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Quelques jours après son adoption par le gouvernement, le projet de budget de l’Etat pour l’année 2026 entame sa phase d’étude au niveau du Parlement. L’Assemblée nationale a en effet entamé lundi 24 novembre à Lomé, l’étude en commission du document. 

Les travaux, ouverts par le Président de l’institution, Komi Selom Klassou, ont enregistré la présence des ministres en charge des finances et du budget, de l’économie et de la veille stratégique, ainsi que d’autres membres du gouvernement. 

C’est parti pour un processus d’analyses approfondies et d’interactions, au cours desquels les représentants du peuple passeront à la loupe les différentes lignes des prochaines orientations budgétaires. La démarche se déroulera notamment en collaboration avec la deuxième chambre du Parlement, le Sénat, conformément aux principes du bicaméralisme égalitaire entériné par le Constitution de la Vème République. 

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Dans ce nouveau contexte, l’objectif de la double étude du projet de loi de finances est d’assurer une analyse approfondie, équilibrée et représentative des enjeux budgétaires et des priorités nationales”, a expliqué Komi Selom Klassou, avant de rappeler que “cette procédure vise à garantir que le budget proposé pour l’année à venir par le gouvernement reflète les aspirations des citoyens et soutient efficacement les objectifs de développement économique, social et sécuritaire du pays”.

Projeté à 2740,5 milliards FCFA, soit une hausse de 14,4 % par rapport au précédent exercice, le budget 2026 devrait se caractériser par une hausse de la croissance, une meilleure maîtrise de l’inflation, et une discipline et rigueur au niveau de la gestion des dépenses publiques. Au-delà des indicateurs macroéconomiques, la proposition effectuée par l’exécutif met en avant les secteurs essentiels de la politique publique (éducation, santé, agriculture, emploi des jeunes, infrastructures, sécurité) et consacre près de la moitié des dépenses de l’État (48 %) aux secteurs sociaux. 

Au Togo, une campagne nationale de délivrance des jugements supplétifs aux élèves est en cours jusqu’au jeudi 27 novembre. L’initiative, portée par le ministère en charge de l’Administration territoriale, concerne 25 communes réparties sur le territoire.

Concrètement, les bénéficiaires sont identifiés à raison de 200 enfants par commune, avec un dispositif combinant sensibilisation, audiences foraines et transcription des jugements. L’opération, qui bénéficie de l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), vise à doter d’une identité juridique 5000 élèves du Cours moyen deuxième année (CM2), dépourvus d’acte de naissance.

Pour rappel, le Togo s’est récemment doté d’un nouveau manuel pour l’enregistrement des faits d’état civil. L’ambition du gouvernement est de renforcer la fiabilité du système national, d’améliorer la déclaration systématique des naissances et d’assurer un meilleur accès des populations aux services d’état civil.

Le Togo occupe désormais la présidence du conseil d’administration de l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV). Le ministre délégué en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, Gado Tchangbedji, a été porté à la tête de l’organe à l’issue de la 54ème session ministérielle.

Au cours de cette rencontre précédée de la réunion des experts, plusieurs dossiers stratégiques ont été examinés en rapport avec le développement de l’EISMV. L’occasion pour le ministre de l’éducation nationale, Mama Omorou, de réaffirmer l’engagement du Togo à œuvrer, aux côtés des autres États membres, à l’amélioration de la qualité de la formation et à la promotion de la recherche scientifique au service du développement agricole et vétérinaire en Afrique.

Fondée en 1968 et basée à Dakar, l’EISMV regroupe quatorze États africains membres. L’école est spécialisée en matière de formation dans les domaines des productions et de la santé animale, ainsi que de la santé publique. Jusqu’en décembre 2022, elle a formé 1695 vétérinaires originaires d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’autres pays tels que Madagascar et la France.

Le Togo et le Ghana renforcent leur coopération dans le domaine du transport aérien. Les deux pays ont signé, en milieu de mois, un accord de services aériens, en marge du 26 ème anniversaire de la Décision de Yamoussoukro relative à la libéralisation de l’accès au marché du transport aérien en Afrique, organisé en République dominicaine.

L’entente, paraphée par Edem Tengue, ministre conseiller au nom du Président du Conseil, et Dorcas Afo-Toffey, vice-ministre ghanéenne des Transports, vise à établir un cadre légal permettant aux compagnies aériennes des deux pays d’opérer sur les routes bilatérales, tout en définissant les droits, obligations et fréquences des vols.

L’accord devrait en outre permettre de faciliter les déplacements, promouvoir le commerce et dynamiser l’intégration régionale ; ceci, en cohérence avec les objectifs du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA).

Créé en 2018, le MUTAA, dont le Président du Conseil est champion, vise à libéraliser le ciel africain, promouvoir la connectivité entre les pays et soutenir le développement économique par un transport aérien plus fluide et compétitif.

Le Togo, représenté par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, participe au septième sommet Union européenne (UE) - Union africaine (UA), qui s’ouvre ce lundi 24 novembre à Luanda en Angola. L’événement, qui réunit les chefs d’Etat et de gouvernement des deux continents, est centré sur la promotion de la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif. 

Les travaux, qui marquent les 25 ans du partenariat entre l’UA et l’UE, porteront notamment sur les mécanismes innovants pour consolider les synergies existantes et ouvrir de nouvelles perspectives communes. L’objectif étant particulièrement de promouvoir un développement mutuellement bénéfique dans plusieurs domaines, tout en accélérant les convergences stratégiques entre les deux continents. 

L’occasion pour le Togo de réaffirmer sa détermination diplomatique à contribuer à la construction d’un multilatéralisme plus juste, plus réactif et plus inclusif, ainsi qu’au renforcement du partenariat UE-UA pour relever les défis sécuritaires, lutter contre le terrorisme et promouvoir le développement sur tout le continent africain.

Une déclaration conjointe est attendue à l’issue du sommet, pour tracer les nouvelles étapes du partenariat. 

Le Togo et le Bénin avancent conjointement vers la création d’un organe transnational dédié à la gestion du site Koutammakou. Une session tenue la semaine dernière à Défalé a réuni les représentants des deux pays afin d’affiner les modalités de cette future structure, conformément aux recommandations de l’Unesco après l’extension du périmètre du site au territoire béninois.

Les travaux ont notamment porté sur la préparation du rapport conjoint attendu en 2026 sur l’état de conservation du Koutammakou, ainsi que sur les actions prévues dans le cadre du projet : « Amélioration de l’état de conservation du Koutammakou ». Les participants ont également examiné les éléments essentiels du futur plan de gestion unifié, intégrant les exigences de protection, de valorisation et de promotion de ce patrimoine culturel.

« Cette démarche conjointe marque une étape décisive pour garantir une gestion harmonisée et durable du Koutammakou », a indiqué le directeur du patrimoine culturel du Togo, Adama Ayikoue.

Pour rappel, le site Koutammakou, classé patrimoine mondial de l’Unesco, est situé entre le nord-est du Togo et le nord-ouest du Bénin. Il est réputé pour son magnifique paysage, au milieu duquel trônent les Tatas Somba, maisons à tourelles en terre.

Au Togo, la dématérialisation des services publics se poursuit. Le ministère de la Justice et des Droits humains a récemment procédé à la mise en ligne de nouvelles procédures liées à diverses demandes.

Il s’agit des demandes relatives à la renonciation à la nationalité togolaise, à la réintégration de la nationalité togolaise et au changement de patronyme ou de matronyme. La numérisation de ces services accessibles via le portail national, vise à simplifier les démarches administratives, réduire les délais de traitement et améliorer l'efficacité du service public.

Ces procédures dématérialisées s'ajoutent à la série de démarches administratives déjà existantes sur la plateforme des services publics.  L’ambition du gouvernement est de moderniser l'administration et d'améliorer l'expérience des citoyens.

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Au Togo, l’Assurance maladie universelle franchit un nouveau palier dans le cadre de sa mise en œuvre. Les deux principales institutions de gestion du dispositif, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’Institut national d’assurance maladie (INAM), ont signé ce vendredi 21 novembre une convention sectorielle de partenariat avec l’Association des professionnels et praticiens de l’optique lunetterie (APPOL).

L’entente, paraphée par les responsables des différentes parties, consacre ainsi l’intégration formelle des services d’optique dans le dispositif de prise en charge de l’AMU, en fixant un cadre commun pour l’accès, la qualité et le suivi des prestations destinées aux assurés. Elle marque également la volonté partagée d’assurer une offre de soins plus complète et mieux encadrée, en soutenant les populations dans leurs besoins de santé visuelle.

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« La signature de cette convention va permettre d’harmoniser les pratiques, d’améliorer la qualité des prestations en optique et de garantir aux assurés un parcours de soins plus clair et mieux encadré. À travers cet accord conclu avec l’APPOL, nous ne faisons pas que formaliser un partenariat, nous ouvrons une porte vers une meilleure prise en charge de la santé visuelle », a indiqué Ingrid Awadé, directeur général de la CNSS.

Pour sa part, le ministre délégué auprès du ministre en charge de la Santé, Tchin Darré, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à « garantir un accès équitable aux soins de santé, à consolider la régulation du secteur et à accompagner les partenaires dans la mise en œuvre des conventions signées ».

L’AMU, déployée depuis l’an dernier, continue de se structurer et de se renforcer, offrant progressivement aux populations une couverture élargie à des soins appropriés. La prise en compte des travailleurs non salariés fait du Togo le premier pays africain à offrir une Assurance maladie universelle couvrant l’ensemble des catégories socioprofessionnelles.

Au Togo, la délivrance de la carte d’immatriculation fiscale sera provisoirement suspendue du 23 décembre 2025 au 05 janvier 2026. L’annonce a été faite par l’Office togolais des recettes (OTR), à travers un communiqué.

À ce titre, “toute demande d’édition de carte d’immatriculation adressée au commissariat des impôts durant cette période ne sera pas traitée”, a précisé la note. La mesure est prise « conformément au principe d’annualité de la carte d’immatriculation fiscale et pour des raisons d’organisation interne ».

Pour rappel, la carte d’immatriculation fiscale est un document essentiel permettant à toute personne physique ou morale d’être identifiée auprès des services fiscaux. Elle est indispensable pour les formalités fiscales, telles que la déclaration et le paiement des impôts, ainsi que pour diverses démarches administratives liées à la fiscalité.

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Le président de l’Assemblée nationale a reçu jeudi 20 novembre plusieurs membres du corps diplomatique et représentants d’institutions internationales. Tour à tour, Komi Selom Klassou s’est entretenu avec l’Ambassadrice de Chine, Wang Min, l’Ambassadeur de l’Union européenne, Gwilym Jones, et la Représentante résidente de l’Unicef, Corinne Erinna Dia.

Les divers échanges ont porté sur le renforcement des partenariats, l’approfondissement du dialogue politique et la consolidation des actions de développement.

Avec l’Ambassadrice de Chine, les discussions ont permis d’aborder les nouvelles orientations stratégiques définies par Pékin pour les prochaines années, ainsi que les perspectives de coopération, notamment dans le cadre du partenariat stratégique global. L’audience accordée à l’Ambassadeur de l’Union européenne s’est articulée autour de l’état de la coopération entre l’UE et le pays. La rencontre a été l’occasion d’évoquer les dossiers économiques, sécuritaires et les priorités qui seront au centre du prochain sommet UA-UE. La Représentante résidente de l’Unicef a, pour sa part, échangé avec le Président de l’Assemblée nationale sur la collaboration engagée en faveur de la promotion des droits de l’enfant. Les discussions ont mis en lumière l’appui de l’Unicef aux initiatives nationales, notamment en matière de budgétisation sensible aux besoins des enfants et de renforcement des mécanismes institutionnels dédiés à la protection de l’enfance.

Les personnalités ont par ailleurs félicité Komi Selom Klassou pour sa récente élection à la tête de l’institution parlementaire.

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