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Le Togo s’apprête à franchir une nouvelle étape dans la protection de son secteur agricole avec la mise en place prochaine d’un projet national d’assurance. Une rencontre de deux jours a eu lieu dans ce sens la semaine dernière entre producteurs, agents d’appui, régulateurs, assureurs, institutions publiques et partenaires techniques.

Les discussions ont permis de recueillir les avis et attentes des différents participants afin de co-construire un dispositif d’assurance indicielle adapté aux réalités nationales. L’objectif est de renforcer la résilience des agriculteurs face aux risques climatiques et économiques, en sécurisant leurs revenus, et encourager l’investissement dans le secteur agricole. L’initiative bénéficie de l’appui de l’Alliance Bioversity International & CIAT et du Centre mondial pour l’adaptation (GCA).

« Les assurances agricoles jouent un rôle stratégique. Elles ne sont pas seulement des outils de protection financière, mais aussi des leviers de transformation. Elles encouragent de meilleures pratiques, renforcent la résilience et facilitent une gestion plus intelligente des risques climatiques », a souligné le directeur de la planification, des statistiques agricoles et du suivi-évaluation (DPSSE) au ministère de l’agriculture, Essiomilé Komi.

Depuis plusieurs années, le Togo s’appuie sur divers mécanismes d’assurance agricole en contractant des polices auprès de compagnies internationales, avec le soutien de ses partenaires. Pour la campagne agricole 2023-2024, le gouvernement a déboursé un million de dollars américains, soit plus de 600 millions FCFA pour souscrire une nouvelle assurance souveraine, grâce notamment à une subvention de 500.000 dollars octroyée par la Banque africaine de développement (BAD).

Les candidatures sont ouvertes pour la première édition du Prix UNESCO pour l’Éducation à la Citoyenneté Mondiale. L’annonce faite par le ministère de l’Enseignement via un communiqué, invite les institutions, ONG, organisations de jeunesse, établissements éducatifs et autres acteurs engagés à soumettre leur dossier de candidature.

Ce prix international vise à récompenser des initiatives éducatives exemplaires qui favorisent le développement de compétences, de valeurs et de comportements citoyens, dans une perspective de paix, de solidarité, de respect des droits humains et de développement durable. Il distingue les efforts contribuant à former des citoyens responsables, engagés et ouverts sur le monde.

Deux catégories seront primées : l’une destinée à une organisation dirigée par des jeunes, l’autre à une institution ou une organisation œuvrant dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté mondiale.

Les candidatures, rédigées en français ou en anglais, doivent être transmises à la Commission nationale togolaise pour l’UNESCO au plus tard le 17 août 2025. Le formulaire de candidature et les conditions de participation sont disponibles en ligne.

 

Les citoyens togolais se rendent aux urnes ce jeudi 17 juillet 2025 pour les élections municipales. En tout, 4,6 millions d’électeurs enregistrés sur le fichier électoral sont invités, munis de leurs cartes, à renouveler les 1527 conseillers municipaux répartis dans les 117 communes du pays. 

Au total, 12.541 bureaux de vote sont ouverts, et les opérations entamées depuis 7h, s’achèveront à 16h, sous le regard des missions d'observateurs nationaux et internationaux, dûment accrédités. Selon les chiffres validés par la Cour Suprême, près de 500 listes sont en liste, regroupant 53 indépendantes, 19 partis politiques et 9 regroupements de partis. 

La campagne électorale, organisée du 1er au 15 juillet sur tout le territoire, a été l’occasion pour ces derniers, d’aller au plus près des populations, d’expliquer leurs programmes, et de solliciter leur suffrage. Pour le Togo, l’enjeu est d’importance. Ce scrutin municipal devra permettre de consolider l’ancrage progressif de la gouvernance locale, entamée en 2019 avec l’organisation des toutes premières élections locales depuis plusieurs décennies. 

Pour rappel, les frontières terrestres du pays ont été fermées pour l’occasion, et la journée déclarée fériée et chômée

Le gouvernement, à travers le ministère de la sécurité et de la protection civile, a lancé, le lundi 14 juillet à Kara, le projet DGDN mobile, une initiative portée par la Direction générale de la documentation nationale (DGDN). Ce dispositif vise à rapprocher les services d'identité des populations vivant dans les zones éloignées et enclavées, en leur facilitant l'obtention de documents tels que la carte nationale d'identité.

Concrètement, le projet repose sur le déploiement d’équipes mobiles chargées de se rendre directement auprès des populations pour collecter leurs données et assurer un traitement diligent des demandes. L’initiative s’inscrit dans la dynamique de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, notamment dans son ambition d’« offrir une identité et garantir l’accès aux services de base à tous ».

 Il s’agit notamment de réduire les délais de traitement des demandes et d’élargir la couverture nationale en matière de délivrance de pièces d’identité. L’occasion pour le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, de réaffirmer l’engagement du gouvernement à garantir à chaque citoyen un accès effectif à l’identité.

« À l’horizon 2028, l’objectif est de permettre à la majorité des Togolais de disposer d’une carte nationale d’identité, avec un accès direct aux services de documentation pour au moins 80 % des populations rurales », a indiqué Simtaya Djohéna, directeur des cartes de séjour, visas et immigration à la DGDN.

Le projet sera mis en œuvre en deux phases. Une phase pilote de six mois débutera avec l’installation d’équipes déjà formées dans chaque région administrative. Par la suite, une extension est prévue avec la duplication de ces équipes dans les 39 préfectures afin de desservir l’ensemble des 117 communes du pays.

Pour rappel, la carte d’identité permet d’attester l’identité de son titulaire, elle est également indispensable pour effectuer des transactions financières, voyager et accéder à divers services administratifs et sociaux. À fin décembre 2022, quelque 1.326.837 personnes possédaient cette pièce.

 

Après 2024 et 2025, le Togo va poursuivre ses efforts en matière d’intégration du genre dans la planification budgétaire à travers le document budgétaire sensible au genre (DGSG) pour 2026. Une rencontre de relecture et de validation des projets sectoriels de ce document a démarré depuis lundi 14 juillet, sous la coordination de la Direction générale du budget et des finances.

Réparti en trois vagues sur une durée de 19 jours, l’atelier vise à revoir le marquage des dépenses sensibles au genre, vérifier les analyses sexo-désagrégées du personnel et des bénéficiaires, relire les drafts des ministères et institutions, puis valider les documents. Il s’inscrit dans le cadre d’une démarche gouvernementale consistant à appliquer l’approche de l’égalité hommes-femmes au volet financier des politiques publiques.

L'initiative bénéficie de l’appui du Programme de modernisation de l’administration publique pour la délivrance des services (PMADS), soutenu par la Banque mondiale. Elle marque la continuité d’une réforme amorcée depuis 2010, avec la mise en place des https://www.republiquetogolaise.com/services-publics/2909-7309-vers-plus-d-efficacite-des-cellules-focales-genre-des-departements-ministeriels-et-institutionnels">cellules focales genre.

Pour rappel, le DBSG compte une dizaine de ministères et d’institutions. L’ambition est de l’étendre plus tard à toutes les institutions publiques.

 

Le Togo organise le jeudi 17 juillet les élections municipales. En prélude à cette échéance électorale, une réunion de débriefing s’est tenue le mardi 15 juillet à Lomé à l’endroit des observateurs internationaux accrédités.

L’initiative portée par le ministère des Affaires étrangères, visait à présenter les dispositions prises pour garantir un scrutin transparent, crédible et apaisé. Les observateurs, majoritairement issus d’institutions africaines, notamment ceux du Conseil de l’Entente, ont été entretenus sur les aspects juridiques, logistiques et sécuritaires de l’organisation du vote.

« Nous comptons sur vous pour faire preuve, tout au long de votre mission, de rigueur et de la hauteur de vue qui caractérisent vos institutions. En retour, le gouvernement vous assure de son entière coopération : sécurité renforcée, facilitation de vos déplacements et mise à disposition des informations utiles », a indiqué Afo Salifou, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, représentant le ministre.

La mission d’observation du Conseil de l’Entente a également échangé avec les membres de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) ainsi qu’avec les membres de la chambre administrative de la Cour suprême.

« Ces échanges nous ont permis de mieux appréhender le cadre institutionnel dans lequel se déroulent ces élections, notamment les mécanismes de régulation de l’information et le traitement du contentieux électoral », a déclaré le chef de la délégation Ouattara Adama.

Pour rappel, ces élections municipales permettront d’élire 1527 conseillers municipaux pour les 117 communes.

Quelques semaines après les épreuves écrites, le concours d’entrée à l’École nationale des sous-officiers de Témédja (ENSO-T) au titre de l’année 2025 entre dans sa dernière ligne droite. Les candidats retenus pour les épreuves sportives et physiques sont convoqués le vendredi 1er août à Lomé, a annoncé le ministère des Armées dans un communiqué.

Ils sont en tout 715 candidats retenus, attendus à l’État-major général des Forces armées togolaises (FAT). Ils devront se présenter en tenue de sport, munis de leur pièce d’identité en cours de validité.

« Tout candidat qui ne se présentera pas dans les délais prescrits sera considéré comme démissionnaire », a précisé le ministère.

La liste des candidats, disponible sur le portail électronique du ministère, est également publiée dans le quotidien national Togo-Presse. Pour rappel, l’ENSO-T, l’une des structures de formation des FAT, a pour mission principale d’affûter les futurs sous-officiers à la fois sur les plans militaire, physique et moral.

Les frontières terrestres du Togo seront fermées le jeudi 17 juillet 2025, de 0h à 23h59. La décision a été communiquée mardi par les ministres chargés de l’administration territoriale et de la sécurité. 

Elle vise notamment à optimiser la sécurité du déroulement des élections municipales prévues ce jour sur toute l’étendue du territoire. L’ambition des autorités est de favoriser les conditions d’un scrutin apaisé et serein. 

Les frontières aériennes et maritimes restent ouvertes. Pour rappel, la journée du jeudi a été déclarée fériée, chômée et payée.

Au Togo, la campagne électorale en vue des élections municipales s’est officiellement achevée le mardi 15 juillet à 23h59 sur toute l’étendue du territoire national. Les activités, ouvertes depuis le 1er juillet, ont mobilisé les différentes formations politiques, mouvements et regroupements indépendants engagés dans le processus. 

Pendant deux semaines, les états-majors et leurs équipes ont sillonné les villes et les villages, à travers des meetings, des caravanes ou encore des opérations de proximité. Objectif, toucher au plus près les électeurs, et délivrer les différents messages et consignes de vote. 

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Aucun incident majeur n’a été signalé du côté de la Force Sécurité Elections Municipales (FOSEM) 2025, le dispositif créé par décret pour sécuriser l’ensemble du processus électoral et les divers acteurs engagés. Pour rappel, 494 listes sont officiellement en course pour ce scrutin, qui doit permettre d’élire 1527 conseillers municipaux.  

Le Président de la République, Jean-Lucien Savi de Tové a reçu en audience mardi 15 juillet au Palais de la Présidence à Lomé, une délégation du Conseil national des chefs traditionnels du Togo (CNCTT). 

Les têtes couronnées, conduits par leur leader, Sama Kouya Batcharo, chef du canton de Kpinzindè (Kozah), étaient venus transmettre leurs civilités au nouveau Président de la République, élu le 03 mai dernier par le Parlement (Assemblée nationale et Sénat), réuni en congrès.

Au cours des échanges, la délégation a réaffirmé la disponibilité des gardiens des us et coutumes à travailler pour la consolidation de l’unité nationale. Les chefs traditionnels ont en outre saisi cette opportunité pour inviter les populations à sortir massivement le 17 juillet pour accomplir leur devoir civique dans le calme et la sérénité.

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