Le Togo s’engage à réduire les risques liés aux résidus de pesticides dans les produits agricoles, afin de mieux protéger la santé des populations. Le ministère en charge de l'environnement a en effet validé, le mardi 30 septembre à Lomé, le rapport final de l’évaluation des résidus de pesticides dans les fruits et légumes, ainsi que l’analyse des risques sanitaires pour le consommateur.
Lutte contre les risques environnementaux liés aux #pesticides au #Togo@TogoOfficiel @presidencecstg @FEGnassingbe @GouvTg @CommunicationTg @FAOauTogo @AgricultureTg @TVTOfficiel @remapsentg @radiokaratg @RadioLome27120 @AtopTG @ActuTogo https://t.co/qqUW0Bl3Sf
— Ministère en charge de l'Environnement Togo (@MerfGouvtg) October 2, 2025
L’initiative s’inscrit dans le cadre du « Projet d’appui à la gestion efficiente des pesticides dans le secteur agricole », soutenu par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Concrètement, le document dresse un état des lieux de l’utilisation des pesticides et met en lumière les dangers sanitaires et environnementaux liés à leur usage. Il propose en outre des mesures de renforcement des capacités des acteurs, une meilleure régulation du commerce de ces produits et la promotion de pratiques agricoles plus responsables.
« Ce rapport constitue désormais une référence essentielle pour orienter les actions futures et renforcer la gestion rationnelle des pesticides au Togo », a indiqué le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, Koffi Aoufoh Dimizou.
Pour rappel, un pesticide est une substance chimique utilisée pour lutter contre les organismes nuisibles, tels que les insectes (insecticides), les mauvaises herbes (herbicides), les rongeurs (rodenticides) et les champignons (fongicides), qui endommagent les cultures et les produits alimentaires.
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Après les Seychelles (2022) et le Kenya (2024), le Togo accueillera les 15 et 16 octobre prochains à Lomé, la troisième édition du BlueInvest Africa. Cet événement international initié par l’Union Européenne (UE), vise à promouvoir l’entrepreneuriat africain, l’économie bleue, et le développement durable des secteurs maritimes et côtiers.
#Togo??#EconomieBleue#Innovation ? Le Togo accueille #BlueInvest Africa 2025 ! Les 15 et 16 octobre, la 3e édition de BlueInvest Africa se tiendra au Lomé, sous le Haut Patronage de S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé. ➡️Inscrivez-vous dès maintenant : https://t.co/x9F0vApEh6 pic.twitter.com/6HT5nBM3nu
— Ministère de la Communication, Médias & Culture (@CommunicationTg) October 2, 2025
Toute première édition organisée dans un pays francophone et en Afrique de l’Ouest, l’édition togolaise du BlueInvest sera articulée autour de sessions thématiques sur des solutions liées aux enjeux de la pêche durable, du transport maritime, de l’aquaculture, des énergies marines renouvelables, ou encore de l’innovation technologiques dans les domaines océaniques. En marge des travaux, des sessions de pitchs dédiées aux startups et PME africaines sont prévues, tout comme des rencontres B2B d’échanges et de partenariats.
Acteurs de l'économie bleue, voici le rendez-vous incontournable du mois d'octobre. BlueInvest Africa 2025 aura lieu à Lomé, au Togo, les 15 et 16 octobre 2025 autour de solutions concrètes dans la pêche, l'aquaculture, etc. Inscrivez-vous !#GlobalGateway#BlueInvestAfrica2025 pic.twitter.com/QdG0ysXwvQ
— UE au Togo (@AmbUETogo) October 2, 2025
Pour le Togo, engagé depuis plusieurs années sur la question de l’économie bleue, l’organisation de cet événement permettra de renforcer la coopération avec les autres acteurs, nationaux, européens et internationaux, et de positionner le pays comme un acteur majeur continental.
Après trois mois de trêve, les sénateurs sont de retour au Palais des Congrès de Lomé. La chambre haute du Parlement togolais a en effet ouvert jeudi 02 octobre, sa deuxième session ordinaire de l’année, conformément aux dispositions constitutionnelles.
La cérémonie d’ouverture, dirigée par le Président de l’institution, Barry Moussa Barqué, s’est déroulée en présence de plusieurs officiels, dont le Président de l’Assemblée nationale et le ministre chargé des relations avec les institutions de la République.
J’ai pris part ce jeudi à la cérémonie solennelle d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l'année 2025 du #Sénat au Palais des Congrès de Lomé, aux côtés de Son Excellence Monsieur Barry Moussa Barqué, Président du Sénat, des sénateurs et des députés membres du bureau de… pic.twitter.com/9jLTl4FNLF
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) October 3, 2025
Placée sous le signe de la cohésion, de la paix et de la solidarité, cette session sera essentiellement consacrée à l’examen de la Loi de finances 2026, une fois transmise par l’Assemblée nationale, chambre basse du Parlement, conformément aux principes du bicamérisme. “Notre assemblée aura à examiner un projet de budget qui devra répondre à trois impératifs majeurs : premièrement, consolider les acquis de notre politique de développement, notamment à travers la mise en œuvre d’une nouvelle feuille de route gouvernementale ; deuxièmement, renforcer la compétitivité de notre économie face aux chocs externes, dans un contexte international incertain ; troisièmement, accélérer la transformation structurelle de notre système de gouvernance, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’agriculture”, a déclaré dans son allocution d’ouverture le Président du Sénat, avant d’exhorter ses pairs à la recherche de l’intérêt général et le souci constant du bien-être de leurs concitoyens lors des travaux.
“Le Sénat, dans sa mission constitutionnelle, contribuera à ce que les ressources de la nation soient allouées de manière optimale pour servir la République, une République exemplaire”, a assuré Barry Moussa Barqué.
Le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové a reçu jeudi 02 octobre à Lomé, les lettres de créance du nouvel ambassadeur du Sénégal au Togo, Mamadou Moustapha Loum.
Le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové a reçu ce jeudi 02 octobre 2025, les lettres de créance du nouvel ambassadeur du Sénégal, Mamadou Moustapha Loum.https://t.co/y3qcq5Lu1F pic.twitter.com/GtcpYbLqjw
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 2, 2025
A l’issue du cérémonial, le diplomate a eu un premier entretien avec le chef de l’Etat. L’occasion de faire le point sur le partenariat entre les deux pays frères, et de se féliciter de l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre Lomé et Dakar.
Au Président de la République, Moustapha Loum a affirmé sa volonté d'œuvrer au renforcement de ce partenariat notamment dans les domaines économique, agricole, du commerce et de la culture. “Ma mission s’inscrit dans la continuité des relations bilatérales. Son Excellence Monsieur le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a récemment effectué une visite d’amitié et de travail ici. Avec le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, il s’est entendu pour renforcer l’axe Dakar-Lome. Mon action s’inscrira dans cette optique et l’accent sera principalement mis sur les aspects économiques, le développement des échanges dans les secteurs agricoles, du commerce et de la culture”, a-t-il déclaré.
Juriste et administrateur civil de formation, le nouvel ambassadeur possède une expérience de près de trente ans au service de la diplomatie sénégalaise. Avant sa nomination au Togo, il a notamment occupé des postes à Madrid (Espagne), Kingston (Jamaïque), New York et Washington D.C (USA).
Une enquête nationale sur la qualité de l’éducation dans les écoles primaires s'ouvre le 13 octobre prochain. L’initiative, portée par le Centre national d’évaluation des apprentissages (CNEA), vise à recueillir des données fiables pour mesurer les acquis scolaires des élèves et évaluer le fonctionnement global du système éducatif primaire.
La collecte des informations se déroulera en deux vagues : du 13 au 24 octobre 2025 et du 3 au 7 novembre 2025. Elle couvrira l’ensemble des établissements primaires du pays, afin de garantir une représentation complète et fidèle du fonctionnement du système éducatif national.
“Cette enquête constitue un levier majeur pour améliorer la qualité de l’éducation, conformément au Plan sectoriel de l’éducation 2020-2030 et à la feuille de route gouvernementale”, a indiqué la directrice du CNEA, Pyahalo Kebina.
Notons qu’une formation en cours vise à outiller des agents enquêteurs sur les techniques de collecte des données et à garantir la fiabilité ainsi que la précision des informations qui seront recueillies.
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Près de deux ans et demi après son inauguration par Faure Essozimna Gnassingbé, à l’époque président de la république mais Président du Conseil depuis le basculement du Togo dans la 5ème république, l’Hôpital de référence Dogta–Lafiè accueille ce jeudi 02 et vendredi 03 octobre, ses Premières Journées Médicales. Un événement qui réunit praticiens de la santé, autorités politiques, administratives, équipe dirigeante de Dogta–Lafiè, en présence de Ingrid Awadé, Directeur Général de la CNSS, structure qui a financé la construction de l’hôpital, et du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Professeur Tchin Darre, autour du thème : « Innovations médicales en Afrique : défis et opportunités ».
Un thème d’autant plus en cohérence avec l’actualité que relève le Prof Tchin Darre, à l’occasion de son discours inaugural, l’innovation « est la clé pour améliorer la prise en charge des patients » et « naît du dialogue et de la collaboration ».
De fait, souligne le ministre, les Premières Journées Médicales de l’Hôpital Dogta–Lafiè ne sont pas « une simple rencontre avec une série de conférences » ; mais « la concrétisation d’une vision et le témoignage de l’engagement indéfectible de l’Hôpital Dogta–Lafiè envers l’innovation, l’excellence clinique, la recherche et la formation ».
Ces rencontres surviennent dans un contexte où l’Afrique est confrontée à un double fardeau : celui des maladies transmissibles persistantes (VIH/Sida, paludisme, tuberculose) et celui croissant des maladies non transmissibles (hypertension, diabète, cancers) ; et où l’innovation s’impose comme une nécessité absolue. Notamment avec au niveau de la logistique, par exemple, « l’utilisation des drones de livraison des médicaments et vaccins, des applications mobiles » pour la téléconsultation, « des outils de dépistage rapide, simple, abordable et sans besoin de laboratoire central à l’instar des « Point of Care » ».
Pour le Directeur Général de l’Hôpital Dogta-Lafiè, Lt-colonel Eyouvei Akata, pour qui « l’innovation ne se décrète pas, mais se construit », ces Premières Journées Médicales permettront « non seulement de faire connaître le plateau technique d’exception, les domaines de compétence, mais aussi de célébrer la rencontre de l’excellence, de la performance et de la solidarité à travers l’invitation d’illustres praticiens du domaine ».
Au cours de ces deux journées, il s’agira plus concrètement, de sensibiliser les professionnels de santé aux dernières avancées applicables dans le contexte africain, de créer des synergies entre les structures sanitaires publiques et privées, renforcer les capacités techniques des praticiens à travers des ateliers. Également, d’encourager la mise en réseau des experts, d’inspirer des projets de collaboration interhospitalière et enfin, de positionner l’Hôpital Dogta-Lafiè comme un catalyseur d’innovation et un élément scientifique régional au bénéfice de l’ensemble du système de santé.
Dogta-Lafiè s’inscrit dans la volonté des autorités togolaises de doter le pays d’infrastructures sanitaires modernes, répondant aux standards internationaux, et capables de fournir des soins de haute qualité à tous les Togolais, à des coûts abordables, tout en réduisant les évacuations médicales.
Le Togo veut disposer d’informations fiables sur les changements climatiques pour mieux anticiper les risques. Une rencontre de renforcement des capacités des différents acteurs impliqués se tient dans ce sens depuis le mercredi 1er octobre à Lomé.
Pendant trois jours, les participants, issus de plusieurs structures, seront outillés sur les instruments de collecte, l’utilisation et la publication des données climatiques. Les échanges permettront ainsi de consolider un système national solide, capable de diffuser efficacement les informations sur les changements climatiques.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet : « Renforcement des Capacités pour la Transparence Renforcée (CTR) », soutenu par la CEDEAO. L’ambition à terme est d’harmoniser les formats de collecte de données et de renforcer le suivi-évaluation du système national.
« Cette session marque une étape clé dans la mise en place du système national de données climatiques, qui doit permettre à notre pays de disposer d’informations fiables et actualisées pour orienter efficacement les décisions en matière de lutte contre les changements climatiques », a indiqué le Secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, Aoufoh Koffi Dimizou, à l’ouverture des travaux.
Pour rappel, au Togo, l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) publie régulièrement des bulletins et prévisions climatiques, essentiels pour la gestion des risques et la mise en œuvre des stratégies d’adaptation.
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Le Togo organise du 1er au 31 octobre le « Mois du Consommer Local ». L'événement, qui en est à sa 6ème édition, est placé cette année sous le thème : « Compétences et innovations au service de la compétitivité des produits locaux ».
@CommercegouvTg organise, du 1er au 31 octobre 2025, en collaboration avec la Commission de l'UEMOA, la 6è édition du Mois du Consommer Local sous le thème :"Compétences et innovations au service de la compétitivité des produits locaux". #Denyigban #Togo?? #MCL2025 #UEMOA pic.twitter.com/4iJ2V2dJ2N
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) October 1, 2025
Pendant un mois, plusieurs activités, dont le coup d’envoi officiel sera donné le 9 octobre prochain à Lomé, seront menées. En début de semaine, à la faveur d’une rencontre avec les médias, la ministre en charge de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor, a évoqué les résultats positifs des cinq dernières éditions et invité les Togolais à donner la priorité aux produits nationaux dans leurs achats.
« Chaque fois que nous achetons un produit local, nous investissons dans notre économie, nous créons de l’emploi et nous renforçons notre indépendance », a souligné l’officielle.
Pour rappel, le Mois du « Consommer local » est une initiative de la Commission de l’Uemoa visant à encourager la transformation des produits primaires et à redresser la balance commerciale des États membres de l’Union par la réduction des importations. Il a été initié en 2020.
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Le Togo dispose désormais d’une matrice de répartition des recommandations du Comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies. Le document a été validé le mardi 30 septembre au cours d’une rencontre qui a réuni plusieurs acteurs à Lomé.
L’initiative, portée par la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en collaboration avec la Fédération togolaise des associations de personnes handicapées (FETAPH), vise à faciliter la mise en œuvre effective des recommandations émises à l’issue de l’examen du rapport initial du Togo sur la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH). La matrice précise les responsabilités de chaque acteur institutionnel, définit les délais de mise en œuvre et établit des indicateurs de suivi, constituant ainsi un outil stratégique pour un suivi coordonné et efficace.
« La validation de cette matrice est une étape cruciale pour passer de la parole aux actes. Elle permet de définir clairement les responsabilités, les délais de mise en œuvre et les indicateurs de suivi », a souligné le président de la CNDH, Me Kwao Ohini Sanvee.
Au Togo, le gouvernement multiplie les efforts pour renforcer l’inclusion des personnes handicapées. Des politiques publiques et des programmes spécifiques sont mis en place pour améliorer l’accès aux services sociaux, à l’éducation, à la santé et à l’emploi. Ces actions s’inscrivent dans une volonté de respecter les engagements internationaux du pays et de garantir l’égalité des chances pour tous.
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Au Togo, les dates des différents examens et concours de l’année scolaire 2025-2026 sont connues. Les ministères en charge de l’Éducation nationale et de la Formation ont dévoilé, via une décision conjointe, le chronogramme officiel.
Comme chaque année, le bal sera à nouveau ouvert par le BAC 1 (Probatoire), à partir du 18 mai 2026. La saison des examens sera clôturée en novembre 2026 avec les épreuves du Certificat d’aptitude professionnel (CAP).
Le BEPC est fixé au 9 juin 2026 tandis que le CEPD et le BAC 2 démarrent le 16 juin 2026, ainsi que le BTS le 29 juin 2026. Les inscriptions, pour la plupart des examens, débuteront le 6 octobre 2025.
Les dates clés
BAC I : 18 au 22 mai 2026
BEPC : 9 au 11 juin 2026
CEPD : 16 au 18 juin 2026
BAC II : 16 au 20 juin 2026
BTS : 29 juin au 3 juillet 2026
CFA : 31 août au 5 septembre 2026
CAP/BT : 23 juin au 19 novembre 2026
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