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Au Togo, une campagne nationale de sensibilisation contre le mariage des enfants et les grossesses précoces a été lancée le mercredi 7 mai 2025 à Asrama, dans la préfecture de Haho (région des Plateaux). L’initiative, portée par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires dont l’Unicef, vise à renforcer la prévention de ces phénomènes qui compromettent l’avenir des filles.

La campagne s’articule autour de plusieurs activités, entre autres, des séances de sensibilisation dans les écoles, des discussions communautaires, des journées de réflexion et des actions de proximité dans les villages et quartiers. L’objectif est de favoriser une prise de conscience collective et de promouvoir des comportements responsables.

Ces dernières années, plusieurs initiatives ont été mises en route dans le cadre de la lutte contre les mariages précoces et afin d’améliorer les conditions de vie des adolescentes.

Pour rappel, un numéro vert, le 8250, permet de dénoncer toute violence ou tout dysfonctionnement constaté dans un établissement scolaire.

L’Université de Lomé et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-Togo) s’apprêtent à formaliser un partenariat en réponse aux défis de formation, d’employabilité des jeunes et de compétitivité des entreprises. Les deux institutions ont engagé, le mercredi 7 mai, des discussions autour de projets communs visant à rapprocher le monde académique du secteur privé.

Au menu des échanges : la création d’un centre de langues des affaires et celle d’une école de commerce. De fait, le futur centre de langues aura pour mission de doter les opérateurs économiques, jeunes diplômés et professionnels, de compétences linguistiques en anglais, en chinois et dans d'autres langues, avec une orientation spécifique vers les besoins du secteur privé. Il s’agit notamment de renforcer les capacités en communication commerciale et en négociation.

Quant à l’école de commerce, elle ambitionne de former des cadres et professionnels qualifiés, capables de répondre aux exigences du marché national et régional. Ses formations seront orientées vers la pratique et couvriront des domaines tels que l’innovation entrepreneuriale, le management, la finance, le commerce international ou encore la transformation digitale. Des stages en entreprise et des échanges avec les milieux professionnels compléteront l’approche pédagogique.

La signature du protocole, annoncée prochainement, viendra concrétiser cette volonté commune de renforcer les passerelles entre formation académique et exigences du marché.

Le Togo et le Bénin peaufinent les contours d’un projet commun visant à assurer une gestion concertée et durable des ressources en eau qu’ils partagent. Une délégation de l’Union européenne (UE) a échangé dans ce sens, le mardi 6 mai, avec les responsables de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) à Lomé.

La mission, conduite par le directeur exécutif de l’Autorité du Bassin de la Volta, s'inscrit dans les préparatifs d’un projet de gestion des eaux transfrontalières, avec un accent particulier sur le bassin du Mono. D’un montant de 9,8 milliards de FCFA (15 millions d’euros), le projet sera mis en œuvre conjointement par le Togo et le Bénin, avec l’appui de l’Union européenne.

L’initiative vise à renforcer la coopération entre les deux pays pour une meilleure gouvernance des ressources hydriques, tout en intégrant les enjeux liés à la prévention des risques, à la protection des écosystèmes et à l’adaptation au changement climatique.

Notons qu’une première réunion s’était déjà tenue en début de semaine dans le même esprit entre la délégation de l’UE et la ministre en charge de l’eau et de l’assainissement.

Pour rappel, le bassin du Mono est une zone fluviale partagée entre le Togo et le Bénin, qui s’étend sur environ 24.300 km², dont 88 % situés sur le territoire togolais. Il constitue une ressource stratégique pour l’agriculture, la pêche, l’approvisionnement en eau et la production d’énergie.

Lire aussi :

Un nouveau plan de gestion en vue pour le Bassin du Mono

L'Association des universités du Commonwealth a annoncé l'ouverture des candidatures pour la 2ème vague du programme “Queen Elizabeth Commonwealth Scholarships” (QECS) pour l'année académique 2025-2026. Cette initiative vise à offrir aux étudiants des pays membres du Commonwealth, l’opportunité de poursuivre un Master dans un autre pays de l’organisation.

Huit filières sont concernées par cette offre, conçue pour encourager la mobilité académique et le partage d’expertise entre les nations du Commonwealth. Les étudiants peuvent obtenir des informations détaillées sur les conditions d'éligibilité, les universités partenaires et la procédure à suivre via ce lien. Les candidatures sont recevables jusqu’au 4 juin 2025.

Pour rappel, le Togo a officiellement rejoint le Commonwealth en 2022.

Le Togo dispose désormais d’une plateforme numérique officielle qui centralise et valorise toutes ses données socioéconomiques et géospatiales. Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale a en effet lancé mardi 06 mai à Lomé, le Géoportail national. 

Décliné en deux niveaux, l’un en accès sécurisé pour les institutions publiques (geoportail.gouv.tg), et l’autre en interface ouverte au public, accessible aux partenaires, chercheurs, acteurs économiques et société civile (geodata.gouv.tg), le nouvel outil représente un nouveau jalon dans la stratégie de transformation numérique du pays.

Avec plus de 800 couches cartographiques couvrant 15 secteurs stratégiques (éducation, santé, agriculture, entre autres), il permet aux usagers de visualiser, analyser et télécharger des informations géolocalisées. L’objectif visé par le gouvernement est notamment de renforcer la planification territoriale par l’accès à des données fiables et à jour, soutenir l’investissement et l’entrepreneuriat grâce à une meilleure visibilité des infrastructures existantes et des zones d’opportunité, appuyer l’enseignement supérieur et la recherche, en ouvrant l’accès aux données aux universités et instituts de recherche, ou encore positionner le Togo comme un leader régional en matière de gestion des données spatiales ouvertes et collaboratives.

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Ce portail place les données au cœur de la gouvernance publique. Un levier stratégique sûr pour la transparence, l’innovation et le développement durable”, a expliqué la ministre de l’Économie numérique et de la Transformation Digitale, Cina Lawson, qui a en outre rappelé le caractère unique de cette plateforme sur le continent.

Pour rappel, en décembre dernier, une étape préliminaire avait été franchie, avec le dévoilement de l’interface et une rencontre d’appropriation avec des acteurs. 

Initialement fixé au 30 avril 2025, le dépôt des états financiers sur la plateforme électronique GUDEF (Guichet Unique de Dépôt des États Financiers) fait l’objet d’une prorogation, a annoncé l’Office Togolais des Recettes (OTR) dans un communiqué daté du mardi 06 mai. Pour les personnes morales autres que les sociétés et compagnies d’assurances et de réassurances, le dépôt se poursuit jusqu’au 11 mai, et au 22 mai pour les entités à but non lucratif (EBNL).

Ce report vise à permettre aux structures concernées de mieux s’approprier l’outil numérique mis en place pour la transmission dématérialisée des états financiers, en ligne avec la dynamique de modernisation de l’administration fiscale.

Durant la période de prorogation, les pénalités liées au retard de dépôt (pénalités d’assiette) ne seront pas appliquées. Toutefois, la mesure « ne concerne pas les pénalités de déclaration et de paiement du solde de liquidation des impôts dus à la date butoir de dépôt des états financiers pour les entreprises concernées ».

Au Togo, la 20ème Foire internationale de Lomé (FIL) se tiendra du 28 novembre au 14 décembre 2025. Bien avant, la 6ème Foire Made in Togo aura lieu du 1er au 10 août sur le même site, au Centre togolais des expositions et foires (CETEF), à Lomé. L’annonce a été faite le mardi 6 mai à l’occasion du lancement de la campagne de promotion des deux événements économiques.

Cette 20ème édition revêt un caractère particulier, puisqu’elle coïncide avec le 40ème anniversaire du CETEF. L’institution qui organisait initialement la foire tous les deux ans, a progressivement instauré un rythme annuel, contribuant à renforcer sa visibilité au sein de la sous-région. 

Une place centrale pour le numérique désormais 

Pour accompagner cette dynamique, le CETEF innove cette année avec la mise en place d’une plateforme numérique baptisée e-FIL, accessible en ligne. Elle permettra aux exposants et visiteurs de s’inscrire en ligne, de réserver un emplacement via un plan interactif, de régler les frais de participation et d’obtenir un badge d’accès. Les billets d’entrée pour le grand public seront également disponibles en ligne. En outre, la plateforme facilitera l’organisation de rendez-vous d’affaires (B2B et B2C), la mise en relation ciblée entre exposants et visiteurs, ainsi que l’accès à un espace personnalisé pour le suivi des prestations liées à la participation à la foire.

« La FIL devient une véritable vitrine de l’innovation et du savoir-faire togolais. Le numérique y occupera une place centrale », a indiqué le directeur du CETEF, Alexandre de Souza.

Les inscriptions, ouvertes jusqu’au 30 septembre, seront régulièrement actualisées et publiées par le CETEF. L’objectif est de mieux organiser les espaces d’exposition et de garantir une participation inclusive et représentative des différents secteurs d’activité.

Pour rappel, la 19ème édition de la Foire avait enregistré une affluence record de plus de 700.000 visiteurs.

L’Afrique de l’Ouest se mobilise contre les coûts élevés des billets d’avion dans son espace. La capitale togolaise accueille dans ce sens depuis mardi 06 mai, une rencontre délocalisée des parlementaires de la Cedeao. 

Initiée par la Commission mixte Infrastructures, Énergie et Mines / Agriculture, Environnement et Ressources naturelles, la rencontre vise à échanger et marquer une étape significative sur la question de réduction des coûts des billets d’avions. Les travaux, étalés sur cinq jours, réunissent des parlementaires et experts du transport aérien. 

Concrètement, il s’agit d’identifier les blocages structurels et fiscaux qui pèsent sur le prix des billets, dans une région où les liaisons aériennes sont souvent plus coûteuses qu’entre continents, et de formuler des recommandations aux Etats et aux compagnies, afin de desserrer l’étau sur les populations. “Les tarifs prohibitifs des billets d’avion constituent l’un des principaux freins à la mobilité des citoyens au sein de l’espace CEDEAO, mettant en péril nos efforts collectifs en matière d’intégration économique, sociale et humaine”, a souligné le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale togolaise, Ayao Dzreke, en ouvrant les travaux. 

Pour les parlementaires de la sous-région, les assises de Lomé sont également l'occasion d'engager un plaidoyer, pour alléger certaines taxes et baisser le coût du carburant aérien, tout en sensibilisant leurs pairs à l’importance de la mise en œuvre effective des textes existants au niveau régional.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi 06 mai à Lomé une importante délégation de la Banque mondiale. La délégation, composée de trois vice-présidents de l’institution (Ousmane Diagana, VP pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Indermit Gill, 1er VP, économiste en chef, et Ethiopis Tafara, VP de la Société financière internationale (SFI) pour l’Afrique), séjourne dans la capitale togolaise dans le cadre de l’atelier régional ‘Africa Leads’.

Les échanges ont essentiellement porté sur le partenariat entre le Togo et la Banque, ainsi que les perspectives de coopération. Le Président du Conseil a notamment partagé avec la délégation, sa stratégie d’accélération de la croissance économique du Togo, axée sur trois leviers : la mobilisation des investissements privés domestiques et directs étrangers, l’amélioration de la gestion de l’administration publique, et les investissements publics dans des secteurs clés sociaux, comme la santé et l’éducation.

En outre, l’alignement des projets et programmes de la Banque sur les priorités de développement du Togo a de nouveau été discuté. L’occasion pour le n°2 de la SFI de réaffirmer l’engagement de son institution à financer le secteur privé national : “Nous allons renforcer nos actions dans les secteurs de chaînes de valeur agricole, du numérique, du financement des PME et du transport et de la logistique. Nous avons des perspectives pour le pays et je suis très satisfait de cet échange”, a déclaré Ethiopis Tafara. 

En rappel, le Togo et la Banque mondiale sont actuellement liés par un nouveau cadre de partenariat d’une enveloppe de 900 milliards FCFA pour la période 2025-2029. 

La capitale togolaise abrite depuis lundi 5 mai “Africa Leads”, une rencontre régionale consacrée à l’évaluation de l’impact des projets financés par la Banque mondiale en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les travaux, ouverts par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, réunissent les coordonnateurs de projets dans les différents pays.

Durant cinq jours, il s’agira pour les participants d’examiner les résultats obtenus, de partager les bonnes pratiques et proposer des pistes d’amélioration pour renforcer l’efficacité des projets. À travers cette évaluation, la Banque mondiale et ses partenaires entendent mieux comprendre les changements apportés dans la vie des populations bénéficiaires et s’assurer que les investissements réalisés contribuent réellement à la réduction de la pauvreté.

« Nous nous livrons à une tâche importante, afin de mieux concevoir des programmes. Car en tant qu’institution dont la mission est de lutter contre la pauvreté et de créer les conditions pour une prospérité partagée, nous ne saurons avancer si nous n’avons pas des données fiables à la base », a indiqué Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Pour le Togo qui bénéficie de plusieurs appuis de l’institution de Bretton Woods dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie ou encore l’éducation, cette rencontre constitue une opportunité de valoriser les acquis des dernières années. L’an dernier, un nouveau Cadre de Partenariat Pays (CPP) a été approuvé pour soutenir les réformes et investissements dans des domaines prioritaires pour le développement du pays.

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