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Le Togo s'apprête à disposer d’une nouvelle convention collective interprofessionnelle. Les discussions, engagées depuis plus d’un mois avec les organisations syndicales, ont pris fin la semaine écoulée sur une note positive, a annoncé le Conseil National du Patronat (CNP).

Les travaux, inscrits dans un contexte de consolidation des relations sociales dans le pays, ont notamment permis d’harmoniser les positions des employeurs et des travailleurs autour d’un cadre rénové, mieux adapté aux réalités actuelles du marché du travail. Le nouveau projet de convention, élaboré sur la base du nouveau Code du travail, veut particulièrement moderniser les relations professionnelles en conciliant les besoins des entreprises et la protection des droits des travailleurs. Dans la pratique, il couvre plusieurs volets essentiels, notamment la rémunération, les conditions de travail, la sécurité, la formation ainsi que les procédures de règlement des différends.

Avec la fin des discussions, de nouvelles étapes sont prévues :  la transmission du document à la Direction générale du travail, chargée de vérifier sa conformité à la législation en vigueur, sa signature par les différents négociateurs, puis son approbation par le ministère public.

Pour rappel, l’actuelle convention collective interprofessionnelle en vigueur date de décembre 2011. Sa révision intervient donc après plus d’une décennie, afin de mieux répondre aux évolutions économiques, sociales et professionnelles du pays.

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Le Togo dispose désormais d’un plan stratégique de lutte contre la peste des petits ruminants. Le document, élaboré pour la période 2025-2030, a été validé le lundi 17 novembre au cours d’une rencontre qui a réuni plusieurs acteurs à Lomé.

Concrètement, le nouvel outil devrait permettre d’harmoniser les actions, de renforcer la surveillance et de protéger les revenus des éleveurs. Le plan prévoit en outre le renforcement des capacités des services vétérinaires, la vaccination systématique des troupeaux et la mise en place d’un système d’alerte rapide.

« La peste des petits ruminants est une maladie dévastatrice des cheptels ovins et caprins, qui entraîne de lourdes pertes économiques pour les éleveurs. Grâce à ce plan, nous espérons prévenir efficacement sa propagation et protéger durablement les moyens de subsistance des communautés rurales », a souligné Dr Damitoti Yempabou, directrice des services vétérinaires.

Pour rappel, au Togo, l’élevage des petits ruminants est bien plus qu’une simple pratique traditionnelle. En 2024, on comptait 2,24 millions d’ovins et 6,36 millions de caprins, répartis sur l’ensemble du territoire. Des campagnes de vaccination sont régulièrement organisées afin de protéger ces cheptels et de prévenir les maladies.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, effectue à partir de ce mardi 18 novembre, une visite officielle de trois jours à Moscou. Ce déplacement, organisé à l’invitation du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, s’inscrit dans la continuité des consultations menées ces derniers mois avec les partenaires internationaux. 

Plusieurs domaines clés sont à l’agenda de cette visite officielle : coopération, paix, sécurité, diplomatie, économie, commerce, agriculture, énergie, ou encore sécurité alimentaire. Un tête-à-tête est à ce titre prévu entre les deux dirigeants mercredi au Kremlin, au cours duquel divers sujets seront abordés. 

Pour rappel, Lomé et Moscou se concertent régulièrement sur des sujets d’intérêt commun, et partagent leurs visions sur les grands défis internationaux. En 2021, deux ans après le premier sommet Russie-Afrique de Sotchi, un important cap a été franchi entre les deux pays, avec la signature de plusieurs accords entre les ministres des affaires étrangères, Robert Dussey et Sergueï Lavrov.

La capitale togolaise abrite depuis le lundi 17 novembre les travaux préparatoires de la 54ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’École inter-États des sciences et médecine vétérinaires (EISMV). La rencontre, ouverte par le ministre délégué en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, Gado Tchangbedji, réunit les experts des pays membres de l’école.

Pendant trois jours, les experts échangeront sur plusieurs thématiques : l’adaptation des curricula de formation, la gouvernance institutionnelle, la recherche appliquée, la mobilisation des ressources et le renforcement des partenariats académiques, scientifiques et techniques. L’objectif est de formuler des recommandations qui seront soumises au Conseil d’administration lors de la session ministérielle prévue les 20 et 21 novembre.

« Nos pays font face à des défis multiples dans le domaine de la santé animale. Il est donc important de renforcer la formation vétérinaire, de promouvoir la recherche appliquée et de consolider les partenariats régionaux pour assurer un développement durable », a souligné le ministre.

Fondée en 1968 et basée à Dakar, l’EISMV regroupe quatorze États africains membres. Elle est spécialisée en matière de formation dans les domaines des productions et de la santé animales, ainsi que de la santé publique.

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Le Togo et le Tchad renforcent leur coopération à travers un échange de haut niveau entre les présidents des deux Assemblées nationales. En escale à Lomé, une délégation du Parlement tchadien a été reçue en audience par le président de l’Assemblée nationale, Komi Selom Klassou, le lundi 17 novembre.

La délégation, conduite par le président de l’Assemblée nationale du Tchad également président de l’Union parlementaire africaine, Ali Kolotou Tchaïmi, a évoqué les perspectives de collaboration entre les organes légiférants des deux pays, ainsi que les bonnes pratiques à valoriser dans le cadre des activités parlementaires. Les discussions ont également porté sur l’avenir de l’Union parlementaire africaine, avec un accent particulier sur le renforcement de son action et sur son rôle dans la promotion de la coopération interparlementaire sur le continent.

Pour rappel, Lomé et N’Djamena entretiennent de longue date d’excellentes relations d’amitié et de coopération. Les deux pays collaborent sur les plans politique, économique et sécuritaire, ainsi que dans plusieurs autres domaines stratégiques. La semaine dernière, le Togo avait d’ailleurs participé à un forum consacré au commerce et à l’investissement au Tchad.

Le ministère délégué en charge de l’énergie et des ressources minières veut renforcer son effectif. Le département dirigé par Robert Koffi Eklo a lancé un avis à manifestation d’intérêt (AMI) à cet effet.

Au total, deux postes sont ouverts jusqu’au 16 décembre 2025. Les profils recherchés sont ceux d’un(e) coordonnateur(trice) et d’un(e) assistant(e) de la cellule focale genre du ministère.

Ce recrutement s’inscrit dans une dynamique visant à renforcer l’intégration du genre dans toutes les actions du ministère. L’objectif : améliorer la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des hommes dans la planification, la mise en œuvre et le suivi des politiques énergétiques.

Les détails des postes sont disponibles sur le portail électronique du ministère.

Lancés en avril dernier, les travaux de construction du centre technique national progressent. C’est le constat effectué la semaine dernière par une délégation de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) lors d’une visite sur le site à Gbavé dans la commune Zio 2.

La visite conduite par la Fédération Togolaise de Football (FTF) a été l’occasion pour les représentants de l’instance internationale de saluer les progrès réalisés, notamment l’achèvement et la certification de la pelouse principale, première étape du projet. Les travaux se poursuivent avec les logements, le bâtiment administratif et la guérite de sécurité, afin de doter le centre d’infrastructures modernes pour accueillir joueurs, entraîneurs, arbitres et officiels.

« J’ai un profond sentiment de satisfaction et aussi de sérénité. Nous voyons un chantier qui avance, une vision qui prend forme et une infrastructure qui, une fois terminée, sera d’un niveau très moderne », a indiqué le directeur du bureau Afrique de la FIFA, El Hadji Wack Diop.

Financé par le programme FIFA Forward, le futur centre, dont le coût est estimé à 1,2 milliard de FCFA, s’étendra sur une superficie de près de 20 hectares. Une fois achevé, il contribuera à renforcer la formation des jeunes talents, l’encadrement des entraîneurs et arbitres, ainsi que la compétitivité des équipes nationales.

Initialement prévue pour s’achever le 15 novembre, la campagne de dépréciation de 20 % de la valeur de douane des véhicules de plus de cinq ans d’âge va se poursuivre. L’Office togolais des recettes (OTR) a prorogé la mesure jusqu’au 20 décembre 2025.

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La décision vise à maintenir l’allègement fiscal sur la mise à consommation des véhicules en souffrance sous douane, et à répondre aux différentes préoccupations des importateurs. Lancée depuis le 1er septembre, cette mesure vise à désengorger les parcs automobiles afin d’inciter à de nouvelles commandes en fin d’année.

Pour rappel, cette initiative est régulièrement mise en œuvre presque chaque année. En 2021, la dépréciation avait atteint 40 %, une mesure exceptionnelle adoptée dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa démarche de modernisation et de digitalisation. Le pays dispose en effet désormais d’un Observatoire National du Numérique (ONN). 

Initié par le ministère de l'efficacité du service public et de la transformation numérique avec le soutien de la GiZ, l’ONN se veut un instrument stratégique de veille et d’analyse, mais aussi de pilotage de l’écosystème numérique. 

Accessible à tous (citoyens, chercheurs, entreprises, décideurs publics, partenaires techniques et financiers), l’Observatoire collecte, traite et met à disposition des données fiables, actualisées et exploitables aux niveaux national et international sur l’évolution du numérique au Togo. Il propose en outre des analyses thématiques et prospectives destinées à éclairer les politiques publiques dans le secteur numérique et au-délà.

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L’objectif, explique le ministère, est de fournir un hub d’informations de référence, de promouvoir la synergie entre les initiatives, et d’aider à mieux positionner le Togo, dans un contexte mondial de transformation numérique et digitale à travers des indicateurs comparables et fiables au niveau international. 

D’ailleurs chaque année, l’Observatoire prévoit de publier un rapport annuel qui dressera un état des lieux complet de l’évolution du secteur numérique au Togo, et rassemblera les indicateurs clés, les analyses thématiques, ainsi que les tendances majeures observées dans chaque domaine.

La marine togolaise a pris part la semaine écoulée à l’édition 2025 de l’exercice Grand African Nemo. Cet événement annuel, organisé en collaboration avec la France, vise à renforcer la coopération régionale, la coordination inter administrations et la préparation face aux menaces maritimes dans le Golfe de Guinée.

Au cours de cette édition, les équipes ont pris part à plusieurs simulations, dont des opérations de recherche et de sauvetage en mer, des exercices de lutte contre la pollution, ainsi que des interventions liées à la pêche illégale et aux trafics d’armes et de stupéfiants. Les moyens opérationnels mobilisés, notamment des patrouilleurs, des vedettes rapides, des embarcations spécialisées et des unités aériennes, ont permis d’améliorer la réactivité des équipes et de perfectionner les procédures.

« Cet exercice témoigne de notre détermination à bâtir un espace maritime plus sûr, grâce à une coopération renforcée et à l’engagement de l’ensemble des acteurs de l’action de l’État en mer », a indiqué le directeur de cabinet du Haut Conseil pour la Mer, Penn Laré, représentant le ministre conseiller pour la Mer.

Au Togo, ces dernières années, les efforts se sont intensifiés pour moderniser la gouvernance maritime et renforcer la coordination entre les différentes administrations impliquées dans l’action de l’État en mer. La mise en place de l’Organisation nationale chargée de l’Action de l’État en mer (ONAEM) a permis d’améliorer la gestion des crises, la surveillance des espaces maritimes et la réponse face aux activités illicites.

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