Le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) poursuit sa mission de développement à la base à travers la réalisation d’infrastructures locales essentielles. C’est ce que confirme le bilan de la mission de suivi-évaluation menée dans les régions des Savanes, de la Kara et de la Centrale au titre de l’année 2024.
Concrètement, dans ces régions, les investissements ont permis la réalisation des bureaux d'État civil, des forages, l'extension du réseau électrique et la construction des salles de classe. « Auparavant, les enfants étaient accueillis dans des appâtâmes de fortune. Dès cette rentrée, ils bénéficieront d’un cadre plus adapté et sécurisé », s’est félicité le maire de la commune Tchamba 1 Ousmanou Katafara.
Outre les infrastructures constatées sur le terrain, la mission a examiné la procédure de passation des marchés. L’objectif est de s’assurer que les projets financés respectent les règles de transparence et de bonne gestion des fonds publics.
L’opération, conduite par le Secrétariat technique de la Commission de gestion du FACT (ST-CG-FACT), se poursuivra dans d’autres régions (Centrale, Maritime et Plateaux) du 25 septembre au 25 octobre. L’ambition à terme est de renforcer la confiance des populations dans les initiatives du FACT et d’optimiser l’impact des investissements sur le développement local.
En 2024, l’État a consacré 8,5 milliards de FCFA pour soutenir le développement des communes. Depuis 2020, les collectivités territoriales ont ainsi bénéficié d’un total de 41,8 milliards de FCFA.
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Après 2019, l’Office togolais des recettes (OTR) accueille à nouveau une mission internationale d’évaluation de ses performances fiscales. La délégation, composée d’experts du FMI, de la Banque mondiale, de l’ATAF et de la DGFiP France, analysera l’efficacité des réformes mises en œuvre et les résultats obtenus. Ceci, selon la méthodologie internationale TADAT (Tax Administration Diagnostic Assessment Tool).
Jusqu’au 30 septembre, il s’agira concrètement d’examiner l’ensemble des processus et pratiques de l’administration fiscale, d’identifier les forces et faiblesses et de formuler des recommandations pour renforcer la modernisation et l’efficacité de l’OTR. Cette initiative s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics d’améliorer la transparence, l’efficacité et la performance du système fiscal de l’institution chargée de la collecte des ressources fiscales et douanières, afin de soutenir le développement économique et social du pays.
L’occasion pour le commissaire général de l’OTR, Philippe Kokou Tchodie, de réaffirmer l’engagement de ses équipes à collaborer pleinement avec la mission et à garantir la qualité de cette deuxième évaluation. “Les conclusions attendues permettront de consolider les réformes en cours et de mieux servir les contribuables”, a-t-il indiqué.
Pour rappel, l’OTR, créé par une loi en 2012, est la principale entité de recouvrement des impôts, taxes et droits de douane pour le compte de l’État et des collectivités territoriales. En une décennie (de 2014, année de son opérationnalisation, à 2023), la mobilisation des recettes fiscales a connu une progression spectaculaire (+116 %).
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Quelques jours après la reprise des classes, les grandes dates de l’année académique 2025-2026 sont désormais connues au Togo. Les ministres en charge des divers niveaux d’enseignement ont dévoilé ce jeudi 18 septembre, via une décision conjointe, le découpage officiel pour l’enseignement préscolaire, primaire, général et technique.
Pour les préscolaires, primaires et secondaires, publics comme privés, laïcs comme confessionnels, l’année scolaire s’achèvera le vendredi 10 juillet 2026 au soir. En plus des congés classiques de Noël et de Pâques, les congés de détente seront de nouveau en vigueur cette année.
Les grandes vacances sont programmées du vendredi 10 juillet 2026 au dimanche 13 septembre 2026 au soir. Quant à la prochaine rentrée scolaire, elle est fixée au lundi 14 septembre 2026 au matin. “Les activités culturelles se dérouleront au cours de la dernière semaine avant les congés de Pâques”, ont précisé les ministres.
En ce qui concerne l’enseignement supérieur, les dates de la rentrée et des vacances universitaires seront fixées par le ministre de tutelle. Quant aux apprenants en formation en alternance dans les centres, les apprentis et les professionnels en perfectionnement, ils suivront leurs programmations habituelles, n’étant pas soumis au découpage.
Le Togo multiplie les actions pour l’amélioration de sa filière rizicole. L’Institut de recherche agronomique (ITRA) a conclu mercredi 17 septembre, un mémorandum dans ce sens avec l’Académie chinoise d’agriculture tropicale (CATAS), une institution vieille de 70 ans.
L’entente, signée à Lomé en marge du lancement d’une formation simultanée de 250 producteurs et techniciens agricoles de Kovié, Kpalimé, Kara et Niamtougou, vise principalement à développer la recherche agronomique dans les deux pays, et booster la productivité nationale. Dans le détail, le mémorandum permettra aux deux parties de procéder à des renforcements de compétences, à travers des échanges de chercheurs et de matériel (animal et végétal), en particulier la création variétale.
“Cela va permettre au Togo d’améliorer sa production de riz et de combler le déficit que nous observons. Nous voulons tirer parti de l’expérience de certaines nations qui se sont développées dans le domaine comme la Chine, l’Inde ou le Japon”, a expliqué le directeur général de l’institut, Lardja Douti.
Le Togo, confronté à une dépendance extérieure excessive (plus de 43 milliards FCFA de riz importé en 2023 selon les données de l’INSEED), a engagé depuis quelques années d’importantes manœuvres pour inverser la tendance. En 2020, la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR 2) a été actualisée, avant d’être évaluée l’an dernier. Résultat, une augmentation de 8% de la production a été enregistrée sur les quatres années.
Pour rappel, l’ambition du pays est de passer le cap du million de tonnes de riz produits à l’horizon 2030.
La gestion de la forêt classée de Missahöhe, située dans la préfecture de Kloto, sera renforcée. Un plan d’aménagement actualisé (2025-2035) a été validé dans ce sens le mardi 16 septembre à Kpalimé.
Élaboré suivant une approche participative, le nouveau document définit les mesures visant à préserver le couvert forestier tout en favorisant le développement local. Il intègre également des données actualisées sur la biodiversité, la cartographie et le contexte socio-économique, et fixe les priorités pour la période 2025-2035, pour un coût estimé à 1,5 milliard FCFA.
« L’enjeu majeur reste la recherche de financements et la diffusion du document auprès des partenaires, afin de garantir une gestion durable et concertée de la forêt classée de Missahöhe au cours de la prochaine décennie », a souligné l’ingénieur forestier et consultant Kossi Afedo.
Classée depuis 1953, la forêt de Missahöhe joue un rôle crucial dans la régulation climatique de Kpalimé et des localités environnantes. Elle constitue également un habitat important pour de nombreuses espèces végétales et animales.
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Le Centre de formation aux métiers de l’industrie (CFMI) s’apprête à accueillir de nouveaux apprenants. Le concours d’entrée au centre a en effet démarré le mercredi 17 septembre à Lomé.
? Lancement du concours d’entrée au CFMI : 285 candidats en lice.
— tchiakpe isaac (@IsaacTchia49846) September 17, 2025
Le CFMI, centre d’excellence, forme aux métiers d’avenir pour une insertion directe sur le marché du travail. ??#FormationPro #Jeunesse pic.twitter.com/QvsAZ0vOI9
Au total, 285 candidats composent dans différentes filières, notamment la climatisation, le froid industriel, la chaudronnerie et l’électromécanique. À l’issue du concours, les candidats retenus seront répartis dans les cycles baccalauréat professionnel (BAC PRO), brevet de technicien supérieur (BTS), licence professionnelle, ainsi que dans les formations de courte durée destinées au renforcement de compétences techniques.
« Le CFMI s’inscrit dans la dynamique du Plan national de développement en contribuant à la politique du gouvernement, qui vise à former des talents directement opérationnels sur le marché du travail », a indiqué le ministre en charge de la formation professionnelle, Isaac Tchiakpe.
Le centre, qui célèbre cette année son 10ème anniversaire, met à disposition des bourses partielles pour les meilleurs candidats des filières BAC Pro et BTS. L’objectif est de soutenir l’excellence académique, de faciliter l’accès à la formation technique et de promouvoir l’émergence d’une main-d’œuvre qualifiée capable de répondre aux besoins du marché industriel.
Notons qu’en une décennie, plus de 1150 jeunes ont été formés par le centre, avec un taux d’insertion professionnelle supérieur à 70 %.
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La capitale togolaise abrite depuis le lundi 15 septembre la 4ème édition de l’African Conference on Fundamental and Applied Physics (ACP 2025). Les travaux, ouverts par le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, réunissent physiciens, enseignants et décideurs autour de la physique fondamentale et appliquée.
Cérémonie d’ouverture de la conférence africaine sur la physique fondamentale et appliquée (ACP 2025) La cérémonie d’ouverture de l’ACP 2025 s’est tenue le 15 septembre 2025 au Centre d’Excellence Régionale sur les Sciences Aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé, lançant une… pic.twitter.com/ITnfgQnNhX
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) September 16, 2025
Pendant cinq jours, les participants échangeront sur les dernières avancées scientifiques, présenteront leurs recherches et exploreront des solutions innovantes pour mettre la physique au service du développement durable en Afrique. Des conférences, ateliers et sessions de discussion permettront de renforcer les collaborations entre universités, centres de recherche et acteurs économiques.
L’événement vise également à encourager les jeunes chercheurs, à promouvoir l’enseignement des sciences auprès des étudiants et à stimuler une culture scientifique vivante. L’occasion pour le ministre en charge de l’enseignement supérieur de rappeler les efforts du gouvernement visant à renforcer l’enseignement des sciences, accroître le nombre d’enseignants et promouvoir les matières scientifiques auprès des jeunes filles.
Les travaux prennent fin le 20 septembre prochain.
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Au Togo, la publicité urbaine va connaître un renouveau. Le Centre togolais des expositions et foires (CETEF) a en effet conclu, le mardi 16 septembre, un accord tripartite avec deux entités chinoises, Sino-Africa FENGCHI-Togo-Advertising Co et l’Association culturelle d’entreprises de la province de Hebei, (Chine).
Concrètement, cet accord prévoit l’installation de deux grands panneaux publicitaires de 40 mètres carrés à des emplacements stratégiques de Lomé. À terme, le projet ambitionne de déployer une vingtaine de panneaux à travers la ville d’ici à 2027, offrant ainsi aux acteurs publics et privés des moyens de communication plus efficaces et visibles.
« Ce partenariat nous permettra non seulement de mieux valoriser les activités du CETEF, mais aussi de mettre en place un dispositif innovant pour renforcer la diffusion de publicités et de messages au profit du développement et du rayonnement économique de nos entreprises », a indiqué Alexandre de Souza, directeur général du CETEF.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté de moderniser le paysage urbain et de dynamiser l’activité économique locale, tout en renforçant les liens économiques entre le Togo et la Chine. Elle annonce également la préparation de la Chine à une participation active lors de la 20ème Foire Internationale de Lomé, prévue du 28 novembre au 14 décembre 2025.
Après le choc du Covid, le Togo s’est relevé à un rythme soutenu. En 2020, l’économie a ralenti à +2,2 %, sous l’effet de la fermeture des frontières et du coup porté au commerce international. Mais la reprise a été immédiate : +5,1 % en 2021, +6,3 % en 2022, +6,2 % en 2023 et +6,5 % en 2024.
Un cap historique a notamment été franchi l’an dernier : le PIB nominal a dépassé les 6000 milliards FCFA pour atteindre 6458 milliards, contre 5954 milliards en 2023. Une trajectoire qui hisse Lomé parmi les économies les plus dynamiques de l’espace Uemoa.
Concrètement, cette résilience s’explique notamment par la vigueur de la demande intérieure, avec la poursuite de la consommation des ménages, la production des entreprises, et les investissements de l’État.
Élaborée par le gouvernement à la suite du Plan national de développement (PND), la feuille de route 2020-2025 a fourni le cadre de cette politique. La Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), inaugurée en juin 2021, s’est imposée comme un outil d’industrialisation et de logistique. Les zones agricoles planifiées ont renforcé la productivité rurale, sécurisant les filières vivrières. Le port de Lomé, déjà premier hub conteneur d’Afrique de l’Ouest, a poursuivi sa modernisation.
Enfin, la digitalisation des services publics et financiers a progressé rapidement, dynamisant le secteur tertiaire. Autant de projets conçus pour élargir la base productive et rassurer les investisseurs.
Une comparaison régionale favorable
Dans l’Uemoa, la croissance moyenne a plafonné à 5,5 % en 2024. Le Nigeria et le Ghana ont notamment vu leur reprise freinée par des tensions monétaires et une inflation galopante, tandis que le Togo, a, pour sa part, réussi à contenir la hausse des prix : 2,9 % en 2023 et 2,3 % en 2024. Une maîtrise qui a permis de préserver le pouvoir d’achat et de soutenir la consommation, moteur central de la reprise.
Cinq ans après le Covid, l’ambition du Togo est de maintenir la dynamique, en dépit des tensions sécuritaires au nord du pays. Ceci, à travers notamment le renforcement de l’attractivité du climat des affaires, et du positionnement logistique, afin d’attirer davantage de capitaux.
L’Agence nationale d’assainissement et de salubrité publique (ANASAP) a entamé, depuis le lundi 16 septembre, une campagne de contrôle des latrines publiques dans le Grand Lomé. L’opération, qui se poursuivra jusqu’au 19 septembre, est également prévue dans la préfecture d’Agoè, du 23 au 26 septembre.
Cette initiative vise à évaluer l’état de salubrité de ces infrastructures et à apprécier les dispositifs mis en place pour la gestion des déchets solides et liquides qui en sont issus. À l’issue de la mission, des recommandations seront formulées afin de renforcer les conditions d’hygiène, de réduire les risques sanitaires et de contribuer à la protection de l’environnement, dans la dynamique du gouvernement de faire de la capitale un cadre de vie plus sain et durable.
« Il s’agit de faire l’état des lieux de la salubrité générale, d’apprécier le système de gestion des déchets et de formuler des recommandations pour améliorer l’hygiène et la propreté de ces installations », a expliqué le commandant de la brigade de salubrité publique, N’Gla-Ani Kao.
Il y a quelques mois, l’ANASAP avait lancé un projet d’assainissement pour améliorer le cadre de vie dans plusieurs communes du Grand Lomé.
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