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L'Association des universités du Commonwealth a annoncé l'ouverture des candidatures pour la 2ème vague du programme “Queen Elizabeth Commonwealth Scholarships” (QECS) pour l'année académique 2025-2026. Cette initiative vise à offrir aux étudiants des pays membres du Commonwealth, l’opportunité de poursuivre un Master dans un autre pays de l’organisation.

Huit filières sont concernées par cette offre, conçue pour encourager la mobilité académique et le partage d’expertise entre les nations du Commonwealth. Les étudiants peuvent obtenir des informations détaillées sur les conditions d'éligibilité, les universités partenaires et la procédure à suivre via ce lien. Les candidatures sont recevables jusqu’au 4 juin 2025.

Pour rappel, le Togo a officiellement rejoint le Commonwealth en 2022.

Le Togo dispose désormais d’une plateforme numérique officielle qui centralise et valorise toutes ses données socioéconomiques et géospatiales. Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale a en effet lancé mardi 06 mai à Lomé, le Géoportail national. 

Décliné en deux niveaux, l’un en accès sécurisé pour les institutions publiques (geoportail.gouv.tg), et l’autre en interface ouverte au public, accessible aux partenaires, chercheurs, acteurs économiques et société civile (geodata.gouv.tg), le nouvel outil représente un nouveau jalon dans la stratégie de transformation numérique du pays.

Avec plus de 800 couches cartographiques couvrant 15 secteurs stratégiques (éducation, santé, agriculture, entre autres), il permet aux usagers de visualiser, analyser et télécharger des informations géolocalisées. L’objectif visé par le gouvernement est notamment de renforcer la planification territoriale par l’accès à des données fiables et à jour, soutenir l’investissement et l’entrepreneuriat grâce à une meilleure visibilité des infrastructures existantes et des zones d’opportunité, appuyer l’enseignement supérieur et la recherche, en ouvrant l’accès aux données aux universités et instituts de recherche, ou encore positionner le Togo comme un leader régional en matière de gestion des données spatiales ouvertes et collaboratives.

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Ce portail place les données au cœur de la gouvernance publique. Un levier stratégique sûr pour la transparence, l’innovation et le développement durable”, a expliqué la ministre de l’Économie numérique et de la Transformation Digitale, Cina Lawson, qui a en outre rappelé le caractère unique de cette plateforme sur le continent.

Pour rappel, en décembre dernier, une étape préliminaire avait été franchie, avec le dévoilement de l’interface et une rencontre d’appropriation avec des acteurs. 

Initialement fixé au 30 avril 2025, le dépôt des états financiers sur la plateforme électronique GUDEF (Guichet Unique de Dépôt des États Financiers) fait l’objet d’une prorogation, a annoncé l’Office Togolais des Recettes (OTR) dans un communiqué daté du mardi 06 mai. Pour les personnes morales autres que les sociétés et compagnies d’assurances et de réassurances, le dépôt se poursuit jusqu’au 11 mai, et au 22 mai pour les entités à but non lucratif (EBNL).

Ce report vise à permettre aux structures concernées de mieux s’approprier l’outil numérique mis en place pour la transmission dématérialisée des états financiers, en ligne avec la dynamique de modernisation de l’administration fiscale.

Durant la période de prorogation, les pénalités liées au retard de dépôt (pénalités d’assiette) ne seront pas appliquées. Toutefois, la mesure « ne concerne pas les pénalités de déclaration et de paiement du solde de liquidation des impôts dus à la date butoir de dépôt des états financiers pour les entreprises concernées ».

Au Togo, la 20ème Foire internationale de Lomé (FIL) se tiendra du 28 novembre au 14 décembre 2025. Bien avant, la 6ème Foire Made in Togo aura lieu du 1er au 10 août sur le même site, au Centre togolais des expositions et foires (CETEF), à Lomé. L’annonce a été faite le mardi 6 mai à l’occasion du lancement de la campagne de promotion des deux événements économiques.

Cette 20ème édition revêt un caractère particulier, puisqu’elle coïncide avec le 40ème anniversaire du CETEF. L’institution qui organisait initialement la foire tous les deux ans, a progressivement instauré un rythme annuel, contribuant à renforcer sa visibilité au sein de la sous-région. 

Une place centrale pour le numérique désormais 

Pour accompagner cette dynamique, le CETEF innove cette année avec la mise en place d’une plateforme numérique baptisée e-FIL, accessible en ligne. Elle permettra aux exposants et visiteurs de s’inscrire en ligne, de réserver un emplacement via un plan interactif, de régler les frais de participation et d’obtenir un badge d’accès. Les billets d’entrée pour le grand public seront également disponibles en ligne. En outre, la plateforme facilitera l’organisation de rendez-vous d’affaires (B2B et B2C), la mise en relation ciblée entre exposants et visiteurs, ainsi que l’accès à un espace personnalisé pour le suivi des prestations liées à la participation à la foire.

« La FIL devient une véritable vitrine de l’innovation et du savoir-faire togolais. Le numérique y occupera une place centrale », a indiqué le directeur du CETEF, Alexandre de Souza.

Les inscriptions, ouvertes jusqu’au 30 septembre, seront régulièrement actualisées et publiées par le CETEF. L’objectif est de mieux organiser les espaces d’exposition et de garantir une participation inclusive et représentative des différents secteurs d’activité.

Pour rappel, la 19ème édition de la Foire avait enregistré une affluence record de plus de 700.000 visiteurs.

L’Afrique de l’Ouest se mobilise contre les coûts élevés des billets d’avion dans son espace. La capitale togolaise accueille dans ce sens depuis mardi 06 mai, une rencontre délocalisée des parlementaires de la Cedeao. 

Initiée par la Commission mixte Infrastructures, Énergie et Mines / Agriculture, Environnement et Ressources naturelles, la rencontre vise à échanger et marquer une étape significative sur la question de réduction des coûts des billets d’avions. Les travaux, étalés sur cinq jours, réunissent des parlementaires et experts du transport aérien. 

Concrètement, il s’agit d’identifier les blocages structurels et fiscaux qui pèsent sur le prix des billets, dans une région où les liaisons aériennes sont souvent plus coûteuses qu’entre continents, et de formuler des recommandations aux Etats et aux compagnies, afin de desserrer l’étau sur les populations. “Les tarifs prohibitifs des billets d’avion constituent l’un des principaux freins à la mobilité des citoyens au sein de l’espace CEDEAO, mettant en péril nos efforts collectifs en matière d’intégration économique, sociale et humaine”, a souligné le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale togolaise, Ayao Dzreke, en ouvrant les travaux. 

Pour les parlementaires de la sous-région, les assises de Lomé sont également l'occasion d'engager un plaidoyer, pour alléger certaines taxes et baisser le coût du carburant aérien, tout en sensibilisant leurs pairs à l’importance de la mise en œuvre effective des textes existants au niveau régional.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi 06 mai à Lomé une importante délégation de la Banque mondiale. La délégation, composée de trois vice-présidents de l’institution (Ousmane Diagana, VP pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Indermit Gill, 1er VP, économiste en chef, et Ethiopis Tafara, VP de la Société financière internationale (SFI) pour l’Afrique), séjourne dans la capitale togolaise dans le cadre de l’atelier régional ‘Africa Leads’.

Les échanges ont essentiellement porté sur le partenariat entre le Togo et la Banque, ainsi que les perspectives de coopération. Le Président du Conseil a notamment partagé avec la délégation, sa stratégie d’accélération de la croissance économique du Togo, axée sur trois leviers : la mobilisation des investissements privés domestiques et directs étrangers, l’amélioration de la gestion de l’administration publique, et les investissements publics dans des secteurs clés sociaux, comme la santé et l’éducation.

En outre, l’alignement des projets et programmes de la Banque sur les priorités de développement du Togo a de nouveau été discuté. L’occasion pour le n°2 de la SFI de réaffirmer l’engagement de son institution à financer le secteur privé national : “Nous allons renforcer nos actions dans les secteurs de chaînes de valeur agricole, du numérique, du financement des PME et du transport et de la logistique. Nous avons des perspectives pour le pays et je suis très satisfait de cet échange”, a déclaré Ethiopis Tafara. 

En rappel, le Togo et la Banque mondiale sont actuellement liés par un nouveau cadre de partenariat d’une enveloppe de 900 milliards FCFA pour la période 2025-2029. 

La capitale togolaise abrite depuis lundi 5 mai “Africa Leads”, une rencontre régionale consacrée à l’évaluation de l’impact des projets financés par la Banque mondiale en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les travaux, ouverts par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, réunissent les coordonnateurs de projets dans les différents pays.

Durant cinq jours, il s’agira pour les participants d’examiner les résultats obtenus, de partager les bonnes pratiques et proposer des pistes d’amélioration pour renforcer l’efficacité des projets. À travers cette évaluation, la Banque mondiale et ses partenaires entendent mieux comprendre les changements apportés dans la vie des populations bénéficiaires et s’assurer que les investissements réalisés contribuent réellement à la réduction de la pauvreté.

« Nous nous livrons à une tâche importante, afin de mieux concevoir des programmes. Car en tant qu’institution dont la mission est de lutter contre la pauvreté et de créer les conditions pour une prospérité partagée, nous ne saurons avancer si nous n’avons pas des données fiables à la base », a indiqué Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Pour le Togo qui bénéficie de plusieurs appuis de l’institution de Bretton Woods dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie ou encore l’éducation, cette rencontre constitue une opportunité de valoriser les acquis des dernières années. L’an dernier, un nouveau Cadre de Partenariat Pays (CPP) a été approuvé pour soutenir les réformes et investissements dans des domaines prioritaires pour le développement du pays.

Au Togo, la qualité de l’air fait désormais l’objet d’un suivi rigoureux. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre du Projet Qualité de l’air au Togo (PQAT), officiellement lancé à la fin du mois dernier (29 avril) par le ministère de l'environnement.

L’initiative portée par l’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE), prévoit l’installation de stations de mesure dans 11 villes du pays, soit un total de 23 communes concernées pour la première phase. Ces dispositifs permettront de surveiller en temps réel la concentration de plusieurs polluants dans l’air ambiant.

« La mise en œuvre du PQAT va permettre, entre autres, de définir des actions préventives de lutte contre la pollution de l’air, de disposer de statistiques sur la qualité de l’air et de planifier une meilleure urbanisation », a expliqué Adadji Koffi Efanam, directeur général de l’ANGE.

Le projet s’étale sur cinq ans et bénéficie d’un financement de 4 milliards de FCFA accordé par la Banque africaine de développement (BAD), avec l’appui technique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Climate and Clean Air Coalition (CCAC). Il vise à renforcer la capacité nationale de surveillance de la qualité de l’air, à fournir des données fiables et à orienter les politiques de prévention en matière de pollution atmosphérique.

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) réalisera, à partir du lundi 19 mai, une enquête de satisfaction client. L’opération, prévue jusqu’au 08 juin, vise à recueillir les avis des consommateurs sur la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile.

L'enquête portera sur plusieurs aspects, notamment la couverture réseau, la qualité des appels ainsi que la performance de l’internet mobile. Elle se déroulera sur toute l’étendue du territoire national, à travers des entretiens par téléphone avec un échantillon représentatif des usagers.

Notons que le régulateur organise régulièrement ces sondages pour garantir la qualité des services de télécommunications dans le pays. Il y a quelques années, une enquête auprès des consommateurs avait permis de mettre en lumière plusieurs insuffisances au niveau des opérateurs.

Une importante quantité de poissons morts a été découverte dans le bassin de rétention des eaux pluviales de Todman (Lomé), a annoncé lundi 05 mai le gouvernement. Les services compétents, notamment ceux du ministère de la santé, se sont dès lors mobilisés pour procéder à l’enlèvement et à l’incinération des poissons.

Si un cordon de sécurité a été installé pour empêcher toute tentative de récupération de ces poissons, des analyses toxicologiques et chimiques sont également en cours, dans le cadre d’une enquête ouverte, afin de déterminer l’origine de ce phénomène.

La population est alors appelée à une extrême vigilance, notamment en s’abstenant de consommer tout poisson dont la provenance n’est pas clairement établie. « Une consommation hasardeuse de ces poissons pourrait entraîner des toxi-infections, dont les vomissements, les empoisonnements, les coliques, des diarrhées », a mis en garde l’exécutif.

Pour rappel, au Togo, des mesures de contrôle et de surveillance régulières sont mises en place pour garantir la qualité des produits de pêche et protéger la santé publique.

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