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Le Togo poursuit sa stratégie de mobilisation de moyens pour financer son budget exercice 2024, qui s’équilibre en ressources et en charges à 2 179 milliards FCFA. Pour sa première sortie sur le marché sous-régional des titres publics au cours du 2ème trimestre, le Trésor public veut emprunter 30 milliards FCFA.

L’opération qui doit être bouclée le vendredi 12 avril 2024, est une émission simultanée de Bons (BAT) et d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT).

Dans le détail, les OAT sont d’un nominal de 10 000 FCFA et rémunérées au taux annuel de 6,40% sur la maturité de 5 ans. Quant aux BAT, ils sont émis sur les maturités de 91 et 364 jours et assortis de taux d’intérêt multiples.

Après un premier trimestre qui a permis de lever 194 milliards FCFA, soit près du tiers de l’objectif annuel de 607 milliards FCFA, l'ambition du pays pour le 2è trimestre est de collecter 195 milliards FCFA.

“Dans un monde marqué par des tensions et diverses incertitudes, au sein d'une sous-région confrontée à des crises variées et à une montée de l’extrême violence, notre pays, le Togo, a choisi de construire des ponts plutôt que d'ériger des murs, tant sur le plan politique que financier," a insisté Victoire Dogbé, Premier ministre, ce jeudi 04 avril 2024, à l’ouverture du 1er Forum d'Investissement de la CEDEAO à Lomé. 

L’événement, qui réunit plus de 400 acteurs clés du développement, de l'investissement et de la gouvernance en Afrique de l'Ouest, se tient du 4 au 5 avril 2024, dans un élan d’effort concerté pour adresser les défis économiques et sociaux auxquels la région est confrontée. 

Dans un contexte marqué par l'annonce du retrait des pays de l'Alliance des États du Sahel de la CEDEAO, la réunion de Lomé a pris une résonance particulière. 

La Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), dont les engagements dépassent les 4 milliards de dollars depuis fin 2022, se trouve au cœur des discussions, alors même que l’institution basée à Lomé cherche à mobiliser les investisseurs autour des grands projets structurants de la sous-région. L'objectif est clair : combler un déficit d'investissement estimé à 12 milliards de dollars par an, vital pour soutenir le développement économique des 15 pays membres, dans un contexte de besoins accrus. 

Pendant deux jours, le forum se concentrera sur des thématiques de l’heure, telles que la sécurité alimentaire, le développement d'infrastructures durables et l'exploitation de l'économie verte pour combattre le chômage des jeunes. Ces discussions s'inscrivent dans une volonté de renforcer la coopération régionale et de promouvoir des solutions innovantes face aux obstacles qui entravent la croissance, comme l’a rappelé le Président de la BIDC, George Agyekum Donkor. 

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Le forum sert de plateforme pour que les investisseurs et les promoteurs convergent, collaborent et livrent des projets transformationnels qui inspirent la croissance économique et positionnent la région de la CEDEAO comme une destination privilégiée pour l'investissement. Investir dans les économies en développement n'est pas juste une question de générer des profits, c'est créer une croissance durable, réduire la pauvreté et bâtir un meilleur futur pour tous”, a détaillé George Agyekum Donkor.

Reconnaissant pour sa part que les “institutions régionales, souvent perçues par la population comme éloignées des réalités, semblent jouer un rôle limité dans la vie quotidienne des gens, du moins selon cette perception”, la cheffe du gouvernement a salué “ la nouvelle dynamique qui se met en place,” avec ce premier forum, promis à être une plateforme de dialogue et d'action.
“Nous réitérons notre engagement à y contribuer fortement, en particulier en partageant notre expérience et surtout en mettant en avant l'influence forte de son excellence, M. le Président de la République,” a insisté le Premier ministre. 

Au Togo, les préparatifs se poursuivent pour les prochaines consultations électorales. Mercredi 03 avril à Lomé, les dispositions sécuritaires et l’ordre d’opération du commandement de la Force sécurité élections législatives et régionales (FOSELR) 2024 ont été présentés aux différents acteurs impliqués.

La rencontre initiée par le ministère de la sécurité et de la protection civile a réuni les acteurs nationaux (institutions de la république, administrations, partis politiques, candidats, professionnels des médias, forces de sécurité) et internationaux (corps diplomatiques accrédités au Togo). Elle a permis aux parties prenantes d’être au même niveau d’information sur les dispositions sécuritaires prises pour garantir à tous un processus électoral apaisé.

« Les consignes données aux éléments de la Force sont claires. Tout doit reposer sur le professionnalisme du personnel sur le terrain. Aucune bavure et aucune forme de compromission ne seront tolérées, et pour cela, j’y veillerai personnellement », a indiqué Calixte Madjoulba, ministre chargé de la sécurité.

Pour sa part, le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, a exhorté chaque acteur à se rendre disponible pour assumer son rôle dans le respect de la loi.

Initialement prévues le 20 avril 2024, les élections législatives et régionales subiront un léger remaniement au niveau du calendrier. Cette décision prise par le gouvernement fait suite à des échanges entre le Chef de l’Etat et le bureau de l’Assemblée Nationale, mercredi 03 avril.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a accordé ce mercredi 03 avril à Lomé une audience au bureau de l’Assemblée nationale. Cette rencontre républicaine faisait suite à la demande faite il y a quelques jours par le chef de l’État de procéder à une deuxième lecture de la loi de révision constitutionnelle votée le 25 mars dernier, en vue d’une nouvelle délibération.

Au cours des échanges, Faure Gnassingbé a encouragé les députés à rester à l’écoute de tous les acteurs concernés, en vue de tenir compte de toutes les contributions tendant à enrichir la Constitution. En réponse, le Bureau de la Représentation nationale a émis le souhait de disposer de quelques jours pour engager de larges consultations avec toutes les parties prenantes de la vie nationale.

En conséquence, le gouvernement procédera à un léger réaménagement du calendrier des élections législatives et régionales initialement prévues le 20 avril 2024.

Au Togo, les efforts se poursuivent pour améliorer les conditions d’accouchement des femmes enceintes. Une formation a démarré dans ce sens mardi 02 avril à Kpalimé (Kloto) à l’endroit de 24 prestataires de soins de santé de la reproduction (SR) et sept points focaux SR issus des districts des régions des Plateaux et Maritime.

Cette session qui durera 5 jours, porte sur l’approche de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif, qui est un ensemble de conditions qui permettent à la femme d’être à l’aise et de vivre l’accouchement comme un évènement heureux.

Initiée par l’ONG Alliance fraternelle aide pour le développement (AFAD) en collaboration avec la direction de santé maternelle et de l’enfant, la formation vise à parfaire les connaissances et aptitudes des participantes sur l’approche de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif (AHR-i). Ceci, en vue de l’amélioration de la qualité de l’offre des soins médicaux en général et ceux de la maternité en particulier.

Concrètement, il s’agit d’amener les prestataires des soins de SR et les points focaux à maîtriser et appliquer tous les aspects de l’accouchement humanisé respectueux et inclusif

« Pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant, et des femmes qui viennent accoucher, il convient d’humaniser les accouchements en réservant un bon accueil aux parturientes, en étant à leur écoute, en leur laissant la liberté de choisir la position qui les arrange le mieux lors du travail », a indiqué Abram Agossou, directeur de la santé de la mère et de l’enfant

En rappel, l’ambition du gouvernement est de réduire drastiquement les taux de mortalité maternelle et néonatale. Dans ce sens, le programme Wezou a été mis en place depuis 2021 pour accompagner les femmes enceintes.

Lancé depuis décembre 2021, le chantier de construction de l’Hôpital Mère-Enfant de Bè est presque achevé. Les travaux sont réalisés à plus de 90%, a pu constater en fin de semaine écoulée la Ministre Secrétaire Générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, à la faveur d’une visite sur le site. 

Bâtie sur une surface de 1.200 m2, l’infrastructure qui pourra être étendue, aura une capacité moyenne de 100 lits et abritera des services spécialisés comme la maternité et la pédiatrie. Une fois opérationnel, le joyau “contribuera à améliorer la qualité de soin en matière de santé de la mère et de l’enfant et à décongestionner l’actuel hôpital de Bè”, a souligné la directrice générale de l'hôpital, Azobua Abewou-Adzeoda.

Pour rappel, le projet de construction des hôpitaux mère-enfant est un engagement du chef de l’Etat pour son quinquennat. Plusieurs seront érigés dans des localités des cinq régions administratives : Tandjouaré (Savanes), Guérin-Kouka (Kara), Sotouboua (Centrale), et Amou-Oblo (Plateaux).  

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Au Togo, une campagne de sensibilisation des jeunes au patriotisme et à la culture de la paix a eu lieu du 19 au 28 mars dernier. L’activité pilotée par la direction de la formation civique, a permis de toucher 800 jeunes issus de 16 préfectures.

Axée sur le thème « Préservons notre patrie, construisons ensemble la paix et la sécurité », la campagne visait à contribuer au renforcement de la fibre patriotique chez les jeunes.

Concrètement, il s'est agi d’amener les jeunes à aimer la patrie et à s’engager véritablement pour la paix surtout dans un contexte où s’annoncent des élections législatives et régionales, des périodes très sensibles.

Pour rappel, la formation civique est un important levier dans la construction du vivre-ensemble. Dans ce sens, un manuel de formation a été conçu depuis 2020 pour mieux expliquer les notions de civisme et de citoyenneté aux populations.

Après un premier trimestre fructueux qui l’a vu lever 194 milliards FCFA, soit près du tiers de l’objectif annuel de 607 milliards FCFA, le Togo entend maintenir la cadence sur le marché régional des titres publics. Pour les trois prochains mois, le Trésor compte en effet mobiliser 195 milliards FCFA pour financer les besoins de l’Etat. 

La première opération devrait d’ailleurs être lancée dès le 12 avril prochain, avec une double émission de bons et d’obligations assimilables du Trésor, d’une valeur globale de 30 milliards FCFA. La seconde sortie mensuelle, prévue pour le 26 avril, sera également une double émission d’un montant escompté de 30 milliards FCFA. 

En mai, le Togo prévoit deux sorties avec des émissions multiples, qui devraient permettre de récolter en tout 70 milliards FCFA. 

Enfin, en juin, le pays tentera d’obtenir 65 milliards FCFA, via au moins cinq émissions de BAT et d’OAT. 

En rappel, en 2023, le Togo a cumulé 580 milliards FCFA d’emprunt sur le marché financier régional, légèrement au-dessus de son objectif de départ.

Au Togo, 520 Volontaires d’Engagement Citoyen (VEC) et 35 séniors ont prêté serment mardi 02 avril à Lomé. La traditionnelle cérémonie d'engagement s'est déroulée en présence de la ministre du Développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-d’Almeida.

Comme pour les précédentes, cette nouvelle vague qui constitue la 9ème, s’est engagée à être au service du développement des communautés du pays. Leur mission consistera à assainir et à restaurer l’environnement dans les milieux où ils seront déployés. Ils seront également chargés de mener un travail de sensibilisation auprès des ménages.

« Ces volontaires ont été outillés sur les valeurs du volontariat durant deux jours de formation afin de mieux réussir leur mission » a précisé Omar Agbangba, DG de l’ANVT.

En tout, ce sont désormais 37.308 volontaires d’engagement citoyen et 2.368 séniors qui ont été mobilisés depuis 2015.

Initialement prévu pour expirer fin mars, l’appel à candidatures pour le recrutement d’un Directeur Général pour la société Cyber Défense Africa (CDA) est prorogé jusqu’au mardi 30 avril prochain, a indiqué le ministère chargé de l’économie numérique.

Le futur directeur qui devra justifier d’au moins d’une décennie “d’expérience professionnelle réussie dans le domaine de la cybersécurité, des services informatiques ou des télécommunications”, sera basé à Lomé durant la durée de son mandat de deux ans, renouvelable.

Entre autres missions, il devra, en collaboration avec le Conseil d’administration, “définir et exécuter les objectifs stratégiques de la société et améliorer son efficacité opérationnelle” souligne l’appel à candidatures.

Pour rappel, Cyber Defense Africa, créée en 2019 à la faveur d’une joint-venture entre le gouvernement et le spécialiste polonais de la cybersécurité Asseco, est chargée d’assurer la sécurisation des systèmes d’information au Togo et par-delà ses frontières.

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