Les préparatifs pour la 20ème Foire internationale de Lomé se poursuivent. Dans ce cadre, une rencontre a eu lieu le mercredi 16 juillet entre le Directeur général du CETEF (Centre togolais des expositions et foires), Alexandre de Souza, et une délégation d’opérateurs économiques chinois.
Les discussions ont porté sur la participation active de plusieurs entreprises chinoises à cette 20ème édition, prévue du 28 novembre au 14 décembre 2025. La délégation a exprimé son intérêt à prendre part à cet événement majeur de la sous-région ouest-africaine, qui attire chaque année des milliers d’exposants et de visiteurs venus d’Afrique et d’ailleurs.
Cette présence annoncée des entreprises chinoises s’inscrit dans le cadre de l'accord de partenariat conclu l’an dernier entre le CETEF et Hebei Enterprise Culture Association. L’objectif est de renforcer la visibilité de l’événement sur le marché asiatique et d’attirer davantage d’acteurs économiques internationaux.
Pour rappel, cette nouvelle édition de la Foire marquera le 40ème anniversaire du CETEF, l’institution qui organise l'événement. Les inscriptions, ouvertes jusqu'au 31 août 2025, s'effectuent exclusivement en ligne via la plateforme baptisée e-FIL.
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Les contrôles relatifs au paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) des transporteurs débuteront le 1er août prochain sur toute l’étendue du territoire national. L'annonce, faite par l’Office togolais des recettes (OTR) via un communiqué, concerne le 2ème trimestre de l’année 2025.
Cette taxe, communément appelée “trimestre”, se calcule sur une base forfaitairement déterminée et sur le chiffre d'affaires estimé par l'administration fiscale. Sa perception « se poursuit au titre du 2ème trimestre 2025, conformément aux dispositions de l’article 57 du Livre des procédures fiscales », a précisé l’administration fiscale qui appelle les transporteurs à se conformer aux dispositions en vigueur.
Pour rappel, l’OTR a défini des grilles tarifaires selon le poids économique de chaque catégorie de véhicule, notamment le nombre de places et le tonnage afin de préserver l’équité dans le paiement de la TPU.
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L’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé poursuit le renforcement de ses capacités opérationnelles. Mercredi 17 juillet, deux nouveaux parkings avions ont été inaugurés par les autorités aéroportuaires, achevant ainsi les travaux d’extension de l’aire de trafic lancés il y a quelques mois.
✈️ 16/07/2025- En réponse à la hausse du trafic aérien, deux nouveaux parkings avions de code E sont inaugurés à l’#AIGE , en présence de SEM l’Ambassadrice de la République Populaire de #Chine ?? , du SG du #MTRAF et des acteurs de la plateforme.
— Aéroport de Lomé (AIGE) (@LomeAirport) July 17, 2025
#Aviation #Sécurité #Togo ?? pic.twitter.com/r3FhkqNqFU
Avec ces nouvelles infrastructures, l’Aéroport de Lomé peut désormais accueillir deux nouveaux gros porteurs supplémentaires, soit une capacité totale de stationnement de 17 appareils. Les travaux, réalisés grâce au soutien de la Chine, s’inscrivent dans le cadre de l’ambition gouvernementale de consolider le positionnement stratégique de Lomé comme un hub aérien régional.
Plusieurs avantages directs sont d’ailleurs attendus, comme “l’augmentation de la capacité d’accueil des aéronefs, l’augmentation des recettes consécutives à la redevance de stationnement des aéronefs dans une contribution au développement économique du pays, l’amélioration du niveau de sécurité et de sûreté sur la plateforme, et l’efficacité des opérations d’exploitation”, a indiqué le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le Colonel Idrissou Abdou Ahabou.
En 2024, plus de 1,5 million de passagers ont été enregistrés sur la plateforme aéroportuaire, confirmant la dynamique positive retrouvée après la parenthèse Covid-19.
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Le Togo s’apprête à franchir une nouvelle étape dans la protection de son secteur agricole avec la mise en place prochaine d’un projet national d’assurance. Une rencontre de deux jours a eu lieu dans ce sens la semaine dernière entre producteurs, agents d’appui, régulateurs, assureurs, institutions publiques et partenaires techniques.
Les discussions ont permis de recueillir les avis et attentes des différents participants afin de co-construire un dispositif d’assurance indicielle adapté aux réalités nationales. L’objectif est de renforcer la résilience des agriculteurs face aux risques climatiques et économiques, en sécurisant leurs revenus, et encourager l’investissement dans le secteur agricole. L’initiative bénéficie de l’appui de l’Alliance Bioversity International & CIAT et du Centre mondial pour l’adaptation (GCA).
« Les assurances agricoles jouent un rôle stratégique. Elles ne sont pas seulement des outils de protection financière, mais aussi des leviers de transformation. Elles encouragent de meilleures pratiques, renforcent la résilience et facilitent une gestion plus intelligente des risques climatiques », a souligné le directeur de la planification, des statistiques agricoles et du suivi-évaluation (DPSSE) au ministère de l’agriculture, Essiomilé Komi.
Depuis plusieurs années, le Togo s’appuie sur divers mécanismes d’assurance agricole en contractant des polices auprès de compagnies internationales, avec le soutien de ses partenaires. Pour la campagne agricole 2023-2024, le gouvernement a déboursé un million de dollars américains, soit plus de 600 millions FCFA pour souscrire une nouvelle assurance souveraine, grâce notamment à une subvention de 500.000 dollars octroyée par la Banque africaine de développement (BAD).
Les candidatures sont ouvertes pour la première édition du Prix UNESCO pour l’Éducation à la Citoyenneté Mondiale. L’annonce faite par le ministère de l’Enseignement via un communiqué, invite les institutions, ONG, organisations de jeunesse, établissements éducatifs et autres acteurs engagés à soumettre leur dossier de candidature.
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche informe tous les acteurs (institutions, ONG, organisations de jeunesse…) de l’ouverture des candidatures pour la 1ʳᵉ édition du Prix UNESCO pour l’Éducation à la Citoyenneté Mondiale.
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) July 16, 2025
Déposez votre dossier avant le 17… pic.twitter.com/bAey58PYN9
Ce prix international vise à récompenser des initiatives éducatives exemplaires qui favorisent le développement de compétences, de valeurs et de comportements citoyens, dans une perspective de paix, de solidarité, de respect des droits humains et de développement durable. Il distingue les efforts contribuant à former des citoyens responsables, engagés et ouverts sur le monde.
Deux catégories seront primées : l’une destinée à une organisation dirigée par des jeunes, l’autre à une institution ou une organisation œuvrant dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté mondiale.
Les candidatures, rédigées en français ou en anglais, doivent être transmises à la Commission nationale togolaise pour l’UNESCO au plus tard le 17 août 2025. Le formulaire de candidature et les conditions de participation sont disponibles en ligne.
Les citoyens togolais se rendent aux urnes ce jeudi 17 juillet 2025 pour les élections municipales. En tout, 4,6 millions d’électeurs enregistrés sur le fichier électoral sont invités, munis de leurs cartes, à renouveler les 1527 conseillers municipaux répartis dans les 117 communes du pays.
Au total, 12.541 bureaux de vote sont ouverts, et les opérations entamées depuis 7h, s’achèveront à 16h, sous le regard des missions d'observateurs nationaux et internationaux, dûment accrédités. Selon les chiffres validés par la Cour Suprême, près de 500 listes sont en liste, regroupant 53 indépendantes, 19 partis politiques et 9 regroupements de partis.
La campagne électorale, organisée du 1er au 15 juillet sur tout le territoire, a été l’occasion pour ces derniers, d’aller au plus près des populations, d’expliquer leurs programmes, et de solliciter leur suffrage. Pour le Togo, l’enjeu est d’importance. Ce scrutin municipal devra permettre de consolider l’ancrage progressif de la gouvernance locale, entamée en 2019 avec l’organisation des toutes premières élections locales depuis plusieurs décennies.
Pour rappel, les frontières terrestres du pays ont été fermées pour l’occasion, et la journée déclarée fériée et chômée.
Le gouvernement, à travers le ministère de la sécurité et de la protection civile, a lancé, le lundi 14 juillet à Kara, le projet DGDN mobile, une initiative portée par la Direction générale de la documentation nationale (DGDN). Ce dispositif vise à rapprocher les services d'identité des populations vivant dans les zones éloignées et enclavées, en leur facilitant l'obtention de documents tels que la carte nationale d'identité.
Concrètement, le projet repose sur le déploiement d’équipes mobiles chargées de se rendre directement auprès des populations pour collecter leurs données et assurer un traitement diligent des demandes. L’initiative s’inscrit dans la dynamique de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, notamment dans son ambition d’« offrir une identité et garantir l’accès aux services de base à tous ».
Il s’agit notamment de réduire les délais de traitement des demandes et d’élargir la couverture nationale en matière de délivrance de pièces d’identité. L’occasion pour le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, de réaffirmer l’engagement du gouvernement à garantir à chaque citoyen un accès effectif à l’identité.
« À l’horizon 2028, l’objectif est de permettre à la majorité des Togolais de disposer d’une carte nationale d’identité, avec un accès direct aux services de documentation pour au moins 80 % des populations rurales », a indiqué Simtaya Djohéna, directeur des cartes de séjour, visas et immigration à la DGDN.
Le projet sera mis en œuvre en deux phases. Une phase pilote de six mois débutera avec l’installation d’équipes déjà formées dans chaque région administrative. Par la suite, une extension est prévue avec la duplication de ces équipes dans les 39 préfectures afin de desservir l’ensemble des 117 communes du pays.
Pour rappel, la carte d’identité permet d’attester l’identité de son titulaire, elle est également indispensable pour effectuer des transactions financières, voyager et accéder à divers services administratifs et sociaux. À fin décembre 2022, quelque 1.326.837 personnes possédaient cette pièce.
Après 2024 et 2025, le Togo va poursuivre ses efforts en matière d’intégration du genre dans la planification budgétaire à travers le document budgétaire sensible au genre (DGSG) pour 2026. Une rencontre de relecture et de validation des projets sectoriels de ce document a démarré depuis lundi 14 juillet, sous la coordination de la Direction générale du budget et des finances.
Réparti en trois vagues sur une durée de 19 jours, l’atelier vise à revoir le marquage des dépenses sensibles au genre, vérifier les analyses sexo-désagrégées du personnel et des bénéficiaires, relire les drafts des ministères et institutions, puis valider les documents. Il s’inscrit dans le cadre d’une démarche gouvernementale consistant à appliquer l’approche de l’égalité hommes-femmes au volet financier des politiques publiques.
L'initiative bénéficie de l’appui du Programme de modernisation de l’administration publique pour la délivrance des services (PMADS), soutenu par la Banque mondiale. Elle marque la continuité d’une réforme amorcée depuis 2010, avec la mise en place des https://www.republiquetogolaise.com/services-publics/2909-7309-vers-plus-d-efficacite-des-cellules-focales-genre-des-departements-ministeriels-et-institutionnels">cellules focales genre.
Pour rappel, le DBSG compte une dizaine de ministères et d’institutions. L’ambition est de l’étendre plus tard à toutes les institutions publiques.
Le Togo organise le jeudi 17 juillet les élections municipales. En prélude à cette échéance électorale, une réunion de débriefing s’est tenue le mardi 15 juillet à Lomé à l’endroit des observateurs internationaux accrédités.
L’initiative portée par le ministère des Affaires étrangères, visait à présenter les dispositions prises pour garantir un scrutin transparent, crédible et apaisé. Les observateurs, majoritairement issus d’institutions africaines, notamment ceux du Conseil de l’Entente, ont été entretenus sur les aspects juridiques, logistiques et sécuritaires de l’organisation du vote.
« Nous comptons sur vous pour faire preuve, tout au long de votre mission, de rigueur et de la hauteur de vue qui caractérisent vos institutions. En retour, le gouvernement vous assure de son entière coopération : sécurité renforcée, facilitation de vos déplacements et mise à disposition des informations utiles », a indiqué Afo Salifou, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, représentant le ministre.
La mission d’observation du Conseil de l’Entente a également échangé avec les membres de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) ainsi qu’avec les membres de la chambre administrative de la Cour suprême.
« Ces échanges nous ont permis de mieux appréhender le cadre institutionnel dans lequel se déroulent ces élections, notamment les mécanismes de régulation de l’information et le traitement du contentieux électoral », a déclaré le chef de la délégation Ouattara Adama.
Pour rappel, ces élections municipales permettront d’élire 1527 conseillers municipaux pour les 117 communes.
Quelques semaines après les épreuves écrites, le concours d’entrée à l’École nationale des sous-officiers de Témédja (ENSO-T) au titre de l’année 2025 entre dans sa dernière ligne droite. Les candidats retenus pour les épreuves sportives et physiques sont convoqués le vendredi 1er août à Lomé, a annoncé le ministère des Armées dans un communiqué.
Communiqué du Ministère des Armées relatif aux candidats retenus pour les épreuves sportives et physiques du concours d’entrée à l’école nationale des sous-officiers de Témédja (ENSO-T).Ils sont convoqués à l’EMG des FAT, le vendredi 1er août 2025 à 06 h.https://t.co/RpSyuUhSjZ
— Ministère des Armées |?? (@DefenseTg) July 15, 2025
Ils sont en tout 715 candidats retenus, attendus à l’État-major général des Forces armées togolaises (FAT). Ils devront se présenter en tenue de sport, munis de leur pièce d’identité en cours de validité.
« Tout candidat qui ne se présentera pas dans les délais prescrits sera considéré comme démissionnaire », a précisé le ministère.
La liste des candidats, disponible sur le portail électronique du ministère, est également publiée dans le quotidien national Togo-Presse. Pour rappel, l’ENSO-T, l’une des structures de formation des FAT, a pour mission principale d’affûter les futurs sous-officiers à la fois sur les plans militaire, physique et moral.