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Les opticiens-lunetiers sont invités à se mettre en conformité avec la nouvelle convention sectorielle conclue dans le cadre de l’Assurance maladie universelle (AMU). Les organismes de gestion de l’AMU (CNSS et INAM) ont, dans un communiqué, annoncé l’ouverture d’un moratoire de trois mois, destiné à accompagner cette mise aux normes.

Cette période transitoire, qui court à compter du 1er janvier 2026, concerne à la fois les établissements déjà conventionnés, appelés à renouveler leur partenariat, que ceux qui ne le sont pas encore et souhaitent engager une procédure de conventionnement. L’objectif est de permettre à l’ensemble des acteurs du secteur de s’aligner sur les nouvelles dispositions prévues par le partenariat signé avec l’Association des professionnels et praticiens de l’optique-lunetterie (APPOL).

Les demandes de conventionnement ou de renouvellement s’effectuent exclusivement en ligne. En rappel, l’entente a été conclue entre les organismes de gestion de l’AMU et l’APPOL afin d’harmoniser les pratiques, d’améliorer la qualité des prestations en optique et de garantir aux assurés un parcours de soins plus clair et mieux encadré.

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Au Togo, les efforts de mécanisation de l’agriculture s’intensifient. 25 organisations de producteurs de la région des Savanes ont été dotées en fin de semaine écoulée de motoculteurs destinés à renforcer leur capacité de production et à soutenir la sécurité alimentaire.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP-Togo) et du Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS), cofinancé par l’État et la Banque mondiale. Elle vise également à promouvoir des pratiques agricoles durables et à consolider la résilience des populations face aux défis économiques et climatiques.

« À travers ces matériels, le gouvernement a opté pour la souveraineté alimentaire en promouvant la mécanisation de l’agriculture », a indiqué Konlani Dindiogue, directeur de cabinet du ministère en charge de l’agriculture.

Notons qu’avant la remise, les producteurs ont été formés au préalable sur l’exploitation et la gestion des équipements à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové. L’objectif est de garantir une meilleure utilisation des motoculteurs.

Pour rappel, dans le cadre de la modernisation de l'agriculture agricole, le Togo a entrepris la construction de centres de mécanisation dans plusieurs régions. Au total, six sont prévus sur tout le territoire.

Au Togo, les citoyens peuvent désormais effectuer leurs demandes de copies des actes d’état civil (naissance, mariage ou décès) directement en ligne. Le ministre en charge de l’administration territoriale et son collègue chargé de la transformation numérique ont annoncé, le lundi 15 décembre, la mise en place d’un outil numérique accessible sur le guichet national des services publics.

Ce dispositif, actuellement déployé dans cinq communes pilotes (Agoè-Nyivé 1, Golfe 1, Avé 2, Zio 2 et Lacs 1), permet non seulement de soumettre une demande à distance, mais aussi de suivre en temps réel l’évolution du traitement du dossier. En outre, un outil de discussion en ligne est disponible sur le portail national pour assister les utilisateurs, répondre à leurs questions et les guider à toutes les étapes de la démarche.

Le projet, qui sera progressivement étendu aux autres communes du pays, s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de digitalisation des démarches administratives.

En rappel, les services d’état civil de la commune Golfe 3 sont déjà disponibles sur la plateforme nationale des services publics.

Au Togo, la dématérialisation des services publics se poursuit. Le ministère délégué chargé de l’énergie et des ressources minières franchit une nouvelle étape avec la mise en ligne de 29 démarches administratives, couvrant aussi bien les services centraux que ceux des structures sous tutelle.

Cette avancée s’inscrit dans le cadre du programme de digitalisation accélérée porté par le ministère en charge de la transformation numérique. En quatre semaines, cette phase pilote a permis de revoir les procédures, de simplifier les circuits internes et de déployer des outils numériques visant à améliorer la qualité du service rendu aux citoyens et aux entreprises.

La restitution des résultats, organisée en fin de semaine écoulée, a mis en lumière plusieurs acquis majeurs, notamment la mise en ligne effective des démarches sur le portail national des services publics, la modernisation de la gestion interne ainsi que l’installation d’une salle de supervision sectorielle, permettant un suivi en temps réel des activités.

Cette initiative vient s’ajouter à une série d’actions déjà engagées par le gouvernement pour accélérer la modernisation de l’administration publique. À terme, l’ambition est de faire du numérique le principal levier d’une administration plus efficace, transparente et proche des besoins des usagers.
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La 20ème Foire internationale de Lomé a refermé ses portes dimanche 14 décembre, après deux semaines d’activité. En tout, 803.000 visiteurs ont été recensés sur le site du Centre togolais des expositions et foires (CETEF Togo 2000), soit un nouveau record de fréquentation, selon les premiers bilans provisoires. 

L’événement, lancé le 28 novembre, a réuni plus d’un millier d’exposants (1150 au total) issus de 26 pays, avec la Chine comme nation invitée d’honneur. L’édition a notamment été marquée par une hausse des rencontres d'affaires, avec 827 sessions B2B enregistrées officiellement, ayant débouché sur quelque 240 promesses commerciales. 

En attendant les données définitives de cette édition anniversaire, la 21ème est d’ores et déjà annoncée pour la période novembre-décembre 2025. 

Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé ce lundi 15 décembre un financement de 150 millions de dollars (83,7 milliards FCFA) au profit du Togo, destiné à stimuler l’investissement privé et favoriser la création d’emplois de qualité. Les fonds, mobilisés grâce à l’Association internationale de développement (IDA), marquent le lancement d’une série programmatique prévue sur trois ans.

Concrètement, ce premier appui accompagne un vaste programme de réformes structurelles axé sur les principaux leviers de la transformation économique. Il vise à renforcer la productivité agricole, réduire les contraintes liées aux infrastructures et améliorer l’environnement des affaires afin de mobiliser davantage de capitaux privés.

Les actions prévues, incluent notamment la sécurisation foncière et l’amélioration de l’accès au financement pour les petits exploitants agricoles, la modernisation des secteurs de l’énergie, du numérique et de la logistique, ainsi que le renforcement de l’attractivité pour les investissements directs étrangers (IDE).

« S’il est pleinement mis en œuvre, ce programme triennal marquera une étape décisive pour le développement du secteur privé au Togo, avec le potentiel de mobiliser jusqu’à 800 millions de dollars de capitaux additionnels et d’améliorer les conditions d’emploi de 73.000 personnes sur cinq ans », a indiqué Justin Beleoken Sanguen, Représentant résident par intérim de la Banque mondiale au Togo. Et de préciser que « les réformes dans l'agriculture, le foncier et l’énergie seront les principaux moteurs de création d’emplois, tandis que les capitaux supplémentaires devraient provenir des projets dans les énergies renouvelables et d’une attractivité accrue pour les IDE ».

La création d’une Agence nationale du domaine et du foncier en ligne de mire

Dans le détail, cette première opération intègre plusieurs mesures destinées à consolider durablement le climat des affaires. Elle prévoit notamment la création de l’Agence nationale du domaine et du foncier (ANDF), qui sera chargée de coordonner les politiques foncières et d’accélérer la délivrance des documents fonciers.

Le programme soutient également la révision des statuts de la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET), avec pour objectif de renforcer sa gouvernance et de créer un cadre plus favorable à la participation du secteur privé dans le domaine de l’énergie.

Par ailleurs, les réformes portent sur le renforcement de la protection juridique des investissements directs étrangers, ainsi que sur une plus grande mobilité entre l’enseignement général et la formation technique et professionnelle. Cette approche entend mieux aligner les compétences disponibles avec les besoins des secteurs productifs, afin de soutenir la formalisation des PME et la création d’emplois durables.

Entamés depuis 2019, les travaux de modernisation du barrage hydroélectrique de Nangbéto sont achevés. L’infrastructure a été inaugurée en fin de semaine écoulée par le ministre délégué en charge de l’énergie, Robert Eklo, et le directeur général de la Communauté électrique du Bénin (CEB), Kamirou Chabi Sika.

Financé à hauteur de 39 millions d’euros, soit environ 25,5 milliards FCFA, par l’Allemagne à travers la banque KFW, le projet a permis de restaurer et moderniser la capacité de production électrique du barrage, pilier de l’alimentation énergétique du Togo et du Bénin. Les travaux réalisés ont porté sur la réhabilitation des turbines et alternateurs, des transformateurs de puissance et des installations. En outre, les équipements de levage et de manutention ainsi que les systèmes de traitement et de potabilisation de l’eau ont été rénovés.

« La réhabilitation de Nangbéto marque une étape décisive dans la sécurisation de notre production commune. Cet ouvrage modernisé garantit une meilleure performance, une plus grande résilience et une disponibilité accrue pour répondre aux besoins croissants des deux pays », a indiqué Kamirou Chabi Sika.

Le ministre délégué, Robert Eklo, a pour sa part souligné l’importance de la centrale dans l’architecture énergétique du Togo et du Bénin. « Nangbéto demeure un symbole de coopération régionale et un levier de stabilité énergétique ».

Situé dans la région des Plateaux, le barrage hydroélectrique de Nangbéto est en service depuis 1987 et dispose d’une capacité installée de 65 MW. Il constitue la principale et la première unité de production d’énergie commune du Togo et du Bénin.

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Les rideaux sont tombés le vendredi 12 décembre à Lomé sur le 9ème Congrès Panafricain. Les travaux, ouverts cinq jours plus tôt par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, se sont conclus par des engagements forts et une série de résolutions, destinés à marquer un nouveau tournant pour le continent. 

Pendant une semaine, sous le thème du renouveau du panafricanisme et du rôle de l’Afrique dans la réforme du multilatéralisme, la capitale togolaise a été le cadre d’intenses assises, de réflexions et de débats. Objectif, repenser l’unité africaine, la souveraineté des peuples, et le développement autocentré. 

Plusieurs thématiques clés, allant des réparations historiques à la restitution des biens africains, en passant par la jeunesse et la diaspora africaine, ont été abordées par les différentes commissions constituées pour l’occasion. 

A l’issue du Congrès, six décisions majeures ont été entérinées et une déclaration finale adoptée. Il a notamment été décidé une tenue quinquennale de l’événement à partir de cette année, ainsi que la création d’un bureau permanent. 

Nous repartons de Lomé avec une vision claire des voies à prendre pour une Afrique réinventée, fière et respectée”, a conclu le Président de l’Assemblée nationale, Komi Selom Klassou, qui a officiellement clôturé les travaux.    

L’École du Service de Santé des Armées de Lomé (ESSAL) a certifié, le samedi 13 décembre, une nouvelle vague de médecins militaires. Ils sont au total 31 élèves de la promotion 2023 à avoir reçu leur diplôme lors d’une cérémonie solennelle.

Cette nouvelle cohorte, baptisée « Professeur Charles Kondi AGBA », ancien ministre de la Santé, est composée de 21 Togolais et de 10 issus d’autres pays (Bénin, Cameroun et Côte d’Ivoire). Leur mission désormais : assurer les soins et la protection sanitaire des forces armées et des populations, dans le respect des valeurs militaires et des principes humanitaires.

La cérémonie a été couplée de la présentation au drapeau des promotions 2024 et 2025, symbolisant l’entrée officielle des élèves officiers dans la carrière militaire et leur engagement à respecter les valeurs fondamentales de l’ESSAL.

Pour rappel, l’ESSAL, créée en 1993, est l’une des structures de formation des FAT. Elle est spécialisée dans la formation des professionnels de santé militaires, notamment les médecins, pharmaciens, vétérinaires et odontostomatologues. Depuis 1998, elle bénéficie du statut d’École nationale à vocation régionale (ENVR) et accueille plusieurs nationalités étrangères.

La capitale fédérale du Nigéria, Abuja, a abrité dimanche 14 décembre, la 68ᵉ session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Le Togo, représenté par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part à cette dernière rencontre solennelle de l’année. 

Au cours des travaux, les dirigeants de l’Organisation ont effectué un examen des crises sécuritaires et politiques qui continuent de fragiliser l’espace communautaire, et évoqué la situation du Bénin, qui a fait face il y a quelques jours à une tentative de coup d’État. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont à ce titre salué la mobilisation rapide et coordonnée de la Cedeao, qui a permis de faire face à cette menace à l’ordre constitutionnel. 

Le sommet a par ailleurs dressé un bilan approfondi des cinquante années d’existence de l’organisation, en mettant en lumière les acquis significatifs enregistrés dans la marche vers une “Cedeao des peuples”, et relevé les défis persistants auxquels elle fait face.

Une brigade régionale annoncée à l’horizon 2026 

Face à ces menaces multiformes, il a été annoncé à l’horizon 2026, la création d’une brigade régionale en attente. Forte de plus de mille soldats, cette brigade sera destinée à lutter contre l’extrémisme violent, à prévenir les changements anticonstitutionnels et à endiguer les dynamiques de déstabilisation.

Plusieurs dossiers clés, avec l’intégration économique régionale, la mobilité intra-régionale, ou encore la place des femmes et jeunes au cœur des politiques publiques communautaires ont été abordés par les leaders ouest-africains. 

Le sommet a clos ses travaux avec l’engagement renouvelé des chefs d’Etat et de gouvernement de bâtir une Afrique de l’Ouest plus sûre, plus intégrée et mieux tournée vers la prospérité collective.

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