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Le ministère de l’énergie et des ressources minières s’apprête à renforcer son effectif. Le département vient de lancer un appel à candidatures pour le recrutement de plusieurs experts.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la Mission 300, qui vise à accélérer l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030. Ainsi, pour assurer le pilotage efficace de cette dynamique, une unité spéciale de coordination est en cours de mise en place au sein du ministère. Elle aura pour mission de superviser la structuration des projets et le suivi des réformes sectorielles.

Quatre profils stratégiques sont recherchés afin de consolider ce dispositif. Il s’agit notamment d’experts en structuration des investissements énergétiques, en analyse économique et financière du secteur, en systèmes électriques et en suivi-évaluation des politiques publiques. Ces compétences permettront d’accompagner la mise en œuvre des projets d’électrification, d’améliorer la qualité du service et de garantir la redevabilité des actions engagées.

Les détails pour chaque poste peuvent être consultés sur le portail électronique du ministère. La prise de fonction est prévue à partir de janvier 2026.

Portée par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, la « Mission 300 » devrait permettre de connecter 300 millions d’Africains à une électricité fiable d’ici à 2030. L’adhésion du Togo a été actée à travers la présentation de son Pacte national de l’énergie, un cadre stratégique qui ambitionne de fournir à l’ensemble de la population une énergie abordable, propre, durable et inclusive.

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jeudi, 25 décembre 2025 01:53

Conseil des ministres du 24 décembre 2025

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce vendredi 24 décembre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, conduits par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, ont été sanctionnés par deux projets de loi et deux décrets. Le conseil a également procédé à de nouvelles nominations. 

Au titre des projets de loi

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi portant transfert des missions, du personnel et du patrimoine du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) à l’Agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises (ADTPME).

Le texte s’inscrit dans la réforme R4 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui vise à instituer une dynamique de rationalisation et d’adaptation des mécanismes d’accompagnement de l’entrepreneuriat des jeunes, afin de les aligner sur les nouveaux outils et politiques publiques de promotion de l’emploi et de l’initiative privée.

Cette évolution, qui remédie par ailleurs à la fragmentation observée du paysage institutionnel des structures d’appui aux jeunes entrepreneurs, va permettre de renforcer la synergie et la complémentarité des interventions étatiques dans ce domaine, en offrant davantage d’agilité à travers l’opérationnalisation d’un guichet unique dédié aux très petites, petites et moyennes entreprises et aux primo-entrepreneurs.

Créée par le décret n°2022-084/PR du 07 juillet 2022, l’ADTPME est un guichet capable de structurer l’offre d’accompagnement entrepreneurial, de professionnaliser les acteurs de l’écosystème et d’assurer un suivi-évaluation cohérent des bénéficiaires.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi relatif à la liberté d’association au Togo. Le texte vise à actualiser le cadre juridique en vigueur, à renforcer la sécurité juridique des associations et à concilier l’exercice effectif de la liberté d’association avec les exigences d’ordre public, de sécurité, de transparence et de responsabilité.

Il faut rappeler que la liberté d’association, droit fondamental reconnu par la Constitution togolaise, continuait, jusque-là, d’être régie par la loi du 1er juillet 1901 dont l’obsolescence

des dispositions impose de procéder à une refonte du cadre juridique, notamment pour tenir compte du contexte institutionnel et des réalités contemporaines.

Après son vote par la représentation nationale, la loi sur la liberté d’association au Togo pourra voir ses dispositions précisées et complétées par des textes réglementaires

afin d’en arrimer l’application à la pratique administrative.

Au titre des décrets

Le Conseil a adopté le décret portant approbation de la Politique nationale de la décentralisation pour la période 2025-2034.

Cette politique constitue un cadre stratégique de référence visant à consolider la gouvernance locale, à renforcer les capacités des collectivités territoriales et à approfondir le processus de décentralisation au service du développement local et de la participation citoyenne.

La décentralisation s’est en effet imposée comme une réponse efficiente aux défis de développement et de démocratisation, devenant un levier essentiel pour le renforcement de la gouvernance locale.

Au fil de la mise en œuvre de la feuille de route de la décentralisation, il est apparu nécessaire d’actualiser la politique nationale en la matière, conformément aux recommandations de la cinquième réunion du conseil national de la décentralisation tenue en novembre 2022.

Le décret adopté par la Conseil des ministres vise à bâtir un cadre juridique, institutionnel et financier permettant aux collectivités territoriales de jouer leur rôle, à travers la promotion du développement local et d’une offre de services publics locaux adaptés aux attentes des populations.

Le Conseil a adopté le décret portant modalités d’application de l’ordonnance fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental.

Ce décret vise à définir de manière opérationnelle l’organisation interne du Conseil économique, social et environnemental, ainsi que la répartition par secteur de ses membres et les procédures de leur désignation.

Il permet d’opérationnaliser le cadre juridique de l’institution afin de lui permettre de remplir pleinement sa mission consultative pour éclairer les choix publics dans ses domaines d’intervention.

Au titre des nominations

Le conseil des ministres a procédé à des nominations au titre du ministère de l’environnement, des ressources forestières, de la protection côtière et du changement climatique et du ministère délégué chargé de l’énergie et des ressources minières.

Au ministère de l’environnement, des ressources forestières, de la protection côtière et du changement climatique : Monsieur NABEDE Pyabalo est nommé directeur de cabinet du ministre.

Au ministère délégué chargé de l’énergie et des ressources minières : Monsieur ALASSANI Fousséni est nommé directeur de cabinet du ministre délégué.

Fait à Lomé, le 24 décembre 2025

L’Office togolais des recettes (OTR) poursuit sa mobilisation de ressources, conformément aux objectifs annuels définis par le gouvernement. À fin septembre, le total des impôts et taxes collectés depuis le début de l’année s’est établi à 830,5 milliards FCFA, a indiqué la Direction générale du budget et des finances.

Ce montant, qui correspond à un taux de mobilisation de 68,73 % par rapport aux 1208 milliards FCFA attendus à la fin de l’année, dégage une tendance haussière (5,6 %), comparativement aux neuf premiers mois de l’année dernière (786,32 milliards FCFA mobilisés de janvier à septembre 2024).

Ces résultats, qui se situent dans la dynamique observée ces dernières années, s’expliquent principalement par la progression des impôts et taxes, portée notamment par l’Impôt sur les sociétés (IS). Celui-ci enregistre une hausse de 9,75 % pour atteindre 127,24 milliards FCFA. Dans le même temps, les droits de douane ont progressé de 6,46 %, pour s’établir à 141,3 milliards FCFA.

L’amélioration des recettes est également liée à l’instauration de la Taxe sur les entreprises de télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (TETTIC), qui a permis de mobiliser plus de 5 milliards FCFA au cours des neuf premiers mois de l’année.

Pour parvenir à ces performances, l’Office togolais des recettes a renforcé la fiscalisation des particuliers, élargi l’assiette fiscale aux plateformes numériques et intensifié la lutte contre la fraude douanière et la contrebande. Ces actions s’inscrivent par ailleurs dans le cadre de la nouvelle gouvernance issue de la loi modificative adoptée en 2025, qui vise à améliorer l’efficacité et la transparence de la mobilisation des ressources publiques.

Notons que l’Office prévoit de se doter d’un plan stratégique 2026-2030, qui doit définir ses grandes orientations pour les prochaines années.

Au Togo, le projet de loi de finances 2026 soumis depuis plusieurs semaines par le gouvernement, continue d’être scruté par les parlementaires. Après une première adoption le 09 décembre dernier par l’Assemblée nationale, le texte a entamé sa deuxième phase de lecture au Sénat. 

Les travaux, lancés le 15 décembre, réunissent en commission les sénateurs, ainsi que des membres de l’exécutif venus apporter les éclairages nécessaires sur les grandes lignes et les choix opérés dans le projet budgétaire. Concrètement, il s’agit pour la deuxième chambre du Parlement, d’examiner minutieusement les orientations budgétaires, d’analyser les allocations sectorielles, d’évaluer la cohérence des prévisions financières, et d’apprécier la soutenabilité des dépenses envisagées. 

Les travaux permettent ainsi aux sénateurs de formuler, le cas échéant, des observations, recommandations ou amendements avant l’examen du texte en séance plénière.

À l’issue de cette étape, le projet de loi de finances, exercice 2026, sera soumis à une nouvelle adoption. Le texte ainsi approuvé sera ensuite transmis à l’Assemblée nationale pour adoption définitive, conformément à la procédure de la navette parlementaire.

La Représentation nationale, réunie en plénière lundi 22 décembre à Lomé, a approuvé le projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2025. Le budget rectifié, soumis il y a quelques jours par le gouvernement, s’établit à 2436 milliards FCFA en charges et en ressources, contre 2396,6 milliards dans la loi de finances initiale. Soit, une augmentation de 39,4 milliards de francs CFA.

Ce collectif budgétaire, rendu nécessaire par une actualisation des prévisions initiales et un contexte d’incertitudes et de tensions persistantes, répond à trois priorités : la réduction des crédits non consommés, la prise en compte de nouveaux besoins urgents, notamment sécuritaires, et le respect des exigences de la loi organique relative aux lois de finances. 

Dans les détails, il renforce la priorité donnée aux dépenses sociales qui constituent la moitié (50,8%) des dépenses budgétaires, soit 679,8 milliards de francs contre 49,6%. 

Pour rappel, le nouveau budget projeté pour 2026 et également déjà approuvé par les députés, maintient cette forte portée sociale, en consacrant près de 48% des dépenses budgétaires à des secteurs comme l’éducation, la santé, l’accès à l’eau, l’énergie et la protection sociale.

Après le succès de la première édition, le gouvernement passe à une nouvelle étape pour garantir des fêtes de fin d’année sereines. Le ministre de la sécurité, Calixte Madjoulba, a en effet procédé lundi 22 décembre au lancement officiel de l’opération KELIGOU 2.

‘KELIGOU’, qui signifie « vigilance » en langue locale, consiste en un dispositif sécuritaire renforcé déployé sur l’ensemble du territoire afin d’assurer la protection des populations et de leurs biens, en particulier en période de forte affluence liée aux fêtes de fin d’année. L’opération repose sur une présence accrue et visible des forces de défense et de sécurité, une mobilité renforcée des unités sur le terrain, ainsi qu’une meilleure coordination entre les différents services impliqués.

Cette nouvelle phase, qui a démarré depuis le 3 décembre, s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le Président du Conseil devant le Congrès, dans le domaine sécuritaire. Elle a déjà contribué à la sécurisation de plusieurs grands événements nationaux et internationaux, dont la 20ème Foire internationale de Lomé, le 9ème Congrès panafricain de Lomé et le pèlerinage de Kovié, ainsi que de nombreuses manifestations à caractère politique, socioculturel ou religieux.

Au-delà de la sécurisation des rassemblements, KELIGOU 2 vise à prévenir les accidents de la circulation, à lutter contre la cybercriminalité, la criminalité transfrontalière et l’extrémisme violent, tout en renforçant la surveillance du littoral et des frontières. À cet effet, la nouvelle Unité spéciale des garde-côtes, créée l’an dernier, est désormais intégrée au dispositif.

Les numéros d’urgence sont opérationnels pour toute situation nécessitant une intervention rapide : sapeurs-pompiers (118), police/gendarmerie (1014) et protection civile (170).

En rappel, la 1ère phase de cette opération lancée dans la 2ème moitié de décembre 2024 (KELIGOU), avait permis de sécuriser les populations et le territoire lors de la période des fêtes de fin d’année.

Les communautés Tem de la préfecture d’Assoli, dans la région de la Kara, ont célébré le week-end dernier l’apothéose de leur fête traditionnelle, Kamaka. Les festivités organisées à Bafilo, se sont déroulées en présence de plusieurs officiels, dont le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Isaac Tchiakpe, représentant le Président du Conseil.

L’occasion pour les Tem d’Assoli de se retrouver et de réfléchir ensemble au développement de leur préfecture. La célébration a été marquée par des rites traditionnels, des danses folkloriques, des prestations artistiques et des moments de communion.

Organisée chaque troisième semaine du mois de décembre, Kamaka constitue un moment fort du calendrier culturel des communautés Tem d’Assoli. Au-delà de son caractère festif, cette fête traditionnelle est un cadre de reconnaissance envers les ancêtres, de renouvellement des valeurs culturelles et de renforcement des liens de solidarité entre les filles et fils de la préfecture.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part vendredi 19 décembre à Accra au Ghana, à l’édition 2025 du Sommet de la Diaspora. L’événement, initié par le gouvernement ghanéen, était consacré à la valorisation de la contribution de la diaspora au développement économique, social et culturel, ainsi qu’à la promotion de la dignité des Africains et des Afrodescendants.

Invité d’honneur du président John Dramani Mahama, le leader togolais a partagé avec le parterre de personnalités et d’invités présents, quelques réflexions sur la reprise en main par l’Afrique de son propre destin et de celui de sa diaspora. 

“Les réparations ne sont pas une demande tournée vers le passé”

Le Président du Conseil s’est en effet appesanti sur les réparations des préjudices causés à l’Afrique notamment la traite transatlantique et la colonisation qui, de son avis, doivent amener les Africains à “identifier les forces encore invisibles qui continuent de façonner le système mondial au détriment de l’Afrique et de sa diaspora”.

La traite transatlantique et la colonisation, a-t-il rappelé, n’ont pas seulement détruit des millions de vies humaines. Elles ont profondément structuré l’économie mondiale en créant des inégalités durables de productivité, des asymétries commerciales, des fractures technologiques et des fragilités institutionnelles. Ces mécanismes persistent aujourd’hui dans les échanges internationaux et expliquent en partie la place marginale qu’occupe encore l’Afrique dans l’économie mondiale.

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Les réparations ne sont pas une demande tournée vers le passé, elles sont une condition de l’avenir”. Et la première étape du processus de réparation devra être, selon Faure Gnassingbé, la reconnaissance formelle de la vérité historique.

En effet, si de nombreux textes internationaux en reconnaissent la gravité, aucun n’a encore posé cette qualification avec toute la force du droit international : “Il faut que le monde reconnaisse enfin formellement que la traite transatlantique est un crime contre l’humanité. Oui, beaucoup d’instruments en reconnaissent la gravité, mais aucun n’a encore dit avec la force du droit qu’il s’agit du plus grand crime contre l’humanité”.

Face à cette situation, “les réparations doivent prendre une forme concrète”, a-t-il déclaré. “La vérité ne suffit pas. Les réparations exigent des instruments”, a poursuivi Faure Gnassingbé, avant de plaider pour l’annulation, la restructuration de la dette héritée et des fonds multilatéraux pour l’éducation, la science et l’innovation.

Enfin, le leader togolais a poursuivi ses réflexions en insistant sur la refondation profonde de la position de l’Afrique dans le monde, ainsi que le rôle clé de la diaspora dans cette perspective.

Au Togo, les efforts s'intensifient pour créer un environnement plus favorable à l’investissement et à la croissance économique. Une rencontre d’échange a eu lieu dans ce sens en fin de semaine dernière entre les responsables du secteur privé et l’Office togolais des recettes (OTR).

L’initiative portée par le ministère des Finances et du Budget, à travers le Comité de concertation État–secteur privé (CCESP), avait pour objectif de dissiper les incompréhensions liées à la fiscalité et de renforcer la confiance entre l’administration fiscale et les opérateurs économiques. Les discussions ont notamment porté sur les conditions de prélèvement des impôts et taxes, ainsi que sur les moyens de permettre aux contribuables de s’acquitter de leurs obligations fiscales dans un climat plus apaisé.

Les échanges ont également permis d’explorer des pistes visant à consolider l’éducation fiscale et à amener les entreprises à mieux percevoir l’utilité des impôts dans le financement du développement. Des propositions ont été formulées afin de concilier le respect des obligations fiscales avec la préservation de l’activité économique, en évitant des mesures susceptibles de fragiliser les entreprises.

« Le gouvernement reste pleinement engagé à instaurer une relation de confiance durable avec les opérateurs économiques, à travers une fiscalité plus compréhensible, équitable et adaptée aux réalités des entreprises », a indiqué le ministre des Finances et du Budget, Georges Barcola.

Un bilan d’étape est prévu à la fin du premier trimestre de l’année prochaine, pour évaluer la mise en œuvre des engagements pris, l’évolution du dialogue entre l’OTR et le secteur privé, ainsi que l’impact des mesures envisagées sur le climat des affaires.

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Au Togo, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) poursuit sa mission. En neuf ans (de 2017 à 2025), l’institution a indemnisé 33.331 victimes, dans le cadre du processus de justice transitionnelle engagé pour réparer les préjudices subis lors des périodes de violences sociopolitiques.

Ce chiffre a été dévoilé en fin de semaine écoulée, à la faveur de la conférence annuelle consacrée à l’évaluation des actions et activités du HCRRUN, ainsi qu’à la restitution du rapport couvrant la période 2015-2018. La rencontre a également permis de faire le point sur la 8ème étape du programme de réparations, qui s’étend sur les années 2024 et 2025.

Au cours de cette phase, 2838 victimes ont été indemnisées à travers cinq sessions organisées en 2025 et neuf en 2024 dans les localités de Guérin-Kouka, Lomé et Sotouboua. Parallèlement, 209 enfants orphelins ont été recensés et enrôlés comme boursiers, dont 183 en 2024 et 26 en 2025 ; le tout pour un taux de satisfaction de 99,6 %.

« Jetant un regard rétrospectif sur la situation de notre pays, l’on peut se réjouir d’avoir conduit avec succès ces délicates formes de réparations, en l’occurrence l’indemnisation et la réparation », a indiqué la présidente du HCRRUN, Awa-Nana Daboya.

Le HCRRUN, issu des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), est chargé de la mise en œuvre du processus de réparations en faveur des victimes des violences sociopolitiques. Par ses actions, l’institution contribue au renforcement de la réconciliation nationale, de la paix et de l’unité nationale.

« À l’orée de la Vᵉ République, nous allons poursuivre et renforcer les actions afin d’honorer les engagements pris », a déclaré la présidente.

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