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Le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) démarre ce lundi 1er septembre une mission de suivi-évaluation dans 102 communes. L’opération, qui sera menée par le Secrétariat technique de la commission de gestion du fonds, vise à vérifier la régularité des investissements réalisés sur les dotations du FACT 2024.

De fait, il s’agira d’apprécier la conformité des ouvrages aux normes établies, de contrôler l’existence des documents de passation de marchés et d’évaluer la qualité ainsi que la performance des réalisations. La mission se déroulera en deux phases : la première du 1er au 28 septembre 2025 dans les régions des Savanes, de la Kara et Centrale, et la seconde du 5 au 25 octobre 2025 dans les régions Plateaux, Maritime et le Grand Lomé.

« Cette mission constitue un exercice annuel. Il ne s’agit pas d’un contrôle strict, mais d’une démarche visant à assurer, d’abord, que les investissements ont effectivement été réalisés. Notre finalité est claire : garantir que ces investissements bénéficient réellement aux populations à la base », a expliqué Koumtchane Siangou, Secrétaire technique de la Commission de gestion du FACT.

Cependant, les communes pilotes du projet gouvernemental d’élaboration et de mise en œuvre d’un plan de développement communal ne seront pas concernées par cette évaluation.

Pour rappel, en 2024, l’État a alloué 8,5 milliards FCFA aux communes pour leur développement et la mise en œuvre de projets et programmes. Depuis 2020, ce sont au total 41,8 milliards FCFA qui ont été mobilisés en faveur des collectivités territoriales.

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La commune de Zio 1 (Tsévié) dispose d’un nouveau marché à bétail. L’infrastructure a été inaugurée en fin de semaine écoulée par le ministre d’État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame.

Fruit d’une collaboration entre le gouvernement et la Commission de l’UEMOA, l’ouvrage est implanté sur une superficie de trois hectares. Il comprend un bâtiment administratif, un hangar de négoce, un magasin de stockage, des latrines modernes, des abreuvoirs, un bâtiment de contrôle sanitaire et un forage pour l’approvisionnement en eau potable.

Sa réalisation répond à l’ambition de moderniser la filière animale et d’améliorer les conditions de commercialisation des produits carnés. Le nouveau marché offre aux éleveurs et commerçants un cadre fonctionnel et sécurisé pour leurs transactions, tout en garantissant aux consommateurs un accès à des produits de qualité dans des conditions sanitaires optimales.

Depuis quelques années, l’exécutif multiplie les initiatives de soutien aux éleveurs, modernise les infrastructures d’élevage et renforce la filière animale, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et au développement économique local.

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Au Togo, les pouvoirs publics poursuivent le déploiement des transferts monétaires à l’endroit des couches les plus défavorisées, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes et projets de filets sociaux de base. Au cours des douze derniers mois (août 2024 à août 2025), un peu plus d’un milliard FCFA (1,1) ont ainsi été alloués, d’après les rapports d’activité de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB). 

Dans les détails, 18.716 personnes (dont 12.514 nouvelles cibles) ont bénéficié de ces allocations gouvernementales sur la période, portant le total des bénéficiaires à 142.722 personnes touchées par l’Agence depuis le début de ses opérations. Quant au montant de ces transferts monétaires, il passe désormais à 12,6 milliards FCFA distribués. 

Plus d’élèves bénéficiaires des cantines  

Parallèlement, le nombre d’élèves bénéficiant de repas chauds dans le cadre du programme national d’alimentation scolaire a également progressé au cours de la période sous-revue. A fin août 2025, 8191 nouveaux bénéficiaires supplémentaires ont été enregistrés par l’ANADEB, portant le total à 167.079.  

Notre ambition est de garder le cap, conformément aux orientations assignées à notre département, et de renforcer nos impacts au service de la population”, a assuré la ministre en charge du secteur, Mazamesso Assih. 

Au Togo, le 7ème rapport national sur la biodiversité sera bientôt disponible. Le ministère de l'environnement a en effet lancé la semaine dernière le processus de rédaction du nouvel outil à Lomé.

Concrètement, il s’agira de recenser et d’analyser l’ensemble des actions entreprises par le Togo entre 2021 et 2025 pour la conservation de la biodiversité. L’exercice permettra de dresser l’état des lieux des progrès réalisés, d’identifier les contraintes et écarts par rapport aux cibles nationales, et de proposer des mesures correctives ainsi que des ajustements pour atteindre les objectifs mondiaux de protection de la biodiversité à l’horizon 2030.

La démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui invite les États parties à soumettre périodiquement des rapports nationaux sur leurs efforts en matière de conservation de la biodiversité. Elle mobilise les ministères sectoriels, les institutions spécialisées ainsi que les partenaires techniques et financiers, afin d’assurer une approche participative et complète.

« Ce 7ème rapport national sur la biodiversité permettra de mettre en lumière les efforts du Togo pour la conservation de ses écosystèmes et servira de guide pour renforcer nos actions », a souligné Moussa Samarou, chef de division des aires protégées et de la faune, représentant le secrétaire général du ministère de l'environnement.

D’ici à 2050, l’ambition du Togo est de restaurer, conserver et valoriser la diversité biologique de ses écosystèmes terrestres et aquatiques. L’an dernier, le pays avait d’ailleurs actualisé son Plan national pour la biodiversité (SPANB) afin de se conformer aux nouvelles normes.

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Les populations de la préfecture de Vo ont célébré le week-end écoulé, l’apothéose de leur fête traditionnelle, Adzinukuza. Les festivités, organisées pour la 39ème fois à Vogan, se sont déroulées en présence de plusieurs autorités dont le président de l'Assemblée nationale, Kodjo Adedze, représentant le président du Conseil.

Cette nouvelle édition placée sous le signe de la paix et du développement, a rassemblé fils et filles de la préfecture ainsi que de nombreux invités venus d’ailleurs. La célébration a été marquée par des prestations artistiques, des danses traditionnelles et des rites symboliques qui rappellent l’attachement des communautés de Vo à leurs valeurs culturelles.

« Nous devons protéger notre patrimoine culturel, le revaloriser et le transmettre aux générations futures pour en assurer la sauvegarde. Le gouvernement, dans ses priorités, accorde une place centrale au développement, et nous sommes appelés à nous inscrire pleinement dans cette vision ambitieuse », a indiqué le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba.

Pour rappel, « Adzinukuza » est une fête des prémices qui marque la fin de la saison culturale et célèbre l’abondance des récoltes. Elle traduit la reconnaissance des communautés à l’égard de la terre nourricière et l’hommage rendu aux ancêtres pour leur rôle dans la prospérité agricole.

 

Le gouvernement veut renforcer la compétitivité et la transparence du marché des biens et services. . Le ministère du commerce a organisé le jeudi 28 août une session de renforcement des capacités des acteurs économiques et de la société civile du Grand Lomé et de la région maritime.

La rencontre a permis de sensibiliser les participants à l’importance de la concurrence comme régulateur du marché et de présenter la Solution automatisée de marquage (SAM) des produits. Les innovations telles que la digitalisation des services du commerce et le numéro vert 8585 pour signaler les pratiques commerciales frauduleuses ont également été expliquées.

«La bonne compréhension et la maîtrise de ces outils sont des prérequis indispensables pour bâtir un cadre commercial sain, équitable et performant », a souligné le directeur de cabinet du ministère, Koffi Vinyo Mensah, à l’ouverture des travaux.

Pour rappel, cette nouvelle session de formation fait suite à celles d’Atakpamé et de Kara. L'objectif est d'instaurer un environnement commercial plus compétitif, équitable et durable, contribuant ainsi à la modernisation de l’économie.

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Le ministère du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a lancé depuis le 27 août, un concours de Pitch pour l’année 2025. L’initiative, prévue en marge de la deuxième édition du Di-Kéti, la grande rencontre des entrepreneurs, vise à promouvoir l’innovation et à valoriser le potentiel entrepreneurial de la jeunesse togolaise. 

Concrètement, le concours s’adresse aux jeunes entrepreneurs et porteurs d’idées innovantes, aux startups déjà lancées, en phase de lancement ou de développement, ou encore aux projets à fort potentiel dans des secteurs spécifiques (digitalisation, commerce, technologie, inclusion financière, santé, éducation, agriculture, et autres domaines porteurs de croissance). Pour le ministère, il s’agit d'encourager l’esprit d’innovation et de créativité des jeunes, d’offrir une plateforme de visibilité aux porteurs de projets à fort impact, et de mettre en relation les jeunes entrepreneurs avec des experts, des investisseurs et des partenaires institutionnels. 

Les lauréats, qui seront connus à l’issue de la phase finale, bénéficieront entre autres de prix et distinctions sous forme de financement, d’incubation et de renforcement de capacités, d’un accompagnement technique et d’un mentorat, ainsi que d’une visibilité auprès des investisseurs et partenaires stratégiques. 

L'inscription, qui s’achève le 1er septembre, est gratuite et se fait exclusivement en ligne

Informations complémentaires 

La Chambre de commerce et d'industrie du Togo (CCI-Togo) a accueilli le jeudi 28 août, une délégation du groupe chinois Lesso, leader mondial dans l’industrie des matériaux de construction, notamment les tuyauteries. Le groupe est en mission de prospection au Togo, avec pour objectif d’identifier des opportunités de partenariat avec les opérateurs économiques locaux.

Au cours d’une séance de travail, les échanges ont porté sur plusieurs aspects, dont la distribution et la fabrication locale de produits, la fourniture de solutions adaptées aux besoins du marché, ainsi que les opportunités dans les secteurs des matériaux de construction. Les deux parties ont également discuté des moyens de renforcer les capacités locales et d’adapter les solutions technologiques du groupe aux spécificités du marché togolais.

Notre visite au Togo s’inscrit dans notre stratégie d’expansion en Afrique de l’Ouest. Nous souhaitons identifier des partenaires fiables pour distribuer nos produits, développer la fabrication locale et proposer des solutions adaptées aux besoins spécifiques”, a indiqué la directrice régionale pour l’Afrique du groupe Lesso, Winnie.

L’occasion pour le président de la CCI-Togo, José Kwassi Symenouh, de saluer le dynamisme des relations économiques entre le Togo et la Chine, marquées par plusieurs accords de coopération. Il a en outre encouragé les opérateurs togolais à saisir cette opportunité pour établir des relations d’affaires solides avec le groupe chinois.

Fondé en 1986, le groupe Lesso est présent sur les cinq continents avec plus de 30 unités de production. Fort de plus de 1000 chercheurs et détenteur de plus de 3000 brevets, il propose un catalogue de plus de 10.000 produits.

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La capitale togolaise abritera du 1er au 03 septembre prochain, la deuxième grande rencontre des entrepreneurs, le Di-Kéti. L’événement, porté par le Ministère du Développement à la base, de l’Inclusion financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, se veut un espace d’échanges, d’apprentissage et de réseautage. 

Pendant trois jours, des centaines d’acteurs de l’écosystème entrepreneurial, jeunes porteurs de projets, start-ups innovantes, PME, structures d’accompagnement, investisseurs, décideurs publics, ou encore partenaires techniques et financiers sont attendus au Centre international des conférences de Lomé. Plusieurs activités phares sont prévues, notamment des conférences animées par des experts nationaux et internationaux, des panels et débats autour des enjeux actuels de l’entrepreneuriat et de l’innovation, des ateliers pratiques pour renforcer les compétences des jeunes entrepreneurs, ou encore des sessions de networking pour favoriser des partenariats et opportunités d’affaires.

En marge des activités, un grand concours de pitch est également organisé, pour promouvoir l’innovation et valoriser le potentiel entrepreneurial de la jeunesse togolaise.

Pour le ministère, l’ambition est de faire du Di-kéti, “un catalyseur d’idées et un accélérateur de projets”, qui contribue à la construction d’un environnement propice au développement de l’entrepreneuriat au Togo et dans la sous-région.

Les élus du peuple, au-delà de leur mission de contrôle de l’action gouvernementale, s’intéressent aux questions de santé et de bien-être des populations. Une séance d’échange sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) s’est ouverte dans ce sens le mercredi 27 août à Kpalimé.

Organisée avec l’appui de la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), en partenariat avec l’Association togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) et Ipas Afrique Francophone, cette rencontre qui prend fin ce vendredi 29 août, vise à renforcer la compréhension des députés et leur engagement en matière de DSSR. L’objectif est de promouvoir un environnement législatif favorable à l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive au Togo.

« Le rôle du parlement, au-delà du vote des lois, consiste à anticiper les besoins des concitoyens, à garantir l’effectivité de leurs droits, et à créer les conditions d’un développement humain durable. En matière de DSSR, cela signifie qu’il faut promouvoir un environnement juridique qui protège, qui informe, qui accompagne et qui ne stigmatise pas», a souligné le directeur de cabinet, Kissao Tchourou, représentant le Président de l’Assemblée nationale.

Au Togo, des résultats significatifs ont été enregistrés en matière de santé sexuelle et reproductive grâce aux actions gouvernementales. La mortalité néonatale est passée de 40 décès pour 1000 naissances vivantes en 1998 à 27 en 2013, puis à 21 pour 1000 naissances vivantes en 2023. La mortalité infantile (enfants de moins d’un an) a également connu une baisse, passant de 77 décès pour 1000 naissances vivantes en 1998 à 49 en 2013, puis à 41 en 2017 et à 35 en 2023.

En outre, la mortalité infanto-juvénile (moins de 5 ans) a régressé de 71 décès pour 1000 naissances vivantes en 2017 à 58 en 2022. Quant à la mortalité maternelle, elle a diminué de 478 pour 100.000 naissances vivantes en 1998 à 401 en 2013, puis à 362 pour 100.000 en 2023.

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