L’Office Togolais des Recettes (OTR) dispose d’un nouveau cadre institutionnel et de gouvernance. L’Assemblée nationale a en effet adopté mardi 25 mars à Lomé, le projet de loi modifiant et complétant la Loi du 14 décembre 2012 sur sa création.
@assnatTogo a adopté, ce 25 mars 2025, à l’unanimité, le projet de loi modifiant et complétant la loi n°2012-016 du 14 décembre 2012 portant création de @otr_togo et le projet de loi portant régime juridique applicable aux entreprises publiques en République togolaise. Lire… pic.twitter.com/iZzdPbMShG
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) March 26, 2025
Le texte, soumis il y a quelques semaines par le gouvernement, vise à corriger les insuffisances observées à l’issue de l’audit de performance, malgré les résultats encourageants enregistrés dans la collecte des ressources publiques depuis 12 ans.
Concrètement, la nouvelle mouture, qui s’inspire des meilleures pratiques internationales, introduit une restructuration substantielle du cadre institutionnel et de la gouvernance de l’Office. Les innovations apportées concernent notamment l’élargissement des missions à travers la perception d’autres ressources permettant de mieux appréhender l’assiette de perception et de faire des économies d’échelle, la réorganisation des organes dirigeants, la suppression du conseil de surveillance, la fréquence des réunions du Conseil d’administration, la réduction du nombre de membres au sein du Conseil d’administration, ou encore le renforcement du rôle des tutelles des ministères.
En outre, la nouvelle réforme consacre la simplification de la procédure de nomination du commissaire général, des commissaires et des directeurs, ainsi qu’un renforcement de la performance des acteurs et un contrôle renforcé à travers des organes tels que l’Inspection générale d’État, l’Inspection générale des finances et de la transparence.
L’objectif, a assuré la Représentation nationale en approuvant le texte, est de doter le pays d’un office moderne, capable de faire face aux défis actuels auxquels la plupart des administrations fiscales et douanières sont confrontées.
Au Togo, le devoir de mémoire envers le Père de la Nation, Gnassingbé Eyadéma, décédé il y a 20 ans, se poursuit. Une cérémonie d’hommage s’est déroulée dans ce sens mardi 25 mars à Lomé, en présence du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a été l’invité d’honneur à une cérémonie d’hommage au Père de la Nation marquée par une conférence scientifique organisée ce 25 mars 2025 à Lomé, couplée d’une cérémonie de décoration des forces de défense et de sécurité.… pic.twitter.com/lAFfMyGknT
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L’évènement, qui s’inscrivait dans le cadre de la commémoration du 32ème anniversaire de l’attaque terroriste de mars 1993, a été marquée par deux temps forts : une décoration d’officiers supérieurs, subalternes, sous-officiers et soldats de rang en reconnaissance de leur mérite, engagement et contribution pour la nation, et une conférence scientifique sur le parcours de Gnassingbé Eyadema en tant que soldat et fondateur des forces armées togolaises (FAT). L’occasion pour des enseignants-chercheurs, de retracer la trajectoire de l’illustre disparu, depuis son enrôlement dans l’armée française jusqu’à la consolidation de l’outil de défense national.
A l’issue de la cérémonie, le ministre de l’Administration territoriale, Awate Hodabalo, président du comité d’organisation des hommages pour le 20ème anniversaire de la disparition du Père de la Nation, a salué l’engagement du Chef de l’État en faveur de la modernisation des forces de défense, notamment par la mise à disposition de moyens adaptés à la lutte efficace contre le terrorisme.
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Au Togo, plus précisément dans la région des Savanes, la commercialisation des boissons frelatées et des antalgiques morphiniques, notamment le tramadol, est désormais interdite. La mesure a été prise par le gouverneur de la région, Affoh Atcha-Dedji, à travers un arrêté le lundi 24 mars.
L'interdiction concerne non seulement la vente, mais aussi la production, l’importation, la distribution et la détention de ces produits. La consommation de ces produits est également prohibée, sauf en cas de prescription médicale. L’objectif est de protéger la population contre les effets néfastes de ces substances dont la consommation abusive représente un risque majeur pour la santé publique et la sécurité.
“Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté sera puni conformément aux dispositions pénales en vigueur”, a précisé le gouverneur. Les sanctions prévues incluent la fermeture des points de vente, la saisie et la destruction des produits interdits après expertise, ainsi que des amendes, sans exclure des poursuites judiciaires.
Pour rappel, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire depuis trois ans. Ceci, pour permettre au gouvernement d’adapter la riposte à l'évolution de la menace, et de poursuivre les actions déjà engagées dans le sens de la protection des citoyens et des biens.
Au Togo, les candidats à l’examen du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA) peuvent désormais s’inscrire en ligne et effectuer leur demande de diplôme via une plateforme numérique dédiée. Cette innovation a été officiellement lancée le mardi 26 mars à Lomé par le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Isaac Tchiakpé.
Accessible via le portail national des services publics, la plateforme simplifie les démarches administratives en permettant aux candidats de soumettre leur dossier en quelques clics. Elle offre également un suivi en temps réel de l’état d’avancement des demandes, réduisant ainsi les délais d’attente.
“Avec la nouvelle procédure, la direction des examens et concours sera en mesure de délivrer l’ensemble des diplômes d’une session d’examen dans un délai de six mois après la proclamation des résultats”, a indiqué le ministre Isaac Tchiakpé.
Cette réforme marque une avancée significative vers la modernisation de la gestion du CFA et le renforcement de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement de faciliter l’accès aux qualifications et d’adapter le système de formation aux exigences du marché du travail.
Le Centre régional de formation pour l’Entretien routier (CERFER) a entamé la restructuration de son offre de formation afin de mieux répondre aux besoins évolutifs du secteur de l’entretien routier et des grandes infrastructures. De nouveaux programmes sont en cours de validation à travers une rencontre de deux jours qui a démarré ce mardi 26 mars à Lomé.
Au total, 11 nouveaux curricula pour les offres de formation dans les secteurs du BTP, du chemin de fer, de la mécanique et des mines, ont été élaborés suivant l'Approche Par Compétence (APC). Dans le détail, chaque secteur bénéficie d'un ensemble de référentiels adaptés aux spécificités de son domaine. Ces référentiels incluent une analyse des situations de travail, un référentiel métier-compétence, un référentiel de formation ainsi qu'un guide d’organisation pédagogique et matérielle. L'objectif est de garantir que chaque formation dispense les compétences requises par les employeurs tout en intégrant les réalités du terrain, pour permettre aux apprenants de s'adapter rapidement aux exigences du marché du travail.
"Grâce à ces nouveaux programmes, nous renforçons notre capacité à former des jeunes compétents et opérationnels, prêts à intégrer le marché du travail et à répondre aux défis des grands chantiers en Afrique", a indiqué Samah Ouro-Djobo, directeur général du CERFER.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à l’Intégration de la Formation (PAIF), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD). L’ambition est de positionner le centre comme institution de référence pour la formation en entretien routier et dans les secteurs connexes, tout en contribuant à la réduction du chômage des jeunes dans la région.
Créé en 1970 par les pays du Conseil de l’Entente (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Togo), le CERFER a pour mission de former des techniciens et cadres supérieurs qualifiés et de contribuer activement à l’amélioration des infrastructures routières.
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Des travaux de maintenance sont programmés sur les installations de l’usine de traitement d’eau de Cacaveli (Lomé), le mercredi 26 mars, a annoncé la société Togolaise des Eaux (TdE). L’opération dite « maintenance périodique » se déroulera de 8h à 11h et vise à assurer la fiabilité des équipements et à prévenir d’éventuelles pannes sur le réseau de distribution.
Cette intervention pourrait entraîner des perturbations temporaires dans la desserte en eau dans plusieurs quartiers de la capitale. « Les dispositions sont prises pour le retour à la situation normale dans les meilleurs délais », a rassuré l’entreprise publique.
Pour rappel, la TdE mène régulièrement des opérations d’entretien sur ses infrastructures afin d’assurer un service de qualité de distribution d’eau et de répondre à la demande croissante.
La Représentation nationale a été le cadre le lundi 24 mars à Lomé, d’une journée de réflexion sur la participation de la femme à la vie publique au Togo. L’évènement, initié par l’Association des femmes de l’administration parlementaire (AFAP) et le Caucus des femmes parlementaires, s’inscrivait dans le cadre de la célébration en différé de la Journée internationale des droits de la femme.
?️ « Quand une femme a une responsabilité, les résultats suivent » @kodjo_adedze, Président de l’Assemblée nationale ? Une belle journée pour valoriser l’engagement des femmes à l’Assemblée nationale.https://t.co/Pdu3Ds1dwa#LeadershipFéminin #JIF2025 #AssembléeNationaleTogo pic.twitter.com/GW4Q4bmQSH
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) March 24, 2025
Structurés autour de deux communications, les échanges qui ont mobilisé notamment des élus et le personnel administratif, ont permis d’examiner en profondeur les progrès accomplis, les obstacles persistants et les pistes à explorer pour une participation féminine accrue dans les sphères décisionnelles. A l’Assemblée nationale, la dynamique est bien engagée avec 17 femmes au sein de la législature (19%), et 42 femmes dans l’administration parlementaire, dont plus de la moitié à des postes de responsabilité.
« Lorsqu’une responsabilité est confiée à une femme, les résultats suivent avec efficacité. Je voudrais nous exhorter à faire de chaque célébration du 8 mars une occasion d’évaluation. Il nous faut, chaque année, mesurer avec rigueur de manière qualitative et quantitative les retombées de notre engagement pour les droits des femmes », a indiqué le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze qui a pris part aux travaux.
La loi sur la protection et la promotion du patrimoine culturel va faire l'objet d'une réforme afin de mieux répondre aux défis actuels. Une rencontre a démarré dans ce sens le lundi 24 mars à Lomé pour évaluer la mise en œuvre de la législation en vigueur (Loi de 1990) et élaborer un avant-projet de loi plus adapté.
Les travaux, organisés en collaboration avec l’UNESCO, visent à renforcer le cadre juridique existant afin de mieux protéger le patrimoine culturel national et de lutter contre le trafic illicite des biens culturels. Jusqu’au 28 mars, les participants vont analyser les lacunes de la législation actuelle et examiner les moyens institutionnels, humains et financiers dédiés à la préservation du patrimoine.
L’actualisation de cette loi intégrera les nouvelles normes internationales et prendra en compte des aspects comme la restitution des biens culturels, le numérique ainsi que la valorisation du patrimoine immatériel.
“La mise à jour de cette loi est essentielle pour répondre aux défis actuels, notamment en matière de restitution des biens culturels, de transition numérique et de protection du patrimoine immatériel”, a souligné le directeur du patrimoine culturel, Adama Ayikoué.
Pour rappel, au Togo, des manœuvres ont déjà démarré pour la création d’un musée virtuel dédié aux objets culturels volés. L'objectif est de garantir une documentation précise et standardisée des objets culturels selon les normes internationales, facilitant ainsi leur identification et leur protection.
La fourniture du courant électrique continuera d’enregistrer des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale cette semaine, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Concrètement, les coupures interviendront essentiellement du mercredi au dimanche, entre 09h00 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. Comme de coutume, les recommandations de prudence et de gestion des appareils restent en vigueur, lors des interruptions.
En parallèle, le gouvernement poursuit ses efforts pour un retour à la normale. Il y a une dizaine de jours, les 13 et 14 mars derniers, les ministres en charge de l’énergie avaient mené des rencontres d’échanges avec le comité de direction ainsi que le personnel de la Compagnie. Objectif : trouver des solutions pour améliorer l’approvisionnement en électricité et répondre aux demandes des populations, tout en redressant la situation de la CEET.
Les 13 et 14 mars 2025, les ministres en charge des Mines et de l’Énergie, messieurs Robert Koffi Messan EKLO et Mawusi KAKATSI ont eu une série de séances de travail et d’échanges stratégiques portant sur le redressement et l’optimisation de la gouvernance de la CEET (Compagnie… pic.twitter.com/ofyv7uHphW
— Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques (@mineenergie_tg) March 24, 2025
« Nous connaissons les difficultés et nous allons soutenir la CEET pour y parvenir », a indiqué Robert Koffi Messan Eklo, qui a rappelé l’ambition de l’exécutif, parvenir à un taux d’électrification totale à l’horizon 2030.
Programme des interruptions
Mercredi 26 mars 2025
09h à 12h : Zone Complexe Gloria, Hedjranawoé, Centre Scoute, Attiégou et leurs environs.
09h à 14h : Zone Eau Potable, Centre pour mineurs, CMS Massoyi, Économie rurale et leurs environs.
Vendredi 28 mars 2025
09h à 13h : Zone EPP Lankouvi, Cité des Anges et leurs environs.
Dimanche 30 mars 2025
09h à 12h : Zone Sogbossito, Anokui et leurs environs.
09h à 14h : OPTT, Pressing du Golfe, Garde présidentielle, EP Jean-Paul II, CNSS Novissi et leurs environs.
Une mission de supervision du Fonds international de développement agricole (FIDA) s’est achevée le vendredi 21 mars dernier à Lomé. Pendant cinq jours, les experts du FIDA, sous la direction de Xavier Desmoulins, ont évalué l’état d’avancement du Projet d’appui au mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (ProMIFA).
L’objectif de cette mission était d’examiner la mise en œuvre du plan de redressement du projet, d’identifier les défis et de proposer des solutions pour améliorer son efficacité. Les travaux ont permis de faire le point sur l’application des recommandations formulées lors de la dernière mission de supervision en juillet 2024.
Les discussions ont également porté sur l’état d’avancement du Plan de travail et de budget annuel (PTBA) 2025 du ProMIFA. À l’issue des travaux, des recommandations ont été formulées pour renforcer l’impact du ProMIFA, notamment en accélérant l’exécution des actions prévues et en optimisant le soutien aux producteurs agricoles.
Lancé en 2019 par le gouvernement et le FIDA, le ProMIFA est une composante du programme MIFA qui vise à faciliter l’accès durable des petits exploitants et des micro, petites et moyennes entreprises agricoles à des services financiers adaptés.