Le Togo va bientôt disposer d’une plateforme internationale dédiée à la recherche en santé mondiale. Une rencontre d’échange a eu lieu dans ce sens le mercredi 21 mai à Lomé, entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE), basée en France.
Échanges en vue de la mise en place d’une Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale (PRISME) au Togo Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a accueilli une délégation de l’Agence nationale de recherche sur le sida, les hépatites virales et les… pic.twitter.com/nkZCHSu7sX
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Baptisée PRISME (Plateforme de Recherche Internationale en Santé Mondiale), cette initiative vise à renforcer la coopération scientifique entre le Togo et les institutions partenaires à l’international, tout en mobilisant les chercheurs nationaux autour des enjeux majeurs de santé publique. Il s’agit en outre d’un cadre structurant pour la recherche biomédicale, capable de soutenir la production de connaissances sur des pathologies telles que le VIH/sida, les hépatites virales et les maladies infectieuses.
L’occasion pour le ministre de l’Enseignement supérieur Kanka-Malik Natchaba de saluer l’engagement des chercheurs mobilisés pour ce projet, en particulier les chercheurs togolais, et d’exprimer la disponibilité du gouvernement à accompagner sa réalisation.
La démarche devrait contribuer à positionner durablement le pays dans le concert des réseaux scientifiques internationaux et à renforcer son rôle dans la lutte contre les grandes menaces sanitaires.
Un peu plus de cinq ans depuis son opérationnalisation, le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) poursuit sa mission de soutien au développement local. De 2020 à 2025, un total de 41,8 milliards FCFA a été alloué aux collectivités territoriales à travers ce mécanisme mise en place par le gouvernement.
Ces chiffres, dévoilés le mercredi 21 mai par la commission de gestion du fonds à la faveur d’une rencontre avec la presse, révèlent une progression constante des dotations annuelles. De 2,63 milliards FCFA en 2020, l’enveloppe est passée à 9,5 milliards en 2025, soit une augmentation globale de plus de 260 % en cinq ans.
Cette augmentation s’inscrit dans la stratégie du gouvernement pour la mise en œuvre progressive de la décentralisation, notamment avec l’installation des premiers conseils régionaux. Elle vise à doter les collectivités territoriales de moyens nécessaires pour exercer pleinement leurs compétences et assurer les investissements de base au profit des populations.
Ces ressources servent à financer des projets prioritaires dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, de l’éducation ou encore de l’aménagement urbain, en réponse aux besoins des communautés.
« Le FACT est un outil de développement mis en place par l’État pour rendre visibles les actions réalisées dans les collectivités territoriales. Il continuera à accompagner les communes et les régions afin de consolider les acquis et répondre aux besoins des populations à la base », a indiqué Siangou Koumtchane, secrétaire technique de la commission de gestion du FACT.
Initialement fixé à 50.000 FCFA par personne (la moitié pour les femmes), le cautionnement à verser par les candidats aux élections locales du 10 juillet prochain est revu à la baisse. Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris mercredi 21 mai, un décret fixant le nouveau montant à 25.000 FCFA.
Pour les candidatures féminines, il est également réduit de moitié, et passe à 12.500 FCFA. La décision intervient, au lendemain d’une nouvelle concertation entre les acteurs politiques, qui ont effectué un plaidoyer dans ce sens.
Pour rappel, le financement public alloué aux partis politiques est de 500 millions FCFA, à répartir selon des critères spécifiques. La campagne électorale s’ouvre le 24 juin.
Les élèves titulaires d’un baccalauréat première partie (BAC I), actuellement en classe de terminale (toutes séries confondues) et désirant poursuivre leurs études au Maroc, sont invités à postuler pour des bourses au titre de l'année universitaire 2025–2026. L’annonce a été faite le mercredi 21 mai par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, via un communiqué.
? Bourse d’études au Maroc pour les élèves togolais – Année 2025-2026 ??
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Les élèves togolais régulièrement inscrits en classe de Terminale (toutes séries confondues) pour l’année académique 2024-2025 ont l’opportunité de poursuivre leurs études universitaires au Maroc grâce aux… pic.twitter.com/1c0l3JV1Yk
Les bourses, mises à disposition par l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), sont destinées aux élèves âgés de 23 ans au plus (nés en 2002). Ils doivent “avoir obtenu la mention Bien et plus au BAC I”, a précisé le communiqué.
Le dossier de candidature doit être soumis au plus tard le vendredi 30 mai 2025 à 17h à la Direction des bourses et stages (DBS) à Lomé. Les informations complémentaires peuvent être consultées sur le portail dédié.
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Au Togo, le financement des PME/PMI va se renforcer. L’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) et la Société des postes du Togo (SPT) ont signé, le mercredi 21 mai, un partenariat dans ce sens.
L’entente paraphée par les responsables des deux institutions, Naka Gnassingbé De Souza, directrice générale de l’ANPGF et Kwasi Kwadzo Dzodzro, Directeur Général de la Poste, vise à faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises à du financement. Concrètement, le réseau d’agences de la Poste sera mis à contribution pour assurer le déploiement des financements et le suivi des projets sur toute l’étendue du territoire national. Cette approche de proximité permettra d’atteindre plus efficacement les porteurs de projets, y compris dans les zones rurales, et de garantir un accompagnement plus rigoureux dans la mise en œuvre des initiatives soutenues.
Notons qu’à fin 2024, l’ANPGF, créée en 2006, affichait un bilan de 17,5 milliards FCFA mobilisés au profit de 1400 petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans divers secteurs d’activité à travers le pays. L’ambition du gouvernement via cette structure, est de créer un écosystème propice à l’essor des PME/PMI, en leur offrant un accompagnement adapté et des solutions de financement durables.
La fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale, du jeudi 22 mai au dimanche 25 mai, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ces perturbations attendues sont dues à des travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
De fait, les coupures interviendront entre 8h30 et 16h au plus tard selon les zones concernées. Comme de coutume, les recommandations de prudence et de gestion des appareils restent en vigueur lors des interruptions.
Programme des interruptions
Jeudi 22 mai 2025
09h à 13h : Togocel Zogbétonou, Zogbétonou, Afiadégnigban, Aképédo, Aképé, Ehlikopé, Aképé Master Eoul, Assama Gbléta, Aklikopé, Aképé Adjokopé et leurs environs.
09h à 13h : Marché Atchanvé, Adjougba, Adjougba Avémé et leurs environs.
Vendredi 23 mai 2025
09h à 14h : Zones Adidogomé, Ecole Privée Laïque Evénac et leurs environs.
Dimanche 25 mai 2025
08h 30 à 16h : H61 Victago seul.
09h à 13h : Quartier Bassin d’eau, Pharmacie Orchidée, Télessou et leurs environs.
09h à 14h : Caisse, Cité OUA 2000, Caisse Cité Millénium et leurs environs.
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Une délégation camerounaise séjourne depuis le mardi 20 mai à Lomé dans le cadre d’une rencontre d’échange sur la Budgétisation Sensible au Climat (BSC). La visite s’inscrit dans une dynamique de partage d’expériences entre les deux pays, avec pour ambition de renforcer la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques budgétaires.
Jusqu’au 22 mai, les experts camerounais auront l’opportunité d’échanger avec les praticiens budgétaires du Togo, de visiter des projets intégrant les considérations climatiques et d’approfondir leurs connaissances sur les mécanismes de budgétisation sensible au climat. Ce cadre d’échange vise aussi à renforcer la coopération Sud-Sud sur les enjeux de développement durable.
“Cette mission constitue un voyage d’expérience et de partage dans le but de s’inspirer des réformes togolaises en matière de budgétisation verte”, a indiqué le chef de la délégation camerounaise, Patrick Kevin Mzogang.
Pour sa part, le Secrétaire général du ministère des finances, Stéphane Akaya, a salué l’initiative et exprimé le souhait de voir cette collaboration s’étendre à d’autres domaines liés à la gestion des finances publiques.
En rappel, depuis quelques années, le Togo a mis en place un cadre innovant d’intégration des enjeux climatiques dans la gestion des finances publiques. Cette démarche permet d’orienter les ressources budgétaires vers des actions prioritaires en matière d’environnement et de résilience.
La gouvernance des télécommunications par l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) suscite à nouveau de l’intérêt au-delà des frontières nationales. Une délégation de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP) a effectué, la semaine dernière, une visite de travail à Lomé. Ceci, dans le cadre d’un partage d’expérience autour du Système de Management de la Qualité (SMQ).
MISE EN ŒUVRE DU SYSTÈME DE MANAGEMENT DE QUALITÉ SUIVANT LA NORME ISO 9001-2015:
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) May 20, 2025
L'AMRTP EN VISITE DE TRAVAIL AUPRÈS DE L'ARCEP TOGO
Trouver le lien relatif à ce communiqué de presse ici:https://t.co/gxIAE6sOit#ArcepTogo #iso9001@AMRTP_MALI#Togo #Mali pic.twitter.com/zfpEePsWS3
La mission, conduite par le Secrétaire exécutif du régulateur malien, Abdoulaye Coulibaly, est venue s’informer sur les mécanismes déployés par l’Arcep pour l’instauration, la certification et le maintien d’un SMQ. Ce système, déployé avec succès, a été certifié en septembre 2023 et a fait l’objet d’un audit concluant en septembre 2024.
À l’issue des échanges, les deux institutions ont réaffirmé leur engagement de faire évoluer l’accord bilatéral existant entre le Mali et le Togo afin de faciliter davantage la mobilité entre les deux pays. Cette démarche malienne fait suite à celles d’autres pays, confirmant ainsi l’intérêt régional pour les avancées du Togo en matière de régulation des télécommunications.
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Les opérateurs économiques se familiarisent avec le “ Togo Trade Portal”, la nouvelle plateforme numérique dédiée à la facilitation des échanges commerciaux. Le ministère du commerce a en effet lancé, le mardi 20 mai, une campagne de vulgarisation du nouvel outil.
Pendant un peu plus d’une semaine, il s’agira de former et de sensibiliser les acteurs économiques, notamment les exportateurs, à l’utilisation du portail. L’objectif est de renforcer leur maîtrise des procédures d’importation, d’exportation et de transit des produits, désormais accessibles en ligne à travers une interface simple et centralisée.
Premiers bénéficiaires de cette campagne, les acteurs de la filière soja ont suivi une présentation détaillée du portail et de ses fonctionnalités. Le Togo Trade Portal fournit des informations actualisées sur les réglementations, les documents requis, les frais à acquitter, ainsi que les délais et étapes des différentes procédures commerciales.
Le déploiement du Togo Trade Portal s’inscrit dans le cadre du projet de « facilitation d’un meilleur accès aux marchés internationaux (AMI Commerce Togo) ». L’ambition est de renforcer la transparence des échanges, d’améliorer la compétitivité des entreprises togolaises et de faciliter leur insertion sur les marchés régionaux et internationaux.
Démarrés il y a un peu d’une semaine, les enregistrements de masse dans le cadre de la campagne nationale de recensement biométrique se poursuivent dans la préfecture du Golfe. L’initiative vise à doter chaque citoyen d’une identité unique et sécurisée, essentielle pour un meilleur accès aux services publics, sociaux et administratifs.
Jusqu’au 19 juin, les citoyens peuvent se faire enrôler gratuitement pour obtenir leur Numéro d’identification unique (NIU). Près de 600 centres d’enregistrement sont déployés pour couvrir l’ensemble des communes de la préfecture.
L’inscription est ouverte à toute personne âgée d’au moins 5 ans, avec ou sans pièce d’identité. Une préinscription peut également se faire en ligne sur la plateforme dédiée. À l’issue de l’enregistrement, chaque citoyen reçoit son NIU ainsi qu’un QR code dans un délai de 24 à 48 heures.
Pour rappel, l’opération, conduite en collaboration avec l’Agence nationale d’identification (ANID) et l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), s’inscrit dans le cadre du projet e-ID Togo, appuyé par la Banque mondiale à travers le programme WURI.