Dans la région des Savanes, les localités de Mango et Cinkassé disposent désormais de nouveaux commissariats de police modernes. Le ministre de la Sécurité, Calixte Madjoulba, a en effet procédé, le jeudi 18 décembre, à l’inauguration des deux infrastructures policières.
Les travaux réalisés dans le cadre d’un partenariat entre la Police nationale togolaise et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), visent à améliorer les conditions de travail des agents et à offrir un meilleur accueil aux populations. Ils s’inscrivent dans la dynamique engagée par le gouvernement pour consolider la sécurité de proximité et accroître l’efficacité des interventions sur le terrain.
La cérémonie d’inauguration a été couplée à la remise d’un lot d’équipements destiné à renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité. Cette dotation comprend notamment une jeep, des motos, du matériel de patrouille ainsi que des équipements mobiliers et informatiques.
« Ces nouveaux équipements permettront aux policiers de se déplacer plus facilement, d’assurer une sécurité renforcée dans les villes bénéficiaires et de mieux collaborer avec les populations », a indiqué le ministre.
Pour rappel, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire depuis trois ans.
Le Togo renforce un peu plus son système de protection sociale. Le gouvernement a lancé le jeudi 18 décembre à Lomé un nouveau programme de transferts monétaires destiné à plus de 700.000 ménages vulnérables. Le mécanisme, qui s’inscrit dans le cadre du Programme national de protection sociale (PNPS), vise à consolider la résilience des familles face aux chocs économiques, tout en améliorant l’inclusion sociale et la sécurité économique des populations les plus fragiles.
Fidèle à sa politique de promotion du bien-être des populations togolaises, le Président du Conseil, @FEGnassingbe, ne cesse de réaffirmer son engagement en faveur de la protection des couches vulnérables. Cette détermination a été solennellement réitérée le 2 décembre dernier… pic.twitter.com/1QT4Wn4GJB
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) December 19, 2025
Doté d’un financement de 3,5 milliards de FCFA, le dispositif lancé au cours d’une cérémonie présidée par la ministre secrétaire générale de la présidence du conseil, Sandra Ablamba Johnson, sera déployé sur l’ensemble du territoire national concrétisant ainsi un engagement pris par le Président du Conseil. Il bénéficie du soutien de plusieurs partenaires techniques et financiers, dont la Banque mondiale, le système des Nations unies, l’AFD et la BAD. De fait, chaque ménage bénéficiaire recevra un transfert monétaire de 25.000 FCFA.
Bénéficiaires et modalités de réception du transfert monétaire
Pour accéder au transfert, les bénéficiaires ont été identifiés à l’aide d’une méthodologie rigoureuse, l’approche Proxy Means Test, reconnue au niveau international. Les opérations de ciblage ont été réalisées par l’INSEED (Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques) et l’ANADEB (Agence nationale d’appui au développement à la base), sur la base de critères de pauvreté monétaire et non monétaire. Les fonds sont versés via des canaux numériques sécurisés, notamment le mobile money (Mixx by Yas et Flooz), afin d’assurer rapidité, traçabilité et accès effectif.
Notons que le projet repose sur trois composantes principales : les transferts monétaires directs, la création d’emplois, en particulier pour les jeunes en situation de vulnérabilité, et l’autonomisation économique des ménages, avec un accent particulier sur les femmes.
« Le programme vise à améliorer la situation socio-économique des ménages vulnérables et leur résilience aux chocs, tout en soutenant l’emploi et l’autonomisation », a indiqué Sandra Ablamba Johnson, ministre secrétaire générale de la présidence du conseil
Ce programme s’inscrit dans la continuité des initiatives sociales déjà mises en œuvre ces dernières années par le gouvernement, visant à renforcer la protection et l’inclusion des populations vulnérables. Il complète des actions telles que l’Assurance maladie universelle, les cantines scolaires et les dispositifs d’appui à l’autonomisation économique, contribuant ainsi à améliorer durablement le bien-être des ménages et la résilience des communautés.
Engagé particulièrement ces dernières années sur la promotion du bien-être des enfants, le Togo s’affiche aujourd’hui parmi les meilleurs élèves du continent. Des félicitations officielles ont été adressées le jeudi 18 décembre au pays, par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), à la faveur d’un échange à Lomé entre le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé et Gilles Fagninou, Directeur régional pour l’Afrique de l’ouest et du centre de l’institution.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe a accordé ce jeudi 18 décembre 2025, une audience au Directeur régional du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (#UNICEF) pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Gilles Fagninou.https://t.co/vzoNKuNBuf pic.twitter.com/OLzJoAAB6H
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) December 18, 2025
Le responsable en visite dans le pays, s’est réjoui des efforts consentis par les pouvoirs publics, notamment dans le renforcement des systèmes de santé, l’amélioration de la couverture vaccinale et la promotion du bien-être des enfants.
“Nous avons félicité le Président du Conseil pour les efforts remarquables que le pays a faits ces dernières années en matière de vaccination des moins d’un an. Le Togo s’affiche comme l’un des pays ayant le plus progressé. Aujourd’hui, plus de neuf enfants sur dix âgés de moins d’un an sont vaccinés au Togo” a-t-il détaillé, avant de décerner à cet effet, le prix du Champion de la petite enfance à Faure Gnassingbé.
Les deux personnalités ont dans la foulée fait le point sur le partenariat entre le Togo et l’institution onusienne, qui s’articule autour de cinq composantes principales (survie de l’enfant, éducation et développement, protection de l’enfant, politiques sociales et efficacité du programme). Pour une meilleure cohérence des interventions, ce partenariat s’aligne sur les axes prioritaires du Cadre de coopération du développement durable des Nations Unies 2023-2026.
Le Togo, représenté par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part ce vendredi 19 décembre à Accra (Ghana) au Sommet de la Diaspora 2025. Cet événement, qui intervient quelques jours après le 9ème Congrès Panafricain tenu à Lomé, réunit des dirigeants africains, des panafricanistes, universitaires, et des membres de la diaspora ghanéenne et africaine.
A l’invitation de Son Excellence @JDMahama, Président du Ghana, Son Excellence @FEGnassingbe, Président du Conseil de la République Togolaise, prend part ce 19 décembre 2025 à Accra aux travaux du Sommet de la Diaspora 2025. Les détails dans le communiqué ci-dessous. ⬇️… pic.twitter.com/153nftcSiL
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) December 19, 2025
Invité d’honneur du leader ghanéen, John Dramani Mahama, le Président du Conseil partagera au cours des travaux les principales conclusions des assises panafricaines de Lomé, ainsi que les mécanismes mis en place par le Togo pour valoriser la diaspora et faciliter ses investissements.
Pour rappel, depuis plusieurs années, le pays s’est engagé dans une démarche de renforcement des liens avec sa diaspora. En 2019, un Haut conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) a ainsi été mis en place, pour servir d’interface entre le gouvernement et les compatriotes à l’étranger.
Au Togo, le secteur agricole enregistre un nouvel appui. Le directeur de cabinet du ministère de l’agriculture, Konlani Dindiogue, a réceptionné le jeudi 18 décembre 2025, un lot d’équipements agricoles offert par la Chine, destiné aux Zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) de Kara.
Le don, remis par l’ambassadrice de Chine, Wang Min, est composé de motoculteurs accompagnés de leurs accessoires, ainsi que de bottes et de chapeaux. Il vise à renforcer la mécanisation des activités agricoles et à améliorer l’efficacité du travail des producteurs, tout en contribuant à l’augmentation des rendements et à de meilleures conditions d’exploitation.
« Ces machines permettront la préparation des sols dans les bas-fonds, les zones maraîchères et rizicoles, les zones rurales à petites exploitations, ainsi que le transport des accessoires sur les sites aménagés », a indiqué Konlani Dindiogue.
Pour rappel, les ZAAP ont été lancées pour permettre aux agriculteurs d’évoluer dans des cadres coopératifs, d’améliorer leur productivité et de booster leurs rendements. Fin 2023, le pays comptait 222 ZAAP couvrant une superficie totale de 32.230 hectares.
Lire aussi :
Agriculture : vers une meilleure résilience face aux aléas climatiques
Au Togo, le gouvernement s’engage à renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action climatique. Le ministère en charge de l’environnement a en effet lancé, mercredi 17 décembre, le Cadre national d’identification et de formulation des projets climatiques, un outil stratégique destiné à fédérer, structurer et orienter les interventions en faveur d’une croissance verte et résiliente.
MERFPCCC: le Togo lance le Cadre National d'Identification et de Formulation de Projets Climatiques
— Ministère en charge de l'Environnement Togo (@MerfGouvtg) December 18, 2025
https://t.co/yTuU70dj2h
La démarche vise à doter le pays d’une vision nationale partagée, capable de transformer les priorités climatiques en projets cohérents, attractifs et éligibles aux financements. Il s’agit en outre de corriger la dispersion des initiatives existantes et de renforcer la coordination entre les acteurs publics, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers ainsi que les organisations de la société civile.
« Avec ce cadre national, nous posons les bases d’une action climatique plus cohérente et mieux coordonnée, capable de transformer les défis environnementaux en opportunités de développement durable pour notre pays », a indiqué Kokouvi Gbatey Akpamou, représentant le ministre de l’environnement à la rencontre.
Ces dernières années, le Togo multiplie les efforts afin de renforcer sa résilience face aux changements climatiques et de promouvoir une croissance verte. Le pays a lancé plusieurs initiatives dans les secteurs de la gestion des ressources naturelles, de la protection côtière et du développement durable.
La direction nationale du contrôle de la commande publique a un nouveau responsable. Mila Aziable a été nommée à la tête de l’organe le mercredi 17 décembre, à la faveur de nominations prises en conseil des ministres.
Précédemment membre du gouvernement (benjamine de l’exécutif à son entrée en 2020), après avoir occupé les portefeuilles successifs des mines et de l’énergie puis de l’eau, Mila Aziable rejoint désormais la régulation des marchés publics.
Sous l’égide du ministère des Finances et du Budget, la direction nationale du contrôle de la commande publique définit la politique de contrôle, vérifie la régularité des marchés, sécurise les engagements budgétaires, prévient les irrégularités et appuie les autorités contractantes.
Engagé depuis plusieurs années dans le renforcement de son système de protection sociale, le Togo franchit une nouvelle étape significative. Le gouvernement a approuvé mercredi 17 décembre à travers un décret pris en conseil des ministres, une nouvelle politique nationale (PNPS).
La nouvelle doctrine, rendue nécessaire par la persistance de défis structurels, vise à améliorer la cohérence, la coordination et l’efficacité des interventions publiques, afin d’obtenir un meilleur impact pour les populations. Si des avancées notables ont été enregistrées dans la lutte contre la pauvreté et la réduction des vulnérabilités, grâce notamment aux investissements significatifs réalisés, l’exécutif entend maintenir la dynamique.
“L’approbation de cette politique et sa mise en œuvre permettront de consolider les mécanismes de protection sociale, de renforcer la coordination des interventions de l’État et de soutenir un développement économique inclusif et durable”, a-t-il notamment assuré.
Annoncé depuis quelques mois dans le cadre de l’amélioration de l’efficacité administrative, le projet de construction de la cité ministérielle de Lomé se dessine progressivement. Le gouvernement, représenté par le ministre des finances et du budget, a scellé mercredi 17 décembre, un accord avec le Groupe PFO (Pierre Fakhoury Opérator), pour le démarrage de la phase opérationnelle du projet.
Prévue pour être implantée au cœur du pôle exécutif de la capitale, la cité ministérielle sera bâtie dans une enceinte unifiée comprenant 18 bâtiments dont 8 tours de hauteur variable, et d’un grand jardin intérieur. Dans les détails, le projet développe 90.000 m2 de bureaux, complétés par plus de 900 places de stationnement, afin de répondre aux besoins opérationnels de l’administration, tout en garantissant des conditions d’accès et de travail optimales.

En tout, près de 4500 agents publics seront installés dans cet ensemble administratif intégré, appelé à allier sécurité, cohérence architecturale et qualité des espaces de vie. Le projet, projeté sur une durée de 36 mois dès la pose de la première pierre, sera conduit par la Société de construction de cité ministérielle (SOCOCIM), une filiale du Groupe PFO spécialiste depuis plusieurs décennies des projets de grande envergure en Afrique de l’Ouest et Centrale.

“Ce projet symbolise la capacité de l’Etat togolais et ses partenaires financiers, et du secteur à concevoir, structurer et concrétiser ensemble des projets d’envergure utile et durable”, a salué l’administrateur de la Société, Clyde Fakhoury, à l’issue de la cérémonie de signature de l’accord avec George Essowè Barcola, au cours de laquelle plusieurs maquettes du futur complexe ont été présentées.
Le Grand Lomé s’apprête à franchir une nouvelle étape dans l’organisation et la gestion de son espace urbain à travers la mise en place d’un système d’adressage modernisé. L’étude de faisabilité du projet a été présentée le mercredi 17 décembre aux différents acteurs concernés.
Porté par le District autonome du Grand Lomé (DAGL), avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, ce projet vise à doter chaque rue d’un code et chaque domicile d’un numéro officiel. Il ambitionne d’améliorer la gestion territoriale, de faciliter l’accès aux services publics et privés et de renforcer l’identification des lieux d’habitation sur l’ensemble des treize communes. À terme, ce nouvel exercice constituera un outil essentiel pour la modernisation des services publics et l’intégration de l’adresse physique dans la dynamique de l’identité numérique, au bénéfice des citoyens et du développement urbain.
« Cet adressage sera bénéfique pour toute la population, en facilitant notamment les démarches liées à l’accès aux services publics », a indiqué le directeur de la planification statistique du DAGL, Bassimsouwé Edjam-Etchaki.
Dans le détail, les travaux prendront en compte 5000 km de voies linéaires et 538.000 portes. Par ailleurs, 110.000 adresses existantes seront actualisées, tandis que 428.000 nouvelles adresses seront créées, afin de couvrir l’ensemble du Grand Lomé et de garantir une identification précise de chaque domicile. Cette opération, qui intervient un peu plus d’une décennie après la précédente, se justifie par les profondes mutations démographiques et économiques survenues dans le Grand Lomé.
Pour rappel, le Grand Lomé s’étend sur une superficie de 425,6 km² avec 2,3 millions d’habitants. Il est composé de deux préfectures, 13 communes et 11 cantons.