté serment au Tribunal de Grande Instance de Lomé.

Devant un parterre d’officiels dont le procureur de la République, ils ont juré « obéissance et respect à la hiérarchie » et « de ne faire usage de la force que pour le maintien de l’ordre et pour l’exécution de la Loi ». Avant leur intégration, les nouveaux gendarmes ont suivi une formation au Centre National d’Instruction (CNI) de Kara, et à l’École Nationale de Gendarmerie à Lomé, où ils ont obtenu le Certificat d’Aptitude à la Gendarmerie (CAG).

Ces nouveaux agents prennent fonction dans un contexte marqué par des défis sécuritaires multiples, tant sur le plan national que régional.

En rappel, la Gendarmerie nationale fait partie intégrante des Forces Armées Togolaises (FAT). Elle a pour mission de veiller à la sûreté et à la sécurité publiques, d’assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et de participer à la défense de la nation. En outre, elle exécute spécialement les missions de police administrative, de police judiciaire et de police militaire dans les conditions fixées par les lois et règlements en vigueur.

Au Togo, il est désormais possible d’effectuer en ligne les formalités liées au laissez-passer des véhicules immatriculés à l’étranger. L’Office Togolais des Recettes (OTR) a en effet lancé, le mercredi 11 juin, une nouvelle plateforme numérique dédiée à la gestion de ce document.

Accessible via le portail officiel de l’office, le nouvel outil permet aux opérateurs étrangers, notamment aux importateurs de véhicules, de réaliser leurs démarches à distance, avant même leur entrée sur le territoire togolais. L’objectif est de fluidifier les opérations aux postes frontaliers, réduire les délais de traitement et renforcer le suivi des mouvements de véhicules entre les pays de la sous-région.

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« Le laissez-passer électronique est conçu pour répondre à des besoins concrets : permettre aux usagers de soumettre leurs demandes en ligne, assurer le suivi des informations et gagner en célérité dans le traitement des dossiers », a expliqué le Lieutenant-Colonel Donko Bileyô, directeur du renseignement et de la lutte contre la fraude à l’OTR.

Notons que le laissez-passer numérique s’applique exclusivement aux véhicules immatriculés à l’étranger. Il est délivré pour une durée de 30 jours, renouvelable deux fois, soit un maximum de 90 jours.

Cette innovation s’inscrit dans le vaste chantier de modernisation engagé par l’OTR, visant à dématérialiser ses services et à renforcer l’efficacité de l’administration douanière.

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