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Le nouveau président de l’Assemblée nationale, Komi Selom Klassou, a rencontré le vendredi 14 novembre 2025 le personnel administratif de l’institution pour établir un premier contact.

Les discussions ont porté sur le fonctionnement de l’administration parlementaire, les réformes engagées pour renforcer l’efficacité du travail des députés, ainsi que sur les projets de digitalisation et d’amélioration des conditions de travail. L’occasion pour le nouveau président de saluer les actions de son prédécesseur et de mettre l’accent sur les valeurs essentielles à respecter, telles que la discipline, le professionnalisme, l’esprit d’équipe et l’humilité, afin d’accompagner efficacement le régime parlementaire.

« L’entrée dans le régime parlementaire nous confère davantage de responsabilités. Le personnel constitue l’acteur central de ce régime et il a un rôle essentiel à jouer dans ce cadre », a indiqué Komi Klassou.

Pour rappel, la nouvelle constitution togolaise fait passer le pays dans un régime parlementaire, destiné à renforcer un peu plus l’ancrage démocratique.

Au Togo, les grandes orientations du budget 2026 se précisent. Le gouvernement, réuni en Conseil des ministres le vendredi 14 novembre, a adopté le projet de loi de finances pour l’exercice 2026.

Un budget renforcé pour soutenir la croissance et la stabilité

Le nouveau projet prévoit un budget national de 2740,5 milliards de FCFA, soit une progression de 14,4 % par rapport aux 2394,2 milliards FCFA de l’exercice 2025. Élaboré dans un contexte mondial marqué par une croissance modérée, il repose sur une approche privilégiant le financement des dépenses par les ressources propres afin de préserver l’équilibre des finances publiques.

Les projections économiques annoncent une croissance de 6,5 % en 2026, supérieure à la prévision de 6,2 % pour l’année en cours. Cette dynamique contraste avec les tendances observées dans l’Uemoa et la Cedeao, où la croissance devrait ralentir.

Une orientation sociale maintenue avec des mesures incitatives

Comme les années précédentes, la priorité accordée au volet social est maintenue. Trois mesures phares traduisent l’orientation sociale du budget : un crédit d’impôt destiné à encourager le recrutement de compatriotes à mobilité réduite, des facilités pour le paiement des droits d’enregistrement des marchés au profit des jeunes et des femmes, et une exonération de taxes à l’importation en faveur de la provenderie afin de stimuler la production carnée locale.

Les dépenses sociales représentent près de 48 % du budget, incluant la santé, l’éducation et la protection sociale. Les dépenses allouées à la transformation économique progressent également de 29,3 %, pour soutenir les secteurs productifs, favoriser l’investissement privé et créer des opportunités pour les jeunes et les femmes. Le secteur de la sécurité conserve une place importante à travers le renforcement des moyens consacrés à la défense et à la protection du territoire.

À l’issue de l’adoption du projet, le Président du Conseil a instruit les membres du gouvernement à accorder une attention particulière à l’exécution des projets inscrits au budget. Faure Gnassingbé a en outre insisté sur l’importance des suivis réguliers sur le terrain, afin d’assurer l’impact concret des politiques publiques sur la vie des populations et de prendre, en cas de besoin, les ajustements nécessaires.

samedi, 15 novembre 2025 08:49

Conseil des ministres du 14 novembre 2025

L’équipe gouvernementale s’est réunie vendredi 14 novembre à Lomé, dans le cadre du premier conseil des ministres de la Vème République. Les travaux, conduits par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, ont été consacrés au budget de l’État, exercice 2026. 

A l’issue du conseil, le gouvernement a adopté un projet de loi dans ce sens.

Au titre du projet de loi, le conseil a adopté le projet de loi de finances, exercice 2026

Le budget, exercice 2026, est équilibré en ressources et en dépenses à 2.740,5 milliards de francs CFA, soit en hausse de 14,4 % par rapport au budget 2025. Élaboré dans un contexte de croissance mondiale modérée et inégale, le texte repose sur une approche prudente, les dépenses budgétaires étant essentiellement financées par les ressources propres.

L’activité économique dans notre pays devrait poursuivre sa consolidation à la hausse, avec un taux de croissance projeté à 6,5% en 2026, contre une prévision de 6,2% pour l’année en cours.

A titre comparatif, on observe une tendance contraire dans la zone UEMOA, avec une projection de croissance du PIB réel à 5,7% en 2026, en baisse par rapport au taux de 6,3% en 2025, tandis que le taux de croissance du PIB réel dans l’espace CEDEAO est projeté à 4,1%, contre 4,4 % l’année précédente.

Signe de l’assainissement continu du cadre macroéconomique et d’une gestion maîtrisée des finances publiques, la prévision budgétaire pour l’année 2026 permettra à notre pays de respecter les critères de convergence communautaire de l’UEMOA, et de tenir les engagements pris dans le cadre du programme en cours avec le Fonds monétaire international (FMI).

Trois innovations majeures traduisent l’orientation sociale du budget. Ainsi, il est institué un crédit d’impôts en faveur du recrutement de nos compatriotes à mobilité réduite.

De plus, des mesures de facilitation pour le paiement des droits d’enregistrement des marchés sont aménagées en faveur des jeunes et des femmes. Enfin, pour encourager la production carnée locale, la provenderie bénéficiera d’une exonération de taxes à l’importation en 2026.

La proportion de dépenses sociales, y compris celles relatives à la santé, à l’éducation et à la protection sociale, représente près de 48% du total des dépenses budgétaires.

La part dédiée à la transformation économique augmente également de 29,3% par rapport à 2025. Cette augmentation vise à soutenir les secteurs productifs, tels que l’agriculture, l’industrie et le numérique, à promouvoir les investissements privés, à renforcer la souveraineté économique et à créer des emplois durables pour les jeunes et les femmes.

Le budget poursuit également l’attribution d’une place importante au secteur de la sécurité et de la défense afin de protéger le pays contre les menaces multiformes et de garantir la paix.

Le Président du Conseil a instruit les ministres de rester attentifs à l’exécution effective des projets inscrits au budget, en effectuant régulièrement des suivis sur site pour en apprécier l’évolution et prendre ou proposer le cas échéant des mesures correctives.

Il a insisté sur l’importance de l’impact réel des mesures gouvernementales sur la vie quotidienne des populations, et sur la nécessité de poursuivre les réflexions en vue d’encourager la production locale des biens et services.

Au titre des divers,

Le ministre secrétaire général du gouvernement a exprimé au Président du Conseil l’admiration des membres du gouvernement pour la réussite du IVème forum sur l’investissement et le commerce entre le Royaume-Uni et les pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre tenu à Lomé les 12 et 13 novembre 2025.

Quelques semaines après sa composition, le nouveau gouvernement s’est réuni au complet. Le premier conseil des ministres de la Vème République s’est en effet tenu ce vendredi 14 novembre à Lomé. 

Les travaux, présidés par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, ont été essentiellement consacrés à l’examen de l’avant-projet de la loi de finances pour l’année 2026. 

Ce document stratégique, qui déterminera le budget de l’Etat et le cap à suivre pour l’année à venir, se veut un reflet des ambitions de développement, de stabilité macroéconomique et de progrès social du pays. Plusieurs mesures sont notamment prévues, pour renforcer l’appui aux jeunes entrepreneurs et aux personnes à mobilité réduite, tout en poursuivant la trajectoire de transformation économique engagée.

Ces travaux illustrent notre volonté ferme d’approfondir une gouvernance rigoureuse, transparente et efficace, au service du développement national et du progrès partagé”, a indiqué le Président du Conseil à l’issue des travaux.

Le Togo disposera bientôt de son premier Rapport national sur la gouvernance (RNG), élaboré dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). L’élaboration vise à analyser les performances nationales en matière de gouvernance politique, économique et sociale, et à renforcer l’efficacité des institutions au service des citoyens.

Une session ouverte jeudi 13 novembre pour deux jours à Lomé réunit les acteurs impliqués afin de définir le cadre méthodologique du rapport et de renforcer les capacités des équipes de rédaction. L'objectif, a expliqué Clémentine Nyinawumuntu, secrétaire continentale du MAEP, est que le processus soit entièrement conduit par les Togolais pour assurer une véritable appropriation nationale.

Une fois élaboré, le document servira de référence pour apprécier les avancées enregistrées et identifier les domaines nécessitant des améliorations. Il permettra également d’alimenter les réformes en cours et de renforcer l’alignement des politiques publiques sur les priorités nationales et les engagements internationaux. Le rapport portera sur le thème : « L’accès des citoyens à la justice et aux services communaux », un enjeu central pour le MAEP qui encourage les États à évaluer la manière dont les institutions répondent aux attentes des populations.

Créé en 2003 par l’Union africaine, le MAEP promeut la bonne gouvernance et le développement durable à travers un système d’auto-évaluation volontaire. Il encourage les États à renforcer leurs institutions et à améliorer la qualité des services offerts aux citoyens.

Au Togo, les efforts s’intensifient pour une gestion durable et résiliente des ressources naturelles. Une rencontre nationale de suivi-apprentissage à l’intention des Organisations paysannes de producteurs forestiers et agricoles (OPFA), bénéficiaires du projet Mécanisme forêts et paysans (Forest and Farm Facility), ouverte hier jeudi, prendra fin ce vendredi 14 novembre.

Les travaux, organisés par le ministère en charge de l'environnement en collaboration avec la FAO, s'inscrivent dans un processus collectif de capitalisation des résultats, d’apprentissage et de renforcement des capacités des producteurs. De fait, il s'agit de faire le point sur la mise en œuvre des projets des OPFA, d’évaluer les résultats obtenus sur le terrain, d’identifier les succès et les difficultés rencontrées, et de proposer des pistes d’amélioration.

Mise en œuvre depuis l’an dernier, le projet Mécanisme « Forêts et Paysans » soutient vingt OPFA sélectionnées qui ont bénéficié de subventions directes de la FAO pour lancer des initiatives locales visant à restaurer les paysages forestiers et promouvoir l’agroécologie.

« Le Togo fait face à des défis majeurs liés au changement climatique et à la dégradation des terres. C’est dans ce contexte que le Mécanisme forêts et paysans prend toute son importance », a indiqué le secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, Aoufoh Dimizou.

Pour rappel, le Togo déploie d’autres initiatives sur le terrain, comme le projet Forests4Future, dont la deuxième phase est en cours de mise en œuvre, ou encore l’ambitieuse politique décennale de reboisement engagée en 2021. À terme, l’objectif du pays est de restaurer plus d’un million d’hectares de paysages dégradés à l’horizon 2030.

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) organise à partir du lundi 17 novembre prochain une campagne d’information, de sensibilisation et de souscription des travailleurs non-salariés (artisans, commerçants, agriculteurs et acteurs du secteur informel) dans le cadre de l’AMU (Assurance maladie universelle). L’opération, prévue jusqu'au 04 janvier 2026, se déroulera sur tout le territoire national.

Cette initiative vise à rapprocher davantage l’AMU de cette catégorie professionnelle, en leur offrant un accompagnement de proximité pour mieux comprendre les modalités d’adhésion, les avantages du régime et les obligations liées à la couverture. Pendant toute la période, des équipes mobiles et des points d’accueil seront déployés dans les différentes localités pour informer, répondre aux préoccupations et faciliter les démarches d’inscription.

La démarche s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de renforcer la protection sociale et d’assurer une couverture sanitaire plus inclusive. En rappel, une plateforme numérique est mise à disposition pour permettre aux travailleurs non-salariés de vérifier leur éligibilité et de s'enrôler.

Programme de la campagne

Région des Savanes : 17 au 23 novembre 2025

Région de la Kara : 24 au 30 novembre 2025

Région Centrale : 1er au 07 décembre 2025

Région des Plateaux-Est : 08 au 14 décembre 2025

Région des Plateaux-Ouest : 15 au 21 décembre 2025

Région Maritime : 22 au 28 décembre 2025

Grand Lomé : 29 décembre 2025 au 04 janvier 2026

 

Le Togo poursuit sa stratégie de mobilisation de moyens pour financer son budget, exercice 2025, établi à 2397 milliards FCFA. Le pays a en effet levé, ce jeudi 13 novembre, 33 milliards FCFA sur le marché financier régional, dépassant ses prévisions.

Au total, les investisseurs ont proposé 48,2 milliards FCFA, soit 160,86 % de taux de couverture. Selon le compte rendu, le Trésor public a retenu 30 milliards FCFA pour les OAT émises sur une maturité de trois ans, assorties d’un taux d’intérêt fixe de 6,25 %, et 3 milliards FCFA sur les BAT de 346 jours.

Cette deuxième sortie du dernier trimestre de l’année en cours, porte à 325 milliards FCFA le montant total des emprunts réalisés par le Togo, sur un objectif annuel fixé à 332 milliards FCFA.

La ville de Kara, située à environ 412 kilomètres au nord de Lomé, abritera à partir du 18 novembre la 2ème rencontre régionale entre la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) et celle du Bénin (CCI-Bénin). L’événement s’inscrit dans le cadre du Programme régional d’intégration des marchés agricoles (PRIMA).

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Prévue jusqu’au 21 novembre, la rencontre rassemblera décideurs publics, entrepreneurs, institutions et organisations paysannes autour de panels thématiques, d’une foire-exposition et d’échanges sur la facilitation du commerce, la valorisation des produits locaux et la coopération transfrontalière. L’objectif principal est de renforcer les échanges commerciaux et de promouvoir le développement du secteur agricole entre les deux pays. Les participants auront l’occasion de partager leurs expériences, d’identifier de nouvelles opportunités d’affaires et de renforcer les partenariats transfrontaliers.

Par ailleurs, l’événement permettra de sensibiliser les acteurs locaux aux bonnes pratiques commerciales, à la qualité des produits et à la facilitation des échanges, contribuant ainsi à la consolidation de chaînes de valeur régionales durables.

En rappel, la 1ʳᵉ édition avait eu lieu à Grand-Popo, au Bénin.

Le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové a reçu mercredi 12 novembre à Lomé, les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs : Myriam Montrat du Canada, Najeeb Durrani du Pakistan, et George Kofi Nfojoh, du Ghana.

A l’issue des différents cérémonials d’accréditation, les diplomates se sont tour à tour entretenus avec le chef de l’Etat. L’occasion pour les nouveaux représentants officiels d’Ottawa, d’Islamabad et d’Accra d’évoquer le partenariat qui lie leurs pays respectifs au Togo, et de décliner leur ambition. 

Plusieurs axes de coopération sont d’ores et déjà inscrits dans les agendas, et devraient notamment s’illustrer par des actions dans divers secteurs clés : commerce, éducation, santé, genre, sécurité, ou encore politique. 

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