La 12ème édition du Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé (SIALO) ouvrira officiellement ses portes le 14 octobre prochain. L'événement, prévu jusqu’au 20 octobre 2025 au CETEF Togo 2000, mettra l’accent sur « la transformation durable pour un système alimentaire ».
Pendant une semaine, agriculteurs, transformateurs, chercheurs et professionnels du secteur agroalimentaire se donneront rendez-vous pour échanger sur les innovations, les bonnes pratiques et les opportunités de partenariat. Les participants auront l’occasion de découvrir des technologies agricoles avancées, des produits locaux transformés, ainsi que des solutions durables pour renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des filières agricoles.
Le programme de cette nouvelle édition inclut des panels sur les filières riz, élevage et maraîchage, des rencontres B2B, des espaces partenaires, ainsi qu’un « Rice Day ». Des délégations du Niger, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Tchad sont attendues pour partager leurs expériences et explorer des pistes de collaboration régionale.
Initié il y a un peu plus de dix ans, le SIALO se veut une vitrine pour la valorisation et la promotion des produits agricoles locaux à travers la mise en relation des acteurs et des professionnels de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’agroalimentaire. Pour rappel, l'édition précédente avait mis l’accent sur l’élevage.
Après cinq ans de mise en œuvre, le Togo actualise sa stratégie nationale d’application de l’Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) conformément aux dispositions. Une rencontre organisée par le ministère en charge du commerce a démarré dans ce sens le lundi 6 octobre à Lomé.
L’initiative, soutenue par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), vise à revisiter les protocoles de l’accord et à recueillir les contributions des acteurs du secteur privé en vue d’adapter la stratégie nationale aux nouvelles dynamiques du commerce continental. Durant cinq jours, les participants échangeront sur les enseignements tirés de la première phase de mise en œuvre, les défis rencontrés et les opportunités à saisir pour renforcer la compétitivité du pays.
« Cette actualisation marque une étape essentielle pour ajuster notre stratégie aux réalités économiques actuelles et préparer nos acteurs à tirer pleinement profit du marché unique africain », a indiqué le directeur de cabinet du ministère du commerce, Vinyo Koffi Mensah.
Pour rappel, la ZLECAf, lancée officiellement en 2019, constitue l’un des projets phares de l’intégration africaine. Elle vise à créer un vaste marché unique de 1,4 milliard de consommateurs et à stimuler le commerce intra-africain.
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Au Togo, 11.099 nouvelles entreprises ont été créées durant les neuf premiers mois de l’année 2025. C’est ce qui ressort de la dernière compilation des statistiques du Centre de formalités des entreprises (CFE).
Ce chiffre, en régression de 7,3 % par rapport à la même période en 2024, traduit un léger ralentissement du rythme des créations d’entreprises au troisième trimestre (3352 entreprises ont été créées). Dans le détail, 8956 entités ont été lancées par des Togolais et 2143 par des étrangers. En outre, 3043 nouvelles sociétés ont été formalisées par des femmes.
Malgré la baisse, la tendance confirme l’engouement pour l’aventure entrepreneuriale. En rappel, depuis près de dix ans, le gouvernement met en œuvre plusieurs réformes visant à améliorer le climat des affaires et à simplifier les procédures administratives.
Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a dévoilé le vendredi 03 octobre, la liste officielle des établissements reconnus et agréés par l’Etat. En tout, 97 établissements, dont 04 publics (Université de Lomé, Université de Kara, Centre International de Recherche et d’Etude de Langues-Village du Bénin, Ecole Nationale Supérieure d’Atakpamé) y figurent.
Rentrée universitaire 2025-2026 : consultez la liste officielle des établissements reconnus ! Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche invite les étudiants et leurs parents à vérifier la reconnaissance des établissements avant toute inscription. ? Liste… pic.twitter.com/c7EnxAJ0TJ
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) October 6, 2025
Centres, écoles, instituts, universités, les différentes institutions recensées évoluent dans divers domaines, et proposent une large palette d’offres de formations et de certifications. Pour le ministère, la publication de cette liste, à l’approche de la nouvelle rentrée universitaire, doit permettre entre autres, d’accompagner les étudiants et leurs parents dans leurs démarches d’inscription et de choix de formation.
“Le ministère félicite les établissements inscrits sur cette liste pour leurs efforts en matière de qualité académique et de respect du cadre légal, gages de la valeur et de la crédibilité des diplômes délivrés”, a indiqué le ministre Kanka-Malik Natchaba, qui a également rappelé aux établissements privés “l’importance de maintenir et de renforcer la qualité de leurs formations, afin d’offrir un enseignement conforme aux standards académiques et pertinent pour le marché du travail”.
Pour rappel, la rentrée universitaire est prévue pour le 13 octobre prochain.
Le Togo s'apprête à se doter d’une Stratégie nationale de promotion de l’entreprenariat féminin (SNEF). Le ministère en charge de la promotion de la femme a en effet tenu le mois dernier, une rencontre destinée à la consolidation du document à Kpalimé.
— Ministère de l'action sociale (MASSPF) (@actionsocialetg) October 6, 2025
L’objectif est de mettre en place un cadre permettant de renforcer l’entrepreneuriat féminin et de soutenir durablement les femmes entrepreneures. De fait, la SNEF entend favoriser un environnement entrepreneurial plus inclusif et équitable tout en valorisant le leadership des femmes dans le secteur entrepreneurial. « la SNEF constitue un nouvel élan pour l’entrepreneuriat féminin, en stimulant la création d’emplois décents, en renforçant la compétitivité des femmes et en contribuant à une croissance économique plus équitable et durable », a indiqué Tyliolieb Lamboni, représentant la GIZ qui soutient l’initiative
Ces dernières années, le gouvernement multiplie les initiatives pour soutenir l’entrepreneuriat féminin, à travers des programmes de financement, des formations et des dispositifs d’accompagnement technique. Parmi ces efforts, le projet Nana Tech qui vise à favoriser l’accès des femmes aux technologies numériques.
En 2023, le Togo a obtenu 745,44 millions $ d’aide publique, soit 452, 15 milliards FCFA. C’est ce que révèle le rapport sur la coopération au développement pour l’année 2023, rendu public en fin de semaine écoulée à Lomé.
Le Rapport sur la Coopération au Développement 2023 a été validé le 02 Octobre 2025 à Lomé. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le SG Paneto, en présence du Conseiller Économique du PNUD pour le Bénin et le Togo, Francis Andrianarison https://t.co/VH9AW5sc2I pic.twitter.com/avwCZRASNv
— Ministère en charge de la Planification du Togo (@planificateurtg) October 3, 2025
Ce montant, composé à 56,57 % de dons et 43,43 % de prêts, représente une progression de plus de 51 % par rapport à 2022. Une hausse qui résulte des réformes engagées par les pouvoirs publics pour améliorer la qualité de la dépense publique et orienter davantage les financements vers les priorités stratégiques.
« C’est le fruit des réformes ambitieuses mises en œuvre par le gouvernement, qui prône la qualité de la dépense et met l’accent sur les investissements pour impacter la vie des concitoyens. Cela s’est traduit par la mise en place d’un cadre de suivi stratégique et technique des projets et programmes, ainsi que d’un dialogue renforcé avec les partenaires », a souligné le secrétaire général du ministère en charge de la planification, Bèguèdouwè Paneto.
En parallèle, les transferts de fonds de la diaspora se sont établis à 948,54 millions USD, soit 575,34 milliards FCFA, une contribution supérieure à celle de l’aide publique, avec un écart de plus de 203 millions USD.
Pour rappel, le Togo entretient des partenariats de coopération avec plusieurs institutions multilatérales et bilatérales, ainsi qu’avec des acteurs du secteur privé et de la société civile. L'ambition du pays est de renforcer ces collaborations pour mobiliser davantage de ressources financières et soutenir efficacement la mise en œuvre de projets et programmes de développement au bénéfice des populations.
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Au Togo, les autorités judiciaires mettent en garde contre les dérives observées dans l’utilisation des plateformes numériques. Vendredi 03 octobre, face à la presse, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Lomé, Talaka Mawama a rappelé le cadre légal encadrant l’utilisation de ces outils et le rôle régalien du parquet dans la protection de la société.
Le responsable a en outre rappelé les conséquences qui découleront désormais des faits qualifiables d’infractions. L’intégralité de l’annonce.
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Thème : Dérives et abus dans l’utilisation des plateformes numériques (médias ou réseaux sociaux) et leurs conséquences sur le plan pénal.
Les principales plateformes numériques mondialement connues sont : Facebook, YouTube, WhatsApp, Instagram, TikTok, Snapchat, X (twitter).
Le nouveau code pénal,
Le code de l’enfant,
La loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité,
Le code de la presse et de la communication,
La loi relative à la protection des données à caractère personnel.
Ces différents textes prévoient des agissements pouvant être qualifiés d’infractions. Ainsi, il est indéniable que par le biais des réseaux sociaux, on peut être amené à commettre des infractions contre les personnes, l’Etat ou les biens etc. Les diverses incriminations peuvent être des injures graves, des atteintes à l’honneur, de la diffamation, des outrages envers les dépositaires de l’autorité publique, la corruption de la jeunesse, l’apologie des crimes et délits, la provocation à la discrimination/à la haine/à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine, appartenance ethnique, nationale, raciale, religieuse, sexuelle ou de leur genre ou handicap, la divulgation de secret professionnel pour l’administration publique ou privée, la publication ou diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler l’ordre public ou encore la violation de l’intimité des personnes (exemple de la publication d’images ou de photos de malade sur son lit d’hôpital sans son consentement).
Cependant, autant que les réseaux sociaux sont d’une utilité indéniable, autant ces réseaux peuvent constituer un danger, voire une menace pour notre société.
5. Dans le contexte social de notre pays, il est regrettable de constater depuis quelques temps, l’utilisation à outrance des réseaux sociaux à des fins non orthodoxes. Nous n’en voulons pour preuve que la diffusion de nombreux contenus se rapportant à des faits que l’on ne prend pas soin de vérifier avant leur publication, des cas d’appels à la haine ethnique, religieuse et autres, des incitations à la violence et des atteintes à la sécurité de l’Etat et la vie privée. De même, des pratiques malsaines qui heurtent la morale et les bonnes mœurs sont diffusées régulièrement et relayées sans limite. Ces agissements constituent autant d’abus et de dérives qu’il convient de dénoncer et de sanctionner.
6. Face à cette situation déplorable, le principal objectif poursuivi au travers de la rencontre de ce jour, est d’en appeler à la conscience des utilisateurs des différentes plateformes et, en même temps de rappeler à la loi et par voie de conséquence, à l’ordre. Aussi est-il est impérieux de distinguer la liberté d’expression, garantie à tous, de l’attaque gratuite, de l’injure ou la diffamation portant atteinte à la vie privée, aux fonctions ou activités d’autrui, ce qui hélas, constitue une violation de la loi pénale.
7. Le Parquet ou le ministère public, dans son rôle de représentant de la société, se fera le devoir de remplir sans faillir, sa mission régalienne de poursuite dans le cadre de la mise en œuvre stricte de la politique pénale, afin de préserver la société et l’Etat des conséquences désastreuses des dérives susceptibles de résulter de l’utilisation abusive et anarchique des réseaux sociaux. Ainsi donc, nous sommes désormais avertis : quiconque produira, reproduira, diffusera, publiera, partagera à travers une plateforme numérique, un fait qui sort du cadre légal en vigueur, sera l’objet de poursuites pénales sans compromis et sans complaisance. Il en sera de même pour quiconque publiera un commentaire validant une publication illicite. La complicité par approbation expose également à des poursuites, car la loi nous impose à tous de dénoncer tout crime ou délit dont nous avons connaissance.
Le gouvernement a officiellement reçu, le mercredi 1er octobre dernier, les rapports généraux des derniers processus électoraux organisés en 2024 et 2025 au Togo. Les documents, remis au ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, par le président de la CENI, Dago Yabré, portent sur les législatives et régionales couplées du 29 avril 2024, les sénatoriales du 15 février 2025 et les municipales du 17 juillet 2025.
Félicitations pour ce travail de qualité.
— AWATE Hodabalo (@HodabaloAwate) October 2, 2025
Ces rapports, utilisés avec rigueur, renforceront les scrutins à venir.Merci à @FEGnassingbe pour son soutien. pic.twitter.com/Fq357x6QSd
“Vos missions ont été appréciées, malgré les difficultés et les intimidations. Même de l’avis des observateurs nationaux et internationaux, c’est la satisfaction totale’’, a indiqué le ministre Awaté Hodabalo à l’endroit des membres de la CENI. Pour sa part, le président de la CENI a souligné l’engagement des autres institutions impliquées dans l’organisation du scrutin.
En rappel, conformément aux dispositions du code électoral, la CENI doit remettre au gouvernement les rapports généraux de chaque élection. L’objectif est de permettre à l'exécutif de disposer d’un compte rendu détaillé des processus électoraux, d’en tirer des enseignements et de proposer des mesures pour améliorer l’organisation et le déroulement des prochains scrutins.
L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le mercredi 8 octobre et les jours suivants, de nouvelles ventes aux enchères publiques. L’opération se déroulera à la direction des opérations douanières de Lomé-Port.
Au total, 44 conteneurs de diverses marchandises seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 25.000 FCFA.
Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés. « Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30 le jour de leur achat verront leur adjudication annulée », a précisé le fisc, qui a également rappelé qu’« aucune réclamation ne sera prise en compte après l’adjudication ».
Organisées régulièrement par l’OTR, les ventes aux enchères concernent généralement des marchandises issues de saisies ou en souffrance sous douane.
Le Togo s'apprête à disposer de sa première Aire marine protégée (AMP). Deux rencontres ont eu lieu dans ce sens le 30 septembre à Agbodrafo et le 1er octobre 2025 à Aného, réunissant plusieurs acteurs.
Vers la création de la première aire marine protégée au #Togo@TogoOfficiel @presidencecstg @FEGnassingbe @GouvTg @CommunicationTg @Banquemondiale @wacaprogram @FAOauTogo @uicn_AfriqueC_O @UEMOA_Officiel @remapsentg @radiokaratg @RadioLome27120 @AtopTG https://t.co/1gieqRUSBT
— Ministère en charge de l'Environnement Togo (@MerfGouvtg) October 2, 2025
L’objectif était d’expliquer le processus de création de cette aire marine protégée, d’en présenter les avantages et de recueillir les préoccupations des communautés locales. Prévue sur une superficie de 950 km², l’AMP couvrira la préfecture des Lacs ainsi qu’une partie des préfectures de Vo et de Zio.
Située entre l’océan Atlantique et le lac Togo, cette zone est riche en biodiversité, notamment les mangroves, les poissons et autres ressources halieutiques. L’objectif est de protéger ces écosystèmes, tout en contribuant à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales, au développement du tourisme et à la promotion de la recherche scientifique.
“La création de l’aire marine protégée ne signifie pas une privation de ressources pour les populations, mais vise à assurer une gestion durable afin de préserver ces richesses pour les générations futures”, a expliqué Awougnon Comlan, représentant le ministre de l’environnement et des ressources forestières,.
Le projet bénéficie du soutien de plusieurs partenaires internationaux, dont la Banque mondiale à travers le projet WACA, le Fonds pour l’Environnement mondial (FEM), l’UEMOA, la FAO et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Les prochaines étapes incluent la délimitation officielle de la zone, l’élaboration du cadre réglementaire et la mise en place d’un mécanisme de suivi participatif impliquant les communautés locales.
L’initiative s’inscrit pleinement dans le cadre du Plan national pour la biodiversité, renforçant l’engagement du Togo à protéger ses richesses naturelles et à contribuer aux efforts internationaux de préservation de l’environnement.