Au Togo, les trois médecins assermentés pour valider l’aptitude des candidats aux postes de Président de la République et de Président du conseil des ministres ont prêté serment le mardi 22 avril, devant la Cour constitutionnelle à Lomé. Il s’agit respectivement de Dagnra Anoumou Yaotsè (bactériologue-virologue), Baragou Soodougoua (cardiologue) et Saka Bayaki (dermatologue-vénérologue), tous en service au CHU Sylvanus Olympio et enseignants à la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Lomé.
« Je jure de bien et fidèlement remplir ma mission dans le respect des lois de la République, de faire le rapport et de donner mon avis en mon honneur et en ma conscience, et de respecter le secret professionnel », ont-ils déclaré, devant le président de la Cour constitutionnelle, Djobo-Babakane Coulibaley, qui leur a donné acte de leur serment.
La désignation et l’assermentation de ce collège médical s’inscrivent dans le processus de mise en œuvre des nouvelles dispositions de la Constitution. Leur mission consistera à établir un rapport d’expertise sur l’état physique et mental de chaque candidat, condition indispensable à la validation des candidatures.
Pour rappel, le 18 avril dernier, la Cour constitutionnelle a tenu une audience au cours de laquelle les trois médecins ont été désignés.
Au Togo, la commune Agoè-Nyivé 2 va bientôt abriter un centre d’accueil destiné aux jeunes filles de la rue et à leurs enfants. La ministre en charge de la promotion de la femme, Kossiwa Zinsou-Klassou, a procédé la semaine dernière à la pose de la première pierre, marquant le début des travaux de construction.
— Ministère de l'action sociale (MASSPF) (@actionsocialetg) April 22, 2025
Baptisé « Centre Éclore », le projet est porté par l’association belge Éclore ASBL avec le soutien du gouvernement. Il vise à offrir un accompagnement global aux bénéficiaires : appui psychologique, accès à l’éducation et à la formation professionnelle, ainsi qu’un suivi après réinsertion. Une fois achevé, le centre pourra accueillir jusqu’à 80 jeunes filles et leurs enfants.
« Le projet Éclore s’inscrit pleinement dans les priorités du gouvernement en matière de justice sociale, de protection des droits humains et d’autonomisation des femmes. Il répond à un enjeu majeur de la société : la réinsertion digne et durable des jeunes filles confrontées à des parcours difficiles », a indiqué la ministre.
Cette initiative vient soutenir les actions du gouvernement en faveur des populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants. Elle bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires locaux engagés dans la protection de l’enfance et l’inclusion sociale.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué mardi 22 avril une visite de travail en Ouganda. Le chef de l’Etat a été reçu à Kampala par son homologue, Yoweri Museveni.
I welcomed H.E. Faure Essozimna Gnassingbé, the President of Togo, who is here on a working visit. We discussed issues of mutual interest between our two countries and regional security. pic.twitter.com/TGjQjpYerc
— Yoweri K Museveni (@KagutaMuseveni) April 22, 2025
Au centre des échanges, des sujets d’intérêts communs entre les deux pays, et surtout des questions de sécurité régionale. Pays enclavé d’Afrique de l’Est, l’Ouganda se situe dans la Région des Grands Lacs, et est notamment entouré par la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, les deux pays actuellement opposés dans la crise dans l’Est de la RDC.
Depuis sa désignation en tant que Médiateur de l’Union Africaine dans ce dossier, le leader togolais a initié une série de consultations diplomatiques et de missions de bons offices auprès des différentes parties.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) célèbre son cinquantième anniversaire cette année. Les célébrations de ce jubilé d'or ont été officiellement lancées mardi 22 avril à Accra (Ghana), en présence du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, représentant le chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé.
À Accra, j’ai représenté SEM le Président @FEGnassingbe au lancement des 50 ans de la CEDEAO, sous le thème « Ensemble plus forts pour un avenir meilleur ». Le Togo, membre fondateur, réaffirme son engagement en faveur d’une CEDEAO forte et solidaire. Le leadership de SEM Faure… pic.twitter.com/xzIlhAt3ZJ
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) April 22, 2025
Placées sous le thème ‘ensemble plus forts pour un avenir meilleur’, ces célébrations seront déclinées en plusieurs activités organisées dans les divers États membres. L’occasion pour l’Organisation de mettre en lumière ses réalisations depuis sa création le 28 mai 1975, et de se pencher sur ses défis contemporains.
Le Togo, membre fondateur de la Communauté, sera notamment l’hôte de plusieurs temps forts de cette célébration.
Au Togo, une cérémonie marquant la réception définitive des 2400 tonnes de riz offertes par la Chine au Togo s’est tenue le mardi 22 avril à l’Agence Nationale pour la Sécurité Alimentaire du Togo (ANSAT) à Lomé. Le don, estimé à 20 millions de Yuans, soit environ 1,74 milliard de FCFA, s’inscrit dans le cadre du projet d’assistance alimentaire d’urgence et des engagements pris par l’Empire du Milieu lors du dernier Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).
Les actes officiels de réception ont été signés par le Secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Salifou Afo, et l’ambassadeur de Chine, Chao Weidong. Le riz, conditionné en 48.000 sacs de 50 kg, a été livré en quatre phases entre janvier et avril.
« Depuis le Sommet du FOCAC, il y a une dynamique exceptionnelle qui s’affiche dans le partenariat entre la Chine et le Togo, notamment sur le plan commercial », a souligné le diplomate chinois.
Pour sa part, le Secrétaire général du ministère a salué ce geste de solidarité, qui vient renforcer les efforts nationaux en matière de sécurité alimentaire, en particulier au profit des populations les plus vulnérables.
Après plusieurs décennies de coopération fructueuse, fondée sur l’amitié, la solidarité et le respect mutuel, le Togo et la Chine s’apprêtent à franchir un nouveau cap. L’an dernier, les deux pays sont convenus d’élever leurs relations bilatérales au rang de partenariat stratégique global.
Au Togo, le poste de pesage de Djéréhouye (Atakpamé) a été certifié conforme aux normes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). La certification, délivrée par l’Agence togolaise de métrologie (ATOMET), fait suite à une opération de vérification technique menée la semaine dernière.
L’infrastructure a été testée selon les standards internationaux de la métrologie légale (OIML), garantissant la fiabilité des contrôles effectués sur les véhicules en circulation. Cette conformité s’inscrit dans le cadre du règlement communautaire de l’Uemoa, qui harmonise les pratiques de pesage dans les pays membres de l’Union.
Afin d’assurer la continuité et la rigueur du dispositif, un contrôle métrologique sera effectué tous les six mois, accompagné d’un suivi technique trimestriel assuré par la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER). Ces mesures visent à préserver les infrastructures nationales de la surcharge routière, l’un des principaux facteurs de détérioration prématurée des chaussées.
« Lorsqu’un camion circule avec un chargement conforme, il consomme moins, pollue moins et endommage moins la route. Cela profite à tous : transporteurs, usagers, et surtout à l’environnement », a expliqué Tchandine Koffi, assistant chargé de l’informatique à la SAFER.
Situé à la sortie nord d’Atakpamé, le poste de Djéréhouye joue un rôle stratégique dans la régulation du trafic routier, notamment sur les corridors commerciaux reliant le sud et le nord du pays. Il permet de détecter les cas de surcharge, contribuant ainsi à renforcer la sécurité routière et à préserver les infrastructures. Ces dernières années, le Togo s’est fortement engagé dans la lutte contre la surcharge routière, en mettant en place des mesures strictes pour garantir la durabilité du réseau routier.
Au Togo, le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements vient de lancer via l’Institut national de la propriété industrielle et de la technologie (INPIT), un concours destiné à encourager la créativité et à valoriser les innovations locales. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale de la créativité et de l'innovation, célébrée chaque 21 avril.
Dans le cadre de la Journée mondiale de la créativité et de l'innovation célébrée aujourd’hui 21 Juin 2025,@INPITTOGO lance un appel à candidatures pour un concours d’innovation !! Pour plus d’infos télécharger les TDR via ce lien:https://t.co/gWH9bjoukR#Innovation #Togo pic.twitter.com/rMIPkHoXGU
— Ministère - Industrie & Promo. des Investissements (@Promo_InvestTg) April 21, 2025
Le concours est ouvert aux jeunes innovateurs, inventeurs, chercheurs, artisans, startups et entrepreneurs, résidant au Togo ou issus de la diaspora, dont les projets ont un impact local. Les candidatures seront évaluées selon plusieurs critères, notamment le caractère innovant de la solution proposée, son impact potentiel, sa faisabilité technique et son originalité dans le contexte togolais.
Les meilleures innovations seront récompensées lors d’une cérémonie officielle prévue en août 2025. En plus de cette reconnaissance, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement technique et juridique gratuit de l’INPIT, incluant des conseils en matière de valorisation, de structuration de projet et de protection juridique.
Les candidatures dont les modalités sont disponibles en ligne, sont ouvertes jusqu’au 21 juin.
Après Luanda et Kinshasa, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, Médiateur désigné de l’Union Africaine, a poursuivi lundi 21 avril les consultations diplomatiques pour la résolution de la crise dans l’Est de la RDC. Le chef de l’Etat s’est rendu dans ce sens à Kigali pour des échanges avec son homologue, Paul Kagame.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Médiateur de l'Union africaine entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) effectue ce lundi 21 avril 2025 une mission diplomatique à Kigali pour des consultations avec le Président Paul Kagamé. Les… pic.twitter.com/HOw52VEBaO
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) April 21, 2025
Les deux personnalités ont notamment eu des entretiens en tête à tête sur les causes, les conséquences et les implications des différents acteurs régionaux dans le conflit. Comme à Kinshasa, Faure Gnassingbé a réaffirmé sa disponibilité à œuvrer avec les différentes parties pour une solution durable.
Pour rappel, l’ambition du Togo est de poser les bases d’un dialogue constructif et d’une réconciliation durable, pour une résolution pacifique de cette crise et un retour à la paix dans la Région des Grands Lacs.
Dès le 30 mai 2025, les Togolais en déplacement au Burkina Faso, et inversement, pourront communiquer librement sans frais d’itinérance. Les autorités de régulation des communications (ARCEP) des deux pays ont scellé en fin de semaine écoulée un protocole d’accord dans ce sens, en présence de la ministre en charge de l’économie numérique, Cina Lawson, et de son homologue burkinabè, Aminata Zerbo-Sabane.
SIGNATURE D'UN PROTOCOLE DE FREE ROAMING ENTRE LE BURKINA FASO ET LE TOGO.
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) April 21, 2025
Lire l'article relatif à ce communiqué de presse via le lien ci-dessous :https://t.co/FiZucmdhAd#freeroaming #ArcepTogo @arcepburkina @NumeriqueTG@YasTogo @moovafricatg pic.twitter.com/GNmeUsMDoU
Cette entente bilatérale de free roaming, paraphée par Michel Yaovi Galley (Arcep Togo) et le Secrétaire exécutif de l’Arcep du Burkina Faso, Wendlassida Patrice Compaoré, fait suite à une récente visite d'une délégation burkinabé à Lomé.
L’accord prévoit que les voyageurs pourront conserver leur carte SIM d’origine tout en bénéficiant de tarifs réduits lors de leurs séjours dans le pays partenaire.
Pendant les trente premiers jours, la réception d’appels sera entièrement gratuite. Les appels émis vers les numéros locaux du pays visité seront quant à eux facturés au même tarif qu’un appel national. L’accord couvre également les données internet et les SMS. L’objectif est de renforcer l’intégration régionale et de faciliter la mobilité des citoyens à travers une communication plus accessible et moins coûteuse.
Un accord de partenariat visant à instaurer un cadre permanent de collaboration et de partage d’expériences a également été signé à cette occasion. La délégation burkinabè a profité de cette mission à Lomé pour visiter le centre de supervision de l’ARCEP Togo, un outil technologique qui permet de suivre en temps réel la qualité des services de télécommunication et de garantir une facturation juste et transparente.
Pour rappel, le Togo a déjà conclu des accords de free roaming avec des pays comme le Bénin, le Ghana et la Côte d’Ivoire.
Le Centre hospitalier préfectoral (CHP) de Vogan disposera bientôt d’une clinique ophtalmologique. Le Secrétaire général du ministère de la santé, Wotobe Kokou, représentant le ministre, a procédé la semaine dernière à la pose de la première pierre, marquant ainsi le lancement officiel des travaux de construction.
Fruit d’un partenariat entre le ministère de la Santé et l’ONG suisse ToGo Opening Eyes et d’un coût estimé à plus de 705 millions FCFA, le projet est entièrement financé par l’entité suisse. Il vise à doter le CHP de Vogan d’une infrastructure moderne, équipée pour le diagnostic, le traitement et la chirurgie des maladies oculaires, notamment la cataracte.
La future clinique ophtalmologique répond à un besoin croissant de prise en charge spécialisée dans la localité. Elle s’inscrit dans la continuité du partenariat établi depuis 2014 entre le centre hospitalier et l’ONG, qui a déjà permis la réalisation de plus de 1 200 opérations de la cataracte, ainsi que des dons de matériels médicaux et de verres correcteurs.
« La future clinique ophtalmologique sera la plus importante du pays. Elle incarnera ce que le Togo sait faire de mieux en termes de santé, ce que le Togo veut faire de mieux, en termes de prise en charge du bien-être de ses concitoyens », a indiqué Wotobe Kokou.
Au Togo, il y a quelques années, une vaste campagne dénommée “Opération Zéro Cataracte” avait permis de toucher 10.000 personnes dans les cinq régions.