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Les étudiants désirant poursuivre leurs études dans les universités russes, sont invités à postuler pour les bourses au titre de l’année académique 2026-2027. Ces bourses concernent les programmes de licence, de master, de doctorat ainsi que de spécialisation.

Les informations détaillées sur le programme, les conditions d’éligibilité et les instructions relatives aux candidatures sont disponibles sur le site du ministère de l'éducation de la Fédération de Russie. Les candidatures se font en ligne jusqu’au 15 janvier 2026.

Pour rappel, au Togo depuis 2021, des démarches sont entreprises pour renforcer le système de suivi de l’offre des bourses.

La capitale française accueille ce jeudi 30 octobre une conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs (dans l’Est de la République démocratique du Congo). L’événement, organisé à l’initiative conjointe de la France et du Togo, vise à mobiliser la communauté internationale pour répondre à l’urgence humanitaire dans la région. 

Autour du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, Médiateur de l’Union Africaine en RDC, et de son homologue français, Emmanuel Macron, 70 délégations composées d’autorités politiques, d’organisations internationales, d’acteurs humanitaires et de la société civile se réunissent pour unir les efforts. Concrètement, les travaux porteront sur l’examen des mécanismes innovants pour soutenir la dynamique de négociation et de médiation portée par le Togo depuis plusieurs mois désormais, ainsi que celle initiée par les Etats-Unis et le Qatar. 

Une attention particulière sera accordée aux enjeux de la situation humanitaire dans la région, marquée notamment par le déplacement d’un million de personnes depuis le début de l’année, l’insécurité alimentaire aiguë qui frappe près de 28 millions de personnes depuis des décennies, en particulier les femmes et enfants, ainsi que la récurrence des épidémies (choléra, rougeole, paludisme, entre autres).  

Si cette action diplomatique illustre la convergence de vues de Lomé et Paris sur le dossier de la crise dans les Grands Lacs, il s’agit surtout d’un moment clé pour ramener la paix et la prospérité dans la région, soulager les populations civiles, et favoriser une intégration économique régionale. 

Au Togo, la filière cotonnière veut retrouver son dynamisme d’antan. Une rencontre nationale réunissant l’ensemble des acteurs du secteur a démarré le mardi 28 octobre à Kara, autour du thème : « Relever les défis pour une filière cotonnière togolaise performante 2025-2030 ».

Pendant trois jours, les participants vont analyser les difficultés de la filière, partager leurs expériences et réfléchir à des solutions concrètes pour relancer la production. Ils travaillent à l’élaboration d’une feuille de route 2025-2030, définissant des objectifs précis, des actions à mener et un mécanisme de suivi-évaluation.

« Malgré les difficultés que traverse actuellement la filière, nous restons convaincus qu’avec la mobilisation de tous les acteurs, nous pouvons redonner au coton sa place de moteur économique », a indiqué le président du conseil d'administration de la Fédération nationale des groupements de producteurs du coton (FNGPC), Kouroufeï Koussouwè.

Les travaux, organisés en collaboration avec la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), portent sur plusieurs thématiques clés, notamment la remobilisation des producteurs, la productivité face au changement climatique, la logistique, l’égrenage, la commercialisation et le financement. L’ambition est d’atteindre, d’ici à 2030, une production comprise entre 150.000 et 200.000 tonnes.

Pour rappel, la campagne cotonnière 2024-2025 s’est soldée par une production de 60.403 tonnes de coton-graine.

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Agriculture : vers une meilleure résilience face aux aléas climatiques

 

Une délégation des régies financières (Impôts et Douanes) du Sénégal séjourne depuis le lundi 27 octobre à Lomé. Cette visite d’échanges s’inscrit dans le cadre d’une étude sur le marquage fiscal des marchandises.

La mission consiste à s’inspirer du modèle contractuel mis en œuvre par l’Office Togolais des Recettes (OTR) avec le partenaire SICPA (société suisse spécialisée dans les solutions de marquage) en matière de gestion et de suivi fiscal des marchandises. L’objectif est de tirer les leçons de cette expérience afin d’élargir l’assiette des droits et taxes et d’améliorer la collecte des recettes fiscales et douanières au Sénégal.

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Durant leur séjour, les membres de la délégation entendent recueillir toutes les informations nécessaires sur le fonctionnement du système togolais, notamment les bonnes pratiques et les éventuels défis rencontrés dans le processus de mise en œuvre de cette réforme.

Au Togo, le marquage sécurisé obligatoire est en vigueur depuis le 1er septembre 2020. In fine, il vise à améliorer la sécurité et l’authenticité des produits, de faciliter leur traçabilité et d’identifier leur origine lors de leur entrée sur le territoire.

L’alimentation en courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale ce mercredi 29 et le jeudi 30 octobre, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Concrètement, les coupures interviendront entre 9h et 14h au plus tard, selon les zones ciblées. À cet effet, le distributeur public d’électricité « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Programme des interruptions

Mercredi 29 octobre 2025

09h à 13h : Zones Clémence Divine, La Bruyère, Camp de Police, Fabienne 2, Assigomé, Prince Kéké, Vakpossito, Entreprise de l’Union, Carrefour Margo et leurs environs

Jeudi 30 octobre 2025

09h à 14h : Zossimé, Pentecôte Zopomahé, Sanyramé, École Privée Laïque victorieux et ses environs.

Au Togo, les efforts s’intensifient pour renforcer la capacité d’adaptation des producteurs agricoles aux aléas climatiques. Des solutions numériques ont été déployées dans ce sens pour fournir aux agriculteurs des informations précises et accessibles sur la météo et les risques naturels.

De fait, le SIHAM, système d’information hydro-agro météorologique, permet aux producteurs de recevoir, via SMS ou appel vocal en langue locale, des prévisions pluviométriques et des conseils agrométéorologiques adaptés à leur zone. Parallèlement, l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) diffuse en temps réel des alertes multirisques grâce à une application web et mobile, facilitant ainsi une meilleure gestion des crises.

Ces initiatives, soutenues par le FSRP (Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest, FSRP Togo), permettent aux agriculteurs d’anticiper les besoins, d’améliorer la planification de leurs activités et de renforcer la productivité de leurs exploitations. L’ambition du gouvernement est de bâtir une agriculture plus résiliente, durable et productive, capable de faire face aux effets du changement climatique.

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Agriculture : de nouveaux équipements pour renforcer l’exploitation des ZAAP

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé prend part depuis mardi 28 octobre en Angola, au 3ème Sommet de Luanda sur le financement des infrastructures en Afrique. Les travaux, placés sous le thème “Capitaux, corridors, commerce : investir dans les infrastructures pour la ZLECAf et la prospérité partagée”, permettent aux dirigeants du continent d’examiner les opportunités d’investissement stratégiques alignées sur les ambitions de l’Union Africaine, et de partager leurs points de vue. 

Pour transformer ces ambitions en investissements réels, le Président du Conseil, Champion du Marché unique du transport aérien africain (MUTAA), a partagé avec ses homologues et les investisseurs ses convictions, articulées autour de quatre idées fondamentales.

Notre continent dispose de ressources financières considérables. Elles sont dans nos fonds de pension, nos fonds souverains, nos compagnies d’assurance et notre épargne domestique. Mais une grande partie de ce capital reste peu investie ou investie hors d’Afrique et souvent dans des actifs à faible impact productif. Nous devons inverser cette logique. Il est temps de créer les mécanismes capables de canaliser ces ressources africaines vers nos infrastructures régionales, industrielles et énergétiques”, a affirmé Faure Gnassingbé. 

Et de poursuivre : “Nos banques nationales de développement doivent être consolidées, nos marchés de capitaux dynamisés et nos partenariats mieux ciblés. Les institutions africaines ont ici un rôle clé, celui de mutualiser les risques, d’agréger les financements et de donner confiance, car le financement de nos infrastructures ne viendra pas uniquement de l’aide extérieure. Il repose aussi sur notre capacité à valoriser nos propres ressources pour bâtir l’Afrique que nous voulons”. 

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Faire de la Zlecaf un espace économique réel

Pour le leader togolais, la concrétisation du projet continental de la Zone de libre échange africaine (Zlecaf) ne pourra véritablement se faire sans la mise en place d’infrastructures performantes et connectées. 

Notre objectif doit être de faire de la ZCAF un espace économique réel. La zone de libre-échange continentale africaine est un projet historique. Nous avons posé les fondations juridiques d’un marché continental. Mais sans infrastructures performantes, cette ambition restera théorique. Il faut maintenant des connexions concrètes, des routes fluides, des ports efficaces, une énergie stable, des réseaux numériques interopérables. Chaque corridor opérationnel est un pas de géant vers une Afrique intégrée”, a déclaré Faure Gnassingbé. 

Enfin, le Président du Conseil a insisté sur la nécessité de penser durabilité : “Construire, c’est bien. Mais construire mieux, est essentiel. Nos infrastructures doivent être durables, résilientes et bien entretenues. Elles vont devoir résister aux chocs climatiques, intégrer les énergies propres et soutenir la transition verte du continent. Elles doivent aussi être gouvernées avec rigueur”, a-t-il exhorté, avant de rappeler que l’Afrique ne manquait ni d’idées ni de volonté, mais d’une meilleure coordination de ses actions et d’un renforcement de la confiance entre les États. 

Le Togo pour sa part, s’engage à contribuer à cette ambition commune”, a-t-il conclu.

Les travaux se poursuivront jusqu’au 31 octobre.

La Représentation nationale togolaise dispose d’un nouveau président. Komi Sélom Klassou, ancien Premier ministre (2015-2020) a été élu ce mardi 28 octobre par les députés, en remplacement de Kodjo Sévon-Tépé Adedze, appelé à des fonctions gouvernementales depuis le 08 octobre dernier. 

Seul candidat en lice, Komi Sélom Klassou a été élu à l’unanimité des députés présents (109 voix), devenant ainsi le 15ème président de l’institution dans l’histoire du Togo. A l’issue du scrutin, le nouveau chef de la première chambre du Parlement a été aussitôt installé dans ses nouvelles fonctions, qu’il assumera pour la durée restante du mandat du bureau ouvert le 14 juin 2024.

Bureau et sièges vacants désormais au complet

Dans la même dynamique, la plénière a procédé à l’élection de quatre vice-présidents : Hadja Mémounatou Ibrahima (1er vice-président), Gbalgueboa Kangbeni (2ème), Mohamed Saad Ouro-Sama (3ème) et Pawoumoudom Wella (5ème). 

Par ailleurs, à la suite de la déclaration de quatorze (14) sièges vacants au sein de l’hémicycle à la suite de situation d’incompatibilité ou de renonciation volontaire, les suppléants désignés par la Cour Constitutionnelle ont été officiellement installés. 

A l’issue de cette plénière, le bureau de l’Assemblée nationale et l’ensemble de la Représentation nationale sont désormais de nouveau au complet. 

A l’invitation de son homologue angolais, Joao Manuel Gonçalves Lourenço, président en exercice de l’Union Africaine, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé prend part ce mardi 28 octobre en Angola, au 3ème sommet de Luanda sur le financement des infrastructures en Afrique. L’événement, organisé conjointement par la Commission de l’UA et l’Agence de développement (UADA-NEPAD), est placé sous le thème : “Capitaux, corridors, commerce : investir dans les infrastructures pour la Zlecaf et la prospérité partagée”. 

Les travaux, qui réunissent des dirigeants du continent, des investisseurs et des partenaires au développement, doivent permettre de mener des réflexions sur les mécanismes de promotion du financement des infrastructures sur le continent, avec en toile de fond, la mise en œuvre efficace de la Zlecaf. Également, les chefs d’Etat et de gouvernement devront examiner les opportunités d’investissements stratégiques alignées sur le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), et le Plan directeur de l’UA pour la connectivité régionale et continentale. Des initiatives en phase avec la vision du Togo de devenir un hub logistique et commercial de premier plan en Afrique de l’Ouest.

A l’issue de ces travaux, meublés de déclarations et panels sectoriels de haut niveau, des recommandations sont attendues.

Au Togo, les réformes se poursuivent en vue de rendre le système éducatif plus cohérent, inclusif et adapté aux réalités du marché de l’emploi. Un nouveau décret pris le 14 octobre dernier instaure des passerelles entre les différents parcours d’enseignement, afin de permettre aux apprenants de progresser plus facilement selon leurs compétences et leurs ambitions.

Concrètement, le nouveau texte ouvre la voie à une meilleure articulation entre l’enseignement général, technique, professionnel et supérieur. Désormais, un élève pourra, par exemple, passer d’un collège général à une école technique, ou d’un centre de formation professionnelle à l’université, sans recommencer tout son parcours. Les connaissances acquises à l’école, en apprentissage ou à travers une expérience professionnelle seront reconnues et valorisées.

Cette réforme vise à donner plus de souplesse au système éducatif et à mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi. Elle encourage aussi la formation en alternance, à travers des partenariats entre les établissements et les entreprises, y compris les ateliers artisanaux. L’objectif est de renforcer le lien entre formation et emploi, et de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes.

Afin de garantir la qualité des formations, le texte prévoit la mise en place d’un dispositif d’assurance qualité et de comités de suivi chargés de contrôler la conformité des établissements, la qualification des formateurs et la transparence des évaluations.

Une phase pilote de douze mois permettra de tester le dispositif dans plusieurs familles de métiers prioritaires avant sa généralisation. Les établissements et artisans impliqués disposeront de cette période pour s’adapter aux nouvelles normes, mettre à jour leurs programmes et se conformer aux exigences d’accréditation et de sécurité, garantissant ainsi une mise en œuvre progressive et efficace de la réforme.

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