Le Professeur Tchin Darre est le Ministre de la Santé et de l’hygiène publique.
Expert en anatomie et cytologie pathologique, il dispose de plus de deux décennies d’expériences dans le milieu médical togolais. Enseignant-chercheur, doyen de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de l'Université de Lomé depuis 2023 et coordonnateur national du Registre des cancers du Togo, il est reconnu dans son milieu pour son leadership académique et ses contributions scientifiques.
Fort de ses années de pratique, il compte plus d'une centaine de publications scientifiques à son actif.
Georges Essowè Barcola est le Ministre de l’économie et des finances.
Haut fonctionnaire, Georges Barcola est un fin connaisseur du monde de la finance publique. Il a notamment occupé le poste de Commissaire de la Commission économique de l’Uemoa pour le Togo, s’occupant notamment du Département des Services Administratifs et Financiers. Avant sa nomination, Georges Barcola était le Directeur général de la Loterie nationale (LONATO).
Kanka-Malik Natchaba est le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Diplômé en finances publiques et ancien énarque en France, Kanka Malik Natchaba a répondu en 2014 à l’appel du chef de l’Etat, qu’il conseillera sur les problématiques liées aux politiques publiques. Il est ensuite nommé à la tête de la Société aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT), alors engagée dans un vaste processus de transformation et de modernisation.
En 2017, il est nommé Conseiller du Président de la République chargé de la Cellule Présidentielle d’Exécution et de Suivi des projets prioritaires (CPES), poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination au Secrétariat général du Gouvernement en 2020. En Septembre 2023, il quitte le gouvernement, et est nommé à nouveau en Août 2024, avec le portefeuille de l’enseignement supérieur.
Née le 15 mars 1979 à Lomé, Lidi Kédéka Bessi Kama est la Ministre des sports et des loisirs.
Après un cursus scolaire sanctionné par un BAC scientifique en 1996, elle entre à l’Ecole du Service de Santé des Armées de Lomé (ESSAL) et y décroche en 2005, un Doctorat d’Etat en médecine. La même année, elle devient membre de la Commission Médicale du Comité National Olympique Togolais (CNOT).
C’est le début d’une longue immersion dans l’univers du sport : Représentante du Togo à l’Organisation Régionale Antidopage (ORAD) Zone II et III (2006), présidente de la Commission Médicale de la Fédération Togolaise de Handball (2008), membre de la Commission Médicale de la Confédération Africaine de Handball (CAHB). En 2008 toujours, elle fait partie de la délégation officielle du Togo aux JO de Beijing (la seule où le Togo a obtenu une médaille olympique) en tant que médecin.
En 2009, elle obtient un Brevet de Médecine de Mission Extérieure en France, et enchaîne avec plusieurs formations aussi bien à l’extérieur qu’au pays : Biologie et Médecine du sport, Pédiatrie et Hygiène Infantile, entre autres. Toutes, sanctionnées par des mémoires et des diplômes.
Première femme médecin-militaire-parachutiste au Togo, elle est hissée en 2011 au rang de Chevalier de l’ordre du mérite. En 2015, elle entame une carrière à l’Ecole Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM). D’abord enseignante de la médecine du Sport aux étudiants kinésithérapeutes, elle devient dans la même année médecin pédiatre au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé.
En dehors de ce parcours, Lidi Bessi Kama est diplômée du Comité International Olympique de Gestion des Organisations Sportives Olympiques. Elle a en outre servi en tant que militaire sous le drapeau de l’ONU comme Deputy Force Medical Officer (DFMO) au sein de la Minusma de 2017 à 2018.
Lidi Bessi Kama a actuellement le grade de Lieutenant-Colonel.
Né à Noèpé, Pacôme Yawovi Adjourouvi est le Ministre des droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République.
Avocat pénaliste de formation, il fut premier adjoint au maire de la commune d’Evry (France) avant de devenir en 2017, vice-président de l’Assemblée nationale togolaise. En mars 2024, il est nommé au gouvernement, et y reconduit lors de la composition du gouvernement de transition quelques mois plus tard.
Née le 1er janvier 1991, Mawunyo Mila Ami Aziable est la Ministre de l’eau et de l’assainissement.
Diplômée en génie mécanique et en politiques et management du développement, elle entre au gouvernement en 2020, à 29 ans, en devenant la plus jeune ministre de l’exécutif dirigé par Victoire Tomégah-Dogbé.
Déléguée auprès du Président de la République, elle est chargée de l’énergie et des mines, poste qu’elle occupera jusqu’en août 2024 où elle est reconduite avec le portefeuille de l’eau et de l’assainissement.
Les étudiants désirant effectuer un stage à l’Organisation internationale du Travail (OIT) sont invités à soumettre leur candidature. L’annonce faite par le ministère de l’enseignement supérieur via un communiqué, concerne les étudiants en 2ème et 3ème cycles ainsi que les jeunes diplômés.
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche informe de l'ouverture des stages de l’OIT. Retrouvez tous les détails dans ce communiqué.
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) April 28, 2025
Candidatures à soumettre avant le 30 avril 2025.#Stage #OIT #MESR #Opportunité #Togo pic.twitter.com/rgWwysimHW
En tout, 46 profils sont proposés dans des domaines en lien avec le mandat et les activités de l’OIT, dont 8 exclusivement réservés aux personnes vivant avec un handicap. L’objectif est d’offrir aux candidats une expérience d’apprentissage pratique dans un environnement multilatéral.
Les candidatures dont les modalités sont disponibles en ligne doivent être soumises au plus tard le 30 avril 2025.
Au Togo, l’internet mobile connaît de bonnes performances, mais la qualité d’expérience reste largement en deçà des attentes sur la navigation web et les débits montants. C’est la principale conclusion de l’analyse effectuée par l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) sur la qualité d’expérience de l’internet mobile mesurée en 2024.
QUALITÉ D'EXPÉRIENCE CLIENT DE L'INTERNET MOBILE AU TOGO:
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) April 28, 2025
Moov Africa Togo DEVANCE Yas Togo
Trouver le lien relatif à ce communiqué de presse via le lien ci-dessous :https://t.co/TTS2lwYfzT
Consulter l'étude complète en cliquant ici:https://t.co/gguAGce6nW#ArcepTogo… pic.twitter.com/kqIYlL3nPQ
Les conclusions publiées le lundi 28 avril mettent en évidence les performances des deux opérateurs présents sur le marché national : Moov Africa Togo (MAT) et YAS (groupe Axian). L’étude qui repose sur cinq indicateurs clés (le débit descendant, le débit montant, la latence, la navigation web et le streaming YouTube) souligne des résultats globalement encourageants, en particulier sur l’internet 4G qui concentre plus de 75 % du trafic national.
Sur le plan national, Moov Africa Togo conserve la première place avec un score global de 64.865 points, contre 62.148 pour YAS. Les deux opérateurs affichent de bons résultats au niveau du débit descendant, en streaming vidéo et en latence. En revanche, les performances sont jugées insuffisantes en matière de navigation web et de débit montant.
Au niveau régional, dans l’espace Uemoa, Moov et YAS se classent respectivement 2ème et 4ème sur seize opérateurs évalués. À l’échelle du continent africain, sur 55 opérateurs, Moov est 8ème pour l’internet mobile toutes technologies confondues et 3ème pour la 4G. YAS, de son côté, est 12ème au classement général et 6ème pour la 4G.
Si ces progrès ont été salués par le gendarme des télécoms, il exhorte tout de même les deux opérateurs “à poursuivre leurs efforts dans cette dynamique d’amélioration continue afin de se rapprocher davantage des meilleures performances en Afrique et dans le monde”
L’itinérance gratuite (Free Roaming) entre le Togo, le Bénin et le Ghana, effective depuis quelques mois, enregistre des résultats encourageants. C’est ce qui ressort d’une mission d’évaluation conduite le mois dernier (19 au 22 mars) par l’Association togolaise des consommateurs (ATC), la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT) et le Mouvement Martin Luther King (MMLK), dans les villes d’Accra, Ho, Cotonou et Porto-Novo.
Concrètement, les résultats de la mission révèlent des performances enregistrées au niveau des appels. Dans les deux pays (Ghana et Bénin), les appels émis et reçus depuis les réseaux Yas Togo et Moov Africa Togo affichent un taux de réussite de 100 %. S’agissant des SMS, Moov Africa Togo au Bénin et au Ghana affiche également un taux de réussite, tandis que Yas Togo enregistre des résultats légèrement moins bons au Bénin.
Il subsiste toutefois des défis notamment au niveau de la tarification, la facturation et l’accès aux données mobiles.
Face à ces constats, les organisations de consommateurs recommandent aux opérateurs de renforcer la transparence sur les coûts et d’améliorer la qualité des services, en particulier pour l’internet mobile. Elles appellent également l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) à intensifier ses efforts de suivi et de contrôle.
Pour rappel, le Togo a également signé des accords de free roaming avec d’autres pays de la sous-région, comme le Mali et le Burkina Faso. L’objectif est de renforcer l’intégration régionale et de faciliter la mobilité des citoyens à travers une communication plus accessible et moins coûteuse.
Au Togo, l’autonomisation des femmes rurales dans le secteur de l’agriculture se poursuit. 265 femmes ont reçu en fin de semaine dernière, des kits d'équipements maraîchers à Tabligbo.
L’initiative qui a bénéficié du soutien du Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FRSP), s’inscrit dans le cadre de la célébration en différé de la Journée internationale des droits des femmes au ministère de l’Agriculture. Elle vise à renforcer les capacités de production des femmes rurales et à promouvoir leur autonomie économique.
« Cette action permet de consolider la participation des femmes dans le secteur agricole et d’améliorer leur accès aux moyens de production », a indiqué Kayi Aguey-Wognon, représentant le ministre de l’Agriculture au cours de la cérémonie.
Ces dernières années, l’exécutif, avec l’appui des partenaires du pays, a entamé une vaste politique de valorisation des femmes rurales.