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Le ministère en charge de la santé a dévoilé, le vendredi 24 octobre, les résultats du concours d’entrée dans les écoles nationales : des auxiliaires médicaux (ENAM), des sage-femmes (ENSF), des aides sanitaires (ENAS) et à l’école des infirmiers Saint Jean de Dieu (EISJD) d’Afagnan. Ils sont au total 900 nouveaux apprenants à rejoindre ces écoles dans plusieurs départements : kinésithérapeutes, techniciens d’ophtalmologie, sage-femmes, infirmiers auxiliaires d’État.

À Lomé, les résultats sont disponibles dans les écoles nationales des auxiliaires médicaux et des sage-femmes. Dans les autres villes (Tsévié, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong), les candidats peuvent les consulter dans les directions régionales de la Santé.

Cette nouvelle promotion d’apprenants marque une étape importante dans le renforcement du personnel soignant national. À l’issue de leur formation, ils viendront appuyer la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU), en contribuant à améliorer la qualité des soins dans les établissements sanitaires sur l’ensemble du territoire.

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A Lomé, la rue Carrefour Y-Adidogomé Massalassi–RN5 (2 km) et celle de la CEDEAO (tronçon Grand contournement–entreprise de l’union-RN5 Adidogomé, 7,2 km) seront bientôt réaménagées. Les études techniques de ces deux axes ont été provisoirement approuvées le mercredi 22 octobre au cours d’une rencontre qui a réuni plusieurs acteurs à Lomé.

Concrètement, cette étape marque l’approbation provisoire des avant-projets détaillés des deux axes. Elle permet désormais de disposer de toutes les données nécessaires : plans, estimations de coûts, études géotechniques, environnementales et sociales pour préparer le lancement effectif des travaux.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme gouvernemental de modernisation des infrastructures routières, visant à rendre la mobilité urbaine plus fluide et durable dans la capitale. « Ce projet concrétise l’engagement du gouvernement à moderniser les routes de Lomé, pour offrir aux habitants une circulation plus fluide et un cadre de vie amélioré », a indiqué le secrétaire général du ministère de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, Ouadja Gbati Kossi.

Pour rappel, ces dernières années, plusieurs travaux de modernisation des axes routiers ont été exécutés dans plusieurs villes.

Le Togo a bouclé, ce vendredi 24 octobre, sa première sortie au titre du 4ème trimestre de l’année sur le marché des titres publics de l’Umoa. En quête de 25 milliards FCFA, le pays a finalement mobilisé 27,5 milliards FCFA.

Au total, les investisseurs ont proposé 53,3 milliards FCFA, soit 213,1 % de taux de couverture. Selon le compte rendu, le Trésor public a retenu 8,1 milliards FCFA via les BAT émis sur une maturité de 364 jours à taux multiples et 19,4 milliards FCFA sur les OAT émises sur une maturité de trois ans à un taux d’intérêt fixe de 6,25 %.

Cette nouvelle opération porte à 292 milliards FCFA le cumul des fonds levés par le Togo depuis le début de l’année. Notons que l’objectif annuel est fixé à 332 milliards FCFA.

 

L’Office Togolais des Recettes (OTR) dispose d’un nouveau Commissaire général. Yawa Djigbodi Tsegan a officiellement succédé ce vendredi 24 octobre à Philippe Kokou Tchodie, en poste depuis 2019, à la tête de l’institution. 

Ceci, à l’issue d’une cérémonie de passation de charges organisée au siège de l’Office à Lomé, en présence du ministre des finances et du budget, Essowè Barcola. 

Titulaire d’un diplôme d’inspecteur des impôts obtenu à l’École nationale des impôts de Clermont-Ferrand (France), Yawa Tsegan dispose d’une longue expérience administrative. Elle a notamment travaillé au sein de la Direction des Grandes entreprises puis comme chef de cabinet au ministère des Transports avant de faire son entrée au Parlement en 2013, et d’y être élue Présidente six ans plus tard, une première dans le pays. En 2024, elle fait son entrée au gouvernement, avec le portefeuille de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière, qu’elle exercera jusqu’à la nomination du premier gouvernement de la Vème République. 

A la tête de l’OTR, Yawa Tsegan devra poursuivre les efforts engagés depuis plusieurs années au sein de la régie et piloter les nouvelles réformes annoncées par l’exécutif, afin d’améliorer la gouvernance, la célérité et l’efficacité de l’Office.  

En rappel, pour l’année 2025, la contribution attendue de l’institution au budget de l’Etat est de 1208 milliards FCFA

Au Togo, les efforts se poursuivent pour garantir la sécurité alimentaire. Des transformateurs locaux ont bénéficié le jeudi 23 octobre d’un lot d’équipements destiné à renforcer la transformation et la valorisation des produits agricoles.

Le don, composé de broyeurs, marmites, balances, mini-tracteurs, batteuses de riz, arrosoirs et séchoirs, vise à améliorer la productivité et la qualité des produits locaux. L’initiative, soutenue par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), s'inscrit dans le cadre de la 45ᵉ édition de la Journée mondiale de l’alimentation, célébrée chaque 16 octobre.

« Ces appuis visent à renforcer les capacités des transformateurs, stimuler la production et contribuer à la sécurité alimentaire nationale », a souligné le directeur de cabinet du ministère en charge de l’Agriculture, Dindiogue Konlani.

Au Togo, la sécurité alimentaire demeure une priorité pour les pouvoirs publics. Des Zones d’Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP) ont été lancées dans plusieurs régions dans ce sens pour permettre aux agriculteurs d’évoluer dans des cadres coopératifs et booster leurs rendements.

Au Togo, le marché du Soja est officiellement ouvert. La campagne de commercialisation 2025-2026 a été lancée jeudi 23 octobre sous le thème : « quelle stratégie de productivité et de durabilité dans un contexte de marchés concurrentiels ? »

La cérémonie, organisée en collaboration avec le Conseil interprofessionnel de la filière soja du Togo (CIFS-Togo), a été marquée par la signature d’accords entre les trois familles de la filière : la Fédération nationale des coopératives productrices de soja (FNCPS), l’Association togolaise des transformateurs de soja (ATTS) et l’Association nationale des commerçants-exportateurs du soja (ANCES). Ces accords fixent le prix du kilogramme de soja à 220 FCFA, contre 250 FCFA lors de la précédente campagne, ainsi que le volume global à commercialiser, estimé à 200.000 tonnes.

« Cette baisse du prix s’explique par la tendance baissière observée sur le marché international du soja. Notre ambition est de stabiliser le marché à travers des mécanismes transparents et équitables, afin de garantir durablement un revenu juste aux producteurs et de renforcer la compétitivité de la filière », a indiqué le président du CIFS-Togo, Koriko Mounirou.

Le directeur de cabinet du ministère délégué auprès du ministre de l’économie, en charge du commerce, Vinyo Koffi, a salué les efforts des acteurs de la filière, tout en rappelant les défis auxquels elle fait face, notamment la concurrence internationale et la nécessité d’améliorer la productivité.

Pour rappel, le Togo s’est doté il y a deux ans d’un nouveau plan stratégique pour développer la filière. L’ambition du pays, premier exportateur de soja bio vers l’Union Européenne dans le monde, est de consolider sa position sur le marché international, d’accroître les revenus des producteurs locaux et de promouvoir une filière durable et compétitive.

Le Togo a officiellement étendu la couverture de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) aux travailleurs non-salariés (TNS). Le processus d’enrôlement de cette catégorie professionnelle a été lancé ce jeudi 23 octobre 2025, à la suite de la mise en service d’une plateforme numérique dédiée, conçue par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Cette plateforme permet désormais aux artisans, commerçants, agriculteurs et à l’ensemble des acteurs du secteur informel de s’inscrire pour bénéficier de la protection sanitaire offerte par la CNSS-AMU. L’outil en ligne recueille les informations nécessaires à leur enrôlement et leur donne la possibilité d’effectuer leurs cotisations, selon une périodicité au choix : mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle.

Une fois enregistrés, les travailleurs recevront leur carte d’assuré, qui leur ouvrira droit à l’ensemble des prestations prévues par le programme AMU sur toute l’étendue du territoire national.

« Cette initiative permettra à chaque travailleur non salarié, quel que soit son revenu ou son domaine d’activité, de bénéficier de soins de base sans craindre la ruine financière », a indiqué le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique, de la Couverture sanitaire universelle et des Assurances, Jean-Marie Tessi.

Pour le directeur général de la CNSS, Ingrid Awadé, l’intégration des TNS dans le dispositif de l’AMU marque « l’accomplissement de la promesse d’une sécurité sociale fondée sur une couverture sanitaire solidaire, équitable et durable ».

Cette nouvelle étape s’inscrit dans la dynamique d’élargissement progressif du programme, après son ouverture récente aux veuves, veufs et orphelins.

Avec cette avancée, le Togo devient le premier pays africain à offrir une assurance maladie universelle couvrant l’ensemble des catégories socioprofessionnelles, y compris les travailleurs non-salariés.

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La capitale togolaise a abrité du 19 au 22 octobre la 5ème édition de Heal by Hair (Soigner par les cheveux). L’initiative, portée par la Bluemind Foundation en partenariat avec l’Université de Lomé et le ministère de la Santé, vise à renforcer la sensibilisation à la santé mentale à travers un réseau de coiffeuses formées comme premières répondantes psychologiques.

Pendant quatre jours, plus de 400 professionnelles des salons de coiffure du Grand Lomé ont été outillées sur l’écoute active, la détection des signes de détresse émotionnelle et l’orientation des personnes en difficulté vers les structures de prise en charge adaptées. Cette démarche innovante repose sur l’idée que les coiffeuses, en raison de leur proximité et de la confiance qu’elles inspirent à leurs clientes, peuvent jouer un rôle clé dans la prévention des troubles mentaux.

« Heal by Hair est une réponse africaine à un problème mondial : celui de l’accès limité aux soins psychologiques, notamment pour les femmes », a souligné la présidente fondatrice de la Bluemind Foundation, Marie-Alix de Putter.

Pour sa part, Kafui Kpegba, deuxième vice-présidente de l’Université de Lome, a salué un programme porteur d’impact social durable. « Ce programme traduit la volonté commune des acteurs institutionnels et communautaires de faire de la santé mentale une priorité nationale, en rapprochant les services d’écoute et d’accompagnement des populations », a- t-il indiqué.

Pour rappel, au Togo, la santé mentale demeure un enjeu majeur de santé publique. Ces dernières années, le gouvernement multiplie les actions pour renforcer la prise en charge des troubles psychologiques et améliorer l’accès aux soins.

Au Togo, les Écoles normales de formation des professeurs d’écoles (ENFPE) s’apprêtent à accueillir de nouveaux apprenants. La promotion 2025-2027 effectuera sa rentrée le lundi 27 octobre prochain.

Ils sont au total 1888 élèves-professeurs, répartis dans les sept ENFPE (Mango, Notsè, Adéta, Tabligbo, Dapaong, Sotouboua, Niamtougou) que compte le pays. Ils suivront une formation de deux ans qui sera sanctionnée par un concours d’intégration.

Pour rappel, les ENFPE, rouvertes il y a quelques années suite à la réforme des Écoles normales d'instituteurs (ENI), délivrent désormais le Diplôme de Professeur d'École (DPE) pour le préscolaire et le primaire. En trois promotions, 7248 nouveaux enseignants, dont 3312 hommes et 3936 femmes, ont été formés.

Un grave accident de circulation s’est produit dans la journée du mardi 21 octobre aux environs de 14h dans la localité de Yomaboua, sur la nationale 1 à l’entrée sud de Tchébébé (préfecture de Sotouboua). Le drame est survenu, selon les premières conclusions, lorsque le pneu avant d’un minibus de transport de passagers a éclaté, entraînant une perte de contrôle et le basculement du véhicule sous le pont de la rivière de Yomaboua.

Aussitôt alertés, les services de secours et de sécurité se sont précipités sur les lieux pour prêter assistance aux victimes. Pour l’heure, le bilan provisoire fait état de 5 personnes décédées et de 8 blessés évacués vers les structures sanitaires.

Dans un communiqué publié peu après les faits, le ministre de la sécurité, Calixte Batossie Madjoulba, a exprimé la vive compassion du gouvernement aux familles endeuillées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. L’officiel a en outre rappelé aux usagers de la route le respect du Code de la route, particulièrement en cette saison des pluies.

« Une enquête a été ouverte pour établir les causes exactes de ce drame », a-t-il annoncé.

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