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Des cas de morsure de chiens suspects et confirmés de rage, occasionnant malheureusement des pertes en vies humaines, ont été observés dans les Plateaux, a annoncé le lundi 23 juin le gouverneur de la région, Dadja Maganawé. Ces cas ont été enregistrés dans plusieurs préfectures, notamment Kpélé, Amou, Est-Mono, Moyen-Mono, Ogou, Akébou, Anié et Wawa.

Face à cette situation, des mesures destinées à limiter la propagation de la rage ont été édictées. Elles incluent la vaccination annuelle de tous les animaux de compagnie (chiens, chats, singes), la mise en cage ou l’enchaînement des animaux pour éviter leur divagation, ainsi que la mise en observation par un vétérinaire de tout animal ayant mordu une personne. Il est en outre recommandé en cas de morsure, de laver immédiatement la plaie en profondeur avec du savon et de l'eau courante, puis de consulter immédiatement un médecin ou de se rendre au centre de soins de santé le plus proche.

Pour rappel, la rage est une maladie virale grave qui affecte le système nerveux. Elle est mortelle une fois les symptômes apparus, et se transmet à l’homme par morsure, griffure ou léchage d’un animal infecté.

La capitale togolaise abrite depuis mardi 24 août, la deuxième édition des Rencontres africaines pour les ressources éducatives (RARE). Le projet, initié et financé par l’Agence française de développement (AFD), et mis en œuvre par l’UNESCO et l’Institut français, vise à améliorer l’accès équitable des élèves du primaire et du secondaire à des ressources éducatives variées et de qualité.

Pendant trois jours, représentants des ministères de l’Éducation nationale, de la Culture et acteurs professionnels de la chaîne du livre (éditeurs, libraires, auteurs), issus de treize pays francophones d’Afrique subsaharienne, plancheront sur diverses thématiques. L’objectif est de valoriser les avancées enregistrées depuis 2020, de partager les enseignements tirés, et de dégager des perspectives concrètes pour pérenniser les acquis. 

Ces trois journées marquent bien plus qu'une simple nouvelle édition : elles symbolisent l’aboutissement de cinq années d’efforts partagés, d’engagement collectif, et d’innovation au service de la qualité des ressources éducatives en Afrique subsaharienne francophone. Depuis 2020, le projet Ressources éducatives accompagne 13 pays d’Afrique subsaharienne dans un chantier ambitieux : repenser, structurer, enrichir et rendre accessibles des ressources éducatives pertinentes, inclusives et adaptées aux contextes locaux. Des politiques nationales mieux ancrées dans les réalités des pays voient le jour”, a détaillé Guillaume Husson, chef du secteur Éducation au Bureau régional ouest-africain de l’Unesco.

A l’issue des travaux, les acteurs espèrent notamment renforcer la collaboration entre les secteurs public et privé, les acteurs éducatifs et les partenaires techniques, améliorer la qualité des ressources en tenant compte des nouveaux usages numériques, favoriser la mutualisation entre les pays, et surtout, assurer l’accessibilité effective des ressources à ceux qui en ont le plus besoin : les élèves, les enseignants, les écoles. 

« Depuis 2020, le Togo s’est engagé dans une série de réformes structurelles visant à moderniser en profondeur son système éducatif et à en renforcer l’efficacité. Ces réformes, articulées autour de la feuille de route gouvernementale (FDR 2020-2025) et du Plan sectoriel de l’Education (PSE 2020-2030), traduisent notre volonté de faire de l’éducation un levier fondamental pour le développement humain et économique de notre pays », a souligné le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Isaac Tchiakpe, avant de réitérer l’engagement du Togo sur la question des ressources éducatives.

Pour rappel, la première édition des RARE s’est déroulée en 2022 à Dakar (Sénégal). 

Lancés il y a quelques mois, les travaux du Réseau d’assainissement par intercepteurs pour la non-inondation de nos espaces (RAINE) sont entrés dans une phase active. C’est le constat effectué le lundi 23 juin par la ministre en charge de l’Assainissement, Mila Aziablé, lors d’une visite de terrain à Hédzranawoé, dans la commune du Golfe 2.

Concrètement, les travaux géotechniques du deuxième puits souterrain ont démarré à Hédzranawoé. Ils consistent à étudier la composition et la résistance du sol, en vue de sécuriser l’installation du micro-tunnelier de 7,5 km qui acheminera les eaux pluviales vers le fleuve Zio.

À terme, le projet permettra de réduire significativement les inondations dans plusieurs quartiers de Lomé, notamment Hédzranawoé, Bè-Adidomé, Tokoin, Attiégou, Togo 2000, ainsi que les abords de l’Assemblée nationale et de l’aéroport. En plus de renforcer la résilience de la capitale face aux aléas climatiques, il vise à améliorer durablement le cadre de vie des populations.

« Lorsque les pluies tomberont, il n’y aura plus d’inondations dans ces quartiers. Il s’agit concrètement de construire un micro tunnelier souterrain pour drainer les eaux pluviales et les rediriger vers le Zio », a précisé la ministre.

Les travaux dureront 33 mois.

Au Togo, le repos biologique débute le 1er juillet prochain. L’annonce faite par le ministère en charge des ressources halieutiques via un communiqué publié lundi 23 juillet, concerne la pêche maritime et lagunaire.

Si la pêche artisanale est suspendue jusqu’au 31 juillet 2025, la pêche industrielle, elle, est interdite jusqu’au 31 août 2025. Cette mesure régionale vise à préserver les ressources halieutiques en leur permettant de se régénérer.

Pendant cette période, toute activité de pêche ou de transbordement est interdite. «Tout contrevenant sexpose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur », a précisé le ministère qui invite les organisations professionnelles à contribuer au respect du repos biologique par les acteurs de la filière.

Pour rappel, 23.776 tonnes de poissons ont été capturées en 2024.

 

Au Togo, le programme national de renforcement des compétences numériques franchit une nouvelle étape. Le ministère en charge de l’économie numérique vient en effet de lancer un appel à candidatures pour le recrutement de 900 tuteurs. Ceci, dans le but d’assurer la formation de 15.000 étudiants en programmation informatique, en intelligence artificielle (IA) et en anglais, dès cette première année.

Les futurs tuteurs devront être inscrits en Master ou en Doctorat à l’Université de Lomé ou à l’Université de Kara. Ils bénéficieront d’une formation intensive dès mi-juillet, et ce, pendant trois mois.

À l’issue de cette phase préparatoire, les tuteurs accompagneront pendant un an des groupes d’étudiants en Licence, en collaboration avec les enseignants et coordinateurs académiques. Ils auront pour mission de suivre les progrès des apprenants, d’animer des sessions de travail, de motiver les étudiants et de favoriser leur autonomie via les outils numériques.

Outre l’encadrement pédagogique, les tuteurs auront accès à des ressources numériques, à des opportunités de stages et d’emploi via l’Agence Togo Digital, ainsi qu’à des avantages supplémentaires tels que des voyages et du matériel informatique.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 14 juillet 2025 à 23h59. Les informations complémentaires peuvent être consultées sur le portail électronique du ministère.

Au Togo, les efforts se poursuivent dans le sens de rapprocher davantage les services de santé des populations. Cinq nouvelles unités de soins périphériques (USP) ont été officiellement mises en service le samedi 21 juin dans la préfecture de Doufelgou.

Ces structures sanitaires de proximité viennent renforcer le maillage territorial en matière de santé publique. Elles comprennent chacune une salle de consultation, une salle d’accouchement, une salle de suite de couches, une pharmacie et une salle d’attente.

L’initiative s’inscrit dans la mise en œuvre de la couverture santé universelle et de l’Assurance maladie universelle (AMU). L’ambition du gouvernement est d’assurer à tous les citoyens un accès équitable à des soins de qualité, tout en réduisant les barrières financières et géographiques qui limitent souvent l’accès aux services de santé, notamment dans les zones rurales.

En rappel, l'accessibilité géographique aux soins de santé est en nette amélioration ces dernières années. De 2020 à 2023, elle est passée de 71 % à 90,7 %, selon les dernières statistiques.

 

Au premier trimestre de l’année, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a mobilisé 258,06 milliards FCFA de recettes fiscales. C’est ce que révèlent les données publiées par la Direction générale du budget et des finances, dans son dernier rapport d’exécution du budget de l’Etat (à fin mars 2025). 

Dans les détails, ce niveau de mobilisation représente une progression de 5,81 % par rapport aux 243,89 milliards FCFA collectés à la même période en 2024. Cette performance s’inscrit dans une dynamique positive de mobilisation, bien que le niveau atteint à fin mars ne représente que 21,36 % des prévisions annuelles, fixées à 1208,36 milliards FCFA.

La hausse enregistrée s’explique en partie par la progression des recettes issues de l’impôt sur les sociétés (IS), qui ont atteint 31,47 milliards FCFA, contre 27,30 milliards FCFA à la même période l’an dernier, soit une hausse de 15,31 %. Cette évolution est soutenue par l’élargissement de l’assiette fiscale.

Par ailleurs, l’introduction, par la loi de finances 2025, de la taxe sur les entreprises de télécommunications et des technologies de l'information et de la communication (TETTIC) a contribué à la hausse des recettes. Cette taxe, fixée à 5 % du chiffre d’affaires hors taxes des opérateurs télécoms, a permis de mobiliser 1,30 milliard FCFA à fin mars 2025.

Selon l’administration fiscale, cette performance est tirée également par plusieurs réformes structurelles, notamment la mise en œuvre du tarif extérieur commun (TEC) révisé de la CEDEAO dans le système douanier SYDONIA, le renforcement de la surveillance du territoire ainsi que le renforcement des contrôles fiscaux et douaniers.

Pour rappel, l’OTR avait mobilisé 1098 milliards FCFA de recettes en 2024. L’objectif pour 2025 est fixé à 1208,36 milliards FCFA.

Au Togo, l'actualité sociopolitique a été marquée ces dernières semaines par des appels à manifester. Dans un communiqué publié le jeudi 19 juin, le Gouvernement a effectué un rappel des règles, conditions et modalités applicables en matière d’organisation des réunions et manifestations pacifiques publiques. 

En effet, si la liberté de réunion et de manifestations pacifiques publiques constitue un droit fondamental garanti par la Constitution du 06 mai 2024, son exercice demeure encadré par la loi, afin de faire respecter l’ordre public, préserver la sécurité des personnes et des biens, ainsi que la tranquillité publique, a rappelé l’exécutif. 

Dans ce sens, toute réunion ou manifestation pacifique sur la voie publique ou dans les lieux publics doit être soumise à une déclaration préalable adressée, au moins cinq jours ouvrables à l’avance, au ministre de l’administration territoriale pour les réunions ou manifestations à caractère national ou de portée internationale, et au gouverneur ou au préfet territorialement compétent dans les autres cas. 

Les demandes devront notamment tenir compte des dispositions légales en vigueur, notamment sur l’itinéraire, les horaires, ou encore les lieux retenus. L’objectif, explique le Gouvernement, est de permettre une collaboration entre les services compétents de l’Etat et les organisateurs des réunions et manifestations projetées, en vue d’assurer le maintien d’ordre et de prévenir les risques d’atteinte à l’ordre public. 

Des dispositions déjà prises 

Pour l’heure, “les dispositions appropriées sont prises et seront rigoureusement mises en œuvre par les forces de sécurité et les autorités judiciaires pour permettre à la population et aux acteurs de l’économie de vaquer librement à leurs occupations et activités sur toute l’étendue du territoire national”, a assuré l’exécutif. 

Le Togo célèbre ce samedi la Journée des Martyrs.  La nation rend en effet hommage ce jour à ses fils et filles tombés le 21 juin 1957 à Pya-Hodo, pour que le pays accède à la souveraineté internationale. 

Comme chaque année, la journée est érigée en moment de recueillement et de souvenir national, avec des cérémonies officielles. A Lomé, un dépôt de gerbes, une minute de silence, et des honneurs militaires ont lieu, à la Place des Martyrs. A l’intérieur, des cérémonies similaires sont organisées, en présence des autorités locales, civiles et militaires. 

Rendons hommage à ces braves femmes et hommes qui ont offert leur vie pour défendre l'intégrité et la souveraineté de notre Patrie. Leur sacrifice a façonné notre nation et nous oblige, aujourd’hui plus que jamais, à œuvrer ensemble, main dans la main, pour bâtir un Togo plus fort et plus prospère”, a formulé la Secrétaire générale de la Présidence du Conseil, Sandra Johnson, dans un message publié sur les comptes sociaux.

Pour rappel, la journée est fériée et chômée. 

Le processus d’admission à l’École nationale des sous-officiers de Témédja (ENSO-T) au titre de l’année 2025 se poursuit. Le ministère des Armées a, dans un communiqué, invité les candidats en lice à se présenter le samedi 28 juin pour les épreuves écrites.

Les candidats des régions Maritime et des Plateaux sont attendus à l’école du Camp Général Gnassingbé Eyadéma à Lomé, tandis que ceux des régions Centrale, Kara et Savanes passeront leurs examens au lycée Kara 1. Ils devront être sur les lieux à 6 h, munis de leur pièce d’identité en cours de validité.

La liste des candidats retenus ainsi que le programme des épreuves peuvent être consultés dans le quotidien national d’information Togo-Presse et sur le portail du ministère.

Pour rappel, l’ENSO-T, l’une des structures de formation des FAT, a pour mission principale de former les futurs sous-officiers à la fois sur les plans militaire, physique et moral.

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