Le ministère des armées a dévoilé mercredi 24 septembre la liste définitive des candidats déclarés admis au concours d’entrée à l’école du service de santé des armées de Lomé (ESSAL), session 2025. Au total, 26 candidats, parmi lesquels 4 filles, ont été retenus à l’issue du processus de sélection.
Communiqué du Ministère des Armées relatif aux candidats admis au concours de l’ESSAL.https://t.co/dLKWqqyYYB pic.twitter.com/68BoBRehsE
— Ministère des Armées |?? (@DefenseTg) September 25, 2025
Ces derniers, dont la liste peut être consultée en ligne ou dans le quotidien officiel Togo Presse, sont d’ores et déjà attendus dès le vendredi 26 septembre à l’école, pour les formalités administratives.
Pour rappel, l’ESSAL est l’une des principales structures de formation en santé des Forces armées togolaises (FAT).
Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey s’est entretenu mardi 23 septembre à New York (USA), la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo. La rencontre s’est déroulée en marge des travaux de la 80ème Assemblée Générale des Nations Unies.
En marge de l’#AGNU80, la SG @LMushikiwabo a rencontré le ministre des Affaires étrangères du #Togo, @rdussey. Leurs échanges ont porté sur la situation politique régionale ainsi que sur le rôle constructif joué par le Togo sur le continent et au sein de la #Francophonie. Ils… pic.twitter.com/9DHt4YMxWg
— La Francophonie (@OIFrancophonie) September 23, 2025
Les discussions ont notamment porté sur la situation politique régionale, ainsi que le rôle constructif joué par le Togo sur le continent et au sein de la francophonie. Les deux personnalités ont par ailleurs évoqué les grandes échéances à venir, en particulier la prochaine conférence ministérielle de la Francophonie prévue en novembre à Kigali au Rwanda.
Membre de la Francophonie depuis 1970, le Togo entretient une relation “exemplaire” avec l’Organisation. Le pays prend part régulièrement aux diverses activités initiées par l’institution francophone, et abrite le plus ancien bureau régional de l’Organisation.
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Le Centre d'entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP) des Nations unies au Togo a abrité mardi une conférence publique dédiée à un hommage aux forces de défense et de sécurité (FDS). L’activité, organisée dans le cadre des activités des 20 ans du décès de Gnassingbé Eyadema, s’inscrivait par ailleurs dans la commémoration du 39ème anniversaire de l’agression terroriste du 23 septembre 1986.
Ce 23 sept. 2025, le CEOMP-Lomé a accueilli une conférence sur le thème : « Hommage aux forces de défense et de sécurité ».
— AWATE Hodabalo (@HodabaloAwate) September 23, 2025
Un moment de mémoire pour l’attaque du 23/09/1986 et les 20 ans du rappel à Dieu du Père de la Nation, Gnassingbé Eyadema.#Mémoire #Hommage #ArméeNation pic.twitter.com/fErYXBUhSe
Devant un parterre de personnalités et d’acteurs de la vie sociopolitique dont le Président du Sénat, le Médiateur de la République, des membres du gouvernement et des différentes composantes des forces armées togolaises (FAT), plusieurs conférenciers, professeurs des universités publiques du pays, sont revenus sur les sacrifices consentis par les FDS dans la recherche et le maintien de la paix et de la stabilité, ainsi que le rôle joué par le Général Gnassingbé Eyadema dans le renforcement des liens entre l’Armée et la Nation.
En dehors de leurs missions régaliennes, la conférence a également été l’occasion de souligner et de débattre sur la présence constante des forces de défense et de sécurité sur d’autres fronts, aussi bien sur le plan national qu’international, en particulier sur des questions de santé, d’éducation, d’environnement, ou encore de construction d'infrastructures à travers le génie militaire.
“Nous sommes tous appelés à un engagement collectif au service de la stabilité, de la cohésion sociale et du développement durable”, a exhorté lors des échanges, le ministre de l’administration territoriale et président du comité d’organisation des hommages au Père de la Nation, le Colonel Hodabalo Awate.
Le Togo a pris part la semaine dernière au 28ème congrès de l’Union postale universelle (UPU) à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Le pays, représenté par une délégation de la Société des postes, a remporté le prix du meilleur service client 2024.
La récompense est obtenue grâce à l’Express Mail Service (EMS), un service de la Société des Postes du Togo qui permet d’expédier et de recevoir les courriers express, à destination et en provenance de l’étranger. Elle vient souligner la qualité, la rapidité et la fiabilité des services offerts par EMS-Togo, ainsi que l’engagement et le professionnalisme des équipes qui travaillent quotidiennement à répondre aux attentes des clients.
« Nous sommes honorés par cette reconnaissance internationale qui reflète le travail acharné de nos équipes et la confiance de nos clients », a indiqué le directeur général de la Société des Postes du Togo, M. Kwasi Kwadzo Dzodzro.
Notons que le 28ème congrès a rassemblé 192 représentants des pays membres de l’UPU autour du thème : « Repenser l’avenir des services postaux dans un monde en profonde mutation et renforcer la coopération internationale ».
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Le peuple togolais a commémoré ce mardi le 39ème anniversaire de l’agression terroriste du 23 septembre 1986. Comme de coutume, plusieurs cérémonies d’hommage et de recueillement ont été organisées sur l’ensemble du territoire national.
En ce jour de mémoire nationale, j’ai déposé une gerbe à la Place des Martyrs, au nom du Président du Conseil, @FEGnassingbe en hommage aux victimes du 23 septembre 1986. Leur sacrifice reste gravé dans notre mémoire et guide notre engagement pour la paix et la souveraineté. pic.twitter.com/QGQw9JpJUv
— AWATE Hodabalo (@HodabaloAwate) September 23, 2025
A Lomé, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, Hodabalo Awate a effectué au nom du Président du Conseil, le traditionnel dépôt de gerbes à la Place des Martyrs. Plusieurs membres du gouvernement, ainsi que des autorités politiques, administratives, militaires, religieuses et locales ont pris part à cette activité solennelle.
Des cérémonies similaires se sont également déroulées de façon simultanée dans les chefs de lieux de région, sous la direction des gouverneurs et préfets.
Pour mémoire, le 23 septembre 1986, un commando lourdement armé s’était infiltré dans la capitale et avait pris d’assaut des points névralgiques, avant d’être neutralisé par les Forces Armées Togolaises (FAT). De nombreux militaires et civils togolais avaient perdu la vie dans cette attaque.
Le Togo maintient sa dynamique d’amélioration de son indice de développement humain (IDH). Après plusieurs années consécutives d’efforts, le pays est officiellement passé dans la catégorie des pays à développement humain moyen.
C’est l’une des principales conclusions du rapport 2025 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), dévoilé lundi 22 septembre à Lomé par la ministre, Secrétaire générale de la Présidence du Conseil, Sandra ablamba Johnson.
Fidèle à son ambition d’un développement centré sur l’humain, le Togo vient de franchir un cap décisif : notre pays est désormais passé de la catégorie des nations à « indice de développement humain faible » à celle à « indice de développement humain moyen ».⤵️ pic.twitter.com/IOZm88MG4C
— Sandra ABLAMBA JOHNSON (@SandraA_JOHNSON) September 22, 2025
Avec un Indice de développement humain (IDH) de 0,571, contre 0,567 dans le précédent rapport, soit au-dessus du seuil de 0,550 qui distingue les pays à faible IDH de ceux à IDH moyen, le Togo se classe désormais au 161ᵉ rang mondial. Dans la sous-région ouest-africaine (Cedeao), le pays maintient sa 4ème place, et n’est devancé que par la Côte d’Ivoire (0,582) dans l’espace Uemoa.
Le #Togo passe dans la catégorie des pays à développement humain moyen ! Son indice de développement humain #IDH atteint 0⃣,5⃣7⃣1⃣. Le #RapportDH2025 du #PNUD explore les enjeux de l’#IA : inclusion, innovation, éthique. #HDR2025 #DéveloppementHumain pic.twitter.com/Af6ejlsnlF
— Pnud Togo (@PnudTogo) September 22, 2025
Placer l’humain au centre des priorités nationales
“Les fondements de cette progression ne sont que les résultats du choix stratégique du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé de placer l’humain au centre des priorités nationales. Les réformes ambitieuses impulsées ont permis d’améliorer les indicateurs de santé, d’éducation et le Revenu National Brut (RNB) par habitant”, a expliqué Sandra Johnson.
Pour rappel, le rapport sur le développement humain publié depuis 1990 par le PNUD est l’une des contributions phares de l’institution aux débats sur les problématiques de développement dans le monde. Le document dresse à travers un thème central, l’état des lieux des dimensions multisectorielles, en mettant en lumière les défis qui entravent le développement humain durable. Cette année, le document explore les enjeux de l’intelligence artificielle (IA) et propose plusieurs priorités aux Etats.
Le Togo dispose désormais d’un nouveau manuel pour l’enregistrement des faits d’état civil. Le document, une version actualisée, a été validé en fin de semaine écoulée au cours d’une rencontre qui avait réuni plusieurs acteurs.
L'initiative, soutenue par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), vise à renforcer les capacités des officiers et agents d’état civil, afin d’améliorer la qualité des actes délivrés et de sécuriser les données personnelles des citoyens. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour moderniser le système d’état civil et garantir l’accès aux droits fondamentaux de tous, dès la naissance.
« Ce guide pratique contribuera à renforcer la qualité du service public en matière d’état civil et à garantir une meilleure sécurisation des données personnelles », a souligné le directeur de l’administration territoriale et des frontières, Kadanga Patchassi.
Pour rappel, l’état civil constitue la mémoire juridique de la vie des citoyens, enregistrant les événements essentiels tels que la naissance, le mariage et le décès. Ces enregistrements sont indispensables pour garantir les droits fondamentaux des populations, faciliter l’accès aux services publics et permettre une planification efficace des politiques publiques.
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Le gouvernement togolais, à travers l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), a présenté à Lomé la nouvelle version de l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC). Cet outil, désormais calculé sur la base 2023, est au cœur du suivi de l’inflation dans l’espace UEMOA et constitue un instrument de référence pour l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques.
Un outil rénové
L’IHPC est produit mensuellement depuis 1998 selon une méthodologie commune aux pays de l’UEMOA. Il avait été rénové en 2008 puis en 2014. Avec l’adoption de la base 2023, le Togo modernise son dispositif et s’aligne sur les normes internationales de classification (COICOP 2018).
« Le nouvel indice prend en compte les évolutions récentes de la consommation des ménages et s’aligne sur les standards internationaux. Il intègre plus de produits, plus de points de vente et repose sur des méthodes de collecte modernisées », a souligné Akoly Gentry, Directeur général de l’INSEED, lors de la présentation officielle.
Le nouveau panier couvre désormais 810 produits contre 647 auparavant, soit plus de 20 000 variétés suivies dans 4 790 points de vente, contre 1 520 en 2014. Chaque mois, près de 36 000 relevés de prix sont collectés par sept équipes couvrant tout le territoire. La collecte est désormais digitalisée via l’application Phoenix-UEMOA, pour garantir la fiabilité des données et leur comparabilité au niveau régional.
Une consommation en mutation
Les pondérations, issues de l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM 2021), révèlent une recomposition des habitudes de consommation. La part de l’alimentaire, bien que toujours dominante, recule de 32,8 % à 27,9 %. Les services progressent : restaurants et hébergement passent à 16,5 %, le transport à 12,1 %, l’information et la communication à 8,1 %, et la santé à 5,7 %. À l’inverse, le logement et l’énergie baissent de 12 % à 8,3 %, tandis qu’une nouvelle rubrique, « assurances et services financiers », apparaît pour la première fois.
Inflation sous contrôle
Les données montrent que l’inflation a atteint un pic en 2022, autour de 7 à 8 %, avant de ralentir à 5 % en 2023 puis à environ moins de 3 % en 2024. En 2025, elle pourrait tomber sous les 1% selon l’INSEED. Ce repli reflète la normalisation progressive des prix internationaux et l’effet de la politique monétaire menée par la BCEAO, ainsi que les mesures de soutien mises en place par le gouvernement depuis 2022.
Un instrument stratégique
Au-delà de la statistique, l’IHPC sert à indexer salaires, pensions et contrats, à ajuster les agrégats macroéconomiques et à suivre le respect des critères de convergence de l’UEMOA.
La rénovation de l’indice a été rendue possible grâce au soutien de la Commission de l’UEMOA, de la BCEAO, de la Banque mondiale, d’AFRISTAT et du FMI. Elle marque une étape importante dans la modernisation du système statistique national et renforce la crédibilité du Togo dans le pilotage de ses politiques économiques et sociales, selon
La Société des Postes du Togo (SPT) suspend provisoirement l’envoi de colis à destination des États-Unis. Ceci, en raison de la nouvelle réglementation douanière américaine qui impose désormais le paiement des droits avant le départ des marchandises.
Dans ce contexte, les compagnies aériennes et les prestataires agréés, chargés de percevoir et de reverser ces droits, ont été contraints d’interrompre leurs opérations en direction des États-Unis. Des solutions susceptibles d’alléger les contraintes actuelles devraient être bientôt trouvées, a rassuré la SPT.
Pour rappel, depuis avril dernier, les exportations togolaises vers les États-Unis sont soumises à un tarif de base de 10 %, dans le cadre d’une nouvelle vague de droits de douane appliqués à plusieurs pays africains.
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Le Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) s'apprête à lancer le 29 septembre prochain, une nouvelle session d’indemnisation. L’activité, prévue jusqu’au 3 octobre, concerne les victimes non vulnérables de la région Centrale.
Les opérations se dérouleront dans les locaux de la préfecture de Sotouboua. Elles prendront en compte les populations des cantons d’Adjengré, Aouda, Boudjoundé, Fazao, Kasaboua, Kériadé, Cessaro, Sotouboua, Tabindé, Tchébébé, Tittigbè pour la préfecture de Sotouboua et les cantons de Blitta, Niki Niki pour la préfecture de Blitta.
Les victimes, dont la liste est disponible sur le portail électronique de l’institution et affichée dans les bureaux des mairies et préfectures concernées, sont invitées à se munir de pièces d’identité en cours de validité. S’agissant des victimes dont les noms ne figurent pas sur la liste, elles sont invitées à « faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation ».
Cette nouvelle opération fait suite à celles déjà organisées dans les Plateaux, la Kara et les Savanes.
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