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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) poursuit l'extension de la couverture de l’Assurance maladie universelle (AMU) à de nouvelles catégories de bénéficiaires. Une campagne nationale de mise à jour des informations et de production de cartes uniques d’assurance est en cours au profit des bénéficiaires de pensions viagères et de rentes ayant travaillé hors du pays (Bénin, Burkina-Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal) mais étant régulièrement payés par la CNSS.

L’opération, en cours jusqu’au 15 octobre au siège de l'institution à Lomé concerne également leurs ayants droit, les veuves, veufs et orphelins. L'objectif est de garantir un accès facilité aux prestations de l’Assurance maladie universelle (AMU) et d’assurer une meilleure gestion et une meilleure traçabilité des informations personnelles au sein de la CNSS.

De fait, les pensionnés sont invités à se présenter avec la carte nationale d’identité, le passeport ou la carte consulaire, la photocopie légalisée de leur acte de naissance et une photo d’identité récente sur fond blanc. Les conjointes et conjoints, veuves ou veufs, doivent quant à eux, se munir de l’acte de mariage légalisé, de leur acte de naissance légalisé et d’une photo d’identité récente, tandis que les orphelins fournissent leur acte de naissance légalisé et une photo d’identité récente.

« Une période de carence de trois mois, s'étendant d'octobre à décembre 2025, sera observée avant la jouissance effective des prestations de l'AMU, à compter du 1er janvier 2026 », a précisé la CNSS.

Pour rappel, l'assurance maladie universelle, opérationnelle depuis l'an dernier, vise à étendre la couverture des soins de santé à toutes les catégories de la population et à renforcer la protection sociale sur l’ensemble du territoire.

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Au lendemain de leur nomination, les nouveaux présidents des universités de Lomé et de Kara ont officiellement pris leur fonction. Des cérémonies de passation de service avec les présidents sortant ont en effet été organisées au sein des deux institutions. 

A Lomé, le Professeur Kossivi Hounaké a pris les commandes en présence du ministre de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, et s’est engagé à poursuivre les réformes engagées. Le successeur du Professeur Adama Kpodar, qui entend inscrire son mandat dans une dynamique de modernisation, d’inclusion et de rayonnement académique, a notamment insisté sur la nécessité de consolider les acquis, d’améliorer les conditions de vie et d’étude sur le campus de Lomé et de renforcer les liens entre l’université et les secteurs socio-économiques.

A Kara, la Professeure Grâce Prénam Houzou-Mouzou a officiellement pris le relais du Professeur Kokou Tcharie, à l’issue d’une cérémonie en présence du conseiller technique du Ministre à Kara. La nouvelle responsable, première femme au Togo à présider une université, s’est dite prête à relever les défis, et faire rayonner davantage la seconde université publique du pays.    

Le Togo a été élu vendredi 19 septembre au sein du Conseil des Gouverneurs de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA). Ceci, à l’issue de la 69ᵉ session de la Conférence générale de l’institution, organisée à Vienne, en Autriche.

Élu pour une durée de deux ans (2025-2027) aux côtés de dix autres pays parmi lesquels l’Arabie Saoudite, la Belgique, ou encore le Niger (l’autre pays africain de la liste), le Togo rejoint une instance de décision stratégique pour la politique nucléaire civile mondiale. 

Principal organe exécutif de l’AIEA, le Conseil des gouverneurs joue en effet un rôle central dans la gouvernance de l’Agence. Il supervise notamment ses activités opérationnelles, approuve son budget, évalue les accords de garanties nucléaires et soumet des recommandations à l’Assemblée générale des Nations unies. En rejoignant cette entité, le pays renforce sa diplomatie d’ouverture, de paix et de partenariat, et dispose d’une nouvelle tribune à la résonance internationale pour faire entendre sa voix, contribuer aux grandes décisions internationales, et renforcer ses capacités nationales dans des domaines scientifiques et technologiques majeurs.

Cette avancée est l’illustration concrète de la vision d’un Togo moderne, souverain, et moteur d’initiatives multilatérales portée par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé”, a commenté la Présidence du Conseil, après l’annonce de l’élection.

Pour rappel, le Togo, membre de l’Agence depuis 2012, a fait le choix d’une utilisation pacifique du nucléaire pour répondre à ses ambitions de développement. Depuis 2020, le pays s’est, dans cette logique, doté d’un arsenal législatif, d’une autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires, et d’un commissariat à l’énergie atomique.

L’ancienne ministre des armées, Essossimna Marguerite Gnakade a été interpellée et placée en garde à vue le mercredi 17 septembre dernier à Lomé. Samedi 20 septembre, dans un communiqué de presse, le Procureur de la République, Talaka Mawama a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ex responsable, poursuivie pour des infractions graves. L’intégralité du communiqué. 

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Suite à la commission d’agissements réitérés constitutifs d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat imputable à Dame Gnakade Essossimna, une enquête judiciaire a été ouverte. Cette enquête a permis de réunir des indices graves et concordants à l’encontre de la mise en cause justifiant son interpellation le 17 septembre 2025 et son placement en garde à vue. 

Dans le cadre des investigations diligentées par la police judiciaire, plusieurs perquisitions ont été effectuées. Au cours de sa garde à vue, elle a délibérément détruit un élément de preuve, afin d’entraver le cours de la justice. 

A l’issue de cette enquête qui a permis de conforter les charges initiales recueillies à l’encontre de Dame Gnakade Essossimna, une enquête judiciaire a été ouverte par le Parquet de grande instance, des chefs d’incitation à la révolte contre l’autorité de l’Etat, publication de fausses nouvelles de nature à ébranler la discipline et le moral des armées, troubles aggravés à l’ordre public et entrave au bon fonctionnement de la justice.  

Inculpée de ces faits par le juge d’instruction, elle a été placée sous mandat de dépôt. L’information ainsi ouverte sera conduite par le juge d’instruction, en stricte conformité avec le code de procédure pénale”. 

Inculpation de Tchalla Essowè alias Aamron

Dans la même dynamique, l’artiste Tchalla Essowè alias Aamron, interpellé une première fois le 26 mai 2025 pour “outrage envers les représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles”, a été inculpé, après son interpellation le 19 septembre.

Selon le Procureur de la République, un lien a été établi entre l’intéressé et l’ancienne ministre des armées, dans la commission des actes imputés à cette dernière. Une enquête judiciaire a été ouverte, avec notamment des chefs “d’incitation au soulèvement contre l’autorité de l’Etat, outrages envers les représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles”. 

Il a été inculpé de ces chefs et placé sous contrôle judiciaire. L’enquête conduite par le magistrat instructeur s’attachera à préciser son degré d’implication dans les faits reprochés à Dame Gnakade Essossimna”, a indiqué Talaka Mawama.

Les deux principales universités publiques du Togo disposent de nouveaux présidents. Les professeurs Kossivi Hounake et Prénam Houzou-Mouzou ont respectivement été nommés vendredi 19 septembre par décret, à la tête de l’Université de Lomé (UL) et de Kara (UK). 

Ministre délégué auprès du Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale depuis le 20 août 2024, Kossivi Hounake est un agrégé de droit public et fin connaisseur de l'institution universitaire. Il y dirige notamment l’Institut des métiers de la mer (I2M), destiné au développement des formations maritimes et portuaires. A Lomé, il succède à Adama Kpodar, en poste depuis septembre 2023

Première femme présidente d’université au Togo 

A Kara, Prénam Houzou-Mouzou remplace pour sa part Kokou Tcharie, également en poste depuis deux ans. Première femme à prendre la tête d’une université au Togo, la nouvelle responsable de l’UK s’est illustrée par une ascension académique remarquable. 

Médecin Lieutenant-Colonel des Forces armées togolaises (FAT) et professeure titulaire rhumatologue, Prénam Houzou-Mouzou dirige depuis 2012 le service de rhumatologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Kara. Par ailleurs, elle occupe depuis la rentrée 2024-2025, la fonction de doyenne de la Faculté des sciences de la santé de l’UK, une première. 

Les deux nouveaux présidents prendront officiellement fonction à l'issue des cérémonies de passation de charge. 

L’École normale supérieure d'Atakpamé a certifié le vendredi 19 septembre une nouvelle promotion d’élèves professeurs non fonctionnaires au profit du secteur éducatif. Ils sont en tout 575 enseignants à recevoir leurs attestations après trois années de formation.

Ils sont issus de six filières : Mathématiques, Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), Français, Anglais, Histoire-Géographie, ainsi que la Physique-Chimie et Technologie. La formation, alignée sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD), est sanctionnée par une Licence professionnelle d’enseignement (LPE).

« Aujourd’hui, nous ne célébrons pas uniquement la fin d’un cycle, mais aussi le début d’un engagement plus vaste envers la société. Ces jeunes, formés avec rigueur et passion, sont désormais prêts à affronter les défis du monde professionnel et à porter haut les valeurs de l’École normale supérieure. Qu’ils soient les artisans d’une éducation plus juste, plus humaine et plus inclusive », a indiqué le président de l’ENS.

En rappel, l’ENS d’Atakpamé a fait l’objet de réformes il y a quelques années et fonctionne aujourd’hui conformément aux textes régissant le statut des universités publiques. L’ambition du gouvernement est de garantir un accès élargi à la formation pour les étudiants éligibles, afin de disposer d’un vivier d’enseignants qualifiés au service aussi bien des établissements publics que privés.

Le Togo dispose d’un nouveau Plan d’action national 2025-2029 pour la promotion de l’égalité de genre et de la paix durable. Le nouvel outil a été lancé mercredi 17 septembre à Lomé.

L’initiative, soutenue par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), vise à renforcer la participation des femmes et des jeunes filles dans la prévention, la gestion et la transformation des conflits. Le plan s’articule autour de quatre axes : la prévention des crises et des violences, la participation et la représentation égalitaire dans les instances de décision, la protection et la résilience des femmes et des jeunes face aux violences, et le partenariat pour la mobilisation des ressources et la coordination des actions.

« Le lancement de ce plan vise à consolider les acquis et à répondre aux nouveaux défis sécuritaires. Il s’agit notamment des défis liés à l’extrémisme violent, aux inégalités persistantes et aux pesanteurs socioculturelles qui freinent la pleine participation des femmes et des jeunes aux processus de paix », a indiqué Philippe Kodjo Yodo, représentant le ministre en charge de la promotion de la Femme.

Au Togo, les questions liées à la promotion de la femme ont connu des avancées significatives au fil des années, grâce à plusieurs efforts et initiatives. Le gouvernement a mis en place des programmes visant à améliorer l’accès des femmes à l’éducation, à la santé et à l’emploi, tout en renforçant leur participation dans les instances décisionnelles à différents niveaux.

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Le Gouvernement, à travers le ministère en charge de l’enseignement supérieur, met à la disposition des étudiants de nouvelles opportunités de formation dans les domaines prioritaires. Un appel à candidatures est lancé pour la sélection de boursiers qui poursuivront leurs études à l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV) de Dakar.

Sont éligibles à cette nouvelle facilité les nouveaux bacheliers séries C et D, session 2025, âgés de 23 ans au plus, et ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 15/20. Les dossiers de candidature sont recevables à la Direction des bourses et stages à Lomé, au plus tard le vendredi 26 septembre 2025 à 16 heures.

Fondée en 1968 et basée à Dakar, l’EISMV regroupe quatorze États africains membres. Elle est spécialisée dans la formation dans les domaines des productions et de la santé animales, ainsi que de la santé publique.

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Le ministre de la santé, Tchin Darré, a donné le jeudi 18 septembre, le ton pour le démarrage du concours d’entrée dans les écoles paramédicales. Au total, 21. 404 candidats composent dans six centres d’écrit sur le territoire.

À terme, 935 candidats seront retenus pour rejoindre les rangs du ministère de la Santé. Ils seront répartis dans plusieurs départements : kinésithérapeutes, techniciens d’ophtalmologie, sages-femmes, infirmiers auxiliaires d’État.

« Nous vous apportons tout le soutien du gouvernement. Bonne chance à tous. Nous vous attendons très prochainement dans le secteur de la santé pour une bonne collaboration, au grand bonheur des populations », a indiqué le ministre de la Santé.

L’ambition du gouvernement est de renforcer chaque année la disponibilité des ressources humaines qualifiées afin d’accompagner la marche du pays vers la Couverture Santé Universelle (CSU).

Les communautés Guin du Togo ont célébré jeudi 18 septembre à Aného (Lacs), la 362ème édition de la prise de la pierre sacrée, Kpessosso. L’événement, synonyme d’apothéose de la fête traditionnelle Epe-Ekpe, s’est déroulé à Glidji-Kpodji, en présence de plusieurs officiels, dont le ministre des droits de l’homme, en charge des relations avec les Institutions de la République, Pacôme Adjourouvi, représentant le Président du Conseil.

Clou des rituels annuels, la pierre sacrée s’est révélée, comme l’an dernier, de couleur blanc sale, symbole d’invite à l’union et à la solidarité, selon les praticiens et messagers. 

Votre patrimoine culturel très riche a fait de vous un symbole dont tout le Togo est fier. Notre culture est un repère fiable sur lequel nous nous appuyons pour construire notre société”, a souligné le ministre, qui a salué l’importance de ce rendez-vous séculaire qui rassemble les fils et filles Guin, du Togo comme de la diaspora. 

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