Au Togo, les efforts s'intensifient dans le sens du renforcement de la cybersécurité et de la résilience numérique. Le pays a conclu le lundi 17 novembre à Maputo un protocole d’accord avec le Mozambique, visant à consolider la coopération bilatérale dans ce domaine stratégique.
Ce lundi 17 novembre à Maputo, le #Togo et le #Mozambique ont signé un protocole d’accord (MoU) pour une coopération bilatérale en matière de #cybersécurité. Cette alliance vise à renforcer les capacités opérationnelles des deux pays.@NumeriqueTG@AncyTogo @cert_tg pic.twitter.com/nwez1yRNvr
— Ancy Togo (@AncyTogo) November 18, 2025
L’entente a été paraphée par le directeur général de l’Agence nationale de cybersécurité (Ancy), Gbota Gwaliba, et Lourino Chemane, président du conseil d’administration de l’Institut national des technologies de l’information et de la communication (INTIC) du Mozambique. Cette signature est intervenue dans le cadre de la Semaine internationale de la cybersécurité du Mozambique, à Maputo.
Dans le détail, le document définit quatre axes de coopération prioritaires : l’amélioration des capacités techniques, le partage d’informations sur les menaces et vulnérabilités émergentes, la promotion de l’échange de connaissances, d’expériences et de bonnes pratiques, ainsi que le renforcement de la cyber-résilience du Togo, du Mozambique et de la région africaine.
Pour le Togo, qui a enregistré la plus forte progression mondiale entre 2018 et 2024 en ce qui concerne l’engagement des nations en matière de cybersécurité, ce partenariat représente une étape majeure pour consolider les acquis et mettre une emphase sur la protection de son cyberespace. « Ce protocole permettra de mieux anticiper les menaces, d’échanger les bonnes pratiques et de renforcer la résilience de nos systèmes numériques, au bénéfice de tous les citoyens », a souligné Gbota Gwaliba.
Notons que le Togo s’est doté, depuis l’an dernier, d’une stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2028.
Au Togo, la mise en œuvre du projet e-ID (identification biométrique) se poursuit. Les enregistrements de masse débuteront officiellement le samedi 22 novembre dans la zone 1 de la région maritime, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).
Cette nouvelle phase concerne les préfectures de Vo, Yoto, Bas-Mono et des Lacs. Elle permettra de doter les résidents de cette zone d'une identité unique et sécurisée, essentielle pour un meilleur accès aux services publics, sociaux et administratifs. L’opération, conduite en collaboration avec l’Agence nationale d’identification (ANID), bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, à travers le programme WURI.
Pour rappel, les enregistrements ont déjà eu lieu dans les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé ainsi que dans la région des Savanes. L’ambition du gouvernement est de disposer à terme d’une base de données nationale unifiée et sécurisée.
La capitale togolaise abrite une rencontre consacrée au partage d’expérience en matière de gestion des catastrophes, qui se tient jusqu’au jeudi 20 novembre 2025. Les travaux, organisés par l’Agence nationale de Protection civile (ANPC) en collaboration avec le Bureau régional des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR), réunissent des experts du Togo ainsi que des délégations des îles de l’océan Indien, notamment Madagascar et les Seychelles.
L’ANPC accueille, avec l'appui de l' UNDRR,une délégation de Madagascar et des Seychelles pour un atelier de partage d’expériences sur la gestion des RRC . #RRC #ANPC #Seychelles #UNDRR #Madagascar #iles pic.twitter.com/cX8xY7mKQ9
— ANPC TOGO (@ANPCTogo) November 19, 2025
Au cours des assises, les participants échangent sur les dispositifs institutionnels mis en place pour la gestion des données en cas de catastrophe. Les discussions portent notamment sur la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes, les mécanismes de collaboration entre structures, la fiche unique d’évaluation rapide post-catastrophe, ainsi que l’architecture de la base de données sur les catastrophes.
« Nous sommes à Lomé pour l’apprentissage entre pairs. Cela nous permet de renforcer la coordination nationale, régionale et internationale des actions de gestion des risques et de promouvoir la coopération par des conventions de partenariat et des protocoles d’accord entre les pays », a indiqué le chef de la délégation des îles de l’océan Indien, Rakotomiaima Feno Marijaona.
Pour rappel, au Togo, l’ANPC, créée en 2017, a pour mission de promouvoir la culture de prévention, d’anticipation et de solidarité dans la gestion des catastrophes. L’agence coordonne les actions de tous les acteurs impliqués, collecte et analyse les données liées aux catastrophes, et veille à renforcer la résilience du pays face aux risques naturels et technologiques.
Au Togo, le gouvernement offre des bourses aux étudiants inscrits en Master, Doctorat et en spécialisation en médecine dans les universités de Lomé et de Kara. Ces bourses concernent particulièrement les étudiants participant à des programmes de cotutelle ou ayant reçu une invitation d’un laboratoire pour des séjours de courte durée.
Un appel à candidatures est ouvert pour des bourses destinées aux étudiants en master, doctorat et spécialisation en médecine des universités publiques du Togo. ? Date limite : 28 novembre 2025. Retrouvez toutes les informations dans le communiqué ??. pic.twitter.com/oADBrpqe6i
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) November 18, 2025
La démarche vise à soutenir les étudiants dans la réalisation de travaux de recherche ou de stages en laboratoire, favorisant ainsi leur formation et l’excellence scientifique. Les postulants doivent être de nationalité togolaise et disposer d’une lettre d’acceptation de l’université d’accueil.
Les informations relatives à la constitution des dossiers de candidature peuvent être retrouvées sur le portail électronique du ministère en charge de l’enseignement supérieur. Le dépôt s’effectue à la Direction des bourses et stages (DBS) jusqu’au 28 novembre 2025.
“Toute demande introduite hors délai ne sera pas prise en compte”, a précisé le ministère.
La Cour de justice de la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a lancé mardi 18 novembre à Lomé, une série d’activités de sensibilisation destinées à rapprocher l’institution des citoyens et des professionnels du droit. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration du jubilé d’or de la Cedeao et du 20ème anniversaire de sa Cour de justice.
Le Garde des Sceaux, Maître Pacôme Adjourouvi a représenté le @GouvTg , ce mardi 18 novembre, à la cérémonie officielle d’ouverture du programme de sensibilisation de la Cour de justice de la CEDEAO au Togo. L’intégralité de l’article via ce lien https://t.co/9xBrNgl5dQ pic.twitter.com/DNb1tMzd4p
— MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS-TOGO (@MJDH_TG) November 18, 2025
Les activités, prévues jusqu’au 21 novembre, comprennent des forums spécialisés, un dialogue judiciaire avec les magistrats locaux et une clinique juridique ouverte au public, visant à informer sur le rôle, les compétences et les services de la Cour. L'objectif, a expliqué le président de la Cour, Ricardo Gonçalves, est de renforcer la compréhension et l’accessibilité de l’institution pour les citoyens, résidents et partenaires de la région.
« Cette mission de sensibilisation est une occasion unique de rapprocher la Cour de justice de la CEDEAO des citoyens et de renforcer l’accès à une justice régionale efficace et compréhensible par tous », a souligné le Garde des Sceaux, ministre en charge de la Justice, Pacôme Adjourouvi, au lancement officiel des travaux.
Créée en 1993 conformément aux articles 6 et 15 du Traité révisé de la Cedeao, la Cour de justice a vu son organisation et son fonctionnement précisés par un protocole additionnel adopté en 2005. Elle joue un rôle clé dans le règlement des litiges entre les États membres, les institutions communautaires et les citoyens, contribuant ainsi à l’intégration régionale et au renforcement de l’État de droit en Afrique de l’Ouest.
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Le Togo s'apprête à disposer d’une nouvelle convention collective interprofessionnelle. Les discussions, engagées depuis plus d’un mois avec les organisations syndicales, ont pris fin la semaine écoulée sur une note positive, a annoncé le Conseil National du Patronat (CNP).
Les négociations en vue de l’adoption d’une nouvelle convention collective au Togo ont pris fin ce 14 novembre au siège du Conseil National du Patronat du Togo dans un climat apaisé. Lire l'article (2min): https://t.co/EbbCPhUE9Q pic.twitter.com/rGWIBBzjYs
— Conseil National du Patronat du Togo (@CnpTogo) November 15, 2025
Les travaux, inscrits dans un contexte de consolidation des relations sociales dans le pays, ont notamment permis d’harmoniser les positions des employeurs et des travailleurs autour d’un cadre rénové, mieux adapté aux réalités actuelles du marché du travail. Le nouveau projet de convention, élaboré sur la base du nouveau Code du travail, veut particulièrement moderniser les relations professionnelles en conciliant les besoins des entreprises et la protection des droits des travailleurs. Dans la pratique, il couvre plusieurs volets essentiels, notamment la rémunération, les conditions de travail, la sécurité, la formation ainsi que les procédures de règlement des différends.
Avec la fin des discussions, de nouvelles étapes sont prévues : la transmission du document à la Direction générale du travail, chargée de vérifier sa conformité à la législation en vigueur, sa signature par les différents négociateurs, puis son approbation par le ministère public.
Pour rappel, l’actuelle convention collective interprofessionnelle en vigueur date de décembre 2011. Sa révision intervient donc après plus d’une décennie, afin de mieux répondre aux évolutions économiques, sociales et professionnelles du pays.
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Le Togo dispose désormais d’un plan stratégique de lutte contre la peste des petits ruminants. Le document, élaboré pour la période 2025-2030, a été validé le lundi 17 novembre au cours d’une rencontre qui a réuni plusieurs acteurs à Lomé.
Concrètement, le nouvel outil devrait permettre d’harmoniser les actions, de renforcer la surveillance et de protéger les revenus des éleveurs. Le plan prévoit en outre le renforcement des capacités des services vétérinaires, la vaccination systématique des troupeaux et la mise en place d’un système d’alerte rapide.
« La peste des petits ruminants est une maladie dévastatrice des cheptels ovins et caprins, qui entraîne de lourdes pertes économiques pour les éleveurs. Grâce à ce plan, nous espérons prévenir efficacement sa propagation et protéger durablement les moyens de subsistance des communautés rurales », a souligné Dr Damitoti Yempabou, directrice des services vétérinaires.
Pour rappel, au Togo, l’élevage des petits ruminants est bien plus qu’une simple pratique traditionnelle. En 2024, on comptait 2,24 millions d’ovins et 6,36 millions de caprins, répartis sur l’ensemble du territoire. Des campagnes de vaccination sont régulièrement organisées afin de protéger ces cheptels et de prévenir les maladies.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, effectue à partir de ce mardi 18 novembre, une visite officielle de trois jours à Moscou. Ce déplacement, organisé à l’invitation du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, s’inscrit dans la continuité des consultations menées ces derniers mois avec les partenaires internationaux.
À l’invitation du Président de la Fédération de Russie, Son Excellence Monsieur Vladimir Poutine, Son Excellence Monsieur @FEGnassingbe, Président du Conseil de la République Togolaise, effectue ce 18 novembre 2025 une visite officielle à Moscou. Les détails dans le communiqué… pic.twitter.com/5gytAvvZoS
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) November 18, 2025
Plusieurs domaines clés sont à l’agenda de cette visite officielle : coopération, paix, sécurité, diplomatie, économie, commerce, agriculture, énergie, ou encore sécurité alimentaire. Un tête-à-tête est à ce titre prévu entre les deux dirigeants mercredi au Kremlin, au cours duquel divers sujets seront abordés.
Pour rappel, Lomé et Moscou se concertent régulièrement sur des sujets d’intérêt commun, et partagent leurs visions sur les grands défis internationaux. En 2021, deux ans après le premier sommet Russie-Afrique de Sotchi, un important cap a été franchi entre les deux pays, avec la signature de plusieurs accords entre les ministres des affaires étrangères, Robert Dussey et Sergueï Lavrov.
La capitale togolaise abrite depuis le lundi 17 novembre les travaux préparatoires de la 54ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’École inter-États des sciences et médecine vétérinaires (EISMV). La rencontre, ouverte par le ministre délégué en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, Gado Tchangbedji, réunit les experts des pays membres de l’école.
Pendant trois jours, les experts échangeront sur plusieurs thématiques : l’adaptation des curricula de formation, la gouvernance institutionnelle, la recherche appliquée, la mobilisation des ressources et le renforcement des partenariats académiques, scientifiques et techniques. L’objectif est de formuler des recommandations qui seront soumises au Conseil d’administration lors de la session ministérielle prévue les 20 et 21 novembre.
« Nos pays font face à des défis multiples dans le domaine de la santé animale. Il est donc important de renforcer la formation vétérinaire, de promouvoir la recherche appliquée et de consolider les partenariats régionaux pour assurer un développement durable », a souligné le ministre.
Fondée en 1968 et basée à Dakar, l’EISMV regroupe quatorze États africains membres. Elle est spécialisée en matière de formation dans les domaines des productions et de la santé animales, ainsi que de la santé publique.
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Le Togo et le Tchad renforcent leur coopération à travers un échange de haut niveau entre les présidents des deux Assemblées nationales. En escale à Lomé, une délégation du Parlement tchadien a été reçue en audience par le président de l’Assemblée nationale, Komi Selom Klassou, le lundi 17 novembre.
Une délégation du Parlement tchadien, en escale à Lomé, a été reçue en audience ce lundi 17 novembre 2025 par le Président de l’Assemblée nationale togolaise, S.E. Prof. @KSKlassou.
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) November 17, 2025
La délégation était conduite par S.E.M. Ali Kolotou Tchaïmi, Président de l’Assemblée nationale du… pic.twitter.com/2pgd82qRmg
La délégation, conduite par le président de l’Assemblée nationale du Tchad également président de l’Union parlementaire africaine, Ali Kolotou Tchaïmi, a évoqué les perspectives de collaboration entre les organes légiférants des deux pays, ainsi que les bonnes pratiques à valoriser dans le cadre des activités parlementaires. Les discussions ont également porté sur l’avenir de l’Union parlementaire africaine, avec un accent particulier sur le renforcement de son action et sur son rôle dans la promotion de la coopération interparlementaire sur le continent.
Pour rappel, Lomé et N’Djamena entretiennent de longue date d’excellentes relations d’amitié et de coopération. Les deux pays collaborent sur les plans politique, économique et sécuritaire, ainsi que dans plusieurs autres domaines stratégiques. La semaine dernière, le Togo avait d’ailleurs participé à un forum consacré au commerce et à l’investissement au Tchad.