Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Campus de Lomé va bientôt disposer d’un Projet d’établissement hospitalier (PEH) sur la période 2026-2030. Les manœuvres pour l’élaboration de ce nouvel outil ont été lancées le mardi 30 septembre à Lomé.
De fait, le projet, qui sera mis en œuvre sur cinq ans, prévoit deux évaluations intermédiaires et s’inscrit dans la dynamique nationale de réforme hospitalière. L’objectif est de redéfinir le positionnement du CHU Campus, moderniser ses infrastructures, améliorer la qualité des soins et optimiser le fonctionnement des services hospitaliers.
« Ce plan quinquennal nous permettra de mieux organiser nos services, d’anticiper les besoins futurs et d’assurer une qualité de soins optimale pour nos patients », a indiqué le directeur général du CHU Campus, Dr Essotom Assina Kalao.
Créé en 1988 avec une capacité initiale de 200 lits, le CHU Campus emploie aujourd’hui plus de 540 agents. Sa modernisation répond à la demande croissante de soins, liée à la transition démographique et épidémiologique.
Pour rappel, le Centre bénéficie également de deux initiatives : le Projet d’Investissement Public (PIP), lancé en 2022 et le Projet de Réhabilitation Ellipse.
Le Togo, représenté par le directeur général de l'Institut national d’assurance maladie (INAM), Pilante Tchilabalo, participe depuis le mardi 30 septembre, à la 35ème Assemblée générale de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) à Kuala Lumpur, en Malaisie. L'événement, qui s’inscrit dans le cadre du forum mondial de la sécurité sociale, réunit des représentants de pays membres et des experts internationaux autour du thème : « Façonner la sécurité sociale pour un monde en transition ».
?Forum mondial de la sécurité sociale :
— Institut National d'Assurance Maladie (INAM Togo) (@InamTogo) September 30, 2025
Le Togo expose sa stratégie de l’universalisation progressive de la couverture du risque maladie.
➡ Article à lire https://t.co/fh0ASCl96g#ISSAWSSF2025 #WSSF2025 #ISSA2025 #ISSAKualaLumpur #SocialSecurityForum pic.twitter.com/zH7l5MHC05
Dans son intervention, le DG de l’INAM a présenté la stratégie nationale d’universalisation progressive de la couverture maladie au Togo. Le responsable a expliqué comment le pays œuvre pour élargir l’accès aux soins de santé à tous les citoyens, tout en mettant l’accent sur la qualité des services et la prévention de la fraude. Pilante Tchilabalo a en outre partagé les avancées réalisées, les défis rencontrés et les solutions mises en place pour renforcer l’efficacité du système d’assurance maladie.
Fondée en 1927, l’Association internationale de la Sécurité sociale (AISS) regroupe des organismes de sécurité sociale de nombreux pays et œuvre pour promouvoir des systèmes de protection sociale adaptés aux défis contemporains. L’organisation facilite les échanges d’expériences, encourage l’innovation et soutient l’amélioration des pratiques dans le domaine de la sécurité sociale à l’échelle mondiale.
Les travaux prennent fin le 3 octobre prochain.
Au Togo, malgré les risques qui pèsent sur la conjoncture économique mondiale, l’économie demeure résiliente. C’est l’une des conclusions de la troisième session de l’année du Conseil national du crédit (CNC), tenue le mardi 30 septembre à Lomé.
Dans le détail, le taux de croissance est attendu autour 6,3 % en 2025, avec une contribution soutenue de l’ensemble des secteurs, en particulier le tertiaire. Par ailleurs, le secteur financier maintient son dynamisme, avec une progression notable de 22 % des crédits bancaires nouvellement octroyés.
La dette publique, quant à elle, continue d’être contenue, représentant 65 % du PIB à fin juin 2025, contre 69 % en décembre 2024, et se situe donc en dessous du plafond communautaire de 70 %. Ces performances s’accompagnent d’un impact positif sur le plan social, illustré par le bond de l’Indice de Développement Humain (IDH) qui place le pays au deuxième rang de l’Uemoa et au quatrième rang de la CEDEAO.
Toutefois, plusieurs défis restent à relever, notamment l’amélioration de la qualité des services rendus à la clientèle, la prise en charge rapide des réclamations et la consolidation du secteur de la microfinance, dont les portefeuilles de crédit connaissent encore des fragilités. L’occasion pour le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola, d’exhorter les acteurs financiers à poursuivre leurs efforts afin de maintenir la stabilité et renforcer la confiance dans le système.
Les travaux du CNC ont en outre permis d’examiner la situation du rapatriement des recettes d’exportation à fin juin 2025, ainsi que l’évolution du système bancaire et financier national.
Les demandes d'exonérations et franchises peuvent désormais être effectuées en ligne. L’Office togolais des recettes (OTR) a en effet lancé ce mardi 30 septembre une plateforme destinée à simplifier, sécuriser et automatiser la gestion des demandes.
Baptisée Gest-exo, cette nouvelle solution digitale permet aux opérateurs économiques de soumettre leurs dossiers sans passer par les formulaires papier ni les circuits administratifs. Elle garantit également une traçabilité complète de chaque demande, de la soumission à la validation par les autorités compétentes.
« Cette plateforme répond à un impératif d’efficacité. Elle permet une gestion fluide des demandes, de leur soumission jusqu’à leur transmission automatique au système douanier SYDONIA », a indiqué le commissaire des douanes et droits indirects, Atta-Kakra Essien.
Le nouvel outil intègre également un système d’alertes en temps réel, permettant aux utilisateurs de suivre l’évolution de leurs dossiers. Si une période transitoire de trois mois est prévue pour permettre aux opérateurs de finaliser les anciennes demandes, les nouvelles procédures devront obligatoirement se faire sur la plateforme dès le 1er janvier 2026.
Cette innovation fait suite à la digitalisation de la gestion des laissez-passer déployée il y a quelques mois. Elle s’inscrit dans la modernisation engagée par l’OTR, visant à dématérialiser ses services et à renforcer l’efficacité de l’administration douanière.
Lire aussi :
L'OTR baisse les prix de douane pour certains véhicules en souffrance
Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) a entamé, le lundi 29 septembre, une nouvelle mission d’évaluation au Togo. La mission, conduite par Hans Weisfeld, s’inscrit dans le cadre de la troisième revue de l’accord de Facilité élargie de crédit (FEC).
Prévu jusqu’au 10 octobre, ce nouvel exercice intervient après la conclusion, en juillet dernier, de la deuxième revue de l’accord, qui avait permis le décaissement d’environ 60,5 millions de dollars en appui budgétaire. Il vise à examiner les récents développements économiques du pays, notamment la croissance, l’inflation et les indicateurs sociaux. Les discussions porteront également sur les perspectives en matière de politique et de financement, ainsi que sur la mise en œuvre du mécanisme d’ajustement des subventions à l’énergie.
Au total, l’accord FEC conclu avec le Togo prévoit un financement global de 403,4 millions de dollars à des conditions concessionnelles. L’objectif poursuivi par l’institution financière internationale est d’accompagner les pouvoirs publics dans leurs efforts de consolidation budgétaire, de renforcement de la viabilité de la dette et de mise en œuvre de réformes structurelles.
Pour rappel, depuis sa validation en mars 2024, l’accord a permis au Togo de bénéficier de décaissements cumulés d’environ 129 millions de dollars.
Lire aussi :
Amélioration de la gouvernance : le Togo sollicite une évaluation du FMI
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a actualisé les attestations de Traitement des Pathologies Chroniques (TPC) et les Ententes Préalables (EP) utilisées dans le cadre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU). Cette mise à jour, en vigueur depuis le 15 septembre, vise à faciliter la prise en charge des bénéficiaires et à accélérer le service dans les structures de santé conventionnées.
Une période moratoire est accordée aux usagers pour leur permettre de disposer progressivement des nouveaux formats. De fait, les anciennes attestations TPC restent valables jusqu’au 31 mars 2026, tandis que les Ententes Préalables peuvent encore être utilisées jusqu’au 31 octobre 2025.
Pour rappel, la CNSS a récemment élargi la couverture de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) à de nouvelles catégories de bénéficiaires. L'institution organise également, jusqu’au 15 octobre, une campagne de production de cartes AMU.
Lire aussi :
Assurance maladie : l’INAM et la CNSS digitalisent les démarches de conventionnement
Le Togo consacre désormais un agenda annuel à la mise en valeur de ses atouts touristiques. La direction de la planification et du développement touristique a en effet lancé, le lundi 29 septembre, la 1ère édition de la Semaine nationale du tourisme (SNT) à Lomé.
L’événement, prévu jusqu’au 3 octobre, vise à sensibiliser les populations à l’importance de découvrir et de valoriser le tourisme local. Il permettra aussi aux acteurs du secteur de présenter des offres diversifiées, allant des circuits de visite à la gastronomie locale, en passant par l’hébergement et l’artisanat.
Cette première édition vise à inciter les Togolais à mieux s’approprier leur patrimoine et à renforcer la demande interne en matière de tourisme. Elle constitue également une vitrine pour promouvoir la destination Togo auprès des visiteurs de la sous-région.
L’occasion pour le représentant du ministre du Tourisme, Norbert Bara, d’inviter les acteurs du secteur et l’ensemble des populations à s’approprier pleinement cette initiative et à y participer activement. « Cette semaine est la vôtre. Nous avons voulu qu’elle se déroule au mois du consommer local et, pour cause, son but est de mobiliser les Togolais à découvrir encore plus leur territoire. Nous comptons sur vous, pour faire preuve de créativité et d’engagement, en proposant des offres attractives et accessibles, en participant activement aux expositions et animations et en mobilisant vos réseaux pour relayer les opportunités touristiques de notre pays », a-t-il souligné.
Au Togo, le secteur touristique enregistre, depuis quelques années, un renouveau après avoir subi, comme tous les autres pays du monde, un coup d’arrêt en raison de la Covid-19.
Lire aussi :
La fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions du mercredi 1er au samedi 4 octobre dans certains quartiers et périphéries de la capitale, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Les coupures interviendront entre 8h et 22h au plus tard, selon les zones concernées. À cet effet, la CEET « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Programme des interruptions
Mercredi 1er octobre 2025
08h à 14h : Mipaz, École Privée Laïque Evénak, Lankouvi, Ségbégan et leurs environs.
18h à 20h : Zones Dabarakondji, Togomé, Houtounou, Anfamé, Adamavo, Aboukopé, Kagnikopé et leurs environs.
20h à 22h : Zones Afanoukopé, Dévégo, Gaglokpota, Tanmani, Adamavo et leurs environs.
Jeudi 02 octobre 2025
08h à 14h : Zones Agoe Plateau, Agoè gbonvé, Fiovi, Miramar, Agoe la Joie, Minamadou, Agoe Supermarché Champion et leurs environs.
Vendredi 03 octobre 2025
08h à 14h : Zones La Source, la Colombe, Cascade, Edem Kodjo, Agoe Klévé, Ludo, Loccoh, Agoe Gare et leurs environs.
Samedi 04 octobre 2025
09h à 14h : Zone Ablogamé et ses environs.
09h30 à 14h : Zones Kpogan Yovo, Sainte Cathérine, Kpogan et leurs environs.
Au Togo, l’appui aux jeunes entrepreneurs se poursuit. Le Conseil national du Patronat (CNP) a signé en fin de semaine dernière, une convention de partenariat avec la Confédération des Juniors Entreprises du Togo (CJET).
L’accord, conclu pour une durée de cinq ans renouvelable, prévoit un accompagnement structuré des jeunes entreprises et coopératives en phase de démarrage. Il vise à créer un lien solide entre les grandes entreprises établies et les jeunes entrepreneurs, afin de leur offrir les outils nécessaires pour améliorer leur compétitivité et assurer leur viabilité économique.
De fait, le partenariat repose sur plusieurs axes essentiels : le plaidoyer auprès des décideurs publics et privés pour défendre les intérêts des jeunes entreprises, la mobilisation de partenaires techniques et financiers, la formation et le renforcement des capacités, ainsi que la promotion et la visibilité des structures accompagnées à travers un label commun CJET–CNP. Un comité de suivi sera chargé d’évaluer régulièrement les résultats concrets de cette coopération.
Coami Tamegnon, président du CNP-Togo, a souligné l’importance de soutenir un secteur privé inclusif : « L’avenir économique du Togo repose sur la vitalité de sa jeunesse et sa capacité à innover, entreprendre et créer des emplois durables. Cette convention offre un cadre solide pour structurer l’accompagnement, améliorer la compétitivité et renforcer l’accès aux marchés et aux financements », a indiqué le responsable.
Pour Médissa Sama, présidente de la CJET, ce partenariat représente une opportunité majeure pour renforcer la structuration des entreprises, faciliter l’accès aux financements et aux marchés, et bénéficier de l’encadrement d’entrepreneurs expérimentés.
Ce nouveau partenariat fait suite à ceux que la CJET a déjà conclus avec la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) et l’Union des chambres régionales de métiers (UCRM). L’ambition est de permettre aux jeunes entreprises et coopératives de s’intégrer pleinement dans le circuit formel et d’accéder plus facilement à des financements adaptés.
Lire aussi :
Entrepreneuriat : de nouveaux outils pour renforcer la compétitivité des TPME
Au Togo, les exportations de café et de cacao ont enregistré une nouvelle progression. Au cours de la campagne 2024-2025, 4400 tonnes de café et 24.000 tonnes de cacao ont été vendues à l’international.
Ces chiffres ont été dévoilés lors du lancement de la nouvelle campagne de commercialisation 2025-2026 en fin de semaine écoulée à Kpalimé. Ils révèlent une hausse d’environ 68 % pour le café et de plus du double (+114 %) pour le cacao, par rapport à la campagne 2023-2024 (2618 tonnes pour le café et 11.182 tonnes pour le cacao)
Pour 2025, la campagne de commercialisation s’annonce optimiste, avec des mesures pour améliorer la traçabilité, la qualité et les revenus des producteurs. « J’invite tous les acteurs à faire de la nouvelle campagne une réussite, par le respect des procédures en vigueur, et à fournir, en temps opportun, les données statistiques fiables sur les activités », a indiqué la ministre en charge du commerce, Rose Kayi Mivedor.
Pour rappel, lors de la campagne 2023-2024, le volume de production du café et du cacao avait dépassé 10.000 tonnes, soit plus du double de la campagne précédente. À l’horizon 2030, le pays ambitionne de doubler le rendement du café, avec un objectif fixé à 50.000 tonnes.
Lire aussi :
Filières Café et cacao : des plans de développement en cours de validation