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Au Togo, l’élaboration d’un guide national devant servir à la conception des plans de développement régionaux (PDR), est bouclée. C’était à la faveur d’une rencontre organisée les mercredi 15 et jeudi 16 octobre à Kpalimé.

L’outil, élaboré avec l’appui du Pnud et de la FAO, constitue une référence pour accompagner les nouveaux Conseils régionaux dans la planification de leur développement. Il intègre les dimensions du changement climatique, de l’égalité de genre et de la cohésion sociale afin d’assurer un développement équilibré et inclusif sur l’ensemble du territoire.

« Ce document est un instrument essentiel qui permettra aux régions de planifier leurs priorités de manière structurée et cohérente avec les orientations nationales », a indiqué Emmanuel Amouzouvi, consultant en charge du processus.

Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre effective de la décentralisation et du développement local. Elle vise à doter chaque région d’un cadre de planification harmonisé, indispensable à la promotion d’un développement économique et social durable.

Pour rappel, depuis l’an dernier, le Togo dispose de conseillers régionaux, marquant une étape décisive dans le processus de décentralisation. Ces instances ont désormais la responsabilité d’élaborer et de mettre en œuvre les politiques de développement au niveau territorial, en cohérence avec les orientations nationales.

Au Togo, le gouvernement veut disposer d’une base de données fiable et actualisée sur les activités forestières. Le ministère en charge des ressources forestières a, dans un communiqué en date du 16 octobre, invité les détenteurs d’autorisations d’importation, de permis de coupe et d’autorisations de transport des produits forestiers ligneux en cours de validité à déposer, dans un délai de huit jours ouvrés, les copies certifiées de leurs documents dans les directions préfectorales et régionales de l’environnement.

L’initiative vise à affiner et fiabiliser les informations relatives aux acteurs du secteur forestier. Elle permettra de mieux encadrer les opérations liées à l’exploitation, à l’importation et au transport des produits ligneux, tout en renforçant la traçabilité et la lutte contre les pratiques illégales.

Pour rappel, l’ambition du pays est d’arriver à planter un milliard d’arbres à l’horizon 2030.

vendredi, 17 octobre 2025 05:35

SIALO : coup d’envoi de la 12ème édition

L'édition 2025 du Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé (SIALO) a démarré. Le coup d’envoi officiel des activités a été donné le mercredi 15 octobre au Centre des expositions et foires du Togo (CETEF).

C’est parti pour une semaine d’expositions, de conférences et de découvertes autour du thème : « Transformation durable pour un système alimentaire en Afrique : défis et acteurs ». Cette nouvelle édition met en avant les innovations et initiatives capables de renforcer la résilience du monde rural face aux défis climatiques et économiques.

Le salon réunit des centaines d’acteurs venus du Togo et d’ailleurs : agriculteurs, transformateurs, chercheurs, entrepreneurs et partenaires techniques. Tous se retrouvent pour échanger sur les meilleures pratiques et promouvoir une agriculture plus compétitive et respectueuse de l’environnement.

« Avec cette douzième édition, le SIALO confirme sa position de cadre de référence pour les acteurs de la chaîne de valeur agroalimentaire, de la production à la commercialisation », a indiqué le directeur des grands projets agricoles, Kpadénou Anani Kodjogan, représentant le ministre de l’agriculture.

Initié il y a un peu plus de dix ans, le SIALO participe à la valorisation agricole dans les régions et encourage la consommation des produits locaux.

La capitale togolaise a abrité les mercredi 15 et jeudi 16 octobre, la 3ème édition du Forum BlueInvest Africa, une initiative de l’Union européenne (UE). L’événement a réuni des entrepreneurs, investisseurs, décideurs publics et innovateurs venus d’Afrique et d’Europe pour réfléchir aux opportunités de l’économie bleue et promouvoir des projets durables.

Au cours de ces deux jours, 24 entreprises africaines ont présenté leurs projets lors de sessions de pitch devant un panel d’investisseurs, tandis que des rencontres B2B ont favorisé la création de partenariats stratégiques. Des discussions thématiques ont également été organisées autour de la pêche durable, de l’aquaculture, du transport maritime, des énergies marines renouvelables et des technologies océaniques.

L’occasion pour le secrétaire général du gouvernement, Stanislas Baba, de rappeler à l’ouverture des travaux, les progrès réalisés par le Togo dans le domaine maritime : « Grâce à un investissement de 396 millions d’euros, la deuxième phase d’extension du Lomé Container Terminal a porté la capacité annuelle à 2,4 millions d’EVP. En septembre 2025, un dragage de 7,5 millions d’euros a permis d’approfondir le chenal à –18,60 m et le bassin terminal à –17,60 m, pour accueillir des porte-conteneurs de 19 000 à 24 000 EVP ».

Premier pays d’Afrique francophone à abriter ce rendez-vous continental, le Togo a ainsi démontré son engagement à devenir un pôle stratégique pour l’économie bleue en Afrique de l’Ouest. Le pays offre un cadre favorable aux investisseurs et aux entrepreneurs désireux de développer des solutions innovantes dans les secteurs maritimes et côtiers.

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Lionel Zinsou : « le Togo est extrêmement en avance sur tous les sujets de sécurité maritime et d’économie bleue »

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu mercredi 15 octobre à Rome avec la Présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni. Les échanges se sont déroulés en marge des travaux du Sommet d’Aqaba sur la sécurité en Afrique de l’ouest, auquel a pris part le Togo.

Au cœur des discussions entre les deux dirigeants, le partenariat bilatéral, les enjeux sécuritaires dans les différentes régions du monde et particulièrement en Afrique de l’ouest et le Sahel, ainsi que les efforts collectifs pour lutter contre le terrorisme, la criminalité et l’extrémisme violent.

La Présidente du Conseil italien a notamment salué les actions du Togo en faveur de la paix, de la stabilité régionale et ses efforts dans la médiation et la prévention des conflits sur le continent africain. Pour sa part, Faure Gnassingbé a réaffirmé la volonté du Togo de poursuivre les initiatives en matière de diplomatie préventive, de coopération sécuritaire et de renforcement de la résilience communautaire au profit des populations victimes ou affectées.

Sur le plan bilatéral, les deux personnalités ont fait un point sur la coopération entre Lomé et Rome. Le Togo et l’Italie entretiennent des relations de qualité, avec un partenariat dynamique dans plusieurs domaines (sécurité, développement économique et culturel ), à travers notamment des programmes d’échanges.

L'École nationale d’administration (ENA) veut renforcer les compétences des cadres et fonctionnaires chargés de la gestion des collectivités locales. Un atelier de validation de nouvelles orientations pédagogiques se tient dans ce domaine, cette semaine à Lomé.

Concrètement, les nouvelles offres, qui concernent les cycles 2 et 3 en gestion des collectivités locales, s’articulent autour de trois axes : la gestion administrative, la gestion financière et comptable, et la maîtrise d’ouvrage au niveau local. L’objectif est de mieux outiller les futurs cadres territoriaux pour une gestion efficace, transparente et responsable des collectivités, tout en favorisant le développement local.

Six ans après la création de la filière de gestion des collectivités territoriales, l’expérience accumulée dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation a révélé la nécessité d’ajuster les contenus aux besoins actuels des communes”, a souligné Kolani Nayandjoa, directeur des études du cycle 3 à l’ENA.

Pour rappel, au Togo, les communes ont entamé hier, le renouvellement de leur bureau exécutif. Cette actualité souligne l’importance d’avoir des futurs cadres bien formés, capables d’accompagner efficacement les collectivités dans leurs missions.

Au Togo, les efforts s'intensifient pour garantir la protection des données personnelles, un enjeu majeur pour le respect des droits humains à l’ère du numérique. Une rencontre de partage d’expérience a été organisée dans ce sens le mercredi 15 octobre entre la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et l’Instance de protection des données à caractère personnel (IPDCP).

Les discussions ont permis d’identifier des pistes de coopération concrètes afin de renforcer la protection des citoyens face aux défis liés à la transformation numérique. L’initiative constitue une première étape vers une action coordonnée et durable en faveur de la vie privée et des libertés individuelles.

« Garantir la sécurité et la confidentialité des données personnelles, c’est avant tout protéger la dignité et les libertés fondamentales de chaque citoyen dans un monde de plus en plus numérique. Cette mission doit être menée en étroite collaboration avec toutes les institutions concernées pour offrir une protection efficace et coordonnée », a indiqué Kwao Ohini Sanvee, président de la CNDH.

Pour sa part, le président de l’IPDCP, Bédiani Béléi, a souligné l’importance de collaborer étroitement avec la CNDH afin d’assurer le respect des droits humains tout en garantissant le traitement sécurisé et responsable des données personnelles des citoyens.

En rappel, l’IPDCP avait organisé le mois dernier une tournée de sensibilisation sur le territoire national. L’objectif était d’informer les citoyens sur leurs droits en lien avec les données personnelles et de les encourager à adopter des pratiques sécurisées dans l’utilisation de leurs informations numériques.

En séjour à Rome (Italie) dans le cadre du sommet sur le Processus d’Aqaba, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu le mercredi 15 octobre avec le Roi Abdallah II de Jordanie. 

Au menu des échanges, les défis sécuritaires en Afrique de l’ouest et des réflexions sur les solutions durables à y apporter pour un développement durable. Les deux dirigeants ont en outre évoqué les relations entre Lomé et Amman, et réaffirmé leur disponibilité commune pour développer un partenariat mutuellement bénéfique. 

Plusieurs perspectives sont envisagées, notamment dans les secteurs économiques, diplomatique et sécuritaire. 

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part mercredi 15 octobre à Rome en Italie, au sommet du Processus d’Aqaba, axé sur la crise sécuritaire en Afrique de l’Ouest. L’événement, qui marquait le 10ᵉ anniversaire de l’initiative, était coprésidé par le Roi Abdallah II de Jordanie et la Présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni.

Les travaux, orientés autour de la promotion d’une réponse coordonnée, pragmatique et inclusive aux défis transnationaux, en s’appuyant sur les réflexions de dirigeants politiques, ont notamment permis d’examiner les enjeux de sécurité régionale. Des stratégies concertées ont ainsi été définies, pour s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité dans la région, en articulant les volets sécurité, développement et gouvernance. Le tout, en lien avec le Plan Mattei pour l’Afrique, un ambitieux projet initié par l’Italie pour renforcer les relations entre La Botte et le Continent.

“La sécurité de l’Afrique de l’ouest n’est plus un dossier strictement régional”

Dans une intervention structurée autour de trois principales convictions, le Président du Conseil a invité ses homologues à une réponse collective, une solidarité internationale cohérente et respectueuse, tenant compte d’une approche adaptée aux enjeux et réalités africaines. 

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La sécurité de l’Afrique de l’ouest n’est plus un dossier strictement régional : elle croise nos souverainetés, nos économies, nos sociétés. Ce combat, nous devons nécessairement le mener ensemble, parce que les groupes armés ne s’arrêtent pas aux frontières, les trafics alimentent des réseaux globaux et la déstabilisation nourrit la migration”, a d’abord rappelé Faure Gnassingbé, avant de se pencher sur la question du financement de cette lutte : “La sécurité est un bien public mondial. Il est temps d’en tirer les conséquences, y compris dans les règles d’accès aux financements. Aujourd’hui nous ne pouvons financer notre sécurité qu’en creusant notre dette. On ne peut pas continuer à pénaliser ainsi la paix au nom d’une orthodoxie court-termiste. Pour les États de première ligne, les dépenses sécuritaires doivent être reconnues comme des investissements, au même titre qu’un barrage ou une école”, a-t-il relevé. 

Et d’ajouter : “L’on ne gagne pas une guerre des esprits uniquement avec des fusils. La bataille se joue d’abord sur le champ de l’information. Les groupes terroristes exploitent les porosités de nos systèmes physiques comme numériques. Nos réponses doivent donc être collectives et coordonnées”. 

Des initiatives existent déjà, portées par les institutions sous-régionales et l’Union africaine, et qui témoignent de la volonté d’une réponse africaine aux défis actuels, mais une réponse qui se veut collective”. a-t-il conclu.  

Au Togo, de nouveaux fonctionnaires seront admis à la retraite à compter du 1er janvier prochain. La décision a été actée il y a quelques jours par un arrêté du ministre en charge du Travail.

Ils sont en tout 651 fonctionnaires appelés « à faire valoir leurs droits à une pension de retraite pour compter du 1er janvier 2026 ». Ces agents relevant des institutions de la République et ministères ont atteint la limite d’âge, fixée à 60 ans.

Pour rappel, plus de 3000 nouveaux fonctionnaires ont pris fonction en mars dernier.

Consultez la liste des départs à la retraite

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