Le football togolais a rendu jeudi 6 novembre à Lomé, un dernier hommage à Nibombé Waké, ancien gardien de but de la sélection nationale, décédé le 16 octobre dernier. Une cérémonie a été organisée par la fédération nationale (FTF) au Stade de Kégué, en présence du ministre délégué en charge des Sports, Abdul Fahd Fofana, d’autorités, de personnalités sportives, d’anciens internationaux, d’acteurs du football, de proches et des supporters.
En présence du Dr @Fahd_Fofana, Ministre Délégué chargé de la Jeunesse et des Sports, des membres du ComEx de la FTF, des autorités, entraîneurs, anciens joueurs, supporters et proches du défunt. ??⚽ ?2/2 pic.twitter.com/8FgE3ULqFi
— FTF-Fédération Togolaise de Football (@FtfTogolaise) November 6, 2025
La cérémonie, empreinte d’émotion, a été notamment marquée par des moments de recueillement et d’évocation de la vie et de l’engagement de l’illustre disparu au service du football togolais et de la nation, et de signature du livre de condoléances ouvert pour l’occasion.
“Un gardien légendaire des Eperviers, reconnu et admiré pour ses arrêts spectaculaires”
Figure respectée du football national, Nibombé Waké a été un élément clé de la sélection nationale à la fin des années 90, s’illustrant particulièrement lors de la CAN 1998 au Burkina Faso. En 2000, il fit également partie du groupe qui prit part à la messe continentale conjointement organisée par le Nigéria et le Ghana. Devenu entraîneur des gardiens des Eperviers après avoir mis un terme à sa carrière professionnelle, il continuera de transmettre sa passion et son sens du sacrifice à plusieurs générations de gardiens togolais, contribuant ainsi à bâtir le prestige du poste au Togo.
L’an dernier, Nibombé Waké avait été mis à l’honneur par la FTF, lors de la finale de la Coupe du Togo au stade de Kégué, où il avait été associé à la présentation du trophée.
Dans une lettre adressée à l’instance fédérale, le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino a rendu un hommage appuyé au “gardien légendaire des Éperviers, reconnu et admiré pour ses arrêts spectaculaires, ses réflexes et son courage”.
L’Agence éducation développement (AED), institution chargée de la gestion des IFAD et la Synergie des acteurs des énergies renouvelables (SAER) viennent de franchir une nouvelle étape dans leur collaboration. Les deux structures ont en effet signé ce vendredi 07 novembre une convention cadre de partenariat à Lomé.
L’entente, paraphée par le directeur général de l’AED, Dammipi Noupokou, et Serge Adote, président du conseil d’administration de la SAER, s’inscrit dans la continuité des actions conjointes menées ces dernières années pour promouvoir les énergies renouvelables et renforcer les compétences locales dans ce domaine. Elle vise à rapprocher la formation professionnelle des besoins du monde du travail à travers l’Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD), dédié aux énergies renouvelables, chapeauté par l’AED.

La convention, qui s’étend sur trois ans, s’articule autour de cinq axes majeurs. Elle prévoit d’abord le développement des formations initiale et continue dans le secteur des énergies renouvelables, en phase avec les besoins du marché. Les entreprises membres de la SAER accueilleront par ailleurs les apprenants de l’IFAD Énergies renouvelables pour des stages pratiques.
Le partenariat inclut également la formation en alternance et le renforcement des capacités des formateurs et tuteurs d’entreprise, ainsi que la participation de la SAER à la gouvernance de l’IFAD Énergies renouvelables. Enfin, l’accord porte sur une assistance technique et un appui matériel destinés à améliorer la qualité de la formation et à soutenir le développement du secteur des énergies renouvelables.
« Cette convention traduit notre volonté de consolider les liens entre la formation et le monde professionnel. Notre ambition est de créer un cadre plus dynamique pour préparer les jeunes aux métiers d’avenir et accompagner la transition énergétique du pays », a indiqué, le directeur général de l’AED, Dammipi Noupokou.
Pour rappel, l’AED et la SAER collaborent depuis plusieurs années, notamment à travers l’accompagnement de l’IFAD Énergies renouvelables dans l’élaboration des référentiels de métiers et de formation.
La convention, qui s’étend sur trois ans, s’articule autour de cinq axes majeurs. Elle prévoit d’abord le développement des formations initiale et continue dans le secteur des énergies renouvelables, en phase avec les besoins du marché. Les entreprises membres de la SAER accueilleront par ailleurs les apprenants de l’IFAD Énergies renouvelables pour des stages pratiques.
Le partenariat inclut également la formation en alternance et le renforcement des capacités des formateurs et tuteurs d’entreprise, ainsi que la participation de la SAER à la gouvernance de l’IFAD Énergies renouvelables. Enfin, l’accord porte sur une assistance technique et un appui matériel destinés à améliorer la qualité de la formation et à soutenir le développement du secteur des énergies renouvelables.
« Cette convention traduit notre volonté de consolider les liens entre la formation et le monde professionnel. Notre ambition est de créer un cadre plus dynamique pour préparer les jeunes aux métiers d’avenir et accompagner la transition énergétique du pays », a indiqué, le directeur général de l’AED, Dammipi Noupokou.
Pour rappel, l’AED et la SAER collaborent depuis plusieurs années, notamment à travers l’accompagnement de l’IFAD Énergies renouvelables dans l’élaboration des référentiels de métiers et de formation.
L’École de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT) a célébré jeudi 6 novembre à Pya (Kozah), ses 30 ans d’existence. La célébration, inscrite par ailleurs dans le cadre des manifestations des 20 ans du décès du Père de la Nation, Gnassingbé Eyadema, initiateur de cette institution, s’est déroulée en présence du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
La célébration du jubilé de perle de l’Ecole de Formation des Officiers des Forces armées togolaises (EFOFAT) s’est déroulée ce 6 novembre 2025 à Pya (préfecture de la Kozah), au siège même de l’établissement, en présence du Président du Conseil, Chef suprême des armées,… pic.twitter.com/jgi734w8dE
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) November 6, 2025
Articulé autour de deux communications scientifiques sur le soldat Eyadéma, bâtisseur des FAT et l’évolution de la formation des officiers au Togo, l’événement a permis de mettre en lumière la vision du Général et son oeuvre pour la construction d’une armée moderne, ainsi que le rôle essentiel de l’EFOFAT dans la formation, la professionnalisation et la modernisation du corps des officiers au Togo et dans la sous-région.
Les autres moments forts de la célébration ont été les témoignages des généraux Béréna et Titikpina, et l’inauguration de la nouvelle salle polyvalente de l’école.
Pour rappel, l’EFOFAT, créée en 1995, a pour mission de doter la Grande Muette d’officiers compétents, disciplinés et capables d’assurer avec efficacité le commandement des unités. Elle accueillait d’abord uniquement des élèves nationaux avant de s’ouvrir à d’autres pays depuis 1998. L’enseignement qui y est dispensé repose sur plusieurs piliers fondamentaux, comme l’exercice de l’autorité, la maîtrise des missions opérationnelles et les responsabilités administratives et techniques.
Au Togo, un nouveau cap va être franchi dans le processus de transformation digitale et de modernisation de l’administration publique. Le ministère délégué chargé de l’Énergie et des Ressources minières a lancé mercredi 5 novembre sa numérisation complète.
Dans le cadre de la transformation digitale et de la modernisation des administrations, le Ministère de l’Efficacité du Service Public et de la Transformation Numérique propose un plan d’action qui vise à digitaliser les processus internes ainsi que la totalité des démarches… pic.twitter.com/oZBqYJuIAV
— Ministère de l'Efficacité du Service Public ?? (@NumeriqueTG) November 5, 2025
“Moderniser le service public en 4 semaines chrono”
Si elle s’inscrit dans la continuité de la démarche entamée depuis 2022, la nouvelle approche, proposée par le ministère de l’Efficacité du Service Public et de la Transformation Numérique, vise concrètement à digitaliser les processus internes ainsi que la totalité des démarches administratives des ministères, dans un délai de quatre semaines.
Dans le détail, cinq axes principaux sont ciblés : le déploiement de nouvelles infrastructures et équipements, la digitalisation des processus internes comme la gestion électronique des documents et des courriers, la digitalisation des démarches administratives, la valorisation de la donnée avec le déploiement de tableaux de bord interactifs, et enfin le transfert des compétences et la conduite du changement. Les travaux qui seront menés par l’Agence Togo Digital (ATD) et Cyber Defense Africa (CDA) en coordination avec celles du ministère, concernent une trentaine (31) de services recensés auprès de cinq entités (CEET, AT2ER, ARSE entre autres) sous la tutelle du ministère.
“Digitaliser le ministère, c’est améliorer l’efficacité car la plupart du temps, lorsque le citoyen a affaire à l’Etat, c’est tout un parcours de combattant. Le souhait est de simplifier les procédures, et d’améliorer la relation à l’Etat pour plus de convivialité”, a insisté la ministre Cina Lawson lors de la réunion de lancement du processus avec son collègue Robert Koffi Eklo.
Après la phase pilote avec le ministère de l’énergie, d’autres départements seront touchés.
Le Ghana dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu mercredi 05 novembre à Lomé la copie des lettres de créance du diplomate désigné, George Kofi Nfojoh.
I received the copy of the credentials letter of Mr. George Kofi NFOJOH, ambassador-designate of the sister Republic of #Ghana to the Togolese Republic.We commended the excellent quality of the historic relations of friendship and bilateral #cooperation…
— Robert Dussey (@rdussey) November 6, 2025
Long live the… pic.twitter.com/ysEwYizAOB
Nommé en juin dernier par le président ghanéen, le nouvel ambassadeur succède à Kofi Mensah Demitia dont la mission s’est achevée en janvier après cinq ans et demi dans le pays. À Lomé, George Kofi Nfojoh aura notamment pour mission de renforcer davantage les relations bilatérales entre les deux pays frères.
Pays limitrophes, le Togo et le Ghana entretiennent depuis des décennies des relations étroites et cordiales, illustrées notamment par les fréquentes concertations entre les dirigeants des deux Etats. Conformément aux usages, le nouveau diplomate sera formellement accrédité par le président de la République.
Au Togo, le gouvernement poursuit sa politique de décentralisation en mettant l’accent sur le renforcement de l’autonomie financière des collectivités locales. Une Journée nationale des communes du Togo (JNCT) axée sur le thème des enjeux et défis de la mobilisation des ressources pour les collectivités territoriales a été lancée dans ce sens le mercredi 5 novembre à Lomé.
J’ai eu le privilège de présider le lancement de la Journée nationale de la commune togolaise autour du thème : « Décentralisation et mobilisation des ressources : enjeux, défis et stratégies ».
— AWATE Hodabalo (@HodabaloAwate) November 5, 2025
Un cadre d’échanges pour valoriser la gouvernance locale.#JNCT #GouvernanceLocale pic.twitter.com/sR7Y7R7vPU
L’initiative, portée par la Faîtière des communes du Togo (FCT) et ses partenaires (Coopération allemande et l’ambassade de France), vise à renforcer les capacités des acteurs locaux en matière de gouvernance et de gestion financière, afin de favoriser une mobilisation optimale des ressources propres. Elle se veut un cadre d’apprentissage, d’échanges et de concertation entre les communes.
Pendant deux jours, plus de 300 participants (maires, secrétaires généraux, experts, cadres des ministères, partenaires techniques et financiers, représentants de la société civile et délégations venues du Bénin, du Ghana, du Sénégal, du Tchad et de la Guinée) réfléchissent sur les stratégies de mobilisation des ressources et sur les moyens de consolider l’autonomie financière des collectivités territoriales.
Le ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, a, à l’ouverture des travaux, rappelé le rôle central du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) dans la mise en œuvre progressive de la décentralisation. Pour sa part, la ministre de la communication, présidente de la FCT, Yawa Kouigan, a souligné l’importance d’une décentralisation financière effective et d’une mobilisation des ressources internes et externes des communes.
Mis en place depuis 2020 par le gouvernement, le FACT constitue un mécanisme de financement destiné à soutenir les communes dans la réalisation de leurs projets de développement. De 2,63 milliards FCFA en 2020, l’enveloppe est passée à 9,5 milliards en 2025, soit une augmentation globale de plus de 260 % en cinq ans. Au total, 41,8 milliards FCFA ont été alloués aux communes de 2020 à 2025.
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Le ministère de la Santé va lancer lundi 24 novembre une campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole. L’activité, prévue sur sept jours sur tout le territoire, sera couplée à l’administration de vitamine A et au déparasitage à l’albendazole.
Concrètement, au cours de la campagne, les enfants âgés de 6 mois à 5 ans recevront de la vitamine A, tandis que ceux de 12 mois à 5 ans seront déparasités à l’albendazole. Les enfants de 9 mois à 5 ans seront vaccinés contre la rougeole et la rubéole, et ceux de 0 à 5 ans, ainsi que les filles de 9 ans non ou incomplètement vaccinés, bénéficieront d’un rattrapage vaccinal.
Cette nouvelle campagne vise à renforcer la protection des enfants contre les maladies évitables par la vaccination. Elle s’inscrit dans les engagements du gouvernement à améliorer la santé infantile et à réduire la mortalité liée aux maladies infectieuses.
Pour rappel, des campagnes de rattrapage et de suivi de vaccination sont régulièrement organisées afin de maintenir une couverture vaccinale élevée et de prévenir la résurgence de ces pathologies chez les enfants.
L’Armée de l’air s'apprête à renforcer son effectif avec le recrutement de personnel navigant et non navigant. Le ministère de la Défense nationale a, dans un communiqué, annoncé l’ouverture de la phase de présélection prévue du 25 novembre au 12 décembre 2025.
Cette étape consistera essentiellement en des tests psychotechniques. Les postulants doivent impérativement être de nationalité togolaise, avoir un niveau supérieur ou égal aux classes de terminale scientifique (séries C, D et E), et être âgés de 23 ans au plus au 31 décembre 2025.
Les inscriptions, en cours jusqu’au 14 novembre, s’effectuent au secrétariat de l’État-major de l’Armée de l’air et dans les brigades de gendarmerie. Les informations complémentaires peuvent être consultées dans le quotidien national.
Au Togo, le Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS) et les forces de défense et de sécurité bénéficient d’un nouvel appui, dans le cadre de la protection des populations civiles. Un important lot d’équipements a en effet été mis, fin octobre, à la disposition de ces deux entités.
Remise par la délégation de l’Union européenne (UE) à travers une facilité mondiale mise en œuvre avec les Nations Unies, la dotation comprend des matériels informatiques, des outils pédagogiques et surtout, une soixantaine de détecteurs de mines. Le tout, pour une valeur globale d’environ 115 millions FCFA.

Ces équipements, qui viennent s’ajouter aux actions de formation et de sensibilisation déjà menées ces dernières années dans la partie septentrionale du pays, visent à prémunir les populations contre les engins explosifs improvisés (EEI), utilisés notamment par les bandes terroristes.
Pour rappel, le PURS a été lancé en 2022 par le gouvernement dans le cadre d’une vaste initiative de dix jalons structurants, au lendemain des premières incursions terroristes dans le nord du pays. L’objectif est de renforcer la résilience des populations de cette région, dans de nombreux secteurs sociaux comme la santé, l’eau, l’électricité, l’éducation, ou encore l’agriculture.
Au Togo, le suivi et la mise en œuvre des recommandations internationales, notamment celles de l’Examen périodique universel (EPU), vont se renforcer. Une formation a démarré dans ce sens depuis le mardi 04 novembre à l’endroit des nouveaux membres de la Commission interministérielle de rédaction des rapports sur les droits de l’homme (CIRR).
La session, organisée en collaboration avec le bureau Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), vise à mieux coordonner la collecte de données, la rédaction des rapports périodiques et le suivi des recommandations internationales. Pendant deux jours, les participants bénéficieront de modules qui leur permettront de renforcer leurs compétences pour assurer un suivi plus efficace des engagements du Togo en matière de droits humains.
“Ces dernières années, la CIRR a été la cheville ouvrière de plusieurs réalisations en matière de droits de l’homme. Ce n’est pas le moment de baisser les bras. Plusieurs défis nous attendent encore”, a souligné le ministre en charge des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi.
Créée en 2018, la CIRR est la structure technique chargée du suivi de la mise en œuvre des recommandations et de l’élaboration des rapports relatifs aux instruments internationaux des droits de l’homme. Elle est composée de représentants des ministères et de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).