La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) a entamé, depuis jeudi 19 juin, une session de formation à l’endroit des acteurs de la justice. Les travaux qui prennent fin ce vendredi, réunissent greffiers en chef, secrétaires de parquet, administrateurs et surveillants pénitentiaires de la cour d’appel de Lomé et de la Cour suprême.
Durant deux jours, les participants sont outillés sur les missions et mécanismes d’intervention de la HAPLUCIA et sur les bonnes pratiques pour prévenir les actes de corruption dans l’exercice quotidien de leurs responsabilités. L’objectif est de renforcer leur engagement en faveur de l’éthique, de la transparence et de la redevabilité dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire et pénitentiaire.
« Vous êtes le pilier silencieux mais essentiel du service public de la justice », a souligné Aba Kimelabalou, président de la HAPLUCIA, à l’ouverture des travaux.
Le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, a pour sa part insisté sur la nécessité d’une implication active de chaque maillon de la chaîne judiciaire. « La corruption, qu’elle soit directe ou indirecte, pervertit le droit et fragilise la cohésion nationale. Nous avons le devoir d’y faire face avec détermination et exemplarité »
Pour rappel, entre 2018 et 2023, la HAPLUCIA a reçu 88 plaintes et dénonciations relatives aux pots-de-vin.
La société civile et la Banque africaine de développement (BAD) s’apprêtent à franchir une nouvelle étape dans leur coopération. L’institution financière a organisé, dans ce sens, en début de mois, sa première journée portes ouvertes dédiée aux organisations de la société civile (OSC).
La rencontre, qui a connu la participation d’une trentaine d’OSC, marque le début d’un dialogue structuré visant à améliorer l’efficacité et la transparence des projets de développement financés par la Banque. L’événement a permis aux participants d’échanger sur les procédures de la BAD, de renforcer leur compréhension des mécanismes d’intervention de l’institution et de réfléchir ensemble à une meilleure implication des OSC dans toutes les phases des projets (de la planification au suivi, en passant par la mise en œuvre et l’évaluation).
« Cette journée portes ouvertes avec la Banque africaine de développement réaffirme notre engagement conjoint en faveur d’un progrès inclusif et transparent. Nous cherchons à renforcer un partenariat tripartite, où la société civile est engagée de la conception à l’évaluation pour assurer un développement efficace », a indiqué Stéphane Akaya, secrétaire général du ministère des finances.
Pour sa part, le responsable du bureau pays de la BAD, Wilfrid Abiola, a rappelé l’engagement de la Banque à faire de la société civile un partenaire stratégique. L’initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’action 2024-2028 pour l’engagement de la société civile, adopté par la Banque, qui encourage l’organisation de journées portes ouvertes dans les pays membres afin de renforcer le dialogue et la participation citoyenne.
En rappel, au Togo, la BAD intervient dans plusieurs domaines clés pour soutenir le développement durable. Son portefeuille couvre notamment les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, de l’éducation, ainsi que du développement du secteur privé.
Au Togo, le trafic passager à l'aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) a enregistré une légère hausse au premier trimestre de l’année 2025. En tout, 329.618 passagers, selon des données compilées par les autorités aéroportuaires.
Ces chiffres, publiés dans le dernier rapport d’exécution du budget de l’État, révèlent une progression de 1,2 % par rapport à la même période en 2024. En outre, les voyants sont au vert concernant le fret aérien, en hausse de 11,5 %, et les mouvements d’aéronefs, qui ont progressé de 7,8 %.
Cette hausse des passagers, bien que modeste, se justifie par l’élargissement du réseau aérien opéré par certaines compagnies partenaires et par l’attractivité croissante de la plateforme aéroportuaire de Lomé. ASKY Airlines, la compagnie panafricaine basée à Lomé, a notamment renforcé ses fréquences entre Lomé et Abidjan, et rouvert sa ligne vers Pointe-Noire, au Congo. D’autres compagnies ont également consolidé leur présence sur le tarmac togolais, contribuant ainsi à soutenir le dynamisme du trafic passager.
Pour rappel, des travaux d’extension sont actuellement en cours à l’aéroport de Lomé. L’objectif est d’accroître la capacité de l’infrastructure et de renforcer son positionnement en tant que hub régional de référence.
Trois semaines après leur départ pour la Mecque (Arabie saoudite), les fidèles musulmans togolais retournent au pays. Une première vague de 349 fidèles a regagné Lomé en fin de semaine écoulée.
Ils ont été accueillis à l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba. Des dispositions ont été prises pour assurer leur retour dans de bonnes conditions, notamment en matière d’assistance médicale et de transport.
Le Hadj, cinquième pilier de la religion islamique, est le pèlerinage qu’effectuent les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite.
Les candidats déclarés admis au concours général de recrutement de fonctionnaires pour le compte de l’administration publique, session du 26 février 2022, et qui n’ont toujours pas pris fonction, sont invités à rejoindre leur poste.
Les concernés sont « requis de le faire sans délai, sous peine d’être considérés comme ayant renoncé et d’être radiés définitivement de la liste des admis à compter du 1er juillet 2025 », a indiqué le ministère de la réforme du service public, du travail et du dialogue social dans un communiqué publié le mercredi 18 juin.
Pour rappel, la prise de fonction officielle avait eu lieu en mars dernier. Ils étaient en tout 3008 candidats à être affectés dans les ministères et institutions de la République. La liste des affectations peut être consultée sur le portail électronique du ministère.
Après les Nations Unies, le Qatar et l’UE, le Togo bénéficie d’un nouveau soutien dans sa mission de médiation dans la crise entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). Mercredi 18 juin, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a affirmé sa volonté d’accompagner les efforts en cours en faveur de la paix dans la région des Grands Lacs.
J'ai reçu une délégation de l'@OIFrancophonie dans le cadre des efforts en faveur du règlement pacifique du conflit en #RDCongo.
— Robert Dussey (@rdussey) June 19, 2025
Merci à Mme @LMushikiwabo SG de la Francophonie, pour cette initiative.
le Président @FEGnassingbe Médiateur dans ce processus, demeure pleinement… pic.twitter.com/CRY4npvNPG
C’était à la faveur d’une séance de travail entre le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, et une délégation de l’OIF conduite par Muriel Berset Kohen. La rencontre a permis de faire le point sur la médiation conduite par Lomé, en vue d’un apaisement durable dans la région.
L’OIF, après avoir salué l’engagement du Togo sur la question, a évoqué les recommandations issues d’expériences antérieures dans le domaine de la prévention des conflits et de la consolidation de la paix. L’organisation a également appelé les États membres à formuler des propositions concrètes susceptibles de renforcer cette médiation.
« Le Togo se réjouit de vous accueillir et de partager avec vous cette expérience de médiateur que le Président du Conseil est en train de conduire, afin d’aider au retour de la paix au Congo. Je vous remercie pour cette volonté et celle de la Secrétaire générale de l’OIF de contribuer à une paix durable dans la région des Grands Lacs », a indiqué Robert Dussey, à l’issue des échanges.
Pour rappel, depuis sa désignation comme médiateur, le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, a multiplié les consultations et les missions de bons offices, en se rendant notamment auprès des différents acteurs à Luanda, Kinshasa, Kigali et Kampala.
C'est un nouveau pas pour la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA). Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a inauguré hier mercredi 18 juin 2025, l’usine textile STAR GARMENTS TOGO, du groupe Komar. Ce fut à la faveur d'une cérémonie qui a rassemblé plusieurs personnalités institutionnelles, responsables de la PIA, acteurs du secteur privé national, et partenaires techniques et financiers.
L’usine togolaise s’étend sur une superficie de 3,7 hectares et ambitionne de créer 2000 emplois directs en 2025, dont plus de 60 % pour les femmes, avec un objectif de 4520 emplois directs et indirects d’ici à 2030. L'infrastructure intègre des installations de coupe, de confection et de finition, et appliquera les normes environnementales les plus strictes, à l’instar des autres sites certifiés LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) du groupe à l’international.
« Forte d'une expertise de plus de 40 ans dans le textile, la société Star Garments a choisi de s'implanter au Togo pour une expansion hors du Sri Lanka, un puissant indicateur pour notre pays et un gage de confiance envers notre vision industrielle », a déclaré la ministre Manuella Santos.
Pour sa part, le patron du conglomérat américain Charles Komar & Sons a insisté sur son engagement pour le Togo. « Ce n’est pas qu’une usine. C’est un engagement à long terme, un engagement de Komar envers le peuple togolais, pour l’emploi, la formation, et l’élévation des standards de production mondiale fondée sur la dignité et l’excellence », a-t-il relevé.
« Le choix du Togo n’a rien de fortuit. Nous avons choisi le Togo parce que nous avons vu une nation en pleine ascension, un gouvernement engagé dans la stabilité économique, le développement des infrastructures et l’attractivité des investissements. », a-t-il ajouté.
Fondé en 1978 au Sri Lanka et filiale du conglomérat américain Charles Komar & Sons, Star Garments est le premier groupe mondial de fabrication de vêtements neutres en carbone. Il est spécialisé dans la production de vêtements de nuit, d’intérieur et superposés, distribués sous plus de 100 marques aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et sur d’autres marchés internationaux.
Rappelons que ce projet d’implantation du groupe Star Garments a bénéficié d'un investissement de 15 millions de dollars (soit environ 9 milliards de francs CFA) de la Société financière internationale (IFC), branche du Groupe de la Banque mondiale consacrée au secteur privé.
Le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, a personnellement procédé à la coupure symbolique du ruban, aux côtés de Charlie Komar, patron du groupe, avant de visiter les installations industrielles.
Au Togo, les efforts se poursuivent pour promouvoir la consommation des produits locaux et soutenir les acteurs de la chaîne de valeur « Made in Togo ». Le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale vient de lancer un Avis de recrutement au profit de 100 jeunes et femmes entrepreneurs.
L’initiative cible les promoteurs de biens et services locaux dans les secteurs agroalimentaire, cosmétique, textile et artisanal. Elle vise à renforcer les capacités techniques et commerciales des bénéficiaires afin d’améliorer la compétitivité de leurs produits et d’encourager davantage la consommation locale.
Les postulants doivent être de nationalité togolaise et promouvoir une entreprise active dans la production, la transformation ou la commercialisation de produits estampillés « Made in Togo ». Ils doivent également justifier d’au moins cinq ans d’expérience et employer au moins deux personnes de façon permanente.
Pour les acteurs de l’agroalimentaire, une autorisation de mise sur le marché des denrées concernées est exigée. En outre, chaque candidat devra fournir une carte unique de création d’entreprise en cours de validité.
Les dossiers de candidature peuvent être déposés physiquement ou envoyés par //%Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.">courrier électronique, au plus tard le 30 juin 2025.
La fourniture d’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale à partir de ce mardi jusqu’au samedi 21 juin, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Les coupures interviendront entre 9h et 14h au plus tard, selon les zones ciblées. À cet effet, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Programme des interruptions
Mardi 18 juin 2025
09h à 14h : Zone Kégué Zogbédji, Mosquée Tanko et leurs environs.
Jeudi 19 juin 2025
09h à 13h : Zone Moov Attiégou et ses environs.
Vendredi 20 juin 2025
09h à 14h : Zones École Privée Laïque Le Jourdain, Limousine et leurs environs.
Samedi 21 juin 2025
09h à 14h : Zone Abloganmé et ses environs.
Le nouveau poste de péage moderne d’Aného, situé sur la route nationale numéro 2, est désormais fonctionnel. « Les travaux de construction et d’équipement sont entièrement achevés », a annoncé mardi 17 juin, le ministre des Travaux publics et des infrastructures, Sani Yaya, dans un communiqué.
À ce titre, les opérations de perception des droits d’usage de la route, qui s’effectuaient au niveau de la plateforme provisoire en conteneurs, seront transférées au nouveau poste de péage à compter du jeudi 19 juin 2025.
La mise en service de cette nouvelle infrastructure devrait permettre à la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER), en charge de la gestion des péages, d’optimiser la collecte des recettes et de renforcer le financement des travaux d’entretien routier. Pour rappel, de nouveaux tarifs sont en vigueur aux péages depuis 2022.