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L’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA) vient de lancer un appel à candidatures pour une formation pratique en agriculture. L’initiative, qui formera sa deuxième cohorte, vise à renforcer l’employabilité des jeunes dans les filières agricoles et agroalimentaires.

Au total, 150 jeunes âgés de 18 à 35 ans seront sélectionnés, dont 40 % de femmes. Ils doivent être ressortissants d’un pays membre de la CEDEAO, résider au Togo et ne pas avoir bénéficié de la précédente phase.

Les bénéficiaires seront formés sur l’une des trois thématiques suivantes dans différentes villes : les systèmes de cultures intégrés (Atakpamé), la production de semences maraîchères améliorées (Dapaong) et les techniques de transformation agroalimentaire (Tsévié). Le programme, appuyé par le CORAF (Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie régionale de la Commission de la CEDEAO pour l’employabilité des jeunes dans les chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques.

Les modalités de soumission peuvent être consultées en ligne. La date butoir est fixée au 19 septembre 2025.

 

Au Togo, les efforts se poursuivent dans le cadre du renforcement de l’accès à l’électricité pour le plus grand nombre. Le projet d’extension des réseaux électriques des centres urbains (PERECUT), lancé depuis plusieurs années par le gouvernement, est entré dans sa phase opérationnelle dans la région Centrale. 

Concrètement, huit localités réparties dans diverses préfectures (Blitta, Sotouboua, Tchamba, Tchaoudjo et Mô), vont bénéficier d’importants travaux. Les manœuvres annoncées prévoient notamment la construction de 290,2 km de réseau basse tension (BT), 21,1 km de réseau moyenne tension (MT) et l’installation de 36 postes transformateurs. 

En outre, cette phase régionale prévoit la reprise des abonnés existants sur les nouveaux réseaux ainsi que la pose de compteurs à prépaiement, le raccordement de nouveaux clients, ou encore le renforcement de l’éclairage public avec l’installation de lampadaires dans les localités bénéficiaires.

Si l’objectif immédiat est d’étendre le réseau existant vers les nouveaux quartiers périurbains, “d’autres projets sont en gestation pour fournir l’électricité dans les zones encore non couvertes”, a assuré le directeur de cabinet du ministère des mines et de l’énergie, Aboulaye Abbas. L’ambition ultime étant d’en finir avec le phénomène des “toiles d’araignées”. 

Pour rappel, le PERECUT, qui bénéficie d’un appui conjoint de la France (AFD), l’Allemagne (KfW) et l’Union européenne (UE), vise à améliorer significativement la couverture électrique nationale, à travers la réhabilitation, le renforcement et l’extension du réseau de distribution dans 53 localités réparties dans les cinq régions économiques, et le renforcement des capacités des acteurs du secteur. 

Une opération de collecte complémentaire de données non couvertes par le 2ème Recensement général des entreprises (RGE-2) démarre ce mercredi 27 août. L’opération, prévue jusqu'au 05 septembre dans certaines régions (Centrale et la Kara) et jusqu’au 10 septembre dans la Maritime, les Plateaux et les Savanes, vise à renforcer la qualité des données sur les entreprises.

Les données qui seront fournies à l’INSEED (Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques) permettront de disposer d’indicateurs statistiques fiables. Ces éléments aideront les acteurs du développement à prendre des décisions éclairées et à mettre en œuvre efficacement les politiques et programmes du pays.

Pour rappel, cette collecte complémentaire portera également sur la situation géographique des unités économiques, leurs tailles, leurs caractéristiques et leurs secteurs d’activité. Elle prendra aussi en compte les ONG, les associations professionnelles ainsi que les organisations religieuses et syndicales, afin d’offrir une image complète et représentative du tissu entrepreneurial national.

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Une montée préoccupante des eaux a été enregistrée ces derniers jours dans le bassin de la rivière Sansargou. L’annonce faite par le ministère de la sécurité via un communiqué, alerte les populations de la région des Savanes, notamment celles des communes Kpendjal-Ouest 1, Kpendjal-Ouest 2 et Kpendjal 2.

Concrètement, les stations hydrologiques indiquent un dépassement du seuil d’alerte, avec des débordements qui touchent déjà certaines habitations riveraines. Les prévisions font état d’une hausse continue des niveaux d’eau au cours des prochains jours, exposant davantage de localités aux risques d’inondation.

Face à cette situation, la protection civile appelle les populations des localités concernées et de celles situées en aval de la rivière à plus de vigilance et au respect des consignes de sécurité. Entre autres, il est recommandé de se tenir constamment informé au moyen des canaux officiels et privés de communication, tels que les radios, les services de sécurité et de protection civile, ainsi que les réseaux sociaux. En outre, de surveiller étroitement la montée des eaux au niveau des balises et des échelles limnométriques, et de signaler immédiatement toute montée inquiétante d’eau aux autorités locales, aux structures de secours ou d’appeler les numéros verts 170, 118 ou 1014.

Quant aux acteurs des plateformes régionales et locales de réduction des risques de catastrophes, ils sont invités à une surveillance renforcée des outils d’alerte et à se tenir prêts pour toute intervention nécessaire.

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L’Agence Togo Digital a lancé la semaine dernière un projet genre au profit des étudiantes. L’initiative a été actée par un atelier national pour la promotion des femmes dans les filières technologiques qui s’est tenu à l’Université de Lomé.

Au total, une soixantaine de femmes ont participé à cette rencontre qui visait à encourager leur engagement dans les filières scientifiques et technologiques. Les travaux ont réuni des étudiantes, des responsables académiques, des startups dirigées par des femmes, des communautés tech et des décideurs publics, issus de Lomé, Kara et Sokodé.

Les activités ont porté sur la présentation d’une étude sur la participation des femmes dans le numérique, la co-construction d’un plan d’action pour l’égalité de genre, ainsi que des sessions interactives avec des témoignages. Un hackathon baptisé “Education for Her (EduHer) ” a permis aux participantes de proposer des solutions numériques en faveur de l’éducation des filles. Les projets sélectionnés bénéficieront d’un accompagnement du Togo Data Lab pour leur développement et leur concrétisation.

Une charte visant à créer des clubs Tech à dimension genre dans les universités a été adoptée à la fin. L'objectif est d'accompagner, sensibiliser et encourager les étudiantes à s’orienter vers les filières scientifiques.

La démarche s’inscrit dans le cadre des actions du ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale avec l’appui du projet ProDigiT, cofinancé par l’Allemagne, le Luxembourg et l’Union européenne (UE). L’ambition du gouvernement est de renforcer la participation des femmes dans le secteur numérique et de préparer une nouvelle génération de professionnelles capables de contribuer activement à la transformation digitale du pays.

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Au Togo, des lots de Parafizz et de Paracétamol font l’objet d’un rappel préventif. L’annonce faite par le ministère de la Santé à travers la Direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, concerne les stocks de Parafizz 500 mg comprimés effervescents et de Paracétamol 500 mg.

La décision fait suite à la détection d’un défaut de qualité sur certains numéros de fabrication, pouvant constituer un risque pour la santé publique. Les grossistes-répartiteurs sont invités à suspendre immédiatement la distribution et à rapatrier les produits concernés, tandis que les pharmaciens d’officine sont appelés à cesser toute dispensation et à retourner les stocks.

Cette disposition n’est ni une suspension de l’autorisation de mise sur le marché, ni une abrogation”, a précisé la Direction.

Pour rappel, il y a quelques semaines, le gouvernement avait interdit l’importation, la distribution, https://www.republiquetogolaise.com/social/0808-10950-commerce-le-gouvernement-interdit-la-vente-de-la-tomate-concentree-tasty-tom">la commercialisation et l’exposition d’un produit agroalimentaire pour des raisons de santé.

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Partenaire de longue date du Togo, le Système des Nations Unies (SNU) continuera d’appuyer le pays dans la poursuite de ses efforts, en particulier dans le secteur de l’environnement. Cet engagement a été réaffirmé au ministre, Katari Foli-Bazi, le 21 août dernier, par la coordonnatrice résidente, Coumba Sow, à l’occasion d’une discussion à Lomé.  

L’échange, tenu en présence de la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Binta Sanneh, a été l’occasion pour les responsables d’aborder une large palette de sujets. Notamment, le cadre de coopération et les projets en préparation, la mobilité verte avec les voitures électriques, la problématique des sachets plastiques, les contributions déterminées au niveau national (CDN), les droits humains, le reboisement et les préparatifs de la COP 30 au Brésil.

Vous nous avez demandé de travailler sur les questions de changement climatique. Nous continuerons à mobiliser les ressources et à travailler sur les priorités que vous avez définies, surtout en termes d’adaptation dont les financements risquent de disparaître si rien n’est fait”, a affirmé Coumba Sow. 

15 millions $ débloqués en 2024 au profit du secteur 

Justement en ce qui concerne les financements, les efforts engagés devraient s’intensifier, afin de couvrir les besoins, jugés importants. En 2024, l’appareil onusien a ainsi mobilisé environ 15 millions $, soit près de 13,5 milliards FCFA, pour appuyer la politique environnementale du gouvernement. Au cours de la même année, les interventions du SNU ont permis de toucher près de deux millions de personnes sur l’ensemble du territoire. 

Dans la région des Savanes, où est déployé depuis plusieurs mois le Programme d’urgence pour la résilience des populations (PURS), plus de 500.000 habitants ont notamment bénéficié d’une assistance, incluant des réfugiés et des familles d’accueil. « Nous pensons que c’est un modèle de réussite qu’il nous faut continuer d’appuyer », a souligné la diplomate onusienne.

Il ne faut jamais négliger les propositions qui sont de nature à améliorer le bien-être des populations” a admis le ministre, qui a assuré de la volonté et de la disponibilité de l’exécutif à œuvrer de concert avec les partenaires pour l’atteinte de ses objectifs.

Au Togo, le gouvernement veut engager une nouvelle dynamique pour renforcer le sous-secteur de l’élevage, en misant sur des investissements durables. Une rencontre nationale de plaidoyer pour mobiliser davantage de ressources et soutenir le développement de la filière s’est tenue dans ce sens, le jeudi 21 août dernier à Lomé.

L’initiative, soutenue par plusieurs partenaires techniques et financiers (BAD, FAO, ILRI) visait à favoriser un dialogue direct entre les bailleurs de fonds et les acteurs clés du sous-secteur. Il s’agissait, également, d'identifier les priorités d’investissement et de présenter des projets structurants. Les travaux ont permis d’explorer des mécanismes innovants de financement et de renforcer les engagements politiques et financiers autour d’un agenda commun pour le développement durable de l’élevage.

« L’élevage incarne à la fois un héritage culturel et une activité économique essentielle. Le challenge est d’en faire un secteur moderne, résilient et moteur d’emploi durable pour la jeunesse et les femmes », a indiqué le ministre en charge de l’environnement, Katari Foli-Bazi, représentant le ministre d’État, en charge des ressources animales, Yark Damehame.

Au Togo, l’élevage représente une source essentielle d’emplois et de revenus pour près de 25 % des ménages ruraux. Il contribue à hauteur de 16 % à la valeur ajoutée du secteur agricole et à environ 6,7 % du PIB national. Entre 2015 et 2022, moins de 8 % des financements publics et privés destinés à l’agriculture ont été orientés vers l’élevage, contre près de 60 % pour les cultures végétales (maïs, riz, coton, soja).

« La réussite de notre stratégie pour l’élevage repose sur notre capacité à fédérer nos efforts. Les pouvoirs publics, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les organisations professionnelles et les centres de recherche ont chacun un rôle essentiel à jouer», a exhorté le ministre. 

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Au Togo, les nouveaux maires seront élus les 2, 3 et 4 septembre prochains. Une rencontre technique avait réuni à cette fin plusieurs acteurs (gouverneurs de région, préfets et cadres du ministère de l’administration territoriale), la semaine dernière à Blitta.

Les travaux, organisés quelques semaines après la proclamation des résultats définitifs des dernières élections municipales, visaient à outiller et préparer les différents acteurs concernés. L’objectif était d’assurer la convocation et le bon déroulement des premières réunions des conseils municipaux, lesquelles devront aboutir à l’élection des maires et de leurs adjoints.

« Il est important qu’une rencontre de ce genre puisse se tenir pour que les concernés puissent s’approprier les dispositions légales et les outils pratiques nécessaires au bon déroulement de ces étapes », a souligné le directeur de la décentralisation et des collectivités locales, Pali Essossinam.

Pour sa part, le ministre en charge de la décentralisation, Hodabalo Awaté, a rappelé l’importance de ces réunions dans le renforcement de la décentralisation et de la gouvernance locale. « Notre pays a su poser et redynamiser les fondements d’une transformation profonde en matière de décentralisation, de démocratie locale et de gouvernance territoriale », a ajouté l’officiel.

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Au Togo, la zone portuaire de Lomé accueillera bientôt un nouvel acteur économique mondial de poids. L’entreprise japonaise Toyota Tsusho Corporation a officiellement annoncé en fin de semaine écoulée, sa décision de s’installer au Port de Lomé. 

L’installation, confirmée au Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé par le PDG du siège de Tokyo, Ichiro Kashitani lors d’une rencontre à Yokohama, démarrera dès le mois d’octobre sur la plateforme portuaire. 

Dans le détail, plusieurs secteurs stratégiques sont concernés dans le nouveau partenariat : l’automobile, les énergies renouvelables, ou encore la santé. “Nous allons accroître nos investissements et développer nos activités dans le pays”, a assuré le responsable, qui a salué le rôle clé de la plateforme portuaire de Lomé, l’une des plus performantes et dynamiques de la sous-région ouest-africaine.

Avec cette implantation, Toyota ambitionne ainsi de booster le développement des activités logistiques et commerciales de sa marque au Togo, à travers notamment une facilitation de l’importation, de la distribution et du service après-vente. Pour rappel, Toyota Tsusho Corporation est présente dans plusieurs pays et joue un rôle clé en Afrique, où elle développe des projets économiques et sociaux durables. Elle intervient dans d’autres secteurs comme les infrastructures et les ressources naturelles.

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