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L’Agence nationale pour l'emploi (ANPE) a lancé, mardi 11 mars, un recrutement pour le compte du groupe Star Garments opérant au sein de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). Au total, 600 jeunes désireux de travailler dans le domaine de l’industrie textile sont recherchés.

Les postulants doivent être de nationalité togolaise, âgés de 18 à 35 ans, et maîtriser la lecture et l’écriture en français. Ils devront avoir un niveau d’études compris entre la classe de quatrième et la terminale.

La date limite de soumission des candidatures est fixée au 21 mars 2025. Les informations complémentaires peuvent être consultées sur le portail électronique de l’Agence.

« Les étudiants et les élèves ne sont pas concernés par cette annonce », a précisé l’ANPE.

Ce recrutement marque le début d’une série d’embauches prévue par le groupe Star Garments, qui ambitionne de créer plus de 4500 emplois directs et indirects à l’horizon 2030. Pour rappel, un Centre de formation à la confection de l’habillement est opérationnel depuis 2022 sur le site de la PIA.

Le Togo, comme la plupart des pays du monde, a célébré le 08 mars 2025 la Journée internationale des droits de la femme. Comme chaque année, l’évènement a été marqué par plusieurs manifestations et activités, axées au plan national autour du thème de l’accès des femmes aux documents d’identité pour une meilleure participation au développement.

Dans les préfectures de Yoto et Vo (Région Maritime), la cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé a effectué une tournée auprès des femmes et filles mobilisées pour l’occasion.

A Tabligbo, ou dans les localités localités d’Avégluidigan, Atchandomé, Sagadakopé, Ekpui, Klologo, Badougbé ou Akoumapé, le message délivré a été le même : intensifier les efforts, sensibiliser les populations sur l’importance de doter toutes les femmes de documents d’identité notamment, les certificats de naissance, de nationalité, la carte nationale d’identité ou encore le passeport. Ceci, a expliqué le Premier ministre, permettra aux femmes d’avoir un accès plus facile aux services financiers pour accroître leur autonomisation et participer pleinement au développement du pays.

« Nous célébrons toutes celles-là qui agissent et transforment leurs communautés. Je veux parler des femmes commerçantes, artisanes, des étudiantes, des élèves, des femmes scientifiques, des agricultrices. Je veux tout simplement parler de toutes ces femmes leaders. Nous célébrons également ce 08 mars, toutes ces belles actions et avancées que notre pays enregistre quand il s’agit de l’inclusion et quand on parle de l’inclusion, on parle des femmes, des jeunes, c’est tout cela que nous célébrons aujourd’hui. En venant ici, le chef de l’État, notre champion, lui qui met l’éducation de la jeune fille au centre de ses priorités, lui qui met l’autonomisation des femmes au cœur de ses priorités, m’a demandé de vous transmettre ses fraternelles salutations », a-t-elle notamment affirmé.

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Au Togo, l’émancipation et la promotion de la femme et de la jeune fille figure en bonne place parmi les priorités du gouvernement. Ces dernières années, plusieurs actions concrètes ont été ainsi initiées. Dernière action phare en date, la nomination par le chef de l’Etat de 10 sénatrices sur un total de 20 personnalités.

Suspendue en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19, l’opération Togo propre va bientôt reprendre. Une rencontre réunissant les acteurs impliqués dans la salubrité publique a eu lieu mardi 11 mars à Lomé à cet effet.

Les travaux, présidés par le ministre en charge de la formation à la citoyenneté, Pacôme Adjourouvi, avaient pour but de définir une stratégie efficace pour relancer cette initiative et renforcer son impact. L’ambition affichée est de mobiliser l’ensemble des parties prenantes afin de promouvoir un cadre de vie sain et harmonieux.

Les discussions ont été enrichies par une présentation sur l’état des lieux de la gestion des déchets et des bonnes pratiques en matière de salubrité. À l’issue des échanges, plusieurs recommandations ont été formulées pour améliorer la coordination des actions et renforcer la sensibilisation des populations.

« La salubrité publique est l'affaire de tous. Il est impératif que chaque citoyen prenne conscience de son rôle et s’implique activement dans la préservation de notre cadre de vie », a indiqué le ministre Pacôme Adjourouvi.

Pour rappel, l’opération Togo propre, instaurée par le gouvernement et organisée chaque premier samedi du mois, vise à rendre les quartiers plus agréables à vivre et de contribuer à la propreté des villes à l’échelle nationale.

Au Togo, la Haute Autorité de la Qualité et de l'Environnement (HAUQE), à travers sa structure technique, l’Agence togolaise de métrologie (ATOMET) a effectué, mardi 11 mars, des descentes inopinées dans plusieurs stations-services du Grand Lomé. L'activité, menée en collaboration avec l’Association Togolaise des Consommateurs (ATC), avait pour but d’évaluer la conformité des distributeurs de carburant aux normes en vigueur.

L’opération qui va se poursuivre dans d’autres villes du pays, fait suite aux rumeurs faisant état d’éventuelles fraudes au niveau des mesures et jauges. Elle a ainsi permis aux agents déployés de vérifier l’exactitude des volumes de carburant délivrés aux consommateurs et de s’assurer du respect des réglementations en matière de métrologie légale. Sur les 11 stations contrôlées de manière aléatoire, deux distributeurs ont été déclarés non conformes et les équipements ont été immédiatement scellés.

« Les promoteurs des stations concernées par cette non-conformité seront sanctionnés conformément à la réglementation en vigueur », a indiqué Laré Arzouma Botre, président HAUQE. Pour sa part, le directeur général de l’ATOMET, Bébéi Bataba, a invité les clients à faire preuve de vigilance et à vérifier la quantité de carburant servie dans les stations-services.

Pour rappel, des descentes inopinées sont régulièrement effectuées pour vérifier les instruments de mesure utilisés dans les stations-service sur le territoire national.

Au Togo, la saison de la chasse est officiellement ouverte dans la préfecture de la Kozah. Le coup d’envoi de cette période, d’une durée d’environ un mois, a été donné lundi 10 mars à Pya Hodo, à la faveur de la danse des chasseurs.

La manifestation culturelle, organisée en présence du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a mobilisé les chasseurs issus de différents cantons, munis d’outils traditionnels et exhibant les produits de chasse. L’occasion pour ces derniers d’exprimer leur reconnaissance à Dieu et aux mânes des ancêtres pour l’abondance des récoltes.

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Au cours de leurs prestations, les chasseurs et danseurs ont en outre salué la présence du chef de l’Etat, et exprimé leur attachement à sa politique de paix, de sécurité et de promotion des valeurs culturelles du pays. Symbole fort de la Kozah, la chasse traditionnelle intervient en période d’inactivité, entre les récoltes et la future saison des pluies.

La fourniture d’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale à partir du mercredi 12 mars jusqu’au dimanche 16 mars, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Les coupures interviendront entre 8h et 20h au plus tard, selon les zones ciblées. À cet effet, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Programme des interruptions

Mercredi 12 mars 2025

08h30 à 12h30: Planète Love, Gbomamé, Balíssimé, Gendarmerie Sagbado et leurs environs. 

09h à 11h : Écho de Zanguéra, La Madonne Zanguéra, Lycée les AS, Régina Pacis, Kohé, Zanguéra Klémé, Attila Monou et leurs environs. 

18h30 à 20h00 : Zanguéra, Ogomédékpo, Klémé Kpodji, Ségbé, Akato Démé, Akato, Ségbégan, Lankouvi et leurs environs.

 Jeudi 13 mars 2025

08h00 à 12h00 : Klémé Kpodzi, Ogomédékpo, Zanguéra Dékpo et leurs environs. 

09h00 à 13h00 : Flouzito, Zanguéra Adjidjironkpo, Zanguéra Klikamé et leurs environs.

 Vendredi 14 mars 2025 

09h00 à 13h00: Ségbé, Akato Démé, Klémé Démé et leurs environs. 

Samedi 15 mars 2025

 09h00 à 13h00 : Zone Légbassito, Vokiké et leurs environs.

 Dimanche 16 mars 2025 

08h00 à 12h00 : CEG Zanguéra, Sanyramé, Bar Commissaire et leurs environs. 

09h00 à 13h00 : Zone Smart, Mibem, Gold Seed et leurs environs.

Au Togo, la chefferie traditionnelle va connaître une restructuration visant à mieux organiser son fonctionnement. Une tournée nationale de collecte des données de base sur les chefs de cantons et de villages est en cours afin d'établir un répertoire actualisé.

L'initiative portée par le ministère de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie Coutumière, vise à créer un fichier national fiable, permettant de centraliser les informations relatives aux chefs traditionnels. Il s’agit, non seulement de rendre cette chefferie plus visible, mais aussi, de confronter les données actuelles à la réalité du terrain.

Pour rappel, les chefs traditionnels sont garants des us et coutumes de leurs communautés. Leur rôle s’étend à la médiation sociale, à la préservation du patrimoine culturel et à l’appui aux autorités locales dans la gestion des affaires communautaires.

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Au Togo, les préparatifs ont démarré pour la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme national de développement du secteur de l’Eau au Togo (PND Eau). Une réunion conjointe de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et de l’Agence Française de Développement (AFD) a eu lieu dans ce sens, le 4 mars dernier à Lomé.

Au cours des échanges, la BEI a exprimé sa volonté d’accompagner la mise en œuvre de cette phase 2, qui s’étendra jusqu’au 31 décembre 2026. Un accent particulier sera mis sur le renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans les centres urbains de la région des Savanes, ainsi que dans les centres semi-urbains des régions de la Kara et des Plateaux.

La rencontre a également été l'occasion de faire le point sur l'avancement de la première phase du programme, financée par l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur de 40 millions d’euros (26 milliards FCFA). Cette phase a permis l’extension des réseaux d’eau potable dans les zones non couvertes par la TdE et la réalisation d’études stratégiques essentielles pour la suite du projet.

Pour rappel, l’objectif global du projet est de contribuer significativement à l’amélioration de la qualité de vie et au développement économique dans les centres urbains de la région des Savanes et les zones semi-urbaines de la région des Plateaux et de la Kara. L'ambition du Togo qui a enregistré des progrès significatifs au cours des dix dernières années, est d’atteindre un taux d’accès de 80% d’ici à la fin de l’année 2025.

L’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) a présenté vendredi 07 mars à Lomé, la 5ème édition de son ‘Livre Blanc’, principal document d’expression du secteur privé sur l’économie nationale. La nouvelle mouture, qui intervient après celles de 2008, 2011, 2015 et 2020, a été élaborée autour de trois piliers essentiels (innovations, investissements et politiques publiques), à l’issue de consultations multisectorielles.

Dans ses grandes lignes, le Livre Blanc 2024 prend en compte les nouveaux défis, analyse 22 secteurs clés, et propose 181 recommandations structurées autour de quatre axes stratégiques : la modernisation des infrastructures, l’inclusion sociale, la compétitivité des entreprises et le renforcement de l’attractivité du pays. En outre, le document met particulièrement en lumière des problématiques récurrentes liées au foncier, à l’énergie, ou encore au financement des entreprises, et énumère des pistes de solutions pour doter le Togo d’une « économie diversifiée, moderne, et compétitive à l’échelle nationale ».

« Nous avons choisi comme thème spécial cette année l’innovation, l’investissement et la politique publique, car ces trois éléments sont essentiels pour réinventer notre développement et notre force économique », a expliqué le président de l’AGET, Jonas Daou, lors de la présentation. Le gouvernement, représenté par la ministre en charge du commerce, Rose Kayi Mivedor, a salué la publication du Livre, qui est désormais une tradition, et qui illustre la « vitalité du dialogue public-privé et de l’engagement du secteur privé de continuer à jouer, aux côtés des pouvoirs publics, un rôle déterminant dans la construction d’une économie dynamique, résiliente et compétitive ».  

Pour rappel, l’AGET recensait en fin d’année écoulée, 89 entreprises membres évoluant dans divers secteurs, représentant un chiffre d’affaires de 1456,42 milliards FCFA (en 2023) et employant 14.658 employés. Quant à sa contribution aux recettes fiscales nationales, elle était estimée à 1312,83 milliards FCFA.

Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari, a tenu en fin de semaine écoulée une séance de travail avec une mission d’inspection de la commission européenne, conduite par l’ambassadeur de la délégation de l’Union européenne (UE), Jones Gwilym. La rencontre a permis d’évaluer l’état d’avancement des projets financés par l’UE et d’explorer de nouvelles stratégies de coopération.

Les échanges ont porté sur plusieurs sujets, notamment le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC+), la gestion des aires protégées, le rôle des ONG et l’assistance technique. S’agissant du PALCC+, le ministre a évoqué quelques difficultés rencontrées au début, avant d’assurer que des ajustements ont été apportés et que le projet se déroule désormais normalement.

Sur la gestion des aires protégées, l’officiel a mis en avant l’engagement du gouvernement à mieux structurer ces espaces naturels, notamment les parcs Oti-Kéran, Fazao-Malfakassa et Togodo, à travers une nouvelle loi et l’opérationnalisation très bientôt de l’Office national des aires protégées. Foli-Bazi Katari a en outre insisté sur l’implication des communautés riveraines et la nécessité pour les ONG engagées dans le domaine de respecter la réglementation en vigueur.

La priorité du gouvernement est d’organiser et d’aménager les aires protégées afin qu’elles soient bien entretenues et surveillées, avec l’implication des populations riveraines”, a indiqué le ministre.

Financé à hauteur de 30 millions d’euros, soit environ 19,6 milliards FCFA, le PALCC+ vise à mieux gérer les aires protégées de Fazao-Malfakassa, d’Abdoulaye et de Togodo. Il ambitionne également de renforcer la résilience des populations face aux effets du changement climatique.

En rappel, le Togo et l’UE sont liés depuis 2021 par un nouveau cadre de partenariat.

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