Au Togo, la dynamique de gestion durable des forêts domaniales se renforce. Une rencontre d’information et de sensibilisation s’est tenue dans ce sens le lundi 11 avril à Atakpamé, à l’intention des acteurs impliqués, autour du projet AGEDUFORD-TOGO (Appui à la gestion durable des forêts domaniales du Togo).
Financé à hauteur de 1,3 milliard FCFA (2 millions d’euros), le projet AGEDUFORD-TOGO est une composante du Programme d’Appui à la Lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+). Il vise à restaurer la couverture forestière et à renforcer les capacités locales en matière de reboisement et de gestion durable des forêts.
L’initiative intervient dans un contexte de dégradation avancée des forêts domaniales, notamment celles situées autour des aires protégées de Fazao-Malfakassa, Togodo et Abdoulaye. Les pressions anthropiques, combinées aux effets du changement climatique, ont fragilisé ces écosystèmes, mettant en péril leurs fonctions écologiques et socio-économiques.
Le projet ambitionne ainsi de restaurer ces espaces à travers des actions concrètes et inclusives, tout en encourageant la participation active des communautés riveraines. Les réalisations prévues incluent l’installation de deux pépinières modernes, le reboisement de 400 hectares, l’élaboration de plans d’aménagement pour les forêts de Sokodé, Blitta et Sotouboua, la création de dix forêts communales ainsi que le renforcement des capacités de soixante producteurs de plants forestiers.
« AGEDUFORD-TOGO n’est pas seulement un programme technique, c’est une opportunité citoyenne. Chacun de nous, par sa sensibilisation, son action ou sa vigilance, peut être acteur de la reforestation nationale », a indiqué Yao Toyo, deuxième adjoint au maire de la commune Ogou 1, représentant le gouverneur de la région des Plateaux.
Pour rappel, l’ambition du Togo est d'atteindre une couverture forestière de 30 % d'ici à 2050.
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Au Togo, un nouveau projet d’appui à la formation professionnelle va bientôt être lancé. L’initiative qui bénéficie du soutien de l'Agence Française de Développement (AFD), visera à renforcer l’employabilité des jeunes à travers une amélioration significative de l’offre de formation professionnelle.
Une nouvelle étape du processus a été franchie le lundi 14 avril à Lomé, avec la validation du rapport final de l’étude de faisabilité du projet. L’exercice a permis de diagnostiquer les défis structurels du système de formation et de mieux comprendre les besoins du marché du travail. Trois secteurs ont été identifiés comme prioritaires pour le projet : l’industrie et les métiers techniques, l’agriculture et le développement rural, ainsi que l’agro-industrie. Des solutions concrètes ont été proposées pour adapter la formation à ces secteurs clés, afin de mieux préparer les jeunes aux exigences du marché.
« Ce projet est en parfaite cohérence avec la feuille de route gouvernementale. Il représente un levier essentiel pour la création d’emplois durables et la modernisation de notre système de formation professionnelle », a souligné le ministre en charge de la Formation professionnelle, Isaac Tchiakpe.
À travers ses différentes initiatives dans le domaine de la formation professionnelle, le gouvernement entend bâtir un système éducatif résolument tourné vers les réalités socio-économiques du pays. Sa vision : doter la jeunesse de compétences utiles, valoriser les métiers techniques et encourager une croissance fondée sur le capital humain.
Le Togo s’apprête à célébrer le 27 avril prochain, le 65ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale. En attendant le démarrage des festivités, le logo officiel de la commémoration a été dévoilé.
Le logo de la commémoration des 65 ans d’indépendance est disponible en téléchargement gratuit pour chacune de ces catégories: - documents Microsoft Office,
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) April 15, 2025
- impression numérique et offset,
- sites web et mobiles,
- et animation vidéo. ??https://t.co/ejPoxkIvio
Disponible en téléchargement dans des ensembles optimisés pour toutes les catégories (documents, impressions numériques, sites web et mobile, animations vidéos), ce logotype s’inscrit dans la continuité graphique des précédentes éditions, et sera la pierre angulaire de l’identité visuelle de la célébration.
Dans les détails, on retrouve la silhouette stylisée caractéristique du monument de l’indépendance, les chiffres 6 et 5 représentant le nombre d’années de souveraineté, ou encore l’étoile blanche du drapeau national, dont les couleurs sont reprises.
Le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze participe à partir de ce 15 avril à Brazzaville (Congo) à la 16ème conférence des présidents d’Assemblée et de section de la région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).
Je suis arrivé ce jour à #Brazzaville, en République du Congo, pour prendre part à la 16e Conférence des Présidents d’Assemblée et de Section de la région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie #APF,prévue du 15 au 17 avril 2025.#DiplomatieParlementaire pic.twitter.com/MgandyEd0b
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) April 15, 2025
Les travaux, qui s’achèveront le 17 avril, seront l’occasion de plancher sur divers sujets, notamment l’évolution des situations politiques dans plusieurs pays francophones en transition, les questions environnementales avec la protection des forêts, ou encore la définition des thèmes pour la prochaine assemblée régionale. En marge des travaux, la délégation parlementaire togolaise mènera des activités bilatérales avec ses homologues du continent.
Pour le Togo, l’objectif est de renforcer la coopération interparlementaire et de partager les expériences en matière de pratiques institutionnelles.
La fourniture d’électricité connaîtra des interruptions dans les préfectures de Yoto et de Bas-Mono, ainsi que dans les localités d’Amegnran et de Klologo, le mercredi 16 avril, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci en raison des travaux de maintenance prévus sur le réseau électrique.
Les coupures interviendront principalement en journée, entre 7h et 16h au plus tard. À ce titre, la compagnie publique recommande de débrancher les appareils électriques en cas d’interruption de courant.
Ces travaux de maintenance, effectués régulièrement par la compagnie publique, visent à renforcer la qualité et la continuité du service fourni aux abonnés.
Au Togo, les lycées d’Attitogon, de Bè-Kpota et le CEG Anié ville 1 disposeront bientôt de plateformes multisports destinées à promouvoir la pratique du sport. Le coup d’envoi des travaux a été donné le lundi 14 avril par le responsable des marchés publics du ministère des sports, Essowè Ali, au nom de la ministre, Lidi Bessi Kama.
Financé à hauteur d’environ 83 millions de francs CFA par l’Etat, le projet prévoit la construction de terrains adaptés à la pratique du handball, du basketball, du volleyball, du maracana, du tennis et des séances d’activités physiques. Ces plateformes seront réalisées en quatre mois par des entreprises locales.
L’initiative s’inscrit dans une dynamique de développement des infrastructures sportives en milieu scolaire. Elle concrétise un engagement du gouvernement en faveur de la promotion du sport chez les jeunes, à travers la mise à disposition d’espaces adaptés à la pratique régulière et encadrée d’activités physiques et sportives.
Au Togo, les efforts s’intensifient pour assurer un meilleur encadrement, plus respectueux et plus respectueux aux jeunes dans les formations techniques et professionnelles. 25 formateurs, issus de centres et instituts de formation répartis sur l’ensemble du territoire, participent depuis le lundi 14 avril à Kara, à une session de renforcement des capacités sur la discipline positive, une approche basée sur le respect mutuel, la responsabilisation des apprenants et la promotion d’un cadre d’apprentissage sans violence.
Organisée via l’Institut national de formation et de perfectionnement professionnels (INFPP) avec l’appui de la Coopération allemande à travers la GIZ, la session vise à doter les participants de compétences pour un encadrement axé sur le dialogue, la responsabilité et le respect des droits des apprenants. Jusqu’au 18 avril, les formateurs exploreront les textes nationaux et internationaux relatifs à la protection des jeunes en apprentissage, aux compétences psychosociales nécessaires à un accompagnement bienveillant, ainsi qu’aux principes et techniques de la discipline positive.
« L’objectif est que ces approches soient diffusées dans tous les centres de formation du pays, afin de mieux accompagner les apprentissages dans les ateliers et auprès des maîtres artisans. Chaque inspecteur devra s’approprier cette thématique pour en assurer le suivi sur le terrain », a souligné le directeur de l’INFPP, Kossi N’Guissan.
Ces dernières années, le gouvernement multiplie des initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement technique et professionnel. En parallèle, il amorce le chantier de la digitalisation de l’enseignement technique et professionnel. Une plateforme digitale a été récemment déployée pour faciliter l’examen du Certificat de fin d’apprentissage (CFA).
Au Togo, les acteurs du secteur immobilier s’unissent pour renforcer les mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Une rencontre a démarré dans ce sens le lundi 14 avril à Lomé, réunissant des professionnels du secteur et des experts pour discuter des risques spécifiques du domaine immobilier et des solutions pratiques pour les prévenir.
L’initiative, soutenue par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) et la Banque africaine de développement (BAD), vise à améliorer la conformité des transactions immobilières aux normes internationales. Les échanges devraient permettre aux participants d’approfondir leurs connaissances sur les défis actuels et de partager des pratiques exemplaires pour garantir la transparence dans les opérations immobilières.
Le secteur immobilier, en raison de sa forte liquidité et de la quasi-omniprésence d’intermédiaires qui le caractérisent, demeure un terrain privilégié pour les activités illicites, notamment le blanchiment d’argent. L'ambition est de renforcer la transparence des transactions et d’instaurer des mécanismes de contrôle efficaces afin de sécuriser durablement le secteur.
« Les mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme constituent non seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité économique. Elles sont essentielles pour protéger l’intégrité des marchés et la structure financière, à la fois internationale et nationale », a indiqué le directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière, Komla Edoh.
Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat National des Agents de l’Immobilier du Togo (SYNAITO), Israël Essoyobam Dèfoou, a souligné l'importance de la rencontre, qui représente une étape essentielle pour renforcer la conformité du secteur immobilier face aux défis du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
Les travaux prennent fin le 17 avril prochain.
Au Togo, l’Internet fixe par fibre (FTH) enregistre des progrès mais demeure confronté à des défis. C’est ce qui ressort de l'analyse de la qualité d’expérience (QoE) mesurée du 1er avril 2024 au 31 mars 2025, par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).
QUALITÉ D’EXPÉRIENCE SUR L'INTERNET FIXE PAR FIBRE(FTTH):
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) April 14, 2025
CANALBOX RENFORCE SA PREMIÈRE PLACE DEVANT YAS TOGO.
L'article relatif à ce CP ici:https://t.co/XjVlqUsjZl
L'étude complète via le lien ci-après :https://t.co/MYkrx91ygN @YasTogo @moovafricatg pic.twitter.com/ulrtMGnzPo
Les conclusions rendues publiques ce lundi 14 avril révèlent un score de 67.987 points pour Canalbox (groupe GVA), contre 51.701 points pour Yas Togo (groupe Axian).
Ces résultats s’appuient sur cinq indicateurs de performance : débit descendant, débit montant, latence, navigation et streaming vidéo. Globalement, Canalbox se montre plus performant que Yas Togo sur l'ensemble des indicateurs de qualité d'expérience. Au niveau sous-régional, Canalbox est classée au 4ème rang parmi les neuf opérateurs évalués, tandis que Yas Togo occupe la 8ème place.
“La qualité d’expérience de l’internet fixe par fibre offerte au Togo est paradoxalement moins bonne que l’Internet mobile 4G, alors que la fibre optique permet d’offrir des débits largement plus importants”, a constaté l’Arcep.
Si des progrès ont été réalisés par Canalbox et Yas Togo, les deux acteurs sont invités à « se hisser au niveau des opérateurs les plus performants de la zone pour une meilleure expérience des utilisateurs de l’Internet fixe par fibre ».
Au Togo, les efforts s’intensifient pour moderniser la gestion foncière et cartographique. Après les régions Maritime, Plateaux et Savanes, les résultats des observations géodésiques menées dans les régions Centrale et Kara ont été validés la semaine dernière à Lomé.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet national de densification des bornes géodésiques, lancé en 2017 par le gouvernement. Ce projet vise à doter le pays d’un réseau de référence fiable pour la production de cartes précises. À ce jour, 614 bornes sont installées sur toute l’étendue du territoire, réparties en trois ordres, selon leur niveau de précision.
Les résultats approuvés concernent à la fois la planimétrie (position horizontale) et l’altimétrie (altitude) des bornes. Ces repères sont essentiels dans de nombreux domaines : levés topographiques, cartographie et travaux d’infrastructure.
« Elles sont également nécessaires dans les études scientifiques en matière de surveillance des mouvements tectoniques, du suivi du niveau de la mer et de la géophysique, et essentielles dans la délimitation des frontières et, en filigrane, permettent d’éviter les litiges fonciers », a expliqué le directeur général de l’information géographique et de la cartographie (DGIGC), Djidoula Koffitsè Besseh.
Pour rappel, un Institut géographique national est en gestation et devrait découler de la Direction générale de l’information géographique et de la cartographie. L’ambition du gouvernement est de créer une structure de référence capable de centraliser, produire, diffuser et valoriser les données géographiques au service du développement.