(Togo Officiel) - Déjà très engagé depuis plusieurs années sur la question de la lutte contre les flux financiers illicites et les menaces transnationales, le Togo renforce un peu plus son dispositif. L’Assemblée nationale a adopté le lundi 29 décembre en plénière à Lomé, un projet de loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
L’Assemblée nationale a adopté, ce lundi 29 décembre 2025, à la majorité absolue, le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.https://t.co/NI7wIOkvki pic.twitter.com/FttF7PyOqz
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) December 30, 2025
Le texte, adopté à la majorité absolue des élus présents, vise à protéger l’économie nationale, renforcer la sécurité collective et préserver la crédibilité internationale du pays. La nouvelle loi, qui s’appuie sur les recommandations révisées du Groupe d’action financière (GAFI), harmonise la législation nationale avec les standards communautaires et internationaux. Elle prend également en compte les directives de l’UEMOA, fondées sur une approche par les risques.
Dans les faits, le nouveau dispositif étend les obligations de vigilance aux prestataires de services d’actifs virtuels, et précise les mesures de contrôle applicables à ces actifs. Enfin, il renforce les exigences relatives à l’identification des bénéficiaires effectifs des transactions, des personnes morales et des constructions juridiques.

“En harmonisant notre législation avec les directives de l’Uemoa et les standards internationaux du GAFI, nous envoyons un message clair : notre pays refuse d’être une terre d’accueil ou de transit pour les flux financiers illicites. La lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive est un combat permanent, qui exige la vigilance de tous : pouvoirs publics, institutions financières, professions assujetties et citoyens”, a souligné le Président de l’assemblée, Komi Selom Klassou.