Au Togo, une quarantaine de commissionnaires en douane agréés, issus de plusieurs organisations (Uprad, Acad et Convergence), ont pris part les mardi 6 et mercredi 7 mai à une session de formation à Lomé sur les dispositifs clés de l’accord sur la ZLECAf (Zone de Libre-Echange Continentale Africaine).
L’initiative, portée par le ministère en charge du commerce, s’inscrit dans le cadre du programme ProComp, soutenu par la coopération allemande et l’Union européenne (UE). Il s’agissait de doter les participants d’outils pratiques afin qu’ils maîtrisent mieux les procédures liées aux échanges intra-africains. Les travaux ont permis d’approfondir leurs connaissances sur les règles d’origine, les documents commerciaux requis, les concessions tarifaires, ainsi que l’utilisation des codes additionnels propres à la ZLECAf.
Pour rappel, la ZLECAf est un vaste espace de commerce intra-africain, entré en vigueur en 2021 sous l’égide de l’Union africaine. Elle vise à créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de consommateurs pour les marchandises et les services.
Après la région des Savanes, la campagne nationale de recensement biométrique va se poursuivre dans d’autres zones. Les enregistrements de masse démarrent officiellement le lundi 12 mai dans la préfecture du Golfe, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) dans un communiqué rendu public le jeudi 8 mai.
L’opération, conduite en collaboration avec l’Agence nationale d’identification (ANID), s’inscrit dans le cadre du projet e-ID Togo, appuyé par la Banque mondiale à travers le programme WURI. Elle vise à établir un registre national fiable et sécurisé, fondé sur des données biométriques et démographiques.
Pour rappel, le recensement biométrique est l’un des projets phares du gouvernement. L’ambition est de doter chaque personne résidant sur le territoire national d’un numéro unique d’identification, lui permettant d’accéder à tous les services essentiels.
La construction de la centrale solaire photovoltaïque de Sokodé (Tchaoudjo) se précise. Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé jeudi 08 mai à Abidjan un financement de 26,5 millions d’euros (environ 17,4 milliards FCFA), en faveur du projet.
La facilité, déclinée en deux volets, un prêt de 18,5 millions d’euros de la Banque et un prêt concessionnel de 8 millions d’euros du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), doit permettre au Togo de matérialiser un peu plus ses ambitions énergétiques. D’un coût global de 61 millions d’euros, le projet, développé par le géant français EDF, comprend la conception, la construction et l’exploitation d’une centrale solaire et d’une ligne de transport de 11 kilomètres. Une fois opérationnelle, l’infrastructure devrait produire 87 gigawattheures d’électricité par an, fournissant ainsi une énergie propre, fiable et abordable à plus de 700.000 personnes, tout en comblant le déficit énergétique de la région.
En outre, l’initiative devrait contribuer à réduire les émissions annuelles de CO₂ d’environ 13.600 tonnes, participant ainsi au respect des engagements climatiques pris par le Togo dans le cadre de l’Accord de Paris. “Le projet solaire de Sokodé est une réalisation historique qui souligne l’engagement fort du Togo en faveur de la transition vers les énergies renouvelables”, a d’ailleurs souligné le vice-président du groupe de la BAD, Kévin Kariuki.
Pour rappel, une autre centrale solaire est déjà en cours de construction à Dapaong, dans la région septentrionale du pays.
Au Togo, les examens de fin d’année dans l’enseignement technique et la formation professionnelle se profilent à l’horizon. Une rencontre a eu lieu dans ce sens entre les acteurs le jeudi 08 mai à Lomé, pour renforcer l’organisation et garantir un déroulement transparent et sécurisé des épreuves.
? Examens 2025
— Ministère de l'Enseignement Technique & Formation (@EdutechGouvTg) May 8, 2025
Le Ministre Isaac TCHIAKPE engage les acteurs pour une gestion rigoureuse et transparente.
? Le 12 mai approche...
? À l’INFPP, acteurs réunis pour préparer chaque détail : centres, surveillants, jurys, copies, corrections.
#ETFP #Examens2025 #Education #?? pic.twitter.com/vV8N1m9Apd
Les travaux, présidés par le ministre en charge du secteur, Isaac Tchiakpe, avaient pour objectif de dresser un état des lieux du dispositif en place. Il s’agissait en outre d’identifier les éventuelles failles et de proposer des améliorations concrètes en vue d’une meilleure coordination des examens.
Quatre axes majeurs ont structuré les discussions : les préparatifs logistiques (centres d’examen, sécurité, disponibilité des matières d’œuvre), les rôles des responsables de centres, les procédures d’évaluation (passation, correction, anonymat, saisie et contrôle des notes), ainsi que les mesures de lutte contre la fraude. À ce titre, plusieurs dispositions ont été rappelées, notamment la permutation des surveillants et des copies, la mise en place d’équipes distinctes à chaque étape et la sécurisation des données.
Dans son allocution, le ministre a souligné la nécessité d’adapter les méthodes de gestion aux évolutions technologiques, tout en assurant la rigueur et la fiabilité du processus. L’officiel a exhorté l’ensemble des acteurs à un engagement total afin de préserver la crédibilité des examens et la valeur des diplômes délivrés.
Pour rappel, le sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle organise chaque année, 23 examens, répartis en deux phases : la première, consacrée à la pratique et la seconde, aux épreuves écrites.
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L'Église catholique a un nouveau pape. Le cardinal américain Robert Francis Prevost, 69 ans, a été officiellement élu jeudi 08 mai, à l’issue du conclave au Vatican.
Premier souverain pontife issu d’Amérique du Nord, le 267ème évêque de Rome s’est donné le nom de Léon XIV. Peu après son apparition, le Président du Conseil a adressé ses félicitations.
Félicitations à Votre Sainteté, Pape Léon XIV, pour votre élection historique ! Votre attachement à la vertu cardinale de la paix et votre appel à construire des ponts par le dialogue entre les peuples résonnent profondément avec l’âme et les valeurs du #Togo. Je suis confiant… pic.twitter.com/rYS25RVzjC
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) May 8, 2025
“Félicitations à Votre Sainteté, Pape Léon XIV, pour votre élection historique ! Votre attachement à la vertu cardinale de la paix et votre appel à construire des ponts par le dialogue entre les peuples résonnent profondément avec l’âme et les valeurs du Togo. Je suis confiant que votre pontificat sera une source de foi, d’espérance et de charité pour notre temps”, a formulé Faure Essozimna Gnassingbé.
Dans sa première prise de parole depuis le balcon central de la basilique St Pierre, le nouveau pape a en effet exhorté à la paix et au désarmement dans le monde. Léon XIV succède à François, décédé le 21 avril dernier.
Au Togo, l’exécutif offre des bourses d’excellence aux étudiants en Master et Doctorat des universités de Lomé et de Kara. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Projet d’appui à la réforme de l’enseignement supérieur en sciences et ingénieries (PARESI 2).
? Bourses d’excellence PARESI 2 pour Master et Doctorat Le gouvernement togolais offre 40 bourses d’excellence aux étudiants des universités de Lomé et de Kara dans le cadre du projet PARESI 2. ? Dépôt des candidatures au plus tard le 23 mai 2025 à 13h TU
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) May 8, 2025
? UL :… pic.twitter.com/5dRsqbVJcX
Au total, 40 bourses sont mises à disposition pour l’année universitaire en cours. L’Université de Lomé bénéficie de 25 bourses dont 15 pour le doctorat et 10 pour le master, tandis que l’Université de Kara dispose de 15 bourses, avec 10 pour le doctorat et 5 pour le master. Ce dispositif vise à soutenir les étudiants engagés dans des parcours de recherche dans les domaines de l’agriculture, des transports, des mathématiques et de l’informatique.
Les informations détaillées relatives aux critères d’éligibilité, au contenu du dossier de candidature et au processus de sélection peuvent être consultées sur le portail électronique du ministère en charge de l’enseignement supérieur. Les candidatures sont recevables jusqu’au 23 mai 2025 à 13 h.
L’ambition du gouvernement est de développer des compétences scientifiques et techniques en lien avec les filières prioritaires.
Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a effectué mercredi 07 mai une visite de travail en République Démocratique du Congo (RDC). Le chef de la diplomatie togolaise était porteur d’un message du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, Médiateur de l’Union Africaine dans la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
On behalf of the President @FEGnassingbe , Mediator for the AU engagement between the Democratic
— Robert Dussey (@rdussey) May 8, 2025
Republic of Congo and Republic of Rwanda in the context of protracted
insecurity in the Eastern part of #DRC, I was received in #Kinshasa by His Excellency Mr. President Felix… pic.twitter.com/i0mj6uFu6i
Reçu à la Cité de l’UA à Kinshasa par le leader congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Robert Dussey a rendu compte des démarches déjà entreprises par le Togo dans le cadre de sa médiation et rassuré sur la poursuite des discussions.
Pour rappel, quelques jours après sa désignation, Faure Gnassingbé s’était rendu dans la capitale congolaise, dans le cadre de ses premières consultations diplomatiques.
Au Togo, une campagne nationale de sensibilisation contre le mariage des enfants et les grossesses précoces a été lancée le mercredi 7 mai 2025 à Asrama, dans la préfecture de Haho (région des Plateaux). L’initiative, portée par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires dont l’Unicef, vise à renforcer la prévention de ces phénomènes qui compromettent l’avenir des filles.
Ce 7 mai 2025 à Asrama dans la préfecture de Haho (région des Plateaux), le @GouvTg, avec l’appui de ses partenaires dont l’#UNICEF, a procédé au lancement officiel d’une campagne nationale de lutte contre le mariage des enfants et les grossesses précoces.#PourChaqueEnfant pic.twitter.com/SDE3Co6KK3
— UNICEF Togo (@Unicef_Togo) May 7, 2025
La campagne s’articule autour de plusieurs activités, entre autres, des séances de sensibilisation dans les écoles, des discussions communautaires, des journées de réflexion et des actions de proximité dans les villages et quartiers. L’objectif est de favoriser une prise de conscience collective et de promouvoir des comportements responsables.
Ces dernières années, plusieurs initiatives ont été mises en route dans le cadre de la lutte contre les mariages précoces et afin d’améliorer les conditions de vie des adolescentes.
Pour rappel, un numéro vert, le 8250, permet de dénoncer toute violence ou tout dysfonctionnement constaté dans un établissement scolaire.
L’Université de Lomé et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-Togo) s’apprêtent à formaliser un partenariat en réponse aux défis de formation, d’employabilité des jeunes et de compétitivité des entreprises. Les deux institutions ont engagé, le mercredi 7 mai, des discussions autour de projets communs visant à rapprocher le monde académique du secteur privé.
Au menu des échanges : la création d’un centre de langues des affaires et celle d’une école de commerce. De fait, le futur centre de langues aura pour mission de doter les opérateurs économiques, jeunes diplômés et professionnels, de compétences linguistiques en anglais, en chinois et dans d'autres langues, avec une orientation spécifique vers les besoins du secteur privé. Il s’agit notamment de renforcer les capacités en communication commerciale et en négociation.
Quant à l’école de commerce, elle ambitionne de former des cadres et professionnels qualifiés, capables de répondre aux exigences du marché national et régional. Ses formations seront orientées vers la pratique et couvriront des domaines tels que l’innovation entrepreneuriale, le management, la finance, le commerce international ou encore la transformation digitale. Des stages en entreprise et des échanges avec les milieux professionnels compléteront l’approche pédagogique.
La signature du protocole, annoncée prochainement, viendra concrétiser cette volonté commune de renforcer les passerelles entre formation académique et exigences du marché.
Le Togo et le Bénin peaufinent les contours d’un projet commun visant à assurer une gestion concertée et durable des ressources en eau qu’ils partagent. Une délégation de l’Union européenne (UE) a échangé dans ce sens, le mardi 6 mai, avec les responsables de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) à Lomé.
Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la formulation d’un projet portant sur la gestion des eaux transfrontalières,avec un accent particulier sur le bassin versant du Mono. pic.twitter.com/5RfeuCxxAy
— ANPC TOGO (@ANPCTogo) May 7, 2025
La mission, conduite par le directeur exécutif de l’Autorité du Bassin de la Volta, s'inscrit dans les préparatifs d’un projet de gestion des eaux transfrontalières, avec un accent particulier sur le bassin du Mono. D’un montant de 9,8 milliards de FCFA (15 millions d’euros), le projet sera mis en œuvre conjointement par le Togo et le Bénin, avec l’appui de l’Union européenne.
L’initiative vise à renforcer la coopération entre les deux pays pour une meilleure gouvernance des ressources hydriques, tout en intégrant les enjeux liés à la prévention des risques, à la protection des écosystèmes et à l’adaptation au changement climatique.
Notons qu’une première réunion s’était déjà tenue en début de semaine dans le même esprit entre la délégation de l’UE et la ministre en charge de l’eau et de l’assainissement.
Pour rappel, le bassin du Mono est une zone fluviale partagée entre le Togo et le Bénin, qui s’étend sur environ 24.300 km², dont 88 % situés sur le territoire togolais. Il constitue une ressource stratégique pour l’agriculture, la pêche, l’approvisionnement en eau et la production d’énergie.
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