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Au lendemain de la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, les membres ont entamé leur installation. Des cérémonies de passation de charge se sont ainsi déroulées jeudi et vendredi à Lomé, sous la conduite du Secrétaire général du gouvernement, Stanislas Baba, et de son adjoint, Makre Skpane. 

Au département de la communication, Yawa Kouigan a transmis le portefeuille de la culture à Isaac Tchiakpe, désormais ministre du tourisme, de la culture et des arts.

A la Santé, Jean-Marie Tessi a pris les commandes, après une cérémonie de transmission avec Tchin Darré, désormais ministre délégué. 

Au ministère de l’environnement et des ressources forestières, désormais élargi aux départements de la protection côtière et du changement climatique, Dodzi Kokoroko a pris la relève, après une cérémonie de passation avec Katari Foli-Bazi et Gbalgueboa Kangbeni.  

A la Justice et aux droits humains, le nouveau Garde des sceaux, Pacôme Adjourouvi a officiellement succédé à Guy Mipamb Nahm-Tchougli, avant d’initier une réunion de prise de contact avec les cadres du ministère. 

Enfin, à l’éducation nationale, aux sports, et aux solidarités, Mama Omorou, Gado Tchangbedji, Abdul Fofana, et Moni Sankaredja ont respectivement pris leurs fonctions, après des passations avec leurs prédécesseurs.

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Le Togo poursuit la diversification de sa coopération internationale. Le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a reçu vendredi 10 octobre à Lomé, les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs : Jesús Alberto García du Venezuela, Mersole Mellejor du Royaume de Norvège, et Simoon-Clément Seroussi d’Israël. 

Comme leurs homologues du Royaume-Uni, des Philippines et d’Italie deux jours plus tôt, les nouveaux diplomates se sont pliés au cérémonial d’accréditation, et à un moment d’entretien avec le chef de l’Etat. 

Tour à tour, les ambassadeurs ont fait un tour d’horizon de la coopération bilatérale, et annoncé la volonté de Caracas, Oslo et Tel-Aviv de poursuivre le renforcement et la dynamisation des relations, dans des domaines divers et variés comme la politique, le commerce, la paix et la sécurité, l’agriculture, la santé et les technologies.

Le Togo franchit une nouvelle étape dans la mise en œuvre de ses ambitions nationales d’industrialisation. Le pays a validé jeudi 09 octobre à Lomé son Programme de partenariat Pays (PCP) avec l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). 

Fruit d’un dialogue soutenu et d’un long processus entamé en 2024, le document élaboré pour la période 2025-2029, se veut un cadre de référence sur les axes prioritaires d’industrialisation du pays. Dans les détails, il s’articule autour de plusieurs composantes stratégiques comme le renforcement de la gouvernance industrielle et des capacités institutionnelles, le développement du capital humain, la promotion des chaînes de valeur agro-industrielles, le déploiement de solutions énergétiques et environnementales adéquates et durables, et la mobilisation des ressources pour permettre la concrétisation des projets industriels d’envergure. 

Ce programme de partenariat pays incarne notre ambition commune : bâtir un Togo résilient, inclusif et prospère, à travers une industrialisation accélérée et durable, à l’image d’autres partenaires qui ont bénéficié de l’approche PCP avec succès. En validant ce document stratégique, nous posons ensemble les bases d’un partenariat renouvelé, axé sur l’action et les résultats concrets”, a déclaré le Représentant résident de l’ONUDI, à l’issue de l’atelier de validation ayant réuni les diverses parties prenantes au processus. 

Atelier ONUDI Telegram

La veille, mercredi 08 octobre, le responsable de l’institution onusienne avait, au cours d’une audience avec le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, assuré de la volonté de l’ONUDI d’accompagner le Togo avec un programme de développement industriel Partenariat pays aligné sur les priorités gouvernementales. 

L’objectif, avait insisté le Président du Conseil, est d’assurer la création des parcs industriels, le développement des solutions énergétiques innovantes et la promotion des financements innovants en faveur des PME.

Au Togo, le coup d’envoi est officiellement donné pour la 6ème édition du “Mois du Consommer local”, entamée depuis le 1er octobre. Le gouvernement a procédé, le jeudi 9 octobre, au lancement des activités lors d’une cérémonie organisée à Lomé.

C’est donc parti pour une nouvelle campagne de promotion des produits et services locaux autour du thème : « Compétences et innovations au service de la compétitivité des produits locaux ». L’objectif est d’impliquer l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur, de la production à la transformation, jusqu’à la commercialisation, dans la dynamique de développement socio-économique du pays à travers la consommation des biens et services « Made in Togo ».

« Il s’agit pour nous de valoriser davantage nos potentiels productifs agroalimentaires, artistiques, artisanaux, textiles, cosmétiques ainsi que ceux relevant des services d’innovation », a expliqué le directeur de cabinet du ministère en charge du commerce, Mensah Koffi Vinyo.

Le représentant résident de l’Uemoa, Abdoulaye Diop, a pour sa part souligné l’importance de ce rendez-vous annuel qui constitue un cadre de réflexion et d’action sur le développement économique et la transformation structurelle des économies des États membres.

Institué depuis 2019 par l’Uemoa, le “Mois du Consommer local” vise à encourager la transformation des produits primaires et à redresser la balance commerciale des États membres de l’Union par la réduction des importations.

Consommation locale : le Togo valide sa stratégie nationale

Au Togo, le secteur agricole enregistre un nouvel appui. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a approuvé, le jeudi 9 octobre, une enveloppe de 20 milliards FCFA destinée à soutenir la mécanisation agricole et l’irrigation.

Le financement, autorisé à l’issue du 148ème Conseil d’administration de l’institution bancaire, permettra de renforcer les capacités des Centres régionaux de mécanisation agricole (CRMA) à travers l’acquisition et le déploiement de matériels modernes. L’objectif est d’accroître la productivité des exploitations, d’améliorer la sécurité alimentaire et d’augmenter les revenus des producteurs sur le territoire national.

Priorité nationale, le secteur agricole a enregistré plusieurs réformes, notamment pour faciliter l’accès des producteurs aux équipements, promouvoir l’irrigation et encourager les jeunes à s’investir dans les métiers agricoles.

Au total, la BOAD a accordé huit nouveaux financements d’un montant global de 148,15 milliards FCFA lors de son 148ème conseil d’administration. Avec cette enveloppe, le volume cumulé des interventions de l’institution depuis le démarrage de ses activités en 1976 s’élève désormais à 9939,6 milliards FCFA.

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Le ministre des relations extérieures de la République de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla a effectué les 08 et 09 octobre, une visite officielle au Togo. Ce déplacement s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays, ainsi que des fréquentes concertations entre leurs dirigeants. 

Après une séance de travail mercredi avec le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, au cours de laquelle plusieurs dossiers ont été abordés, l’officiel cubain a été reçu par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. Au cœur des échanges, l’état des relations bilatérales dans tous les secteurs, ainsi que des perspectives de nouveaux liens de coopération dans le domaine biomédical, pharmaceutique et agricole. 

Liés depuis 1979, Lomé et La Havane ont développé un partenariat historique, marqué par des accords dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, du tourisme et de l’investissement. 

Les élus du peuple consolident leurs acquis en matière de protection des populations et de développement durable. Deux séminaires ont démarré dans ce sens le mercredi 8 octobre au siège de l'Assemblée nationale à Lomé.

Le premier, soutenu par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), porte sur le rôle des parlementaires dans la mise en œuvre nationale du droit international humanitaire. Il permet aux députés de mieux comprendre les principes humanitaires et de les intégrer dans leurs travaux législatifs, garantissant ainsi la protection des civils et des biens essentiels en période de conflit.

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Le second séminaire, appuyé par l’Agence française de développement (AFD), vise à renforcer les connaissances des parlementaires sur les risques climatiques et la budgétisation verte. Cette formation encourage un plaidoyer politique pour l’intégration de l’adaptation et de la lutte contre le changement climatique dans les lois et la planification gouvernementale.

« Les conflits exacerbent la vulnérabilité des populations face aux catastrophes climatiques, tandis que les désastres écologiques amplifient les tensions et les migrations forcées. En d’autres termes, ces deux thématiques incarnent deux dimensions indissociables de la paix : la paix entre les hommes et la paix entre l’humanité et la nature », a souligné la 6ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, Myriam Dossou d’Almeida.

Les travaux prennent fin le vendredi 10 octobre.

Le Togo Data Lab, structure gouvernementale dédiée à l’exploitation des données et des nouvelles technologies pour améliorer les services publics, étoffe son équipe. L’institution a lancé dans ce sens un appel à candidatures pour recruter des stagiaires.

Au total, quatre postes sont ouverts jusqu’au mardi 21 octobre 2025. Les profils recherchés sont ceux d’un expert en analyse de données, d’un développeur informatique, d’un analyste de données et d’un développeur Full Stack.

Les candidats sélectionnés auront l’opportunité de participer à des projets concrets à fort impact dans les secteurs de l’agriculture, de la santé et de l’éducation, tout en développant leurs compétences techniques et professionnelles au sein d’une équipe dynamique.

Pour rappel, le Togo Data Lab est une initiative conjointe du gouvernement et le Center for Effective Global Action (CEGA), basé à l’Université de Californie à Berkeley.

Postulez

Le Togo dispose depuis mercredi 08 octobre d’un nouveau gouvernement. La nouvelle équipe, toute première de la Cinquième République, est placée sous le signe de l’innovation, et marque un tournant significatif dans la gouvernance togolaise.

27 ministres dont 10 délégués 

Axé sur la modernisation de l’action publique, le nouvel exécutif compte en tout 27 ministres dont 10 délégués. C’est une dizaine de moins que l’ancien gouvernement de transition nommé en août 2024, et qui comptait 36 membres dont 4 délégués et 2 nommés à la Présidence de la République. 

08 entrées 

Huit entrées sont enregistrées dans la nouvelle équipe gouvernementale : Kodjo Adedze retrouve le ministère de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, Mama Omorou hérite du portefeuille de l’éducation nationale, tandis que Badanam Patoki est nommé à l’économie et à la veille stratégique. Martine Moni Sankaredja est portée au ministère des solidarités, du genre, de la famille et de la protection de l’enfance, Séna Alipui est délégué auprès du ministre de l’aménagement du territoire chargé de l’eau et de l’assainissement, tout comme Yackoley Johnson, Kossi Tenou et Gado Tchangbedji, respectivement délégués aux affaires étrangères, à l’économie et à l’enseignement supérieur. 

Changements de portefeuilles

Déjà membres de l’ancienne équipe, 05 ministres changent de portefeuilles : Gilbert Bawara devient ministre des relations avec le parlement et les Institutions, Dodzi Kokoroko est désormais ministre de l’environnement, des ressources forestières, de la protection côtière et du changement climatique, Pacôme Adjourouvi passe au ministère de la justice, lequel se voit ajouter les droits humains, et Isaac Tchiakpe est dorénavant en charge du tourisme, de la culture et des arts. 

Enfin, Jean-Marie Koffi Tessi est désormais responsable de la santé, de l’hygiène publique, de la couverture sanitaire universelle et des assurances.

De nouvelles terminologies 

Le premier gouvernement de la 5ème République est également marqué par l’introduction de terminologies inédites dans l’intitulé de certains portefeuilles ministériels.

Entre autres, l’efficacité du service public, l’économie sociale et solidaire, la veille stratégique, la souveraineté alimentaire, la souveraineté économique, les solidarités, le changement climatique, ou encore le contrôle qualité. 

Pour le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, il s’agit d’une volonté de moderniser l’action publique, en assurant un meilleur suivi des politiques engagées pour le développement économique et social du pays. 

L’élection des maires et adjoints va finalement démarrer à partir du 15 octobre. La procédure, qui s’étendra jusqu’au 17 octobre, concerne l’ensemble des 117 communes du pays.

Cette étape marquera l’achèvement du cycle de renouvellement des organes exécutifs locaux, amorcé depuis plusieurs mois. Les conseillers municipaux seront appelés à élire parmi eux, les maires et leurs adjoints, conformément aux dispositions en vigueur. Ces nouveaux responsables auront pour mission de poursuivre les efforts en matière de gouvernance locale et de développement communal.

Au Togo, la politique de décentralisation engagée depuis 2019 s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la gouvernance locale. Elle vise à doter les communes des moyens nécessaires pour répondre plus efficacement aux besoins des populations. Ce processus participe également à la consolidation de la démocratie participative et au développement équilibré du territoire national.

Pour rappel, à l’issue des élections municipales du 17 juillet dernier, 1527 conseillers municipaux avaient été élus.

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