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La chambre administrative de la Cour Suprême a publié mardi 26 mars, la liste définitive des candidats retenus pour les élections régionales du 20 avril prochain. 

En tout, 284 listes ont été validées par l’institution, et 18 rejetées pour non-conformité. Les listes invalidées, qui concernent aussi bien des formations et regroupements politiques que des indépendants, sont notamment liées à des irrégularités sur l’âge, le quota de candidats par listes, ou encore les doubles inscriptions. 

A terme, ce sont 179 conseillers régionaux qui seront élus sur tout le territoire national. 

La Télévision Togolaise (TVT) est désormais en première position sur les bouquets Canal+ au Togo. La chaîne nationale a en effet opéré le basculement mardi 26 mars, à la faveur d’un partenariat entre le ministère de la communication et le groupe audiovisuel français. 

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La démarche vise notamment à améliorer l’accessibilité des chaînes togolaises à l’international. 

Pour rappel, la TVT, première télévision publique du pays, a engagé ces dernières années une vaste série de réformes. La chaîne, qui a célébré l’an dernier son cinquantenaire, s’est dotée il y a près d’un an d’une nouvelle identité visuelle.   

Au Togo, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Moustafa Mijiyawa, a lancé mardi 26 mars le projet ExpandPF, une initiative sous-régionale portée à l’échelle nationale par l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) et la Fédération Internationale pour le Planning Familial (IPPF).

Financé par l’agence américaine USAID à hauteur de 49, 5 millions de dollars, le projet vise à améliorer l'accès et l'utilisation des services de planification familiale de qualité à travers le pays.

Concrètement, sur cinq ans, il s’agira de faciliter l’accès à la planification familiale aux populations. Le programme sera mis en œuvre sur 40 sites sanitaires répartis en trois districts, à savoir Est-Mono, Haho et Kloto.

Pour rappel, le projet ExpandPF s'inscrit dans le cadre du partenariat de Ouagadougou, lancé en 2011 pour accélérer les progrès dans l'utilisation des services de planification familiale au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Togo.

La Représentation nationale compte deux nouveaux membres. Les députés Aziabou Kodjo Alexandre et Kokouvi Soedji ont officiellement rejoint le parlement le lundi 25 mars dernier, à la suite d’une décision de remplacement prise par la Cour constitutionnelle. 

Aziabou Kodjo Alexandre, deuxième sur la liste indépendante ‘AVE en Marche’ dans la circonscription électorale de l’Avé, remplace Pacôme Yawovi Missiamé Amenyo Adjourouvi, nommé ministre des droits de l’homme. De son côté, Kokouvi Soedji prend le relais de   feue Assoupi Amélé Adjé pour le compte de ‘Alloledou’ dans la circonscription électorale de Vo.

Au Togo, la région des Plateaux s’impose comme la principale locomotive de la production animale. En 2023, la plus vaste subdivision administrative du pays a produit plus de 15,3 millions de têtes sur un total national de 45,4 millions, renseignent les statistiques compilées par le ministère en charge de l’élevage. 

Cette performance qui prend en compte les données de plusieurs filières, s’inscrit surtout sur le trend de celles observées depuis 2020. 

Volailles : trois fois plus que la Maritime, presque autant que les Savanes et la Centrale réunies 

Dans le détail, la région a notamment produit durant l’année écoulée, plus de 12,15 millions de volailles. Soit presque autant que les deux autres principales régions d’élevage, les Savanes (8,22 millions) et la Centrale (5,56).  

Petits ruminants : en avance sur les Savanes 

Au niveau des petits ruminants, l’avance est également significative, avec près de 683.000 ovins et 2,1 millions de caprins enregistrés en 2023, contre respectivement 597.000 et 1,2 million de têtes pour la région des Savanes. 

Porcins et Bovins : en deuxième position sur le territoire 

Le seul bémol survient au niveau des filières porcine et bovine, où les Savanes maintiennent leur leadership national. En effet, le nombre total de têtes produites durant les douze mois l’année écoulée s’établit à 633.000 têtes pour les Savanes contre 357.000 pour les Plateaux, presque deux fois moins. 

Hausse attendue en 2024 

Pour 2024, l’embellie devrait se poursuivre. Selon les prévisions du ministère, la production animale de la première région agricole du pays devrait passer à 16,5 millions de têtes, sur un total national attendu à 59,9 millions. 

Au Togo, les travaux d’adduction d’eau potable et d’assainissement engagés dans les régions Maritime et des Plateaux sont presque terminés. C’est le constat effectué en fin de semaine écoulée par le ministre d’État, en charge de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Yark Damehame dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau, célébrée chaque 22 mars.

Concrètement, les travaux de construction d’un château d’eau à Tsévié connaissent un état d’avancement de 93%. Également dans la même ville, le ministre d'État a pu constater les améliorations dans la desserte en eau potable suite à la mise en service d’un forage ayant une capacité de production de 150 m3/h, réalisé dans le cadre du projet eau et assainissement.

La construction d’une unité de traitement d’eau potable à Irobo (Plateaux) est réalisée à 94% tandis que la station de traitement des boues de vidanges et des déchets solides est achevée à 100%.

L’objectif du gouvernement, a expliqué le ministre d’État, est d'améliorer les conditions de vie des citoyens à travers des projets d’eau et d’assainissement concrets.

Pour rappel, l’ambition de l’exécutif est de garantir l’accès équitable à l’eau potable à au moins 80% de la population togolaise d’ici à 2030.

Les efforts du Togo en matière de promotion de la femme font l’objet de reconnaissance au-delà des frontières. Le pays a en effet reçu le mois dernier, le prix du « Meilleur ministère de la promotion de la femme et de l’alphabétisation » pour le compte de l’année 2023.

Le prix décerné lors de l’« African Governance Awards », tenu du 7 au 10 février derniers en Île Maurice, souligne les avancées majeures réalisées par le Togo en matière de promotion du leadership féminin.

« Ce prix, nous le dédions au Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé. En effet, tous les efforts consentis en matière de promotion du leadership féminin ont permis au Togo d’être désormais le premier pays réformateur en Afrique, sur 53 pays, et le 19ème au niveau mondial sur 190 pays », a indiqué Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, ministre chargée de la promotion de la femme.

Pour rappel, « African Governance Awards » est un programme de reconnaissance et de récompense des institutions étatiques ainsi que des organismes internationaux et organisations de la société civile, au cours d’une année donnée, au regard de leurs réalisations dans leurs domaines d’intervention respectifs. Il est piloté par « The Business Exécutive Group », une institution du monde des médias dont le siège se trouve à Accra (Ghana).

Au Togo, la politique de renforcement des capacités d’accueil des infrastructures scolaires se poursuit. Au cours des deux dernières années, plus d’un millier de nouvelles classes ont ainsi été construites dans l'ensemble des cinq régions du pays. 

C’est ce qui ressort des statistiques du ministère en charge du secteur sur les réalisations antérieures, publiées dans le budget citoyen 2024 

Dans le détail, 844 salles (structurées en bloc de 3 et 4) ont été érigées en 2023, tandis que 191 salles ont été construites un an plus tôt. La région des Savanes a été la plus dotée, avec 402 salles au total sur les deux années. 

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Plus de 500 salles de classe prévues pour 2024

Pour l’année 2024, l’exécutif entend maintenir la dynamique. Selon les projections, 514 salles de classe devront en tout sortir de terre sur le territoire, à raison de 64 blocs de 4 salles et 86 blocs de 3 salles. Le tout, pour un coût estimatif de plus de 4 milliards FCFA. 

En rappel, quelque 359 salles de classe ont été construites entre 2020 et 2021, notamment par le biais du projet d’appui aux populations vulnérables (PAPV).  

Trois décennies après la Loi fondamentale de 1992, le Togo dispose d’une nouvelle Constitution. L’Assemblée nationale a adopté lundi 25 mars 2024, la proposition de loi portant révision de la Constitution de la République Togolaise, consacrant ainsi le passage de la IVème à la Vème République. 

Initiée par un groupe de députés représentant plus de ⅕ des membres de la Représentation nationale, conformément aux dispositions constitutionnelles (article 144, alinéa 1), la proposition a été adoptée à la majorité de plus de ⅘ des membres (89 voix pour, 1 contre, 1 abstention). La démarche de révision se fondait notamment « sur trois piliers principaux : la consolidation des bases d’une démocratie plus moderne et respectueuse de l'équilibre des pouvoirs, la préservation de la stabilité gouvernementale, et l’adaptation d’une gouvernance plus efficace du Togo aux évolutions sociopolitiques ». 

Du régime semi-présidentiel au régime parlementaire : l’Assemblée nationale et le Sénat désormais au centre de la vie politique 

Concrètement, la nouvelle Constitution consacre des changements notables. Entre autres, la mise en place d’un Président du conseil des ministres élu par l’Assemblée nationale, la consécration des droits et devoirs dans une Déclaration solennelle des droits et devoirs fondamentaux, l’érection d’une Haute autorité pour la transparence, la lutte contre la corruption et l’intégrité de la vie publique, la refonte de la justice ordinaire et des autorités constitutionnelles indépendantes, la suppression de la Cour suprême, ou encore la mise en place du Protecteur du citoyen en lieu et place du Médiateur de la République.

Le Président de la République élu pour un mandat unique de 6 ans par le Parlement

Dans les faits, le Président de la République, jusqu’alors élu au suffrage universel, sera désormais élu pour un mandat unique de six (6) ans par l’Assemblée nationale et le Sénat, réunis tous deux en congrès. Pratiquement désinvesti de ses pouvoirs, il gardera des prérogatives honorifiques.

Quant au Président du Conseil des ministres, il sera désigné pour un mandat de six (6) ans. Il est le chef du parti ou le chef de file de la coalition de partis, majoritaire à l’issue des élections législatives. 

Pour leur part, les députés sont élus au suffrage universel direct et secret pour un mandat de six (6) ans renouvelable, tout comme les sénateurs. 

“Le pouvoir conféré au peuple par ses représentants”

Cette révision apporte un nouveau régime plus représentatif. Une plénitude de pouvoir conférée au peuple par ses représentants”, a déclaré à l’issue du vote le ministre des Relations avec les Institutions de la République, Pacôme Adjourouvi, en saluant ce nouvel élan dans la gestion de la chose publique. 

Tout au long du processus, nous avons veillé à ce que soient respectées les normes de fond ainsi que de procédure décrites aux articles 40, 65, 82, 92, 94, 110 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’est donc à bon droit que la sixième législature a jugé recevable et a procédé à l’étude ainsi qu’à l’adoption de cette proposition de révision de la Constitution”, a souligné pour sa part la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsegan, avant de préciser que la proposition de révision adoptée sera transmise au Président de la République, “Chef de l’État, garant de l’unité nationale, du respect de la Constitution, de la continuité de l’État et des institutions de la République”.

Au Togo, le gouvernement affine sa stratégie d’attraction des investissements. Le ministère en charge de leur promotion a lancé le 13 mars dernier à Agou, l’installation de nouveaux mécanismes conçus dans ce sens : les Plateformes institutionnelles régionales de promotion et facilitation des investissements (PIRPFI).  

L’initiative, appuyée par la coopération allemande via la GIZ, vise à faire des acteurs locaux, de véritables ambassadeurs des atouts de leur territoire. L’ambition du département dirigé par Manuella Santos, est notamment d’impliquer davantage les communautés locales et utiliser les avantages compétitifs régionaux, pour séduire les investisseurs.

D’ailleurs, pour mieux présenter le contexte aux acteurs locaux, une série d’ateliers organisée dans chaque région, a permis d’exposer aux préfets, maires, chefs traditionnels et acteurs économiques, les mécanismes de promotion des investissements et les régimes incitatifs mis en place par l’exécutif.

Les recommandations tirées serviront à enrichir le plan d’action national déployé par le ministère.

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