Au Togo, le gouvernement intensifie ses efforts pour renforcer la sensibilisation aux dangers du saturnisme infantile, une intoxication au plomb qui affecte particulièrement les enfants. Une rencontre visant à élaborer des outils et stratégies de communication efficaces a démarré à cet effet le mardi 2 septembre à Lomé, réunissant des acteurs issus de plusieurs ministères.
Le Togo développe une boite à outils de communication pour lutter contre le #saturnisme@TogoOfficiel @presidencecstg @FEGnassingbe @GouvTg @CommunicationTg @MSPS_Togo @Unicef_Togo @OMSTogo @erinna_dia @remapsentg @AtopTG #saturnisme#unfutursansplomb https://t.co/NDf0NZ17gM
— Ministère en charge de l'Environnement Togo (@MerfGouvtg) September 4, 2025
Jusqu’au 5 septembre, les participants travaillent à la conception d’une boîte à outils de communication destinée à sensibiliser les populations et à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la prévention du saturnisme infantile. Cette initiative, soutenue par l’Unicef, vise à réduire les risques d’exposition au plomb et à protéger la santé des enfants dans le pays.
"Nous comptons sur l’expertise et l’engagement de chacun pour faire de cette initiative un succès, et ainsi protéger la santé de nos enfants tout en préservant notre environnement", a indiqué la directrice de l’environnement, Yaou Mery.
Pour rappel, le saturnisme infantile est une intoxication causée par l’exposition au plomb, qui peut se produire à travers les peintures au plomb, les déchets d’équipements électriques et électroniques ou encore certaines activités minières. Chez les enfants, cette intoxication peut provoquer des troubles du développement cérébral.
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Au Togo, des écoles pilotes vont démarrer dès la rentrée 2025-2026 des cours sur la lutte contre la corruption. Cette expérimentation concerne des établissements à Lomé (le lycée technique d’Adidogomé, le lycée technique de Légbassito, l’École nationale d’administration et l’Université de Lomé) ainsi que d’autres dans la région de Kara (lycée de Kara Sud, le CRETFP et l’Université de Kara).
L’initiative, prévue pour s’étendre progressivement à d’autres établissements, s’inscrit dans le cadre d’un projet porté par la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), en partenariat avec les ministères chargés de l’éducation et de la formation. Elle vise à inculquer aux élèves et étudiants des valeurs d’intégrité, de transparence et de responsabilité citoyenne.
Au secondaire, les cours seront intégrés dans des disciplines comme l’histoire-géographie et l’éducation civique et morale, tandis qu’à l’université, ils prendront la forme de modules autonomes. Une formation à l’endroit des inspecteurs de l'enseignement secondaire général et technique se tient dans ce sens depuis le 3 septembre à Kpalimé. Pendant trois jours, ils se familiarisent avec les outils pédagogiques et les méthodes d’enseignement spécifiques à la lutte contre la corruption, afin de mieux accompagner les enseignants dans la transmission de ces notions aux élèves.
« La lutte contre la corruption ne saurait se limiter aux seules sanctions. Elle doit aussi passer par l’éducation et la prévention. C’est dès le bas âge qu’on redresse le rameau de l’arbre », a indiqué le président de la HAPLUCIA, Kimelabalou Aba.
L'ambition de l'exécutif à terme est de poser les fondements d’une société plus juste, plus responsable et résolument tournée vers l’intérêt général.
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Le Togo veut renforcer l’engagement et la participation des jeunes filles dans le développement social et l’égalité des genres. Un Forum national des jeunes filles a démarré dans ce sens le mardi 2 septembre pour trois jours à Lomé.
« Les filles sont des actrices du changement, pas de simples bénéficiaires. Le futur commence aujourd’hui et il est porté par elles ! » #LeadershipFéminin #FNJF2025 #ForumJeunesFilles #FillesAuxCommandes pic.twitter.com/q0RX0Rk6YO
— Plan International Togo (@PlanIntTogo) September 2, 2025
L’événement, organisé par le ministère en charge de la promotion de la Femme en collaboration avec l’ONG Plan International Togo, se tient également en ligne autour du thème : « Amplifier la voix des filles pour influencer le changement ». Cette première édition vise à promouvoir le leadership féminin, encourager l’expression des idées et contribuer à transformer les normes sociales.
Au total, 150 participantes issues de toutes les régions, d’institutions publiques, d’organisations de la société civile et de médias, prennent part à des ateliers pratiques, panels multipartites et expositions de produits locaux réalisés par les jeunes filles. Les discussions portent sur l’égalité des genres, la lutte contre le mariage précoce et le renforcement des capacités.
« Chères jeunes filles, vous êtes les actrices et moteurs du changement. L’avenir du Togo ne se construira pas sans votre voix, vos idées et votre engagement. Osez rêver, osez proposer, osez participer pleinement à la transformation de notre société », a exhorté la ministre en charge de la promotion de la Femme, Akossiwa Zinsou-Klassou, à l’ouverture des travaux.
Au Togo, le gouvernement multiplie les initiatives pour soutenir la jeune fille et promouvoir l’égalité des genres. Des politiques inclusives, des lois de protection, des programmes d’éducation et des projets économiques ciblés sont mis en œuvre pour permettre aux filles d’accéder pleinement à leurs droits et de s’épanouir dans tous les domaines. Ces efforts visent à créer un environnement favorable à leur développement et à garantir leur participation active à la vie sociale, économique et politique du pays.
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L’examen du Certificat de fin d’apprentissage (CFA) a officiellement démarré le lundi 1er septembre sur toute l’étendue du territoire. Au total, 51.743 candidats dont 35.615 filles, composent pour l’obtention de ce diplôme qui ouvre les portes du monde du travail aux artisans.
? CFA 2025 : 51 743 candidats en lice, dont 35 615 filles
— Ministère de l'Enseignement Technique & Formation (@EdutechGouvTg) September 3, 2025
Le ministre Isaac TCHIAKPE encourage la jeunesse : « +11% d’inscrits en un an, preuve de l’engouement pour les filières qui mènent directement à l’emploi ».#Togo #Formation #Emploi #artisanat #METFPA pic.twitter.com/QkcBdLZkoK
Plus de 58 filières, notamment la couture, la maçonnerie, la cuisine ou encore l’électricité, sont ouvertes pour cette session 2025. Comme de coutume, une délégation gouvernementale composée du ministre en charge de l’apprentissage, Isaac Tchiakpe et du ministre délégué auprès du ministre en charge du commerce, Kossivi Hounaké, s’est rendue dans plusieurs centres d’examen afin de s’assurer du bon démarrage des épreuves.
« Nous avons 51.743 candidats cette année, contre 45 000 en 2024, soit une augmentation d’environ 11 %. Cela illustre l’engouement des jeunes pour des filières qui les projettent directement vers l’emploi », a souligné le ministre Isaac Tchiakpe.
Pour rappel, l’examen du CFA est celui qui clôture la saison des examens au Togo. Les épreuves s’achèvent le samedi 6 septembre 2025.
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Au Togo, le vaccin antipaludique fait désormais partie du programme national élargi de vaccination du pays. Le ministère de la santé et de l’hygiène publique a en effet officiellement introduit lundi 1er septembre dans sa stratégie, le R/21 Matrix, l’un des deux vaccins antipaludiques préqualifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Gratuit et administré aux enfants pour leur fournir une protection supplémentaire, ce vaccin s’adresse à partir de 05 mois d’âge et comporte quatre doses à répartir jusqu’au 15ème mois. S’il protège contre les formes cliniques de la maladie, il vient surtout étoffer les moyens de prévention et de lutte déjà déployés, comme la campagne triennale de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide, la chimioprévention pour les femmes enceintes et les enfants vivant dans des zones de transmission saisonnière intense, les tests de diagnostic rapide (TDR), ou encore le traitement préventif intermittent chez les nourrissons.

Plus de 2 millions de cas enregistrés en 2024
Pour le Togo qui, en dépit des efforts déployés, a enregistré 2,1 millions de cas de paludisme et 993 décès (dont 70% d’enfants de moins de 05 ans) l’an dernier, c’est un nouvel outil qui permettra d’intensifier la lutte.
“Ce vaccin contribuera à sauver de nombreuses vies et à réduire considérablement l’impact socio-économique de cette maladie sur les familles et les communautés”, a assuré le Secrétaire général du ministère, Kokou Wotobé, qui a invité à la vigilance surtout en cette période de pluies dans plusieurs localités du territoire national.
Ce jeudi, 04 septembre, une cérémonie officielle de lancement est d’ailleurs prévue à Sokodé, dans la Région Centrale, suivie d’une campagne de communication pour rassurer les populations. Pour rappel, le feu vert des autorités sanitaires mondiales sur l’introduction des nouveaux vaccins est intervenu après une phase pilote concluante de deux ans dans divers pays (Malawi, Kenya, Ghana) sur des milliers d’enfants.
Depuis 2024, vingt pays du continent ont déjà introduit le vaccin contre le paludisme.
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Changement à la tête de plusieurs médias publics. Le ministre chargé de la communication et des médias, Yawa Kouigan a signé mercredi 03 septembre une série d’arrêtés de nominations, actant la réorganisation temporaire des directions de la Télévision Togolaise (TVT), de Radio Lomé, et de Radio Kara.
A la TVT, Komou Tchaa Paneïpésséï Désiré, jusqu’alors directeur par intérim de Radio Kara, prend les rênes de la télévision nationale, en remplacement de Joseph Amegan.
A Kara, il est remplacé par Takou John Abalo, qui dirigeait jusque-là Radio Lomé, désormais confié à Gerson Dovo.
Le gouvernement togolais dispose d’un nouveau Secrétaire général (SGG). Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a nommé mercredi 03 septembre via décret, Stanislas Bamouni Baba à ce poste, avec rang de ministre.
Plusieurs fois membre de l’exécutif (ministre de l’éducation et des secteurs techniques) et proche collaborateur du Président du Conseil, Stanislas Baba était jusqu’alors conseiller sur les questions maritimes. Il a par ailleurs coordonné le programme de coopération du Millennium Challenge Account pour le Togo, à travers lequel le pays a opéré plusieurs réformes de gouvernance.
Désormais Secrétaire général du gouvernement, il aura entre autres pour missions d’assurer le bon fonctionnement et la régularité du travail gouvernemental.
Au Togo, la frontière ouest, située dans le District autonome du Grand Lomé (DAGL) fait l’objet de plusieurs mesures de sécurisation. Le gouvernement a en effet engagé un processus de renforcement des dispositifs de contrôle et de surveillance sur cette portion, a annoncé mardi 02 septembre le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba.
La décision, qui vise à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes et à endiguer les menaces croissantes, fait suite à une évaluation rigoureuse de la situation sécuritaire dans la capitale, qui a permis d’identifier une multitude d’activités illicites : trafic de drogues et de produits prohibés, traite d’êtres humains et transports de migrants en situation irrégulière, contrebande de marchandises (carburant, gaz, médicaments, denrées…) et de ressources naturelles, trafic d’armes et de munitions, et trafic transfrontaliers de véhicules et de motos volés, souvent à des fins criminelles.
Pour y remédier, plusieurs mesures immédiates sont mises en vigueur, notamment la fermeture de tous les points de passage non autorisés et des brèches clandestines identifiées le long de la frontière, et le renforcement des dispositifs de surveillance, avec une redéfinition du dispositif sécuritaire dans les zones frontalières.
Des postes d’immigration spécialement aménagés
Pour faciliter les échanges transfrontaliers et maintenir la continuité des activités des populations riveraines, des postes d’immigration sont spécialement aménagés tout le long de la frontière, et sont répartis à Ségbé (Akpokploé, Yokoè Copégan, Lankouvi et Akato Viépé) et à Aflao (Kodomé, Casablanca, Todman et Adjinamoto).
“Ces huit postes d’immigration à franchissement piéton sont désormais les seuls autorisés pour les traversées à pied dans la zone frontalière du District autonome du Grand Lomé”, a précisé le ministre. Quant aux franchissements en véhicules, motos et tricycles, “ils devront obligatoirement s’effectuer par les postes frontaliers officiels de Ségbé et d’Aflao”, a-t-il précisé, avant d’ajouter que “tout franchissement effectué en violation de ces prescriptions sera sanctionné conformément à la loi et aux règlements en vigueur”.
Vers une extension progressive des mesures dans les autres régions
Du reste, ces mesures seront progressivement étendues aux autres régions, en fonction des évolutions locales et des priorités stratégiques définies par le Gouvernement, a indiqué l’officiel, qui a invité les populations concernées à respecter strictement les consignes édictées, à coopérer pleinement avec les forces de sécurité, et à signaler sans délai tout comportement suspect au numéro vert gratuit 1014.
Les acteurs politiques regroupés au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) ont tenu, le mardi 2 septembre, leur 3ème session de l’année en cours. Les travaux présidés par Me Tchassona Traoré ont porté sur le bilan du processus électoral des dernières élections municipales, l’évaluation de la présidence du CPC, ainsi que sur la situation socio-économique du pays.
Au cours des échanges, les participants ont formulé des observations et des suggestions visant à améliorer l’organisation des prochains scrutins, tout en soulignant l’importance de la transparence et de la paix durant le processus électoral. La question du renouvellement des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a également été abordée.
L’occasion pour le commissaire du gouvernement, le ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, de saluer l’engagement constant des acteurs politiques. « Votre implication tout au long du processus électoral a encore une fois démontré que si nous sommes unis, nous pouvons relever tous les défis. Au-delà des résultats que chacun apprécie à sa manière, le grand résultat pour tous les Togolais, c’est que le processus électoral s’est passé dans la paix, la quiétude et la transparence », a indiqué l’officiel.
S’agissant du bilan de la présidence du CPC, un mémo de quatre pages a été présenté aux acteurs. Le document retrace les acquis majeurs obtenus sous la conduite de Me Tchassona Traoré, notamment la promotion du dialogue politique et la consolidation de la paix sociale.
Les populations de la préfecture de l’Avé ont célébré le week-end dernier leur fête traditionnelle, Avéza. L’apothéose de cette 18ème édition organisée à Badja a connu la présence de plusieurs officiels, dont la ministre en charge de la culture, Yawa Kouigan, représentant le président du Conseil.
#TogoCulture??✨ A Badja, le samedi 30.08.25, Mme @YawaKouigan, min. de la communication, des médias et de la culture, porte-parole du @GouvTg, a pris part à l’apothéose de la fête traditionnelle #Aveza. Représentant le Président du Conseil, S.E.M. @FEGnassingbe, elle a... 1/2 pic.twitter.com/HJpxpGrLvH
— Ministère de la Communication, Médias & Culture (@CommunicationTg) September 1, 2025
Axée sous le thème : « Avé résolument tourné vers le développement intégral de la décentralisation », cette édition a mis en avant la volonté des communautés locales d’allier leur héritage culturel aux aspirations de modernité et de progrès.
« Cette fête traduit la vitalité de notre patrimoine culturel et rappelle à chacun que la décentralisation et la participation citoyenne sont essentielles pour construire un avenir harmonieux et prospère », a indiqué la ministre Yawa Kouigan.
Les festivités ont été marquées par des danses et chants traditionnels, des performances de groupes folkloriques, ainsi que des rituels coutumiers. Des expositions artisanales et culturelles ont également permis de mettre en valeur la richesse et la créativité des communautés de l’Avé.
« Avéza est bien plus qu’une fête, c’est un pont entre les générations, un moment qui nous rappelle l’importance de préserver notre identité tout en préparant l’avenir », a souligné le ministre en charge des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, fils de l’Avé.