Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé ce mardi 19 août au Japon, pour prendre part aux travaux de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9). Les travaux, qui s’ouvriront le lendemain à Yokohama, sont axés sur la cocréation de solutions innovantes pour l’Afrique.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé ce mardi 19 août 2025 au Japon, pour prendre part aux travaux de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), dont l’ouverture officielle est prévue pour demain à… pic.twitter.com/6MrKpGfC91
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) August 19, 2025
L’événement, organisé conjointement par le gouvernement japonais, les Nations Unies, le Groupe de la Banque mondiale, et la Commission de l’Union africaine (UA), permettra de mener des réflexions autour de plusieurs thématiques transversales, telles que le développement durable piloté par le secteur privé, les jeunes et les femmes, les jeunes et les femmes, l’intégration régionale, ou encore le renforcement de la connectivité à l’intérieur et en dehors du continent.
Sur l’archipel nippon, le Président du Conseil portera la voix du Togo dans ces discussions internationales, et aura également plusieurs entretiens bilatéraux. Pour rappel, le Togo et le Japon entretiennent d’excellentes relations de coopération dans divers secteurs.
Le ministère en charge de la fonction publique a dévoilé le lundi 18 août les résultats provisoires du concours national de recrutement de fonctionnaires enseignants du préscolaire, primaire et du secondaire général, technique et professionnel, organisé en décembre 2024.
Au total, 4435 candidats ont été déclarés provisoirement admis. Dans le détail, 772 enseignants sont du préscolaire, 1629 du primaire, 1104 du premier cycle du secondaire, 455 du second cycle et 475 de l’enseignement technique. Ils devront se soumettre à « une formation obligatoire d’approfondissement de leurs connaissances académiques dans leurs spécialités choisies et de renforcement de leurs aptitudes professionnelles pédagogiques ainsi qu’à une évaluation », a précisé le ministère.
Les résultats, publiés sur le site du ministère, sont également disponibles au siège du ministère ainsi que dans les directions régionales de l’éducation ou du travail, dans les différents chefs-lieux des régions.
Ce nouveau recrutement s’inscrit dans la dynamique engagée par le gouvernement pour améliorer le système éducatif national et renforcer l’effectif du corps enseignant.
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Les communautés Aflao, Agoè-Nyivé et Bè du Grand Lomé ont célébré le samedi 17 août la 7ème édition de leur fête traditionnelle Dunenyo Zã. L'apothéose organisée à Lomé s’est déroulée en présence de plusieurs officiels dont le ministre en charge de la culture, Yawa Kouigan, représentant le Président du Conseil.
Placée sous le thème de la promotion de la femme, de la jeunesse et de valorisation culturelle pour une cohésion sociale, l’édition 2025 a été l’occasion de célébrer et de transmettre un riche patrimoine immatériel tout en impulsant des actions concrètes pour l’émancipation locale.
#TogoCulture??✨#DunenyoZâ2025? Baguida, première capitale du Togo, a accueilli la 7ᵉ édition de la fête des communautés Bè, Agoè-Nyivé et Aflao, ce samedi 16.08.25. ? Revivez en images ce carrefour culturel?https://t.co/xL2ZeEPqIq
— Ministère de la Communication, Médias & Culture (@CommunicationTg) August 18, 2025
« La fête n’est pas seulement source de réjouissance, mais également une occasion d’éducation, d’affirmation et de cohésion. Dans nos chants, dans nos danses, à travers nos tenues traditionnelles et nos lais, se trouve une infinie richesse culturelle qui nourrit le patrimoine national et forge notre devenir commun », a souligné la ministre de la culture.
Les festivités ont été marquées par des prestations de groupes folkloriques, des danses traditionnelles et des expositions d’artisanat. En rappel, Dunenyo Zã est une initiative des chefs traditionnels des trois communautés originaires du Grand Lomé.
Au Togo, les municipalités des régions Centrale, Plateaux et Kara bénéficient d’un Programme d’appui au financement des communes (PAFC). L’initiative, soutenue par la banque allemande (KfW), a été lancée en fin de semaine dernière à Lomé.
Lancement officiel du #PAFC ce 14 août 2025 à Lomé, avec l’appui de la KfW.
— AWATE Hodabalo (@HodabaloAwate) August 15, 2025
Cette phase concerne 69 communes des régions Kara, Centrale et Plateaux.
Un pas décisif vers des collectivités plus fortes, autonomes et engagées pour le bien-être de nos populations. pic.twitter.com/rl4VQThZWr
Doté d’un financement de 20 millions d’euros, soit 13 milliards FCFA, pour une durée de quatre ans, le programme vise à soutenir des projets d’impact socio-économique dans les communes ciblées. Il permettra notamment le développement d’infrastructures locales, l’amélioration des services sociaux de base et le renforcement des capacités des acteurs communaux.
Une deuxième phase, d’un montant de 12 millions d’euros (7,8 milliards FCFA), est prévue pour étendre le programme à l’ensemble des 117 communes du pays. L’ambition est de consolider les acquis et de favoriser un développement local durable.
Pour rappel, de nouveaux conseillers municipaux seront bientôt installés dans les communes. « La mise en place prochaine des nouveaux exécutifs communaux constituera donc un tournant décisif dans la mise en œuvre du programme d’appui au financement des communes (PAFC) », a souligné Hodabalo Awate, ministre de l’administration territoriale.
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Le gouvernement a officiellement lancé le samedi 16 août à Lomé et simultanément dans plusieurs villes de l’intérieur, le projet ‘Vacances actives en entreprise 2025’. L’initiative, portée par le ministère de la Réforme du service public, du travail et du dialogue social, met en collaboration l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et le secteur privé.
Objectif, offrir aux étudiants togolais, une première expérience professionnelle à travers des stages d’imprégnation, afin de les occuper durant les vacances, et de développer leurs compétences pratiques et relationnelles. En tout, plus de 1200 jeunes issus des différentes régions du pays et sélectionnés à l’issue d’un appel à candidatures et d’un rigoureux processus, seront progressivement placés à partir de ce lundi 18 août dans les entreprises parapubliques et privées du pays.
S’il vient en complément aux mesures actives déjà existantes, à l’instar du programme AIDE et du programme national de volontariat, le nouveau projet s’inscrit pleinement dans la vision gouvernementale de promotion de l’employabilité et de l’insertion professionnelle, a rappelé le ministre en charge du secteur de l’emploi : “Nous avons le souci de répondre aux besoins de notre jeunesse, et de faire en sorte que pendant leur formation, ils aient la possibilité de découvrir le monde du travail, les exigences professionnelles qui y sont requises. Le monde du travail est rude et il nous faut adapter et outiller notre jeunesse, et s’assurer qu’à la fin de leurs études et formations, ils puissent être rapidement mis à contribution en étant opérationnels”, a expliqué Gilbert Bawara, en donnant le coup d’envoi du projet.
“C’est vrai qu’ils viennent pour apprendre, mais ces jeunes apporteront également un nouveau souffle aux entreprises, avec leurs idées et leurs concepts, pour améliorer ce qui existe déjà. C’est une initiative qui couronne parfaitement l’harmonie entre le public et le privé”, et une opportunité pour notre jeunesse, pour mieux se préparer, a pour sa part salué le vice-président du Conseil national du patronat (CNP), Thierry Awesso.
En marge de leur déploiement, les postulants ont été formés en soft skills et en notions de citoyenneté et de civisme. Par ailleurs, ils bénéficieront d’une indemnité forfaitaire et d’une déclaration à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), au titre des risques professionnels.
Un grave accident de circulation s’est produit à la mi-journée du vendredi 15 août sur la route nationale n°1 à Agoènyivé. Le drame est survenu lorsque, selon les premières conclusions, un camion chargé de ciment a visiblement subi une défaillance de son système de freinage, entraînant une collision en chaîne avec deux voitures, trois tricycles et deux motos se trouvant à l’arrêt aux feux tricolores.
Un tragique accident de circulation survenu ce vendredi 15 août 2025 à Agoènyivé a coûté la vie à trois personnes et fait onze blessés. Les détails dans ce communiqué du ministre de la sécurité et de la protection civile. pic.twitter.com/AEYFvkEZot
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) August 15, 2025
Aussitôt alertées, les équipes de la Police nationale, de la Gendarmerie nationale, de la Division de la sécurité routière, et des Sapeurs-pompiers se sont diligentées sur les lieux pour prêter assistance et gérer efficacement cet accident. Pour l’heure, le bilan provisoire fait état de 03 personnes décédées, 11 blessées évacuées vers les structures sanitaires, et d’importants dégâts matériels sur les véhicules impliqués.
Quant au conducteur du camion, il a pris la fuite et des investigations sont en cours pour l’identifier, le localiser et le traduire devant les juridictions compétentes.
Des contrôles routiers renforcés dans les jours à venir
Dans un communiqué publié peu après les faits, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba a présenté les condoléances du gouvernement aux familles endeuillées et exprimé sa compassion aux blessés. L’officiel a en outre rappelé aux usagers de la route la nécessité absolue de veiller à l’entretien rigoureux des véhicules et leur mise en conformité avec les différentes réglementations en vigueur.
D’ailleurs, “des contrôles routiers renforcés seront effectués dans les jours à venir par les services compétents sur tout l’ensemble du territoire, et les sanctions prévues, rigoureusement appliquées aux contrevenants”, a-t-il annoncé.
Au Togo, le gouvernement veut améliorer son accompagnement à l’endroit des porteurs de projets. Le ministère en charge du développement à la base, a dans ce sens lancé un sondage visant à recueillir leurs besoins afin de mieux cerner leurs défis, priorités et attentes, et d’orienter les actions de soutien en conséquence.
L’opération ouverte jusqu’au 30 août permettra d’identifier les principales difficultés des entrepreneurs : accès au financement, renforcement des compétences, formalisation, accès aux marchés, innovation et digitalisation. Les informations collectées serviront à ajuster les programmes d’appui, à renforcer les formations et à faciliter la mise en relation avec des partenaires publics et privés.
Pour rappel, au Togo, les très petites et moyennes entreprises représentent plus de 90 % des entreprises formelles. Ces dernières années, l’exécutif a multiplié les initiatives pour stimuler l’esprit d’entreprise et booster la création d’emplois. L’ambition est de favoriser l’émergence d’un secteur privé dynamique.
Après le Burkina Faso et le Mali, le Togo est à son tour sollicité pour rejoindre le projet du complexe charbonnier de Salkadamna au Niger. L’invitation officielle a été transmise le mercredi 13 août au Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, par la ministre de l’énergie du pays, Amadou Haoua, dépêchée à Lomé par le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe a accordé ce mercredi 13 août 2025 une audience à Madame Amadou Haoua, ministre de l’Énergie du Niger. Elle a transmis au Président du Conseil un message du Président du Niger, le Général de Brigade Abdourahamne Tiani, relatif au projet du… pic.twitter.com/sceuX2KVQX
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) August 13, 2025
Lancé dans les années 1980 et relancé en 2014, le projet de complexe charbonnier de Salkadamna vise à exploiter les vastes réserves de charbon de la région, estimées à 69 millions de tonnes, afin de renforcer l’indépendance énergétique du Niger. Il prévoit notamment la construction d’une centrale thermique d’une capacité de 5200 mégawatts et plus, d’une mine à ciel ouvert, de lignes de transmission traversant le pays, ainsi qu’une usine de briquettes de charbon capable de produire 100.000 tonnes par an.
Pour Niamey, l’ambition est de faire de ce projet, un levier de souveraineté énergétique régionale, permettant à la région d’acquérir une réelle autonomie. “Nous appelons tous les États de la région à s’associer à ce projet pour rendre notre région autonome sur le plan énergétique”, a d’ailleurs réaffirmé la ministre de l’Énergie à l’issue de l'entretien avec le Président du Conseil.
Pour rappel, le Togo s’est également lancé depuis quelques années dans une vaste politique d’autonomisation énergétique. Plusieurs initiatives ont été déployées ou sont en élaboration dans sens, sur toute l’étendue du territoire.
Au Togo, l’exécutif veut garantir une rentrée scolaire apaisée en veillant à la disponibilité des stocks et à l’accessibilité des prix des articles scolaires. La ministre en charge du commerce, Rose Kayi Mivedor, a, dans ce sens, échangé le mardi 12 août avec les principaux importateurs de fournitures scolaires.
Rentrée scolaire 2025-2026: Le gouvernement s’assure de l’accessibilité des fournitures scolaires..... ➡https://t.co/kgTtnrd5Ag#Denyigban#Togo??#Surveillancedumarché pic.twitter.com/RxthTTFFg1
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) August 13, 2025
La rencontre s’inscrivait dans le cadre du dialogue permanent entre le gouvernement et les opérateurs économiques. Elle a permis de passer en revue l’état des approvisionnements, la stabilité des prix et le respect des directives officielles, notamment https://www.republiquetogolaise.com/education/1708-8313-education-les-editeurs-invites-a-imprimer-les-symboles-de-la-republique-sur-les-couvertures-des-cahiers">l’impression des symboles de la République sur les cahiers.
« Les stocks sont prêts, les prix restent inchangés, avec une tendance à la baisse », a rassuré la ministre à l’issue des échanges, avant d’insister sur la nécessité de l’harmonisation des prix entre Lomé et l’intérieur du pays afin d’éviter toute disparité entre les régions.
Pour rappel, la rentrée scolaire 2025-2026 est fixée au 15 septembre 2025.
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Au Togo, les Écoles normales de formation des professeurs (ENFPE) s’apprêtent à accueillir de nouveaux élèves-professeurs. Le ministère des enseignements primaire et secondaire vient de lancer un appel à candidatures pour le recrutement comptant pour la promotion 2025-2027.
Les postulants devront être de nationalité togolaise, être âgés de 18 à 35 ans au plus, et être titulaires du BAC ou du CAP. Les dossiers, dont les modalités de constitution sont disponibles dans le quotidien national Togo-Presse, devront être soumis à partir du lundi 18 août jusqu’au vendredi 5 septembre dans les Directions régionales de l’éducation, ou dans les écoles normales réparties sur le territoire (Adéta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua et Tabligbo).
Pour rappel, les ENFPE délivrent désormais, à l’issue d’une formation de deux ans, le Diplôme de professeur d’école (DPE) pour le préscolaire et le primaire.
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