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La Société aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT) a lancé, le lundi 24 novembre, la “Semaine de la sécurité”, une initiative visant à consolider la culture de la sécurité à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE). L'événement, qui en est à sa 3ème édition, est organisé cette année autour du thème : « Sécurité des vols, chaque geste compte ».

C’est donc parti pour cinq jours d’ateliers, de démonstrations, de campagnes d’information et d’activités interactives, destinés à promouvoir les bonnes pratiques et la coordination entre les différents acteurs de la plateforme aéroportuaire. Avec comme objectifs d’identifier les éventuelles lacunes, de proposer des recommandations et d’enraciner la culture de la sécurité aussi bien chez le personnel que chez les usagers.

« Face à l’évolution du trafic aérien et aux menaces de plus en plus complexes, notre priorité est de garantir un environnement sûr pour tous les usagers et le personnel de l’AIGE. La sécurité des vols ne dépend pas d’une seule personne, mais de l’engagement collectif de tous les acteurs impliqués », a indiqué le directeur général adjoint de la SALT, Michel Tchangani.

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Pour rappel, des exercices de simulation d’urgence de sécurité sont régulièrement organisés afin de tester la réactivité des équipes, d’identifier les points à améliorer et de s’assurer que tous les protocoles sont maîtrisés en cas d’incident réel.

Au Togo, de nouveaux critères sont désormais appliqués pour l’évaluation de certaines matières dans le cadre de l’examen du Certificat d’études du premier degré (CEPD). La décision, actée par un arrêté du ministre de l’éducation, entrera en vigueur dès la session 2026 et concerne les épreuves de rédaction, de calcul mental, de problème et de dictée.

Dans le détail, la rédaction sera notée sur dix points, répartis entre compétences linguistiques, idées et contenu, structure organisationnelle, présentation et originalité. Le calcul mental comprendra désormais dix questions, chacune valant un point. L’épreuve de problème sera évaluée sur vingt points, tandis que la dictée attribuera 0,25 point par mot correctement écrit, avec un maximum de quarante mots pris en compte.

L’objectif de cette réforme, a expliqué le ministère, est « d’améliorer davantage la qualité des évaluations et l’objectivité dans la notation des compétences acquises par les apprenants ».

Pour rappel, le CEPD est l’examen qui ouvre les portes du collège. Cette année, il est prévu du 16 au 18 juin 2026.

Sur la route nationale 1, les conducteurs de poids lourds en direction du sud sont invités à emprunter le tronçon Sadori - Nali - Katchamba - Guérin Kouka - Kabou - Bassar - Sokodé (RN17). Ceci, en raison d’un accident survenu à l’entrée de la ville de Kanté, provoquant le blocage complet de la circulation.

La mesure annoncée par le gouvernorat de la région des Savanes vise à assurer la fluidité du trafic et la sécurité des usagers jusqu’à la réouverture complète de la RN1. “Des dispositions urgentes sont prises à cet effet”, a rassuré le gouverneur de la région, Affoh Atcha-Dedji.

Les usagers sont invités à faire preuve de vigilance et de prudence. En rappel, la RN1 relie Lomé à Cinkassé et est longue de 667 km.

Quelques jours après son adoption par le gouvernement, le projet de budget de l’Etat pour l’année 2026 entame sa phase d’étude au niveau du Parlement. L’Assemblée nationale a en effet entamé lundi 24 novembre à Lomé, l’étude en commission du document. 

Les travaux, ouverts par le Président de l’institution, Komi Selom Klassou, ont enregistré la présence des ministres en charge des finances et du budget, de l’économie et de la veille stratégique, ainsi que d’autres membres du gouvernement. 

C’est parti pour un processus d’analyses approfondies et d’interactions, au cours desquels les représentants du peuple passeront à la loupe les différentes lignes des prochaines orientations budgétaires. La démarche se déroulera notamment en collaboration avec la deuxième chambre du Parlement, le Sénat, conformément aux principes du bicaméralisme égalitaire entériné par le Constitution de la Vème République. 

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Dans ce nouveau contexte, l’objectif de la double étude du projet de loi de finances est d’assurer une analyse approfondie, équilibrée et représentative des enjeux budgétaires et des priorités nationales”, a expliqué Komi Selom Klassou, avant de rappeler que “cette procédure vise à garantir que le budget proposé pour l’année à venir par le gouvernement reflète les aspirations des citoyens et soutient efficacement les objectifs de développement économique, social et sécuritaire du pays”.

Projeté à 2740,5 milliards FCFA, soit une hausse de 14,4 % par rapport au précédent exercice, le budget 2026 devrait se caractériser par une hausse de la croissance, une meilleure maîtrise de l’inflation, et une discipline et rigueur au niveau de la gestion des dépenses publiques. Au-delà des indicateurs macroéconomiques, la proposition effectuée par l’exécutif met en avant les secteurs essentiels de la politique publique (éducation, santé, agriculture, emploi des jeunes, infrastructures, sécurité) et consacre près de la moitié des dépenses de l’État (48 %) aux secteurs sociaux. 

Au Togo, une campagne nationale de délivrance des jugements supplétifs aux élèves est en cours jusqu’au jeudi 27 novembre. L’initiative, portée par le ministère en charge de l’Administration territoriale, concerne 25 communes réparties sur le territoire.

Concrètement, les bénéficiaires sont identifiés à raison de 200 enfants par commune, avec un dispositif combinant sensibilisation, audiences foraines et transcription des jugements. L’opération, qui bénéficie de l’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), vise à doter d’une identité juridique 5000 élèves du Cours moyen deuxième année (CM2), dépourvus d’acte de naissance.

Pour rappel, le Togo s’est récemment doté d’un nouveau manuel pour l’enregistrement des faits d’état civil. L’ambition du gouvernement est de renforcer la fiabilité du système national, d’améliorer la déclaration systématique des naissances et d’assurer un meilleur accès des populations aux services d’état civil.

Le Togo occupe désormais la présidence du conseil d’administration de l’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar (EISMV). Le ministre délégué en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, Gado Tchangbedji, a été porté à la tête de l’organe à l’issue de la 54ème session ministérielle.

Au cours de cette rencontre précédée de la réunion des experts, plusieurs dossiers stratégiques ont été examinés en rapport avec le développement de l’EISMV. L’occasion pour le ministre de l’éducation nationale, Mama Omorou, de réaffirmer l’engagement du Togo à œuvrer, aux côtés des autres États membres, à l’amélioration de la qualité de la formation et à la promotion de la recherche scientifique au service du développement agricole et vétérinaire en Afrique.

Fondée en 1968 et basée à Dakar, l’EISMV regroupe quatorze États africains membres. L’école est spécialisée en matière de formation dans les domaines des productions et de la santé animale, ainsi que de la santé publique. Jusqu’en décembre 2022, elle a formé 1695 vétérinaires originaires d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’autres pays tels que Madagascar et la France.

Le Togo et le Ghana renforcent leur coopération dans le domaine du transport aérien. Les deux pays ont signé, en milieu de mois, un accord de services aériens, en marge du 26 ème anniversaire de la Décision de Yamoussoukro relative à la libéralisation de l’accès au marché du transport aérien en Afrique, organisé en République dominicaine.

L’entente, paraphée par Edem Tengue, ministre conseiller au nom du Président du Conseil, et Dorcas Afo-Toffey, vice-ministre ghanéenne des Transports, vise à établir un cadre légal permettant aux compagnies aériennes des deux pays d’opérer sur les routes bilatérales, tout en définissant les droits, obligations et fréquences des vols.

L’accord devrait en outre permettre de faciliter les déplacements, promouvoir le commerce et dynamiser l’intégration régionale ; ceci, en cohérence avec les objectifs du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA).

Créé en 2018, le MUTAA, dont le Président du Conseil est champion, vise à libéraliser le ciel africain, promouvoir la connectivité entre les pays et soutenir le développement économique par un transport aérien plus fluide et compétitif.

Le Togo, représenté par le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, participe au septième sommet Union européenne (UE) - Union africaine (UA), qui s’ouvre ce lundi 24 novembre à Luanda en Angola. L’événement, qui réunit les chefs d’Etat et de gouvernement des deux continents, est centré sur la promotion de la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif. 

Les travaux, qui marquent les 25 ans du partenariat entre l’UA et l’UE, porteront notamment sur les mécanismes innovants pour consolider les synergies existantes et ouvrir de nouvelles perspectives communes. L’objectif étant particulièrement de promouvoir un développement mutuellement bénéfique dans plusieurs domaines, tout en accélérant les convergences stratégiques entre les deux continents. 

L’occasion pour le Togo de réaffirmer sa détermination diplomatique à contribuer à la construction d’un multilatéralisme plus juste, plus réactif et plus inclusif, ainsi qu’au renforcement du partenariat UE-UA pour relever les défis sécuritaires, lutter contre le terrorisme et promouvoir le développement sur tout le continent africain.

Une déclaration conjointe est attendue à l’issue du sommet, pour tracer les nouvelles étapes du partenariat. 

Le Togo et le Bénin avancent conjointement vers la création d’un organe transnational dédié à la gestion du site Koutammakou. Une session tenue la semaine dernière à Défalé a réuni les représentants des deux pays afin d’affiner les modalités de cette future structure, conformément aux recommandations de l’Unesco après l’extension du périmètre du site au territoire béninois.

Les travaux ont notamment porté sur la préparation du rapport conjoint attendu en 2026 sur l’état de conservation du Koutammakou, ainsi que sur les actions prévues dans le cadre du projet : « Amélioration de l’état de conservation du Koutammakou ». Les participants ont également examiné les éléments essentiels du futur plan de gestion unifié, intégrant les exigences de protection, de valorisation et de promotion de ce patrimoine culturel.

« Cette démarche conjointe marque une étape décisive pour garantir une gestion harmonisée et durable du Koutammakou », a indiqué le directeur du patrimoine culturel du Togo, Adama Ayikoue.

Pour rappel, le site Koutammakou, classé patrimoine mondial de l’Unesco, est situé entre le nord-est du Togo et le nord-ouest du Bénin. Il est réputé pour son magnifique paysage, au milieu duquel trônent les Tatas Somba, maisons à tourelles en terre.

Au Togo, la dématérialisation des services publics se poursuit. Le ministère de la Justice et des Droits humains a récemment procédé à la mise en ligne de nouvelles procédures liées à diverses demandes.

Il s’agit des demandes relatives à la renonciation à la nationalité togolaise, à la réintégration de la nationalité togolaise et au changement de patronyme ou de matronyme. La numérisation de ces services accessibles via le portail national, vise à simplifier les démarches administratives, réduire les délais de traitement et améliorer l'efficacité du service public.

Ces procédures dématérialisées s'ajoutent à la série de démarches administratives déjà existantes sur la plateforme des services publics.  L’ambition du gouvernement est de moderniser l'administration et d'améliorer l'expérience des citoyens.

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