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En prélude à la saison des pluies, le gouvernement se mobilise pour prévenir ou gérer de potentiels risques d’inondations dans le Grand Lomé. Une séance de travail a ainsi réuni, mercredi 27 mars, les acteurs du plan national de riposte aux risques des catastrophes (PNRRC) du Grand Lomé.

La rencontre, présidée par le ministre de l’administration territoriale Hodabalo Awate, en présence de son collègue de la sécurité, Calixte Madjoulba, avait pour objectif de partager avec les Secrétaires généraux des préfectures et maires des communes d’Agoè-Nyivé et du Golfe, les recommandations du Premier ministre, visant à prévenir ou gérer au mieux, les risques d’inondations dans le Grand Lomé.

Concrètement, il s’agissait de rappeler aux différentes parties prenantes, les dispositions pratiques et réglementaires à prendre et les actions de terrain à mettre en œuvre pour éviter ou réduire les risques d’inondations en saison des pluies.

Dans cette dynamique, les maires et leurs collaborateurs ont été encouragés à initier des travaux de curage des caniveaux pour permettre aux eaux de ruissellement de s’acheminer vers des lieux aménagés.

En rappel, le gouvernement compte mener plusieurs actions urgentes cette année 2024, afin d’atténuer les risques dans de nombreuses zones sur le territoire.

Le Togo marque un nouveau pas dans la transformation structurelle de son économie. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement lancé jeudi 28 mars à Avétonou (Agou), le projet de développement de la filière avicole intégrée du pays. 

Appuyée par PORTEO-GRAINE, la filiale du spécialiste du développement des infrastructures en Afrique de l’ouest, cette ambitieuse initiative vise à promouvoir le sous-secteur de l’élevage, en particulier celui de l’industrie avicole, par la modernisation de la filière avec un accent particulier sur l’intensification de la production locale de volailles de qualité et à prix accessible. 

Près de 600 hectares dédiés aux infrastructures avicoles 

Concrètement, un vaste complexe de fermes avicoles couvrant 400 hectares comportant 105 bâtiments sera érigé sur le site d’Avétonou. Les infrastructures comprennent notamment une usine de fabrication d’aliments de volaille d’une capacité de 450 tonnes par jour, ainsi qu’une unité d’accouvage d’une capacité de 1,2 millions de poussins par semaine.

Le site disposera également d’une unité d'abattage de volaille d’une capacité de 10.000 poulets par heure et de sept fermes d’élevage d’une capacité de 50 millions de poulets par an, dans une première phase. 

Selon les prévisions, la capacité annuelle de production devrait doubler (à 100 millions de poulets) en phase 2.

Sur le plan social, le projet, financé à hauteur de 30 milliards FCFA devrait créer près d’un millier d'emplois dans des catégories diverses. 

Pour le Togo, l’ambition est de parvenir à une autosuffisance alimentaire et renforcer la sécurité nutritionnelle des populations.

Au Togo, les activités de régulation du secteur des télécommunications engagées par l’Arcep continuent de susciter de l’intérêt, au-delà des frontières. Après les Comores et la Mauritanie, c’est au tour du Niger de s’inspirer de l’expérience togolaise.

Une délégation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Niger a effectué à cette fin, du 25 au 26 mars derniers, une visite de travail à Lomé.

La mission conduite par le directeur du régulateur nigérien, avait pour objectif de s’imprégner davantage de l’expérience togolaise, notamment de la nouvelle approche de “régulation par la donnée” mise en œuvre par le gendarme des télécommunications au Togo à travers la mise en place des plateformes digitales.

Les travaux ont en outre porté sur le processus de certification du Système de Management de la Qualité (SMQ) de l’Arcep à la norme ISO 9001 version 2015.

L’occasion pour l’Arcep du Togo de prendre connaissance des pratiques mises en œuvre en matière de régulation au Niger.

Comme avec les précédentes délégations, la perspective de nouer des accords de partenariat a été évoquée lors des discussions.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a adressé jeudi 28 mars 2024, un message de félicitations à l’endroit du nouveau président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. 

Je lui souhaite un franc succès et une pleine réussite dans l’exercice des hautes fonctions que le peuple frère du Sénégal vient de lui confier”, a affirmé le n°1 togolais, avant de formuler le vœu d’une poursuite de la coopération et d’un renforcement des liens entre leurs deux pays.

Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle sénégalaise du 24 mars, dès le premier tour avec 54,28 % des voix, selon les résultats finaux provisoires. Il succèdera officiellement à Macky Sall à l’issue de la cérémonie d’investiture. 

Au Togo, de nouveaux ouvrages seront bientôt érigés dans les préfectures de Vo, Bas-mono et Lacs pour lutter contre les inondations. Les responsables du programme de résilience côtière (WACA ResIP) et de l’Agence nationale de gestion de l'environnement (ANGE) ont effectué dans ce sens, une tournée de consultation du 25 au 26 mars derniers.

Que ce soit à Agbodrafo, Aného ou à Glidji, il s’agissait pour la délégation ayant effectué le déplacement, de recueillir les avis des populations afin de mesurer l'impact environnemental et social des travaux.

Selon Adourahim Alimi Asimiou, coordonnateur national du projet Waca ReSIP, ces échanges vont aboutir à « un plan d'action de réinstallation qui va permettre d'indemniser ceux qui auraient perdu leurs biens ou ceux qui, pour raisons des travaux…, vont être obligés de se déplacer ».

D’un coût total de 2,8 milliards FCFA, l’initiative consistera en des travaux de curage, de dragage, de protection des berges, d'aménagement de bassins, de canaux et de construction de caniveaux. Ils seront réalisés sous l’égide du ministère de l’environnement.

Pour rappel, le programme WACA ResIP, financé par la Banque mondiale et le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), est déployé dans six pays d'Afrique de l'Ouest. En dehors de la lutte contre les inondations, il aborde d’autres volets comme la protection côtière, les pollutions, et la préservation des écosystèmes.

Au Togo, l'exécutif veut amener les chefs traditionnels à contribuer à la politique de reboisement massif initiée il y a trois ans. Une session de formation a eu lieu dans ce sens en fin de semaine écoulée à l’endroit des têtes couronnées de la région Centrale.

L’initiative portée par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, avait pour objectif de renforcer les capacités de ces acteurs autour des thématiques liées au reboisement.

En outre, il s’agissait de les outiller sur l’entretien des plants, la protection des réalisations des campagnes précédentes et les préparatifs de celle de 2024.

« Les chefs cantons constituent un maillon non négligeable dans ce processus de recherche de stratégies pour atteindre l’ambition décennale, qui est de reboiser un milliard d’arbres à l’horizon 2030. Ce sont les chefs qui détiennent les terres et sont aussi plus proches de leurs administrés », a indiqué Atutonu Amah, directrice des ressources forestières.

Pour rappel, depuis 2022, le Togo récompense ses meilleurs reboiseurs

Au Togo, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s’apprête à démarrer à partir du 1er avril prochain les prestations de l’Assurance maladie universelle. A quelques jours du lancement, l’institution a dévoilé mardi 26 mars, sa nouvelle carte d’assurance. 

Dotée d’une puce électronique dédiée au stockage des informations de son titulaire, la nouvelle carte servira de clé d’accès aux soins de santé et permettra de bénéficier d’une prise en charge auprès de tous les prestataires de soins conventionnés par la CNSS. Elle pourra ainsi être utilisée dans les hôpitaux, chez les médecins, dans les centres de santé, ou encore les pharmacies.

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Pour l’obtenir, l’assuré devra créer un compte via la plateforme des services en ligne de la Caisse, mettre à jour ses informations personnelles et déclarer ses ayants-droit ou bénéficiaires à l’AMU. 

Pour marquer la présentation officielle de la nouvelle carte, la CNSS a procédé à une remise symbolique des cartes de travailleurs à une quinzaine de grandes entreprises et sociétés. 

Pour rappel, dans le cadre de l’entrée en vigueur de l’AMU au Togo, les travailleurs salariés et retraités du secteur privé seront désormais gérés par la Caisse nationale de sécurité sociale, tandis que les agents publics restent affiliés à l’INAM.

Au Togo, l’exécutif s'apprête à doter la région centrale de nouvelles formations sanitaires. Le ministère de l’accès universel aux soins et celui de la santé et de l’hygiène publique ont en effet procédé, du 15 au 24 mars, à la remise des sites aux entreprises pour la construction des ouvrages.

De façon concrète, les nouveaux centres de santé, prévus dans le cadre du projet Services de santé essentiels de qualité pour une couverture sanitaire universelle (SSEQCU), seront érigés dans les préfectures de Tchaoudjo, Blitta, Sotouboua et Mô.

A la fin des travaux qui dureront 06 mois, les infrastructures sanitaires disposeront chacune d’un bâtiment de soins comprenant un service de médecine et une maternité, ainsi que des bâtiments connexes.

Pour le gouvernement, l'objectif est de renforcer le maillage des infrastructures sanitaires en rapprochant les centres de soins des populations.

En rappel, le projet SSEQCU a été mis en place pour fournir des soins et des services de santé essentiels aux populations vulnérables, en cohérence avec l’objectif de Couverture sanitaire universelle (CSU).

Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, a effectué mercredi 27 mars 2024, une visite de travail à Lomé. Ce déplacement, initié à l’invitation du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, s’inscrivait dans le cadre des consultations régulières entre les deux pays. 

Au cours de son bref séjour, il a été reçu par son homologue togolais. Au menu de leurs échanges en tête-à-tête, la coopération bilatérale qui a été passée en revue, et plusieurs sujets régionaux et continentaux abordés.

A l’issue des échanges, le n°1 togolais et son homologue congolais ont réaffirmé la nécessité de renforcer les liens et le partenariat entre les deux pays et leurs peuples. 

En rappel, la dernière rencontre entre les deux chefs d’Etat remontait à juillet 2023 à Kinshasa, à l’occasion des Jeux de la Francophonie.

La chambre administrative de la Cour Suprême a publié mardi 26 mars, la liste définitive des candidats retenus pour les élections régionales du 20 avril prochain. 

En tout, 284 listes ont été validées par l’institution, et 18 rejetées pour non-conformité. Les listes invalidées, qui concernent aussi bien des formations et regroupements politiques que des indépendants, sont notamment liées à des irrégularités sur l’âge, le quota de candidats par listes, ou encore les doubles inscriptions. 

A terme, ce sont 179 conseillers régionaux qui seront élus sur tout le territoire national. 

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