La capitale togolaise accueillera les lundi 03 et mardi 04 novembre une rencontre régionale sur la gestion budgétaire des collectivités territoriales. L’événement, initié par la Faîtière des communes du Togo (FCT) et le Conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA (CCT/UEMOA), réunira des représentants de collectivités territoriales de la sous-région.
Pendant ces deux jours, les participants échangeront sur les pratiques et outils favorisant une meilleure gestion des budgets locaux au service du développement communautaire. Ils partageront également des expériences réussies en matière de planification et d’exécution budgétaires, dans le but de renforcer la gouvernance locale et d’améliorer la qualité des services de base offerts aux populations.
Les travaux porteront sur les fondamentaux de la gestion budgétaire locale et seront structurés autour de deux panels : l’un consacré aux pratiques n’ayant pas d’impact direct sur l’accès aux services de base, et l’autre aux pratiques ayant un impact direct sur cet accès.
Pour le Togo, cet atelier régional sera une nouvelle occasion de valoriser les efforts engagés en matière de décentralisation et de renforcement des capacités des communes. Il permettra de mettre en lumière les avancées réalisées dans la gestion budgétaire locale, notamment à travers la promotion de la transparence, de la planification participative et du développement axé sur les résultats.
Au Togo, les activités commémoratives marquant le 20ème anniversaire du rappel à Dieu du Président Gnassingbé Eyadéma se poursuivent. Des manifestations scientifiques, sportives et récréatives sont prévues les jeudi 06 et vendredi 07 novembre sur le site de l’École de formation des officiers des Forces armées togolaises (EFOFAT) à Pya.
Ces activités, qui entrent également dans le cadre de la célébration du 30ème anniversaire de la création de l’EFOFAT par le Général Gnassingbé Eyadéma, visent à célébrer l’excellence et l’évolution de cet établissement militaire de référence. Elles permettront aux participants de mieux connaître l’œuvre du Président Eyadéma à travers des conférences thématiques et des compétitions sportives amicales impliquant militaires et civils.
“Les populations de la Kozah et des préfectures environnantes sont vivement conviées à prendre massivement part à ces manifestations qui renforcent la confiance et l’harmonie entre les Forces armées togolaises et les autres composantes sociales”, a déclaré le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate.
En rappel, l’EFOFAT, créée en 1995, a pour mission de doter l’armée togolaise d’officiers et de renforcer qualitativement ses rangs. Elle accueillait d’abord uniquement des élèves nationaux avant de s’ouvrir aux autres pays.
Le Togo célèbre jusqu’au 31 octobre l’édition 2025 de la Semaine mondiale de l'Éducation aux médias et à l’information (EMI). L’événement, initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) depuis 2011, offre l’occasion de sensibiliser les citoyens à un usage éclairé et responsable des canaux d’information.
#Togo??✨#SemaineEMI2025?? Faire vivre l'information à l'ère des algorithmes La Semaine mondiale de l'éducation aux médias et à l'information, instituée par l’UNESCO, promeut une utilisation éclairée et responsable des médias. pic.twitter.com/kGrbgCk9tc
— Ministère de la Communication (@CommunicationTg) October 29, 2025
Le gouvernement, à travers le ministère de la Communication, a rappelé l’importance pour chaque citoyen de développer les compétences nécessaires pour s’informer avec discernement et exercer pleinement son droit à l’information. Dans un contexte marqué par la prolifération des fausses informations, notamment sur les réseaux sociaux, l’éducation aux médias apparaît comme un outil essentiel pour renforcer l’esprit critique et la capacité à distinguer le vrai du faux.
“Les sessions de formation seront poursuivies à l’intention des professionnels des médias”, a souligné le ministère, avant de préciser que “les initiatives de lutte contre la désinformation seront encouragées et promues”
Par ailleurs, les acteurs médiatiques ont été invités à accélérer la transition numérique, afin de renforcer leurs capacités et de s’adapter durablement aux exigences du nouvel environnement digital. Quant aux citoyens, ils sont appelés à vérifier les informations avant tout partage, car “cette vigilance individuelle est la clé d'une démocratie saine et d'un débat public fondé sur la vérité”.
Ces dernières années au Togo, les initiatives de sensibilisation et de formation se multiplient, impliquant aussi bien les institutions publiques que les organisations de la société civile.
La capitale togolaise abrite depuis mercredi 29 octobre la Grande rencontre de l’innovation technologique (GRIT). L’activité, portée par le ministère de l’efficacité du service public et de la transformation numérique, avec le concours de la GIZ Togo, se veut le plus grand événement tech en Afrique de l’Ouest.
La GRIT officiellement lancée ! « Le Togo est petit par sa taille, mais grand par son ambition.
— Ministère de l'Efficacité du Service Public ?? (@NumeriqueTG) October 30, 2025
Nous voulons être un laboratoire africain de la transformation digitale, un pays où les idées deviennent réalité et où les entrepreneurs écrivent le futur du continent. » C’est par… pic.twitter.com/oAjYI7TxsI
Conçue avec et pour les entrepreneurs, la GRIT réunit startups, investisseurs, décideurs publics et partenaires techniques, dans un cadre d’échanges et de partages, de découvertes et d’inspirations, d’opportunités et de mise en réseau. Le tout, autour d’un objectif commun : faire du Togo un pôle d’innovation et d’investissement technologique en Afrique.
“Le Togo est petit par sa taille, mais grand par son ambition. Nous voulons être un laboratoire africain de la transformation digitale, un pays où les idées deviennent réalité et où les entrepreneurs écrivent le futur du continent”, a d’ailleurs affirmé la ministre chargée de la transformation numérique, Cina Lawson, en donnant le coup d’envoi de ces deux journées inédites. Panels, keynotes, démonstrations en live, sessions interactives sont ainsi au menu des activités, ainsi que des sessions parallèles.
Du reste, une soixantaine de start-ups issues du continent dévoileront également leurs solutions technologiques innovantes lors d’un Pitch Arena, et tenteront de mobiliser des financements.
Pour le Togo, l’organisation de cet événement d’envergure (plusieurs centaines de participants), est l’occasion de réaffirmer ses ambitions dans le domaine du digital, et d’offrir de nouveaux cadres d’expressions aux acteurs, tant nationaux qu’internationaux.
Les étudiants désirant poursuivre leurs études dans les universités russes, sont invités à postuler pour les bourses au titre de l’année académique 2026-2027. Ces bourses concernent les programmes de licence, de master, de doctorat ainsi que de spécialisation.
Les informations détaillées sur le programme, les conditions d’éligibilité et les instructions relatives aux candidatures sont disponibles sur le site du ministère de l'éducation de la Fédération de Russie. Les candidatures se font en ligne jusqu’au 15 janvier 2026.
Pour rappel, au Togo depuis 2021, des démarches sont entreprises pour renforcer le système de suivi de l’offre des bourses.
La capitale française accueille ce jeudi 30 octobre une conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs (dans l’Est de la République démocratique du Congo). L’événement, organisé à l’initiative conjointe de la France et du Togo, vise à mobiliser la communauté internationale pour répondre à l’urgence humanitaire dans la région.
Le Président du Conseil, Son Excellence @FEGnassingbe, Médiateur de l’Union africaine en RDC, participe ce 30 octobre 2025 à Paris à une Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs.
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) October 30, 2025
Cette rencontre organisée à l’initiative conjointe de la… pic.twitter.com/ZXnRl15hdW
Autour du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, Médiateur de l’Union Africaine en RDC, et de son homologue français, Emmanuel Macron, 70 délégations composées d’autorités politiques, d’organisations internationales, d’acteurs humanitaires et de la société civile se réunissent pour unir les efforts. Concrètement, les travaux porteront sur l’examen des mécanismes innovants pour soutenir la dynamique de négociation et de médiation portée par le Togo depuis plusieurs mois désormais, ainsi que celle initiée par les Etats-Unis et le Qatar.
5️⃣ Demain, la Conférence de soutien pour la paix et la prospérité dans la région des Grands Lacs visera à unir les efforts pour soutenir les populations civiles. pic.twitter.com/nKb84QWsiA
— France Diplomatie ???? (@francediplo) October 29, 2025
Une attention particulière sera accordée aux enjeux de la situation humanitaire dans la région, marquée notamment par le déplacement d’un million de personnes depuis le début de l’année, l’insécurité alimentaire aiguë qui frappe près de 28 millions de personnes depuis des décennies, en particulier les femmes et enfants, ainsi que la récurrence des épidémies (choléra, rougeole, paludisme, entre autres).
Si cette action diplomatique illustre la convergence de vues de Lomé et Paris sur le dossier de la crise dans les Grands Lacs, il s’agit surtout d’un moment clé pour ramener la paix et la prospérité dans la région, soulager les populations civiles, et favoriser une intégration économique régionale.
Au Togo, la filière cotonnière veut retrouver son dynamisme d’antan. Une rencontre nationale réunissant l’ensemble des acteurs du secteur a démarré le mardi 28 octobre à Kara, autour du thème : « Relever les défis pour une filière cotonnière togolaise performante 2025-2030 ».
Pendant trois jours, les participants vont analyser les difficultés de la filière, partager leurs expériences et réfléchir à des solutions concrètes pour relancer la production. Ils travaillent à l’élaboration d’une feuille de route 2025-2030, définissant des objectifs précis, des actions à mener et un mécanisme de suivi-évaluation.
« Malgré les difficultés que traverse actuellement la filière, nous restons convaincus qu’avec la mobilisation de tous les acteurs, nous pouvons redonner au coton sa place de moteur économique », a indiqué le président du conseil d'administration de la Fédération nationale des groupements de producteurs du coton (FNGPC), Kouroufeï Koussouwè.
Les travaux, organisés en collaboration avec la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT), portent sur plusieurs thématiques clés, notamment la remobilisation des producteurs, la productivité face au changement climatique, la logistique, l’égrenage, la commercialisation et le financement. L’ambition est d’atteindre, d’ici à 2030, une production comprise entre 150.000 et 200.000 tonnes.
Pour rappel, la campagne cotonnière 2024-2025 s’est soldée par une production de 60.403 tonnes de coton-graine.
Lire aussi :
Agriculture : vers une meilleure résilience face aux aléas climatiques
Une délégation des régies financières (Impôts et Douanes) du Sénégal séjourne depuis le lundi 27 octobre à Lomé. Cette visite d’échanges s’inscrit dans le cadre d’une étude sur le marquage fiscal des marchandises.
La mission consiste à s’inspirer du modèle contractuel mis en œuvre par l’Office Togolais des Recettes (OTR) avec le partenaire SICPA (société suisse spécialisée dans les solutions de marquage) en matière de gestion et de suivi fiscal des marchandises. L’objectif est de tirer les leçons de cette expérience afin d’élargir l’assiette des droits et taxes et d’améliorer la collecte des recettes fiscales et douanières au Sénégal.

Durant leur séjour, les membres de la délégation entendent recueillir toutes les informations nécessaires sur le fonctionnement du système togolais, notamment les bonnes pratiques et les éventuels défis rencontrés dans le processus de mise en œuvre de cette réforme.
Au Togo, le marquage sécurisé obligatoire est en vigueur depuis le 1er septembre 2020. In fine, il vise à améliorer la sécurité et l’authenticité des produits, de faciliter leur traçabilité et d’identifier leur origine lors de leur entrée sur le territoire.
L’alimentation en courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale ce mercredi 29 et le jeudi 30 octobre, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Concrètement, les coupures interviendront entre 9h et 14h au plus tard, selon les zones ciblées. À cet effet, le distributeur public d’électricité « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Programme des interruptions
Mercredi 29 octobre 2025
09h à 13h : Zones Clémence Divine, La Bruyère, Camp de Police, Fabienne 2, Assigomé, Prince Kéké, Vakpossito, Entreprise de l’Union, Carrefour Margo et leurs environs
Jeudi 30 octobre 2025
09h à 14h : Zossimé, Pentecôte Zopomahé, Sanyramé, École Privée Laïque victorieux et ses environs.
Au Togo, les efforts s’intensifient pour renforcer la capacité d’adaptation des producteurs agricoles aux aléas climatiques. Des solutions numériques ont été déployées dans ce sens pour fournir aux agriculteurs des informations précises et accessibles sur la météo et les risques naturels.
De fait, le SIHAM, système d’information hydro-agro météorologique, permet aux producteurs de recevoir, via SMS ou appel vocal en langue locale, des prévisions pluviométriques et des conseils agrométéorologiques adaptés à leur zone. Parallèlement, l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) diffuse en temps réel des alertes multirisques grâce à une application web et mobile, facilitant ainsi une meilleure gestion des crises.
Ces initiatives, soutenues par le FSRP (Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest, FSRP Togo), permettent aux agriculteurs d’anticiper les besoins, d’améliorer la planification de leurs activités et de renforcer la productivité de leurs exploitations. L’ambition du gouvernement est de bâtir une agriculture plus résiliente, durable et productive, capable de faire face aux effets du changement climatique.
Lire aussi :
Agriculture : de nouveaux équipements pour renforcer l’exploitation des ZAAP