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Au Togo, les exportations de noix ou amandes de karité sont officiellement suspendues à titre conservatoire, depuis le 10 mars dernier. La décision, prise conjointement par les ministres en charge de l’économie, du commerce, et de l’agriculture, se justifie par les difficultés d’approvisionnement rencontrées par les unités de transformation locale.

Avec une production moyenne de 40.000 tonnes par an qui le classe au 7ème rang mondial, le Togo est également l’un des principaux exportateurs (près de 25.000 tonnes expédiées chaque année à l’étranger). La suspension devrait ainsi permettre aux acteurs locaux (//www.facebook.com/@nioto.togo/">Nioto, Label d’Or, entre autres) de couvrir leurs capacités de traitement.

Pour rappel, l’ambition du gouvernement, déclinée notamment dans sa stratégie d’industrialisation, est de valoriser davantage la transformation locale, favorisant la création d’emplois et la réduction de la dépendance aux marchés extérieurs.  

Après quatre semaines de travaux, l’Assemblée nationale a clôturé vendredi 28 mars sa première session extraordinaire de l’année, convoquée à la demande du Président de la République, conformément aux dispositions constitutionnelles. Une cérémonie de clôture s’est déroulée dans ce sens à l’hémicycle, en présence des membres du gouvernement.

Au total, sept projets de loi ont été examinés et adoptés (sur les huit inscrits à l’ordre du jour), en plus d’une proposition de résolution. Les textes adoptés couvrent plusieurs secteurs stratégiques, comme la gouvernance et les finances publiques, l’environnement, la sécurité ou encore l’économie. Quant au projet de loi restant, il a été reporté à une session ultérieure afin de garantir un examen approfondi, en raison de la proximité de la rentrée parlementaire.

« Les avancées majeures enregistrées au cours de cette session témoignent de l’engagement constant des députés et du gouvernement à œuvrer pour le progrès de notre Nation », a déclaré le chef du Parlement, Kodjo Adedze, avant d’insister sur une poursuite de la dynamique.

Le gouvernement et le secteur privé se sont retrouvés en fin de semaine écoulée à Lomé, dans le cadre de la première réunion du Comité technique de concertation État-secteur privé. Les travaux, présidés par le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola, ont porté sur les défis économiques actuels et les réformes nécessaires pour améliorer l’environnement des affaires.

L’exercice a été l’occasion pour les membres du gouvernement et les principaux acteurs du privé d’échanger sur les mesures à prendre pour renforcer la compétitivité des entreprises, attirer davantage d’investissements et favoriser la création d’emplois. Parmi les sujets abordés, la reprise du dialogue fiscal, la révision du cadre réglementaire et la simplification des procédures administratives.

Au-delà des apports en termes d’investissement, de création d’emplois et de recettes fiscales, c’est surtout le rôle du secteur privé comme moteur d’innovation et force de propositions que nous devons saluer. Les réformes engagées visent à rendre l’environnement des affaires plus attractif pour les entreprises, tout en favorisant une meilleure collaboration entre le public et le privé”, a indiqué le ministre Georges Barcola.

Et d’ajouter qu’ “en 2024, le secteur privé a représenté 76,8% du PIB national contre 77,1% un an plus tôt. De même, l’emploi privé s’établit sur les cinq dernières années à près de 98% des emplois du pays”.

Pour sa part, le représentant du secteur privé, Yva Badohoun, a formulé plusieurs recommandations visant à améliorer le climat des affaires. Ces propositions portent notamment sur la clarification du régime fiscal des logiciels importés, la révision de certaines taxes et la simplification des procédures douanières.

À l’issue des échanges, le gouvernement s’est de nouveau engagé à poursuivre les réformes pour améliorer la compétitivité des entreprises et renforcer le partenariat avec le secteur privé. Les annonces faites lors de cette rencontre incluent la relance du dialogue fiscal avec le secteur privé, la mise en place d’un cadre de concertation renforcé et l’organisation prochaine d’une journée d’échanges entre l’administration publique, les entreprises et les syndicats. Une émission radio, "Entreprendre et réussir", sera également lancée pour accompagner les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans leur développement.

"Le secteur public et le secteur privé doivent se retrouver dorénavant pour un dialogue fiscal avant le processus budgétaire. L'État et le gouvernement sont disposés à entamer ce dialogue afin qu’il y ait moins de difficultés lors de l’adoption du budget 2026", a conclu le ministre.

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Le Togo dispose désormais d’un cadre juridique adapté pour son appareil du renseignement. Les députés, réunis le vendredi 28 mars en session à Lomé, ont adopté le projet de loi sur le renseignement.

Le texte, proposé il y a quelques semaines par le gouvernement, dote le pays d’un outil juridique moderne, structurant et adapté aux nouveaux enjeux sécuritaires, tout en protégeant les droits fondamentaux des citoyens.

Dans le détail, la nouvelle loi renforce la surveillance des réseaux criminels et la réduction des risques de perturbations économiques dues à des attaques ou cyberattaques, tenant ainsi compte des intérêts majeurs que représentent la stabilité et l’attractivité des investissements. Le texte prévoit également des mesures liées à la prévention et la gestion des litiges fonciers grâce à l’efficacité des renseignements, la prévention des abus de pouvoir, la garantie d’un contrôle strict de légalité, la sauvegarde des valeurs et intérêts fondamentaux de la nation, la protection de l’intégrité de l’État, la préservation des droits et libertés, et la sécurité des citoyens.

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« Cette loi incarne une volonté affirmée de protéger l’intégrité de l’État et la sécurité de ses citoyens, tout en veillant à préserver les droits et libertés fondamentaux reconnus par les lois de la République. Cet équilibre délicat, mais essentiel, entre la nécessité de prévenir les menaces et le respect des libertés démocratiques, illustre une démarche réfléchie et déterminée en faveur de la stabilité et de la justice », a souligné le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, à l’issue de la discussion législative.

Au Togo, la communauté musulmane célèbre ce dimanche 30 mars la fête de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan. Comme chaque année des prières de circonstance se sont déroulées dans toutes les grandes villes du pays.

A Lomé, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé entouré du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale, a assisté à la prière organisée à Tokoin. L’occasion pour les fidèles d’implorer la miséricorde et la faveur d’Allah, et de prier pour le maintien de la cohésion sociale, la paix, la stabilité et la prospérité au Togo.

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Quelques heures plus tôt, le chef de l’Etat avait, dans son traditionnel message de circonstance, exprimé ses vœux à l’endroit des compatriotes musulmans au Togo et dans la diaspora.

« Que nos valeurs communes de solidarité, de paix et de vivre-ensemble prédominent en ce moment de communion et de prières », a-t-il formulé.

Ballet diplomatique vendredi à Lomé. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le 28 mars, les lettres de créance de 14 nouveaux ambassadeurs.

Le cérémonial de présentation, qui s’est déroulé en plusieurs vagues, a été l’occasion pour les représentants des missions diplomatiques des divers pays (Guinée-Bissau, Mauritanie, Vietnam, Tunisie, Guinée, Mali, Gabon, Rwanda, Corée, Côte d’Ivoire, Libye, Vatican, Algérie et Japon), d’échanger à tour de rôle avec le chef de l’Etat.

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Tour à tour, les nouveaux ambassadeurs ont réaffirmé la volonté de leurs pays respectifs de consolider le partenariat avec le Togo.     

Initialement prévus pour s’achever le 25 mars, les travaux de maintenance sur l’une des centrales thermiques du parc de production nationale sont prolongés jusqu’au 15 avril. Cette annonce, faite par la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET), fait suite à certains constats techniques majeurs qui nécessitent des interventions supplémentaires.

La mesure vise à garantir un fonctionnement optimal de l’unité concernée et à assurer la fiabilité de l’approvisionnement en énergie électrique. Toutefois, cette situation entraîne un déficit d’approvisionnement dont l’impact est atténué grâce aux mesures mises en place.

Par ailleurs, des perturbations sont attendues le samedi 29 mars, de 7h à 14h, en raison de travaux de correction d’un défaut sur la ligne de transport Ikeja West – Sakete, réalisés par la Transmission Company of Nigeria (TCN). Comme de coutume, les recommandations de prudence et de gestion des appareils restent en vigueur lors des interruptions.

Pour rappel, le gouvernement multiplie les efforts pour un retour à la normale. Il y a quelques jours, des échanges entre les ministres en charge de l’énergie et la direction de la CEET ont permis d’explorer des solutions pour améliorer l’approvisionnement en électricité et stabiliser la situation de la compagnie.

Quelques mois après le début de son opérationnalisation, l’Instance de protection des données à caractères personnelles (IPDCP) franchit une nouvelle étape. L’institution a officiellement lancé ses activités ce vendredi 28 mars à Lomé, à travers le coup d’envoi d’une campagne de sensibilisation.

L’évènement, qui a réuni les représentants des institutions de la République, des entités et agences gouvernementales, et les médias, était l’occasion de présenter l’instance et ses missions, et décliner son plan d’actions.

« Dans un monde en pleine transformation numérique, le rôle de l’IPDCP est essentiel pour bâtir un espace numérique de confiance, où citoyens, entreprises et institutions peuvent évoluer sereinement, en toute sécurité », a expliqué le président de l’Instance, Bédiani Béléi, qui a assuré que cette dernière « veillera à ce que les technologies de l’information et de la communication ne constituent pas une menace pour les libertés individuelles et la vie privée ».

Une vaste campagne de sensibilisation du grand public démarrera dans ce sens dès le 1er avril, afin d’améliorer notamment la compréhension des citoyens sur leurs droits et les mécanismes de protection contre l’exploitation de leurs données.

Le Togo dispose désormais d’un outil numérique innovant pour faciliter les démarches commerciales. Le ministère en charge du commerce a officiellement lancé, le jeudi 27 mars, le “Togo Trade Portal”, une nouvelle plateforme numérique dédiée à la facilitation des échanges commerciaux.

Accessible via ce lien dédié, la plateforme vise à améliorer la transparence des procédures administratives liées au commerce et à renforcer l’accès des petites et moyennes entreprises aux marchés régionaux et internationaux. Elle rassemble les réglementations, les formalités d’importation et d’exportation, ainsi que les documents requis, les frais applicables et les délais de traitement.

Conçu avec le soutien du Centre du Commerce International (ITC), l’outil centralise toutes les informations relatives aux démarches d’importation et d’exportation, en particulier pour 12 produits prioritaires. Il offre une description détaillée, étape par étape, des procédures à suivre et met à disposition des formulaires téléchargeables pour simplifier les démarches administratives.

Ce portail reste un atout majeur dans la mise en œuvre des principaux objectifs de l’accord portant création de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), de l’accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce (AFE-OMC) et permet au Togo d’améliorer ses performances en matière de climat des affaires et des investissements dans la sous-région”, a indiqué la ministre chargée du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani.

Pour sa part, Aissatou Diallo, cheffe du bureau Afrique de l’ITC, a souligné l’importance de cette plateforme qui renforce la compétitivité du Togo sur les marchés internationaux.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme pour la promotion de la compétitivité du secteur privé au Togo (ProComp), financé par l’Allemagne et l’Union européenne et mis en œuvre par la GIZ. 

Les préparatifs pour la participation du Togo à l’Exposition Universelle Osaka 2025, prévue du 13 avril au 13 octobre 2025, se poursuivent. Les inscriptions sont désormais ouvertes pour les opérateurs économiques désireux de participer à cet événement mondial.

L’information a été dévoilée ce vendredi 28 mars à la faveur d’une séance d’information axée sur les opportunités qu’offre cette exposition aux opérateurs économiques et startups. Les travaux, organisés par le ministère de l'industrie et de la promotion des investissements en collaboration avec la CCI-T (Chambre de commerce et d’industrie du Togo), ont permis d’éclairer les acteurs économiques sur les avantages d’une participation à cette rencontre, et les modalités d’inscription.

Cette exposition représente une opportunité unique pour les entreprises togolaises de se faire connaître à l’international, de nouer des partenariats stratégiques et d’explorer de nouveaux marchés”, a indiqué José Kwassi Symenouh, président de la CCI-Togo.

Pour rappel, trois journées caractériseront la participation du Togo à cet événement : la journée économique le 19 août, la journée culturelle le 20 août et la journée nationale du Togo le 21 août. Le pays qui s’est inscrit dans la section “Sauver des vies”, effectuera un exposé thématique sur “la politique d’inclusion et de protection sociale pour une croissance économique forte”.

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