Régulièrement sollicité sur la scène continentale dans la résolution des différends, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé pourrait bientôt intervenir dans la facilitation du conflit persistant dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC).
Le Bureau de la Conférence de l’Union africaine (UA), réuni en session virtuelle le samedi 05 avril, a en effet approuvé la proposition du président angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço, actuel président en exercice de l’Union, de nommer le leader togolais pour assumer le rôle de médiateur.
We thank the Bureau of the Assembly of the African Union and in particularly the President Lourenço of #Angola for his proposal… and to confirm the availability to @FEGnassingbe to help for #peace #reconciliation and #stability on the Eastern #DRC situation.. @angola_Mirex… https://t.co/cVxnLG5iHH
— Robert Dussey (@rdussey) April 6, 2025
Si cette décision obtient l’accord formel de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le Président de la République, dont la disponibilité a été d’ores et déjà confirmée à l’issue des consultations préliminaires, prendrait la suite du président angolais sur le dossier. Pour la diplomatie togolaise, résolument engagée depuis des années pour la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance.
Pour rappel, le conflit dans l’Est de la RDC oppose depuis plusieurs années les forces gouvernementales à celles du groupe rebelle M23, sur fond de tensions entre le Congo et le Rwanda. A ce jour, les hostilités ont déjà causé de nombreuses pertes humaines et matérielles, et une détérioration de la situation humanitaire, avec des millions de civils déplacés et exposés.
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Le Togo va boucler une nouvelle opération sur le marché des titres publics de l'Union monétaire ouest-africaine, le vendredi 11 avril prochain. Pour sa première sortie sur le marché sous-régional des titres publics ce 2ème trimestre, le Trésor public veut lever 20 milliards FCFA.
L’opération est une émission de Bons assimilables du Trésor (BAT). Dans le détail, le nominal est fixé à un million FCFA sur des maturités de 182 et 364 jours à des taux d'intérêt multiples.
Après un premier trimestre qui a permis de lever 121,5 milliards FCFA, soit 36,5 % de l’objectif annuel de 332 milliards FCFA, l'ambition du pays pour le 2e trimestre est de collecter 75 milliards FCFA.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) réaffirme sa volonté de poursuivre son accompagnement en faveur du Togo dans la mise en œuvre des priorités gouvernementales. Cet engagement a été réitéré en fin de semaine écoulée au Premier ministre, Victoire Dogbé, par la nouvelle représentante de l’agence, Dr Erinna Corinne Dia.
Les échanges qui se sont déroulés lors d’une audience à la primature, ont porté sur les domaines d’intervention de l’Unicef. La rencontre a également permis d’évoquer la poursuite des projets sociaux innovants, tels que le programme « crédit latrine », qui vise à améliorer l'accès à des installations sanitaires de qualité dans les communautés. L’accent a été mis par ailleurs, sur l’utilisation du numérique pour renforcer l’efficacité des actions.
« Pour nous, il s’agit principalement de continuer à intervenir dans le domaine de l’inclusion sociale, qui, si je ne me trompe, est une priorité pour le gouvernement. L’inclusion sociale englobe des secteurs essentiels tels que la santé, l’éducation, l’eau, l’assainissement et la protection sociale », a expliqué Dr Erinna Corinne Dia.
Ces dernières années, la collaboration avec le Fonds onusien s’est intensifiée à travers le programme d’urgence de résilience dans les Savanes (PURS). Un nouveau cadre de coopération a été formalisé pour la période 2024-2026.
Le riz de Kovié dispose désormais d’une Indication Géographique Protégée (IGP), un label officiel qui reconnaît qu’un produit tire sa qualité, sa réputation ou d'autres caractéristiques de son origine géographique. Cette distinction, la toute première du genre au Togo, a été officiellement remise le jeudi 03 avril à Kovié (localité située à environ 30 km de Lomé) à l’Association pour la promotion et la protection de l’indication géographique du riz de Kovié (APIG-Riz de Kovié).
?️ Le DG de l’#OAPI, @DenisBOHOUSSOU a procédé ce 03/04/2025, à la remise du certificat d’enregistrement en #IGP du ✨Riz de #Kovié ? du #Togo ✨ et son logo de reconnaissance, outil de contrôle, d’étiquetage, de commercialisation et de défense estampillable sur les produits. pic.twitter.com/Hu15IIJYKp
— OAPI (@OAPI_TWIT) April 3, 2025
Concrètement, la reconnaissance accordée par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) permet de protéger juridiquement le riz de Kovié contre les imitations, tout en valorisant le savoir-faire des producteurs et les spécificités naturelles de la région. Elle garantit aux consommateurs un produit authentique, dont la qualité est intimement liée à son terroir, et ouvre aux producteurs l’accès à des débouchés plus valorisants.
« Cet événement est capital pour nous, producteurs, transformateurs et distributeurs. Nous mettons en lumière un produit autrefois méconnu, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. C’est un nouveau départ pour nous ; c’est une véritable plus-value pour notre riz, qui nous rapportera davantage », s’est réjoui le président de APIG-Riz de Kovié, Joseph Kokou Adokanou.
Pour sa part, le directeur de l'Agence de promotion des investissements de la zone franche (API-ZF), Yawo Sikpa, représentant le ministre de l’industrie et de la promotion des investissements, a souligné l’importance de cette reconnaissance, qui marque une étape importante dans la stratégie nationale de valorisation des produits locaux.
Ces dernières années, plusieurs initiatives sont mises en œuvre pour développer la filière riz. L’ambition du gouvernement est de couvrir la demande nationale et de faire du Togo, un exportateur net de riz à l’horizon 2030.
Au Togo, l’agroécologie devrait s’intensifier dans les Zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP). 120 exploitants de ces espaces ont bénéficié, il y a quelques jours, d’équipements modernes tels que des composteurs modélisés et des dispositifs pour la fabrication de biopesticides.
Ces outils, acquis dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), visent à améliorer la fertilité des sols et à promouvoir des pratiques agricoles durables. De fait, les composteurs modélisés permettent d’accélérer le processus de fabrication du compost, réduisant le temps de maturation de quatre semaines à seulement deux.
Outre ces équipements, les producteurs ont été formés aux techniques de compostage et à la fabrication de biopesticides naturels. L’objectif est d’optimiser l’utilisation des ressources locales pour améliorer la fertilité des sols.
Pour rappel, les ZAAP ont été lancées afin de permettre aux agriculteurs d’évoluer dans des cadres coopératifs, d’améliorer leur productivité, de booster leurs rendements et de moderniser l’agriculture nationale. À fin 2023, le pays comptait 222 ZAAP couvrant une superficie totale de 32.230 hectares.
Au Togo, le développement des infrastructures scolaires se poursuit. Entre 2023 et 2024, 1526 salles de classe ont été construites à travers le pays dans les cinq régions.
C’est ce que révèlent les statistiques du ministère en charge des enseignements primaire et secondaire, publiées dans le budget citoyen 2025. Spécifiquement, 475 salles (structurées en blocs de 3 et 4) ont été érigées en 2024, tandis que 1051 ont été construites un an plus tôt. La région des Savanes a été la plus grande bénéficiaire de ce grand chantier, avec 685 nouvelles réalisations enregistrées sur les deux ans.
Pour l’année en cours, le gouvernement entend renforcer les actions en matière d’infrastructures éducatives. Selon les prévisions, 597 salles de classe devront sortir de terre sur le territoire, à raison de 66 blocs de 4 salles et 111 blocs de 3 salles, pour un coût estimatif de plus de 7 milliards FCFA.
Ces dernières années, le gouvernement accorde une attention particulière à l’éducation. Depuis 2020, le budget alloué à ce secteur a connu une hausse de plus de 50 %.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a été le jeudi 03 avril à Kigali (Rwanda), l’hôte d’honneur du premier sommet mondial sur l’Intelligence artificielle en Afrique (Global AI Summit on Africa) qui s’est ouvert dans le pays. Invité à la tribune lors de la cérémonie d’ouverture, le n°1 togolais a partagé dans son allocution, sa vision pour un meilleur développement de l’Intelligence artificielle sur le continent.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a été ce 03 avril 2025 l’hôte d’honneur du premier sommet mondial sur l’Intelligence artificielle en Afrique (Global AI Summit on Africa) qui se tient à Kigali au Rwanda.#GAISAfrica2025https://t.co/5wHQNs637t pic.twitter.com/PNOBqpoq07
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) April 3, 2025
« Ce sommet témoigne de notre volonté collective de ne pas laisser l’Afrique en marge de la nouvelle révolution technologique qu’est l’intelligence artificielle », a d’abord assuré le chef de l’Etat, avant d’inviter « à la lucidité ».
« Il est temps d’être réaliste et stratège »
Pour Faure Gnassingbé, « l’heure est au réalisme stratégique », dans un contexte international de plus en plus tendu. Dans ce sens, il serait imprudent pour le continent « de fonder ses espoirs sur la seule bonne volonté et la générosité » des partenaires. Occasion pour le Président de la République d’appeler à une « approche sélective, stratégique et adaptée aux capacités réelles » du continent.
Le paradigme prôné par le leader togolais, recommande ainsi des investissements ciblés, dans des secteurs dans lesquels l’IA pourrait apporter des bénéfices immédiats aux populations : « avoir de l’ambition pour l’IA en Afrique, ce n’est pas essayer de tout faire, mais bien choisir ce que l’on fait », a-t-il indiqué en citant notamment des secteurs comme la santé, l’éducation et l’agriculture.
Protéger les atouts du continent
« Il faut dès à présent protéger les atouts stratégiques de notre continent. L’Afrique a des ressources précieuses pour le développement de l’Intelligence artificielle, une jeunesse nombreuse et dynamique, des données démographiques, culturelles et linguistiques d’une diversité exceptionnelle et des ressources naturelles rares », a exhorté Faure Gnassingbé, qui a appelé à la construction d’une « souveraineté numérique réaliste et ciblée », et un « cadre international équitable ».
Enfin, le Président de la République a réitéré l’engagement du Togo à être acteur dans cette nouvelle ère.
La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) dispose désormais de nouveaux locaux pour sa délégation régionale de la Centrale. Le bâtiment, situé à Sokodé en bordure de la route nationale N1, a été inauguré le mercredi 2 avril par le préfet de Tchaoudjo, Tchimbiandja Yendoukoa Douti en présence du président de l’institution, José Kwassi Syménouh.
La nouvelle infrastructure répond à un double objectif : offrir un cadre de travail plus moderne et fonctionnel aux employés, et rapprocher les services de la chambre des acteurs économiques locaux. Le besoin de délocaliser le bureau a été ressenti du fait de l’exiguïté des anciens locaux, devenus inadaptés aux besoins de la délégation régionale.
L’ambition de la chambre est de renforcer son accompagnement aux entreprises locales en leur offrant un accès facilité aux services d’assistance, aux formations et aux opportunités d’investissement. « Ce bureau est un levier de développement, un catalyseur d’investissement et un accélérateur de croissance pour la région », a indiqué le président de la CCI-Togo.
La cérémonie inaugurale a été précédée de la présentation des élus consulaires régionaux aux autorités locales. Ces représentants sont chargés d’accompagner les initiatives économiques et de promouvoir les actions de la chambre dans la région Centrale.
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Au lendemain de la constitution de son bureau et de l’adoption de son règlement intérieur, le Sénat a ouvert jeudi 03 avril à Lomé sa première session ordinaire de l’année. Une cérémonie officielle, conduite par le président de l’institution, Barry Moussa Barqué, a réuni pour l’occasion plusieurs officiels parmi lesquels le Premier ministre et le Président de l’Assemblée nationale, ainsi que des invités de marque.
L’ouverture de la 1ère session ordinaire du #Sénat consacre le début du bicaméralisme dans la Ve République. Ce système parlementaire à 2 chambres enrichit le débat démocratique, renforce la représentativité et permet une analyse approfondie des lois, au service de la nation. pic.twitter.com/2CuanDp0vx
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) April 3, 2025
Avec le début de cette session, le Togo acte définitivement le passage au bicaméralisme, conformément aux dispositions de la nouvelle constitution de la Vème République. « Il ne s’agit pas simplement d’un événement protocolaire, mais d’un moment fort, porteur d’espoir, dans notre cheminement démocratique », a déclaré le président du Sénat dans son allocution d’ouverture.
Barry Moussa Barqué a dans ce sens exhorté les sénateurs à œuvrer dans le sens d’une institution fluide et harmonieuse, permettant à chaque membre de contribuer librement tout en assumant ses responsabilités : « Pour commencer, les groupes parlementaires, véritables moteurs de la représentation citoyenne, doivent être formés sans tarder. Ils devront refléter la richesse de nos convictions, la pluralité de nos idées et l’énergie vitale qui anime notre République. Ce n’est qu’en œuvrant dans cette direction que chaque idée, chaque rêve et chaque lutte de nos populations courageuses pourront s’épanouir pleinement au sein de cette maison commune qu’est la seconde chambre du Parlement », a-t-il déclaré.
Félicitations au nouveau bureau du Sénat ! Que la grâce divine vous guide dans l’accomplissement de cette noble responsabilité. Plein succès dans votre mission au service de la nation. pic.twitter.com/Atm8OOnzK6
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) April 3, 2025
Prochaine étape décisive dans la poursuite de la mise en place des institutions de la nouvelle république, la réunion du Congrès pour l’élection du prochain Président de la République.
La fourniture du courant électrique continuera d’enregistrer des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale jusqu’au dimanche 6 avril, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Les coupures interviendront entre 08h30 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. Comme de coutume, les recommandations de prudence et de gestion des appareils restent en vigueur, lors des interruptions.
Programme des interruptions
Jeudi 03 avril 2025
09h à 12h : Gaglo Kpota, EPP Gaglo Kpota, Tanmani et leurs environs.
09h à 14h : Baie des Anges, Hôtel Madiba, Cicaré et leurs environs.
Vendredi 04 avril 2025
08h30 à 12h30 : Zones Eau Potable, CMS Massoyi, Huilerie, Centre Pour Mineur, Cacavéli, d’Alméida et leurs environs.
09h à 13h : Zone Yokoè Kopégan, Madi Plus et leurs environs.
Dimanche 06 avril 2025
08h30 à 11h30 : Zone Bè Kpéhénou et ses environs.
09h à 14h : EPP Amédinta, CEG Lycée Zanguéra et leurs environs.