RTG

RTG

Le Togo initie une nouvelle opération sur le marché des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). Le Trésor public souhaite mobiliser 20 milliards FCFA.

L’opération dont la clôture est prévue pour le 23 mai prochain, porte sur une émission simultanée de Bons assimilables du Trésor (BAT) et d’Obligations assimilables du Trésor (OAT).

Dans le détail, les BAT, d’un nominal de 1 million FCFA, seront émis sur une maturité de 182 jours, avec des taux d’intérêt multiples. Quant aux OAT dont le nominal est de 10.000 FCFA, elles seront rémunérées sur une maturité de 3 ans et à un taux d’intérêt fixe de 6,25 % l’an.

Notons que le Togo a déjà levé 187,5 milliards FCFA sur un objectif annuel de 332 milliards FCFA.

La marine togolaise a pris part, du samedi 10 au jeudi 15 mai, à l’édition 2025 de l’exercice maritime régional Obangame Express. Cet exercice naval multinational est organisé chaque année par le commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom), en collaboration avec différents pays.

Durant six jours, 110 personnels togolais ont été mobilisés pour participer à des simulations axées sur la gestion de crises en mer. Les exercices menés dans les eaux togolaises, ont porté sur trois scénarii principaux : la lutte contre un incendie accompagné d’un incident de pollution maritime, les opérations de recherche et de sauvetage de naufragés, ainsi que la détection et l’interception de trafics illicites.

L’objectif était de tester les capacités de coordination et de réponse des différentes administrations impliquées dans l’Action de l’État en mer (AEM). L’exercice a également permis de renforcer la communication interrégionale, notamment grâce à l’utilisation du logiciel SEAVISION, destiné au partage d’informations maritimes en temps réel.

Pour rappel, le Togo avait également participé à un exercice similaire organisé par la France.

Le Togo, représenté par Cyber Defense Africa (CDA), a participé les 13 et 14 mai à Genève (Suisse), à la 2ᵉ édition de la Conférence mondiale sur le renforcement des capacités en cybersécurité. L'événement, porté par plusieurs institutions internationales, s’inscrivait dans le prolongement des assises d’Accra, organisé il y a deux ans. 

Intervenant sur deux panels stratégiques consacrés aux partenariats public-privé et la construction des cyber capacités, le Togo a partagé son approche, caractérisée depuis 2019 par une collaboration structurante entre l’Etat et le spécialiste mondial Asseco, une institutionnalisation de la cybersécurité avec la création d’une agence nationale (ANCy), et une dynamique d’ouverture, avec l’organisation du tout premier sommet continental sur la question.

Le Togo ne se contente pas de participer à la conversation globale sur la cybersécurité. Il y contribue avec méthode”, a affirmé le directeur général de CDA, Simon Melchior lors des échanges.

Pour rappel, selon les indicateurs du Global Cybersecurity Index (GCI) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Togo est le pays ayant enregistré la plus forte progression mondiale entre 2018 et 2024, en ce qui concerne l’engagement des nations en matière de cybersécurité. 

La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) a ouvert, ce vendredi 16 mai, une journée portes ouvertes. L’activité qui se déroule simultanément dans les autres régions économiques du pays, vise à mieux faire connaître les missions, les services et les projets de l’institution auprès des opérateurs économiques, des jeunes entrepreneurs et du grand public.

Au programme de cette journée : des ateliers thématiques pour mieux comprendre le fonctionnement de la Chambre, des expositions de produits issus de l’artisanat et de la production locale, ainsi que des espaces de réseautage pour encourager la création de synergies entre entrepreneurs, investisseurs et partenaires techniques.

« Suite au constat d’un besoin d’information et de dialogue entre la Chambre et les opérateurs économiques, cette journée témoigne de notre volonté constante d’être à l’écoute des acteurs du secteur, de mieux répondre à leurs attentes et de renforcer notre rôle de partenaire de proximité dans le développement du secteur privé », a indiqué le président de la CCI-Togo, José Kwassi Symenouh.

Représentant le ministre du commerce, le directeur général du développement du secteur privé, Feou Luciano, a souligné l’importance de cette initiative qui contribue à renforcer les liens entre la Chambre et les opérateurs économiques.

Créée en 1921, la CCI-Togo est la principale interface entre le secteur privé et les pouvoirs publics. Elle a pour mission de soutenir le développement des entreprises et de promouvoir l’investissement.

Lire aussi : 

La CCI-Togo opérationnalise ses représentations régionales

Le ministère en charge de l’emploi des jeunes vient de lancer une formation gratuite destinée aux jeunes de 18 à 35 ans, dans le domaine du recyclage. L’initiative qui sera mise en œuvre en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat vert.

Au total, 15 jeunes bénéficieront de cet accompagnement. L’objectif est de leur transmettre les compétences nécessaires pour créer ou développer des projets à impact environnemental et social.

Les participants seront formés aux métiers du recyclage des déchets, à la création et à la gestion d’entreprise, aux opportunités de financement pour les initiatives écologiques, ainsi qu’au développement de projets durables au service des communautés. En plus des modules théoriques, la formation prévoit un coaching personnalisé, une mise en réseau avec les acteurs du secteur et un suivi post-formation pour faciliter la concrétisation des projets.

Les intéressés peuvent consulter les informations complémentaires et détaillées en ligne. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 25 mai 2025.

Au Togo, les préparatifs se poursuivent en vue des élections municipales du 10 juillet. Après l’ouverture des candidatures, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officialisé cette semaine les modalités d’accréditation pour les observateurs du scrutin. 

Ouverts jusqu’au 20 juin, les dossiers d’enregistrements devront remplir plusieurs critères sur les plans technique, administratif et éthique. Dans le détail, les organisations nationales souhaitant couvrir ces élections devront entre autres, justifier d’une expérience avérée dans les domaines électoraux, des droits de l’homme ou de la démocratie, fournir des statuts, un récépissé de reconnaissance, ainsi qu’une demande précisant les zones couvertes, les étapes visées et le nombre d’observateurs mobilisés. Également, elles devront garantir la neutralité de leurs membres, l’absence de conflits d’intérêts, ainsi que leur totale autonomie financière, surtout au-delà d’un nombre fixé (200 observateurs).

Parallèlement, les observateurs devront, pour leur part, prouver leur impartialité, ne pas être affiliés à un parti politique ni à une structure électorale, s’engager à respecter le code électoral et s’abstenir de toute déclaration publique avant la fin du scrutin. En cas de manquement, l’accréditation pourrait être retirée, avec effet rétroactif, a précisé la Commission.

Pour rappel, ces prochaines élections locales permettront au pays de consolider son processus de décentralisation, et de renforcement de la gouvernance locale.

Les travaux de la première conférence de l’Union africaine sur la dette publique se sont achevés mercredi 14 mai à dans la capitale togolaise. Durant trois jours, les participants, issus de divers pays du continent, ont mené des réflexions sur cette problématique majeure des économies africaines, et adopté une série de résolutions, à travers la Déclaration de Lomé.

A l’issue des assises, la Conférence a demandé au Président du Conseil de la République Togolaise, de porter au nom de l’UA, la question de la dette africaine à l’international. Concrètement, Faure Essozimna Gnassingbé, aura pour mission de mener des plaidoyers des partenaires financiers internationaux afin d’obtenir une révision des conditionnalités applicables à la dette africaine. Dans ce sens, il devra engager notamment des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, en vue d’une réduction des coûts des crédits consentis aux pays africains.

Le président du conseil se chargera de négocier une dette saine pour le continent, c’est-à-dire une dette qui ne soit pas accordée à des coûts prohibitifs. Nous avons besoin de ressources, mais de ressources concessionnelles. Pour cela, il est nécessaire de revoir le mécanisme international de la dette”, a expliqué le ministre de l’économie et des finances, Georges Essowè Barcola, face à la presse à la clôture du sommet.

Pour le Togo, dont l’engagement a été salué en début de semaine par l’Organisation continentale, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance. “L’Afrique a besoin d’une nouvelle doctrine sur la dette”, avait martelé Faure Gnassingbé lundi lors de l’ouverture des travaux. 

Au Togo, les efforts se poursuivent en vue d’améliorer la qualité de l’enseignement et garantir une éducation accessible à tous. Le ministère des enseignements primaire et secondaire a lancé en début de mois (5 mai), la collecte des données dans les écoles et établissements scolaires échantillonnés des sept Régions éducatives du pays.

L’opération qui s’inscrit dans le cadre du PASEC 2024 (Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN, Conférence des ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage), s’étendra jusqu’au 23 mai. Concrètement, il s'agit d’évaluer le niveau de maîtrise des apprentissages fondamentaux des élèves, notamment en lecture et en mathématiques, tout en collectant des informations sur les pratiques pédagogiques et les conditions d’enseignement.

L’objectif est de disposer de données probantes et comparables pour identifier les forces et les faiblesses du système éducatif, et ainsi, mieux orienter les politiques publiques en matière d’éducation. La démarche vise également à renforcer les mécanismes de suivi et d’évaluation, en vue d’améliorer l’efficacité des apprentissages tout en réduisant les inégalités entre les élèves, en particulier ceux issus des milieux les plus défavorisés.

Ces dernières années, le gouvernement accorde une attention particulière à l’éducation. Le budget alloué à ce secteur a connu une hausse de plus de 50 % depuis 2020.

L’Organisation africaine des comités des comptes publics (AFROPAC) a exprimé mercredi 14 mai à Lomé, son souhait de voir le Togo formaliser son adhésion à l’organisation. La demande a été portée par une délégation conduite par la vice-présidente de l’AFROPAC, Abena Osei-Asare, reçue en audience par le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adedze. Ceci, en marge de la conférence de l’Union africaine sur la dette publique.

Les échanges ont permis à la cheffe de la délégation de présenter les missions de l’organisation et de saluer l’engagement du Togo en faveur des instances de contrôle parlementaire des finances publiques sur le continent. Elle a notamment rappelé le rôle joué par la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui a déjà assuré l’intérim de la présidence de l’AFROPAC.

« Nous avons profité pour aborder une question importante, celle de la formalisation de l’adhésion du Parlement du Togo à l’AFROPAC », a indiqué Abena Osei-Asare.

En réponse, le président de l’Assemblée a réaffirmé l’attachement du Togo aux principes de transparence budgétaire et exprimé sa disponibilité à étudier la demande d’adhésion.

Créée en 2013, l’AFROPAC regroupe les comités des comptes publics des parlements du continent. Elle œuvre à promouvoir la redevabilité et la transparence dans la gestion des ressources publiques. L’organisation fédère trois associations sous-régionales : celles de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale et de l’Afrique australe. À travers ces structures, elle favorise les échanges de bonnes pratiques et soutient le rôle des parlements dans la gestion efficiente des finances publiques.

Des précipitations allant de normales à excédentaires sont attendues dans les régions du Nord du pays. Selon les prévisions partagées le mercredi 14 mai par l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET), la saison des pluies va démarrer plus tôt dans l’ensemble de la zone climatique nord, à l’exception de l’extrême nord où un léger retard est prévu.

Concrètement, entre juin et août, des cumuls pluviométriques normaux à tendance excédentaire sont attendus dans les Savanes, tandis que des précipitations excédentaires sont prévues dans les régions de la Kara et de la Centrale. Pour les mois de juillet à septembre, l’ensemble de la zone nord connaîtra une situation excédentaire à normale.

Sur le plan hydrologique, les experts annoncent des débordements possibles du fleuve Oti, alors que le bassin supérieur du fleuve Mono devrait connaître un écoulement allant de normal à déficitaire. Des séquences sèches longues mais de durée normale sont également prévues en début et en fin de saison.

Face à ces perspectives, l’ANAMET recommande l’utilisation de variétés de cultures améliorées, adaptées et de cycle court, ainsi que le choix de sites à l’abri des risques d’inondation pour les activités agricoles et d’élevage. Une gestion rationnelle des ressources en eau est également conseillée pour garantir les besoins en irrigation et en électricité.

« Nous invitons chacun à suivre régulièrement les mises à jour des bulletins météorologiques, notamment les prévisions quotidiennes et intra-saisonnières, afin de mieux s’adapter aux évolutions du climat », a indiqué le directeur général de l’ANAMET, Latifou Issaou.

Lire aussi :

Météo : des pluies déficitaires attendues au sud

Page 36 sur 917