Lancé en 2024 dans le cadre du projet ELLIPSE, le programme de réhabilitation, de restructuration et de modernisation du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Kara évolue à grand pas. Lundi 21 juillet, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué une visite sur le site.
Dans le cadre du suivi rapproché des projets structurants de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, le Président du Conseil, @FEGnassingbe, a effectué ce 21 juillet 2025 une visite de terrain au CHU de Kara, en pleine transformation.https://t.co/MPgCenqMlU pic.twitter.com/xoxIuyNuj5
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) July 21, 2025
Objectif, s’assurer de la mise en œuvre effective des engagements pris envers les populations, notamment en matière de santé, et d’inclusion sociale, et réitérer l’importance stratégique accordée aux régions de l’intérieur dans la politique d’équité d’accès aux soins spécialisés et de réduction des vulnérabilités sanitaires.
D’un coût total de 34 milliards FCFA financé par l’Etat et des partenaires techniques et financiers internationaux, le programme de transformation permettra à terme de porter la capacité du CHU à près de 400 lits, répartis entre les services de chirurgie, médecine, maternité, pédiatrie, urgences et soins intensifs.
Vers des standards hospitaliers internationaux
Les travaux, qui font, depuis leur démarrage, l’objet d’un suivi rigoureux et constant du gouvernement, concernent notamment l’édification de deux pôles techniques majeurs. D’une part, un plateau médico-technique de pointe, intégrant notamment six blocs opératoires, une unité de réanimation, un service de stérilisation centralisée, et des services d’imagerie médicale entièrement renouvelés (scanner, table télécommandée, radiologie mobile). De l’autre, un bâtiment mère-enfant dédié aux urgences gynéco-obstétricales et pédiatriques, doté d’équipements de néonatologie modernes (couveuses, rampes chauffantes, photothérapie), de blocs obstétricaux et d’espaces d’hospitalisation adaptés aux normes de soins maternels et infantiles.
En outre, le site accueillera un village d’accompagnement, composé de 30 chambres individuelles pour les proches des patients hospitalisés, contribuant à l’humanisation des soins et à la prise en charge globale des familles.
Renforcement des capacités du personnel
Par ailleurs, le programme intègre également une composante structurée de renforcement des capacités du personnel biomédical. Il est ainsi prévu une formation continue des ingénieurs et techniciens biomédicaux, la mise à niveau du personnel soignant à l’utilisation des nouveaux équipements de dernière génération, et l’instauration de protocoles qualité et de traçabilité, conformes aux standards internationaux.
La continuité du service est assurée
Tous ces efforts sont mis en œuvre dans le respect de la continuité de service : les travaux sont en effet réalisés en phasage maîtrisé, garantissant que l’hôpital reste fonctionnel tout au long du chantier.
A l’issue de sa visite, le Président du Conseil a salué l’avancement du chantier, la rigueur d’exécution et la qualité des partenariats engagés.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé ce lundi 21 juillet les résultats provisoires des élections municipales du 17 juillet dernier. Le parti majoritaire au Parlement (Assemblée nationale et Sénat), Union pour la République (UNIR) arrive en tête avec 1150 conseillers élus sur les 1527 à pourvoir, soit 75,3% des sièges.
L’Alliance nationale pour le changement (ANC) obtient 51 sièges (3,3%), tandis que l’Union des forces du changement (UFC) et l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) récupèrent respectivement 38 et 34 sièges. Le regroupement indépendant ‘Togolais, Viens Agir’ (TOVIA) s’illustre, avec 24 conseillers élus.
Conformément aux dispositions en vigueur, les résultats provisoires devront être confirmés par la Cour Suprême dans les jours à venir. Quant aux candidats et aux formations politiques, ils disposent d’un délai de cinq jours à compter de la publication des résultats pour introduire des recours.
L’Ordre national des médecins du Togo (ONMT) dispose désormais d’un effectif de 886 inscrits à son tableau pour l’exercice 2025. Ce chiffre a été dévoilé en fin de semaine écoulée par Dr Békéti Katanga Anthony, reconduit à la tête de cet ordre professionnel, lors d'une assemblée générale.
L’occasion pour le président réélu de rappeler les défis auxquels la profession reste confrontée, notamment la lutte contre la prolifération de praticiens non autorisés et l’exercice illégal de la médecine. « L’on ne peut prétendre garantir une qualité de soins aux populations sans une lutte sérieuse contre ce fléau », a-t-il déclaré, appelant à une action concertée entre les différents ministères concernés, dont ceux de la santé, de la justice et de la sécurité.
L’ONMT estime qu’un travail de fond reste nécessaire pour assainir le secteur et préserver la confiance entre patients et professionnels. Dans cette dynamique, plusieurs projets sont annoncés, dont la mise en place de groupes thématiques pour accompagner les praticiens, ainsi que la création d’un Centre de vulgarisation des bonnes pratiques médicales.
Pour rappel, l’Ordre national des médecins du Togo a été créé en 2004, après avoir évolué depuis 1966 au sein d’une entité mixte regroupant également des vétérinaires, pharmaciens et chirurgiens-dentistes.
Quelques semaines après avoir obtenu un nouvel appui budgétaire dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC), le Togo s’apprête à accueillir une mission du Fonds monétaire international (FMI). L’institution de Bretton Woods conduira en effet en août 2025, à la demande du gouvernement, une mission d’évaluation approfondie de la gouvernance du pays.
Cette sollicitation, une première du genre pour un pays d’Afrique francophone, vise à diagnostiquer l’environnement institutionnel national, afin d’améliorer le climat des affaires, la transparence publique et l’efficacité de l’action étatique. Dans les détails, le processus d’évaluation portera sur plusieurs piliers de la gouvernance, comme la lutte contre la corruption, la transparence budgétaire, la gestion des finances publiques, ou encore le cadre juridique des affaires.
En outre, des aspects critiques comme la déclaration des biens, les procédures de passation des marchés publics, et l’indépendance des organes de contrôle et de sanction, seront également scrutés. Pour le Togo, l’ambition est claire : identifier les priorités de réforme, combler les écarts par rapport aux standards internationaux, et asseoir des fondations solides pour une gouvernance plus vertueuse.
Quelques jours après le scrutin comptant pour les élections municipales, les résultats provisoires seront connus ce lundi. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) dévoilera en effet à la mi-journée, les premiers chiffres officiels.
55,02% de taux de participation
Selon les premières tendances communiquées au lendemain du vote, 2.552.039 électeurs se sont rendus aux urnes, sur les 4.637.998 inscrits. Soit un taux de participation de 55,02%, bien au-delà de la moyenne sous-régionale qui se situe autour de 35%.
Un scrutin apaisé et sécurisé
Samedi 19 juillet, deux jours après les élections, la mission d’observation électorale du Conseil de l’Entente a présenté ses premières conclusions, et salué un “scrutin calme, apaisé et sécurisé”.
Les observateurs, déployés dans 120 bureaux dans le Grand Lomé et la Région Maritime, ont noté le professionnalisme des différents acteurs, et formulé des recommandations à l’endroit de diverses institutions.
Des opérations foraines de collecte de données biométriques pour la délivrance de documents d’identité sont en cours à Kara. L’initiative, organisée en collaboration avec la Direction de la documentation nationale (DGDN), est dénommée “DGDN Mobile - Evala 2025”.
Elle s’inscrit dans le cadre des festivités des luttes traditionnelles Evala et vise à rapprocher les services de l’État des citoyens. Il s’agit en outre de permettre aux jeunes d’obtenir ou de renouveler leur carte d’identité.
Les opérations, prévues dans chaque canton, se déroulent dans les arènes des finales de lutte, sur des espaces spécialement aménagés. “Les retraits des cartes se feront au domicile des chefs de canton, dans un délai de moins de 48h à compter de la date de collecte des données”, a précisé le gouverneur de la région de la Kara, Adjitowou Komlan, dans un communiqué.
Pour rappel, la carte nationale d’identité sert à prouver l’identité de son détenteur. Elle est également requise pour réaliser des opérations financières, voyager et accéder à de nombreux services administratifs et sociaux.
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Les relevés de notes et attestations du baccalauréat deuxième partie ne seront plus légalisables. La mesure annoncée par le ministère de l’enseignement via communiqué, prendra effet à compter du 1er janvier 2026.
Retrouvez ci‑dessous le communiqué du Ministère apportant des precisions relatives à la sécurisation et à la délivrance des duplicata des attestations du baccalauréat : une mesure qui entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Les services de l'Office du Baccalauréat à Lomé et à… pic.twitter.com/SyDinGTdtX
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) July 19, 2025
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De fait, pour les démarches nécessitant ces documents, les usagers devront solliciter des duplicatas auprès de la direction générale de l’Office du Baccalauréat. La décision vise non seulement à optimiser la sécurisation des documents délivrés, mais aussi à minimiser la détention et l’usage de faux documents.
« Dans l’intervalle, les attestations et relevés continuent à être délivrés comme habituellement », a précisé le ministère.
Pour rappel, le baccalauréat est le diplôme qui ouvre les portes de l’université. Cette année, le taux de réussite à l’examen est de 72,63 %, contre 46,71 % l’année précédente, témoignant d’une nette progression à l’échelle nationale.
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Les luttes traditionnelles Evala ont officiellement démarré le samedi 19 juillet en pays Kabyè (Région de la Kara). Le ton des empoignades de l’édition 2025 a été donné dans le canton de Pya (Kozah), en présence du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
Le ton des luttes traditionnelles Evala en pays #kabyè a été donné ce samedi 19 juillet 2025 sur le terrain de l’école primaire publique de #Kagnalada dans le canton de #Pya (#Kozah), en présence du Président du Conseil, @FEGnassingbe.https://t.co/iuetOcWCxG#Evala2025 pic.twitter.com/KhU0ZrorZG
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) July 19, 2025
C’est parti pour une semaine de joutes entre les jeunes lutteurs, issus des villages et cantons de la région, sous les yeux des milliers de visiteurs et touristes. En marge des empoignades, plusieurs activités socioculturelles, économiques et éducatives se dérouleront dans les différentes localités de la région.
Comme chaque année, les Evala permettront également de mettre en lumière le patrimoine culturel local, de promouvoir le tourisme national et international, ou encore de favoriser l’esprit entrepreneurial chez les jeunes et les femmes.
Pour rappel, les luttes traditionnelles Evala, rite initiatique annuel, marquent non seulement l’entrée des adolescents dans la vie adulte, mais aussi l’affirmation de l’identité culturelle du peuple Kabyè et son engagement à perpétuer une tradition séculaire de bravoure et d’engagement communautaire. Au-delà du symbole initiatique, Évala demeure un moment fort de rassemblement, de transmission des valeurs ancestrales et de communion entre les peuples.
La société Cyber Defense Africa (CDA), bras opérationnel de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), recherche un auditeur de sécurité des systèmes d’information. Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale vient de lancer un appel à candidatures à cet effet.
Cyber Defense Africa [@CDA_tg] recherche un Auditeur de Sécurité des Systèmes d'Information pour rejoindre son équipe. L'auditeur de la sécurité des SI sera responsable des questionnaires, de l’évaluation, des audits de contrôle du système d'information des clients de CDA. Il… pic.twitter.com/TquUans5t9
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) July 18, 2025
Selon les termes de l’appel, le futur auditeur doit être titulaire d’un master en informatique, en ingénierie ou dans un domaine connexe. Il devra également disposer de 3 à 5 ans d'expérience dans l'exécution de fonctions d'audit de la sécurité informatique.
Ses missions consisteront à développer des méthodes pour surveiller et mesurer les risques, la conformité et les efforts d’assurance. Il sera en outre chargé de contrôler et d’évaluer la conformité d’un système aux exigences de sécurité, de résilience et de fiabilité des technologies de l'information (TI).
La date butoir des dépôts de candidature est fixée au 31 juillet 2025. Les conditions peuvent être consultées sur le portail électronique du ministère.
Pour rappel, Cyber Defense Africa, créée en 2019 à la faveur d’une joint-venture entre le gouvernement et le spécialiste polonais de la cybersécurité Asseco, est chargée d’assurer la sécurisation des systèmes d’information au Togo et au-delà de ses frontières.
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Les préparatifs pour la 20ème Foire internationale de Lomé se poursuivent. Dans ce cadre, une rencontre a eu lieu le mercredi 16 juillet entre le Directeur général du CETEF (Centre togolais des expositions et foires), Alexandre de Souza, et une délégation d’opérateurs économiques chinois.
Les discussions ont porté sur la participation active de plusieurs entreprises chinoises à cette 20ème édition, prévue du 28 novembre au 14 décembre 2025. La délégation a exprimé son intérêt à prendre part à cet événement majeur de la sous-région ouest-africaine, qui attire chaque année des milliers d’exposants et de visiteurs venus d’Afrique et d’ailleurs.
Cette présence annoncée des entreprises chinoises s’inscrit dans le cadre de l'accord de partenariat conclu l’an dernier entre le CETEF et Hebei Enterprise Culture Association. L’objectif est de renforcer la visibilité de l’événement sur le marché asiatique et d’attirer davantage d’acteurs économiques internationaux.
Pour rappel, cette nouvelle édition de la Foire marquera le 40ème anniversaire du CETEF, l’institution qui organise l'événement. Les inscriptions, ouvertes jusqu'au 31 août 2025, s'effectuent exclusivement en ligne via la plateforme baptisée e-FIL.
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