Présent à Abu Dhabi dans le cadre du Forum sur le commerce et l’investissement au Tchad, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu lundi 10 novembre en audience le fondateur du Groupe Afriland First Bank, Paul Kammogne Fokam. L’échange, qui intervient un an après celui de Lomé, s’inscrit dans la dynamique du renforcement des partenariats économiques et financiers entre le Togo et les acteurs majeurs du secteur bancaire africain, en vue de stimuler la croissance inclusive et durable du pays.
En marge du Forum sur le commerce et l’investissement au Tchad qui se tient à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, le Président du Conseil, @FEGnassingbe a accordé une audience à Dr Kammogne Fokam, fondateur du Groupe Afriland First Bank.https://t.co/7TPmCIt98T pic.twitter.com/o1xrpuBlUH
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Au cours des discussions, les deux personnalités ont exploré les opportunités d’investissements au Togo. Afriland, qui avait déjà annoncé son intention d’implanter une holding régionale à Lomé, a cette fois fait part de sa volonté de mobiliser des investisseurs au profit du pays. “Je crois que dans tous les domaines, on peut faire quelque chose en apportant aussi d’autres partenaires pour intervenir dans différents secteurs en fonction de la vision du Président du Conseil et des besoins de la population”, a indiqué le financier camerounais.
Afriland First Bank, créée en 1987, s’est en effet imposé progressivement comme un acteur majeur du secteur financier continental. Banque de référence, elle s’appuie sur un vaste réseau de correspondants internationaux, en garantissant à ses partenaires un accompagnement efficace.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a rencontré lundi 10 novembre à Abu Dhabi, le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana. Au centre de ce nouvel échange entre les deux personnalités, le point du partenariat entre le Togo et l’institution de Bretton Woods, et les perspectives dans les secteurs prioritaires.
“Nous avons discuté de notre coordination et de notre partenariat avec le Togo, un partenariat très dynamique. Il est ressorti de nos discussions que les programmes en cours se déroulent de manière très satisfaisante, qu’il s’agisse de projets à venir, d’initiatives dans le domaine du capital humain ou encore des réformes structurelles nécessaires pour renforcer le secteur privé et lui permettre de jouer, aux côtés de l’État, son rôle dans le financement du développement et la création d’emplois”, a détaillé Ousmane Diagana à l’issue de la rencontre.
Le responsable a notamment salué les progrès réalisés par le Togo dans le cadre de l’initiative ‘Mission 300’, un programme destiné à accélérer l’électrification en Afrique et à rendre l’électricité plus accessible et abordable. Sur le volet agricole, les résultats sont également encourageants avec le Togo, l’un des premiers pays bénéficiaires du programme de renforcement des chaînes de valeur, propulsé par la Banque.
Enfin, les deux personnalités ont évoqué les programmes phares dans les domaines du développement humain, de l’éducation, de la santé et de la protection sociale, ainsi que les moyens d’accélérer leur mise en œuvre pour renforcer l’impact des interventions du Groupe de la Banque mondiale au Togo.
Pour rappel, il y a un peu plus d’un an, en mai 2024, l’institution a inauguré une nouvelle phase de son partenariat avec le Togo en adoptant un nouveau Cadre de Partenariat Pays (CPP) pour la période 2024-2029, assorti de nouveaux financements d’une valeur d’environ 300 millions $.
Il y a un an, aux assemblées annuelles de Washington DC, le Togo avait réaffirmé ses engagements à poursuivre ses réformes.
Après leur désignation, les nouveaux maires et adjoints s’apprêtent à entrer en fonction. La passation de service aura lieu du mercredi 12 au samedi 15 novembre dans les 117 communes, selon une note du ministère de l’administration territoriale.
Ces cérémonies marqueront la prise effective de fonctions par les nouvelles équipes municipales issues du dernier scrutin local. Elles permettront également d’assurer la continuité de l’action publique au niveau communal, à travers la transmission des dossiers, du patrimoine et des outils de gestion.
Avec cette étape, le processus de décentralisation lancé en 2019 franchit une nouvelle phase, qui renforce l’ancrage de la gouvernance locale et la responsabilisation des collectivités dans la gestion de leurs territoires. Pour rappel, à l’issue des élections municipales du 17 juillet dernier, 1527 conseillers municipaux avaient été élus.
En séjour à Abu Dhabi dans le cadre du Forum sur le commerce et l’investissement au Tchad, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu lundi 10 novembre avec le Directeur général d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI), Jérémy Awori. Au cœur des échanges, le partenariat entre le Togo et l’institution, le développement du secteur bancaire et financier, et le rôle des institutions africaines dans la promotion de la croissance économique.
En séjour à Abu Dhabi dans le cadre du Forum sur le commerce et l’investissement au Tchad, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce 10 novembre 2025 avec le Directeur général de l’Ecobank Transnational Incorporated (ETI), Jérémy Awori.… pic.twitter.com/QbO229264Q
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Les deux personnalités ont particulièrement échangé sur le travail qu'accomplit Ecobank au Togo, ainsi que les différentes initiatives menées dans le pays et au-delà, de concert avec les pouvoirs publics. Sur le sujet de la croissance des Etats du continent, Faure Gnassingbé a partagé quelques orientations, notamment pour l’implémentation de programmes à fort impact économique et social.
“Nous allons travailler ensemble à la mise en œuvre de ces actions pour améliorer les conditions de vie, renforcer l’intégration panafricaine et promouvoir l’inclusion financière”, a assuré Jeremy Awori, qui a par ailleurs informé le Président du Conseil de la prochaine célébration du 40è anniversaire d’Ecobank, ainsi que les manifestations envisagées dans ce cadre.
Pour rappel, Jeremy Awori a pris la tête du groupe bancaire en 2022, en remplacement du nigérian Ade Ayeyemi.
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Une campagne nationale de sensibilisation des acteurs locaux à la gouvernance locale et à la démocratie participative a été lancée le lundi 10 novembre à Tabligbo. L’initiative, portée par le ministère de la Justice et des Droits humains, à travers la Direction du renforcement démocratique, vise à renforcer la participation citoyenne et à consolider la cohésion sociale.
La ville de Tabligbo a servi de cadre, ce 10 novembre, au lancement officiel de la campagne de sensibilisation des acteurs locaux sur la démocratie participative et la gouvernance locale pour la pérennisation de la cohésion sociale. Plus d’informations ?? https://t.co/XiPOIUoy2V pic.twitter.com/ASSht7fGuz
— MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS-TOGO (@MJDH_TG) November 10, 2025
Les séances de sensibilisation, prévues jusqu’au 15 novembre, ciblent les élus locaux, les responsables communautaires et d’autres acteurs de la société civile. Les modules portent sur la participation citoyenne, la transparence, la reddition des comptes et la promotion des valeurs démocratiques au niveau local.
« La gouvernance locale ne peut être efficace que si elle s’appuie sur des bases solides, des citoyens informés et engagés, et des élus outillés, responsables et à l’écoute de leurs communautés. Il s’agit donc d’accompagner les collectivités territoriales à mieux comprendre et appliquer les principes de la démocratie participative », a souligné le directeur du renforcement démocratique, Oubo N’bo.
Après Tabligbo, la campagne se poursuivra dans les préfectures d’Anié, de Blitta et de Kanté. L'objectif, a expliqué le ministère, est de toucher un public plus large et de consolider, à l’échelle nationale, les fondements d’une démocratie participative au service du développement local.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part lundi 10 novembre à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), au Forum sur le commerce et l’investissement au Tchad. L’événement, essentiellement axé sur la mise en œuvre du plan de transformation structurelle ‘Tchad Connexion 2030’ lancé par N'djamena, a réuni des dirigeants politiques et économiques, ainsi que des investisseurs.
C’est dans un esprit de fraternité et de solidarité africaine que j’ai pris part ce 10 novembre 2025, sur invitation de mon homologue et cher frère, @marechalmidi, aux travaux du Forum Émirats Arabes Unis-Tchad sur le commerce et l’investissement, à Abu Dhabi. Je remercie mon… pic.twitter.com/cA8hu42j0d
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) November 10, 2025
Invité spécial du leader tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, le Président du Conseil a, lors d’une prise de parole, partagé avec l’assistance, quelques conditions qui, de son avis, donnent toute sa force à l’initiative tchadienne.
Une nouvelle ère d’intégration régionale
Pour Faure Gnassingbé, l’initiative portée par le Tchad ouvre une nouvelle ère d’intégration régionale où la transformation passe par la connexion, à travers les infrastructures énergétiques, logistiques, économiques et sociales, le capital humain et la gouvernance. Une vision qui, a-t-il rappelé, rejoint celle du Togo, “où chaque corridor devient un lien de souveraineté, où chaque réforme crée de la confiance et où chaque projet produit de la valeur sur le territoire africain”.
Un enjeu continental et global
“Le développement sahélien est en réalité un enjeu continental et global. La prospérité du Sahel est une condition de stabilité pour toute l’Afrique. Ce qui se joue ici à travers le Tchad, touche à la sécurité alimentaire, à la résilience climatique et à la cohésion de nos sociétés”, a expliqué le leader togolais, qui a appelé à la création d’une coalition solidaire continentale : “Nous devons, et je vous y encourage, bâtir autour de cette initiative une véritable coalition d’investisseurs africains, arabes et internationaux. Ensemble, nous pouvons faire du Sahel un bien commun continental, un moteur de croissance et non un angle mort du développement”, a-t-il formulé.

Bâtir une souveraineté collective, et mobiliser le capital africain
Faure Gnassingbé est en outre revenu sur la similarité de l’initiative tchadienne avec celles d’autres pays du continent, reflétant ainsi une ambition commune. “Connecter l’Afrique, c’est aussi bâtir une souveraineté collective. Le mot connexion résume bien notre ambition commune. Connecter, c’est relier le peuple, nos infrastructures et nos marchés. C’est réduire les distances physiques, mais c’est aussi réduire les distances de confiance. Chaque route, chaque ligne électrique, chaque fibre optique, c’est non seulement de la prospérité, mais aussi de la stabilité et de la dignité”, a-t-il affirmé, tout en réitérant le soutien du Togo : “Le Togo se tient aux côtés du Tchad dans cette trajectoire, convaincu que chaque connexion nouvelle en Afrique renforce la sécurité et la dignité de tous les Africains”.
Toutefois, si les investisseurs sont les bienvenus dans cette démarche, l’Afrique devra s’autonomiser financièrement, a insisté Faure Gnassingbé : ‘L’Afrique doit elle-même, mobiliser son propre capital pour financer son avenir. Les ressources existent sur notre continent. Elles sont dans nos fonds souverains, nos fonds de pension, notre épargne domestique et notre diaspora. Il faut désormais les orienter vers des investissements productifs et partagés’, a-t-il conclu.
La coopération entre le Togo et la Chine se renforce à travers de nouvelles actions concrètes dans le domaine des énergies renouvelables. Le ministre délégué, en charge de l’énergie et des ressources minières, Robert Koffi Eklo, a réceptionné en fin de semaine écoulée 3900 kits solaires domestiques offerts par la Chine.
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— Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques (@mineenergie_tg) November 10, 2025
Le don, remis par l’ambassadrice de Chine, Wang Min, s’inscrit dans le cadre du projet « Africa Solar Belt », lancé à la suite du Sommet sino-africain de Beijing l'an dernier. Le projet consiste à fournir des systèmes photovoltaïques adaptés aux besoins des zones rurales non électrifiées du Togo et prévoit également un transfert de compétences entre techniciens chinois et togolais. Il s’articule autour de quatre axes majeurs : la mise en œuvre de projets de démonstration photovoltaïques, la facilitation du dialogue et le renforcement des capacités, la réalisation de recherches conjointes et la création d’une plateforme de coopération pratique.
« Nous sommes fiers de cette coopération qui converge constamment toutes les énergies vers le développement de notre pays, le Togo. Ce projet vient compléter nos efforts nationaux pour offrir une énergie durable et accessible à toutes les populations, en particulier dans les zones rurales », a indiqué le directeur général de l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER), Singo Tchapo.
Pour rappel, la coopération entre Lomé et Pékin a franchi une nouvelle étape décisive depuis le dernier sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), avec la montée du partenariat bilatéral au rang de partenariat stratégique global. L’ambition du Togo est d’atteindre la couverture universelle en électricité d’ici à 2030, en s’appuyant sur le développement des énergies renouvelables et la diversification des sources d’énergie.
L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a démarré ce lundi 10 novembre sa traditionnelle revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au Togo. L’exercice, qui en est à sa 11ème édition, vise à examiner les avancées réalisées par le pays dans la mise en œuvre des engagements communautaires.
Les travaux, prévus jusqu’au 12 novembre à Lomé, permettront d’apprécier le niveau d’application des réformes et de recueillir les éléments de preuve attestant des progrès accomplis. Les conclusions seront consignées dans un mémorandum qui mettra en lumière les performances du Togo au titre de l’année 2025 et servira de base à la phase politique de la revue, attendue en 2026.
« Le Togo fait preuve d’un engagement constant et d’un réel attachement aux idéaux de l’Union, en respectant ses obligations et en maintenant un rythme soutenu dans la mise en œuvre des réformes communautaires », a salué le représentant résident de la Commission de l’Uemoa, Alioune Sène.
Pour rappel, la 10ème revue, réalisée en 2024, avait déjà mis en évidence les progrès réalisés par le Togo, avec un taux de mise en œuvre des réformes de 77,89 %, contre 76 % en 2023.
La région Maritime dispose désormais d’une feuille de route sur la période 2025-2027. Le Conseil régional a validé en fin de semaine écoulée, lors d’une rencontre à Tsévié, ce document stratégique destiné à guider le développement de son territoire.
Concrètement, sur trois ans, l’outil définit les priorités et actions du Conseil régional à travers trois principaux programmes : la promotion du capital humain, de la gouvernance locale et de l’inclusion sociale ; le développement économique et la promotion de l’entrepreneuriat ; ainsi que le développement des infrastructures et l’amélioration du cadre de vie. Il comporte 12 projets et 50 activités couvrant des secteurs essentiels tels que la santé, l’éducation, l’environnement, l’énergie, l’eau et l’assainissement, l’agriculture, l’artisanat et le commerce. Le coût global de sa mise en œuvre est estimé à 4 milliards de FCFA.
L'adoption du document, qui intervient à mi-chemin du processus d’élaboration du Plan de développement régional (PDR), devrait permettre de mieux coordonner les actions de développement et d’optimiser l’utilisation des ressources. « Cette feuille de route triennale sera un véritable moteur de prospérité et de bien-être pour nos populations. Elle constituera un catalyseur de changement et un cadre de référence pour l’action publique régionale », a indiqué le gouverneur de la région, Taïrou Bagbiegue.
Pour rappel, depuis l’an dernier, le Togo dispose de conseillers régionaux, marquant une étape décisive dans le processus de décentralisation.
Au Togo, la gestion des fréquences radio et le suivi de la qualité des services de télécommunication seront renforcés. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a en effet lancé un appel d’offres pour la mise en place d’une cartographie radioélectrique nationale, baptisée « RadioMap », destinée à moderniser le suivi et le contrôle des réseaux.
L’initiative prévoit la création d’une plateforme numérique permettant de centraliser les informations sur les sites radioélectriques autorisés, de suivre les mesures de qualité de service (QoS) et de contrôler les niveaux de rayonnements non ionisants (RNI). L’outil offrira une vision complète et actualisée de la couverture des réseaux sur l’ensemble du territoire et facilitera le partage des informations techniques.
Le projet, financé sur le budget 2025 de l’institution, devra être achevé dans un délai de 240 jours à compter de la notification du contrat. Les candidats intéressés doivent soumettre leurs offres au plus tard le 5 décembre 2025.