Liés depuis 65 ans par des relations diplomatiques et de coopération, le Togo et la Russie vont continuer à ouvrir de nouvelles voies dans le renforcement de leur partenariat, orientée vers les résultats et au bénéfice de leurs peuples. C’est l’une des principales conclusions de la rencontre en tête-à-tête tenue le mercredi 19 novembre à Moscou, entre le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, et Vladimir Poutine, le Président de la Fédération de Russie.
Je remercie SEM Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie pour son invitation et pour l’accueil chaleureux qui m’a été réservé ainsi qu’à la délégation qui m’accompagne. Nous avons eu un entretien en tête-à-tête marqué par des échanges francs, respectueux et très… pic.twitter.com/5uYXxB5MRc
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) November 19, 2025
L’échange, organisé au Kremlin, s’inscrivait dans le cadre de la visite officielle du leader togolais en terre russe. L’occasion pour les deux dirigeants de passer en revue tous les axes stratégiques de la coopération bilatérale, dans les domaines diplomatique, commercial, économique et du capital humain, ou encore sécuritaire, avec la stabilité dans la sous-région ouest africaine et au Sahel.
Maintenir la dynamique, mais aussi l’accélérer
“Nos échanges commerciaux et nos activités économiques se développent à un bon rythme et la tendance demeure positive”, a relevé le n°1 russe, avant de se projeter sur une prochaine intensification des échanges : “Avec l’ouverture des ambassades et le début des travaux de la commission intergouvernementale, nous pourrons, de part et d’autre, tout mettre en œuvre non seulement pour maintenir cette dynamique, mais aussi pour l’accélérer”, a-t-il assuré.

Sur le plan de la stabilité sous-régionale, le Président du Conseil s’est félicité de l’appui de la Fédération de Russie à la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans les pays du Sahel : “La sécurité est importante pour nous. Et je voudrais vous remercier pour tout ce que vous faites pour nos frères et amis du Mali, du Burkina et du Niger qui sont en première ligne dans cette lutte. Ce que vous faites pour ces trois pays, vous le faites également pour la sous-région, et je voudrais au nom de la région de l’Afrique de l’ouest, vous dire un sincère merci”, a-t-il déclaré.
Pour Lomé et Moscou, l’ambition est claire, renforcer davantage les relations, et intensifier la coopération, en la basant notamment sur la confiance, la souveraineté et le partenariat mutuellement bénéfique.
Au Togo, les citoyens peuvent désormais effectuer la demande de boîte postale en ligne. La Société des Postes du Togo (SPT) a annoncé ce jeudi 20 novembre, la digitalisation de ce service pour faciliter l’accès des particuliers et entreprises aux prestations.
L’abonnement à la boîte postale est désormais accessible en ligne via le Guichet National des Services Publics Digitalisés. ? Accédez au service ici : https://t.co/hfNcXaFcVz#MESPTN #SociétéDesPostesDuTogo #AgenceTogoDigital #ServicePublicTogo #Digitalisation #EAdministration pic.twitter.com/Vk7Yzpcawr
— service-public.gouv.tg (@ServicepublicTG) November 20, 2025
Accessible via la plateforme gouvernementale des services digitalisés, le dispositif permet de soumettre sa demande, de suivre l’évolution du dossier en temps réel et de régler la redevance de manière sécurisée. En outre, un outil de discussion en ligne est mis à disposition pour assister les utilisateurs ayant des préoccupations.
« Ce nouveau service digitalisé témoigne de notre volonté d’offrir aux Togolais des solutions pratiques pour accéder en tout temps et en tout lieu aux offres de la Société des Postes en ligne. Il marque une avancée vers une administration plus moderne et efficace », a souligné le Directeur général de la SPT, Kwadzo Dzodzro Kwasi.
L’initiative s’inscrit dans une démarche nationale de modernisation des services publics, portée par le gouvernement visant à faciliter l’accès des citoyens aux services publics, et à promouvoir la digitalisation comme levier de proximité et de transparence.
Initialement prévues pour s’achever le 14 novembre, les inscriptions aux tests psychotechniques dans le cadre du recrutement dans l’armée de l’air vont se poursuivre. Le ministère de la Défense a en effet prorogé le délai au 21 novembre.
Communiqué du Ministre de la Défense Nationale relatif au calendrier de sélection du personnel navigant et non navigant de l’armée de l’air. Les inscriptions, initialement prévues prendre fin le 14 novembre, sont prorogées jusqu’au 21 novembre 2025.https://t.co/Fb2aysgzEu
— Ministère de la Défense Nationale (@DefenseTg) November 19, 2025
Les tests psychotechniques prévus du 25 novembre au 12 décembre se dérouleront dans les villes de Kara, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Aného et Lomé. Les postulants doivent impérativement être de nationalité togolaise, avoir un niveau supérieur ou égal aux classes de terminale scientifique (séries C, D et E), et être âgés de 23 ans au plus au 31 décembre 2025.
Les inscriptions s’effectuent au secrétariat de l’État-major de l’Armée de l’air et dans les brigades de gendarmerie des villes précitées. Les informations complémentaires peuvent être consultées sur le portail électronique du ministère.
Pour rappel, le recrutement porte sur le personnel navigant et non navigant (pilotes et techniciens avion).
Partenaires de longue date, le Patronat et le Système des Nations Unies (SNU) ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer leurs actions en faveur du développement économique. Les deux institutions ont tenu mercredi 19 novembre à Lomé, une réunion du comité de suivi stratégique afin d’évaluer l’accord de partenariat et d’identifier de nouvelles pistes pour améliorer la qualité des appuis destinés au secteur privé.
Comité de Suivi Stratégique du partenariat @UN_Togo - Patronat @CnpTogo. Cette réunion vise à évaluer l’accord de partenariat entre les deux entités afin d'améliorer la qualité des appuis et l'investissement du secteur privé aligné à la feuille de route gouvernementale.#ODD17 pic.twitter.com/z9sRgC4EXz
— Nations Unies Togo (@UN_Togo) November 19, 2025
Les discussions ont mis en avant la nécessité d’un accompagnement plus ciblé, mieux aligné sur les priorités gouvernementales, en vue de créer un environnement économique dynamique et propice à la croissance. Cette démarche s’inscrit dans une ambition partagée : promouvoir un secteur privé plus solide, capable de jouer pleinement son rôle dans le développement national.
En 2025, le Système des Nations Unies a appuyé le secteur privé à travers plusieurs initiatives concrètes. Parmi celles-ci, la formation de jeunes et de femmes pour structurer leurs entreprises et les rendre bancables. Le SNU a également œuvré à la mobilisation d’investissements pour les micro, petites et moyennes entreprises, contribuant ainsi à stimuler l’innovation et la création d’emplois.
À l’issue des échanges, le président du Conseil national du Patronat (CNP), Coami Tamegnon, et la coordinatrice résidente du SNU, Coumba Sow, ont souligné l’importance de poursuivre une collaboration étroite pour densifier l’impact des actions en faveur du secteur privé.
Au Togo, les efforts s'intensifient dans le sens du renforcement de la cybersécurité et de la résilience numérique. Le pays a conclu le lundi 17 novembre à Maputo un protocole d’accord avec le Mozambique, visant à consolider la coopération bilatérale dans ce domaine stratégique.
Ce lundi 17 novembre à Maputo, le #Togo et le #Mozambique ont signé un protocole d’accord (MoU) pour une coopération bilatérale en matière de #cybersécurité. Cette alliance vise à renforcer les capacités opérationnelles des deux pays.@NumeriqueTG@AncyTogo @cert_tg pic.twitter.com/nwez1yRNvr
— Ancy Togo (@AncyTogo) November 18, 2025
L’entente a été paraphée par le directeur général de l’Agence nationale de cybersécurité (Ancy), Gbota Gwaliba, et Lourino Chemane, président du conseil d’administration de l’Institut national des technologies de l’information et de la communication (INTIC) du Mozambique. Cette signature est intervenue dans le cadre de la Semaine internationale de la cybersécurité du Mozambique, à Maputo.
Dans le détail, le document définit quatre axes de coopération prioritaires : l’amélioration des capacités techniques, le partage d’informations sur les menaces et vulnérabilités émergentes, la promotion de l’échange de connaissances, d’expériences et de bonnes pratiques, ainsi que le renforcement de la cyber-résilience du Togo, du Mozambique et de la région africaine.
Pour le Togo, qui a enregistré la plus forte progression mondiale entre 2018 et 2024 en ce qui concerne l’engagement des nations en matière de cybersécurité, ce partenariat représente une étape majeure pour consolider les acquis et mettre une emphase sur la protection de son cyberespace. « Ce protocole permettra de mieux anticiper les menaces, d’échanger les bonnes pratiques et de renforcer la résilience de nos systèmes numériques, au bénéfice de tous les citoyens », a souligné Gbota Gwaliba.
Notons que le Togo s’est doté, depuis l’an dernier, d’une stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2028.
Au Togo, la mise en œuvre du projet e-ID (identification biométrique) se poursuit. Les enregistrements de masse débuteront officiellement le samedi 22 novembre dans la zone 1 de la région maritime, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).
Cette nouvelle phase concerne les préfectures de Vo, Yoto, Bas-Mono et des Lacs. Elle permettra de doter les résidents de cette zone d'une identité unique et sécurisée, essentielle pour un meilleur accès aux services publics, sociaux et administratifs. L’opération, conduite en collaboration avec l’Agence nationale d’identification (ANID), bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, à travers le programme WURI.
Pour rappel, les enregistrements ont déjà eu lieu dans les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé ainsi que dans la région des Savanes. L’ambition du gouvernement est de disposer à terme d’une base de données nationale unifiée et sécurisée.
La capitale togolaise abrite une rencontre consacrée au partage d’expérience en matière de gestion des catastrophes, qui se tient jusqu’au jeudi 20 novembre 2025. Les travaux, organisés par l’Agence nationale de Protection civile (ANPC) en collaboration avec le Bureau régional des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR), réunissent des experts du Togo ainsi que des délégations des îles de l’océan Indien, notamment Madagascar et les Seychelles.
L’ANPC accueille, avec l'appui de l' UNDRR,une délégation de Madagascar et des Seychelles pour un atelier de partage d’expériences sur la gestion des RRC . #RRC #ANPC #Seychelles #UNDRR #Madagascar #iles pic.twitter.com/cX8xY7mKQ9
— ANPC TOGO (@ANPCTogo) November 19, 2025
Au cours des assises, les participants échangent sur les dispositifs institutionnels mis en place pour la gestion des données en cas de catastrophe. Les discussions portent notamment sur la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes, les mécanismes de collaboration entre structures, la fiche unique d’évaluation rapide post-catastrophe, ainsi que l’architecture de la base de données sur les catastrophes.
« Nous sommes à Lomé pour l’apprentissage entre pairs. Cela nous permet de renforcer la coordination nationale, régionale et internationale des actions de gestion des risques et de promouvoir la coopération par des conventions de partenariat et des protocoles d’accord entre les pays », a indiqué le chef de la délégation des îles de l’océan Indien, Rakotomiaima Feno Marijaona.
Pour rappel, au Togo, l’ANPC, créée en 2017, a pour mission de promouvoir la culture de prévention, d’anticipation et de solidarité dans la gestion des catastrophes. L’agence coordonne les actions de tous les acteurs impliqués, collecte et analyse les données liées aux catastrophes, et veille à renforcer la résilience du pays face aux risques naturels et technologiques.
Au Togo, le gouvernement offre des bourses aux étudiants inscrits en Master, Doctorat et en spécialisation en médecine dans les universités de Lomé et de Kara. Ces bourses concernent particulièrement les étudiants participant à des programmes de cotutelle ou ayant reçu une invitation d’un laboratoire pour des séjours de courte durée.
Un appel à candidatures est ouvert pour des bourses destinées aux étudiants en master, doctorat et spécialisation en médecine des universités publiques du Togo. ? Date limite : 28 novembre 2025. Retrouvez toutes les informations dans le communiqué ??. pic.twitter.com/oADBrpqe6i
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) November 18, 2025
La démarche vise à soutenir les étudiants dans la réalisation de travaux de recherche ou de stages en laboratoire, favorisant ainsi leur formation et l’excellence scientifique. Les postulants doivent être de nationalité togolaise et disposer d’une lettre d’acceptation de l’université d’accueil.
Les informations relatives à la constitution des dossiers de candidature peuvent être retrouvées sur le portail électronique du ministère en charge de l’enseignement supérieur. Le dépôt s’effectue à la Direction des bourses et stages (DBS) jusqu’au 28 novembre 2025.
“Toute demande introduite hors délai ne sera pas prise en compte”, a précisé le ministère.
La Cour de justice de la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a lancé mardi 18 novembre à Lomé, une série d’activités de sensibilisation destinées à rapprocher l’institution des citoyens et des professionnels du droit. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration du jubilé d’or de la Cedeao et du 20ème anniversaire de sa Cour de justice.
Le Garde des Sceaux, Maître Pacôme Adjourouvi a représenté le @GouvTg , ce mardi 18 novembre, à la cérémonie officielle d’ouverture du programme de sensibilisation de la Cour de justice de la CEDEAO au Togo. L’intégralité de l’article via ce lien https://t.co/9xBrNgl5dQ pic.twitter.com/DNb1tMzd4p
— MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS-TOGO (@MJDH_TG) November 18, 2025
Les activités, prévues jusqu’au 21 novembre, comprennent des forums spécialisés, un dialogue judiciaire avec les magistrats locaux et une clinique juridique ouverte au public, visant à informer sur le rôle, les compétences et les services de la Cour. L'objectif, a expliqué le président de la Cour, Ricardo Gonçalves, est de renforcer la compréhension et l’accessibilité de l’institution pour les citoyens, résidents et partenaires de la région.
« Cette mission de sensibilisation est une occasion unique de rapprocher la Cour de justice de la CEDEAO des citoyens et de renforcer l’accès à une justice régionale efficace et compréhensible par tous », a souligné le Garde des Sceaux, ministre en charge de la Justice, Pacôme Adjourouvi, au lancement officiel des travaux.
Créée en 1993 conformément aux articles 6 et 15 du Traité révisé de la Cedeao, la Cour de justice a vu son organisation et son fonctionnement précisés par un protocole additionnel adopté en 2005. Elle joue un rôle clé dans le règlement des litiges entre les États membres, les institutions communautaires et les citoyens, contribuant ainsi à l’intégration régionale et au renforcement de l’État de droit en Afrique de l’Ouest.
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Le Togo s'apprête à disposer d’une nouvelle convention collective interprofessionnelle. Les discussions, engagées depuis plus d’un mois avec les organisations syndicales, ont pris fin la semaine écoulée sur une note positive, a annoncé le Conseil National du Patronat (CNP).
Les négociations en vue de l’adoption d’une nouvelle convention collective au Togo ont pris fin ce 14 novembre au siège du Conseil National du Patronat du Togo dans un climat apaisé. Lire l'article (2min): https://t.co/EbbCPhUE9Q pic.twitter.com/rGWIBBzjYs
— Conseil National du Patronat du Togo (@CnpTogo) November 15, 2025
Les travaux, inscrits dans un contexte de consolidation des relations sociales dans le pays, ont notamment permis d’harmoniser les positions des employeurs et des travailleurs autour d’un cadre rénové, mieux adapté aux réalités actuelles du marché du travail. Le nouveau projet de convention, élaboré sur la base du nouveau Code du travail, veut particulièrement moderniser les relations professionnelles en conciliant les besoins des entreprises et la protection des droits des travailleurs. Dans la pratique, il couvre plusieurs volets essentiels, notamment la rémunération, les conditions de travail, la sécurité, la formation ainsi que les procédures de règlement des différends.
Avec la fin des discussions, de nouvelles étapes sont prévues : la transmission du document à la Direction générale du travail, chargée de vérifier sa conformité à la législation en vigueur, sa signature par les différents négociateurs, puis son approbation par le ministère public.
Pour rappel, l’actuelle convention collective interprofessionnelle en vigueur date de décembre 2011. Sa révision intervient donc après plus d’une décennie, afin de mieux répondre aux évolutions économiques, sociales et professionnelles du pays.
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