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Les épreuves anticipées de l’examen du baccalauréat première partie (Bac I) ont officiellement démarré le lundi 12 mai sur le territoire national. Cette phase concerne essentiellement les disciplines professionnelles, ainsi que les spécialités propres à chaque filière de l’enseignement technique.

En tout, 13.513 candidats dont 7687 filles, composent cette année dans 36 centres d’examen répartis sur tout le territoire. Les épreuves prévues jusqu'au 23 mai, portent sur les compétences techniques acquises durant la formation. Ils précèdent les examens des matières générales, programmés du 26 au 30 mai 2025.

Pour s'assurer du bon déroulement des épreuves, le ministre en charge de l’enseignement technique, Isaac Tchiakpe, a effectué une visite dans plusieurs centres d’examen à Lomé. L’occasion pour l’officiel de rappeler les consignes de rigueur en période d’examen, notamment l’interdiction d’usage du téléphone portable dans les salles.

Il y a quelques jours, une rencontre avait réuni les acteurs du dispositif pour affiner l’organisation des examens. Plusieurs mesures avaient été renforcées afin de garantir un déroulement transparent et sécurisé des épreuves.

Le Togo, représenté par son directeur des Loisirs, Kodjo Klou Etse, prend part depuis le mardi 13 mai à la 40ème Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie à Rabat (Maroc). Le pays y a été salué pour ses efforts en matière de promotion des loisirs, à travers des initiatives concrètes qui répondent aux recommandations de la 39ème conférence à Brazzaville (République du Congo).

Parmi les actions présentées, figure le projet « un canton, un kit de loisirs » qui a permis d’équiper en matériel de jeux traditionnels, les 394 cantons que compte le pays. Cette initiative favorise le dialogue intergénérationnel et renforce les liens sociaux au sein des communautés.

Le directeur des Loisirs a également mis en avant l’organisation des festivals internationaux des loisirs, tenus à Lomé en 2022 et 2024 avec le soutien de la CONFEJES. Ces événements ont rassemblé des participants de plusieurs pays ouest-africains autour de la valorisation des loisirs comme vecteur d’intégration régionale.

Autre action phare : l’élaboration d’un recueil de jeux traditionnels du Togo actuellement en édition, destiné à préserver et transmettre ce patrimoine culturel. À ceci, s’ajoutent l’adoption d’une politique nationale des loisirs prévoyant la création d’un fonds dédié, et d’autres projets en préparation tels que : « Honneur aux seniors » et « Train des loisirs ».

Les travaux prennent fin le vendredi 16 mai prochain avec la conférence ministérielle.

La fourniture de courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale jusqu’au dimanche 18 mai, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Concrètement, les coupures interviendront entre 08h30 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Programme des interruptions

Mercredi 14 mai 2025

09h à 13h : Zone Agoè Réserve Gendarmerie et ses environs.

09h à 14h : Zone Lossossimé Carrefour Bodjona et ses environs.

Jeudi 15 mai 2025 

08h30 à 13h30 : Zone Agoè Nossito et ses environs.

09h à 14h : Zones Agoè Sogbossito, École Privée Laïque Armendier et leurs environs.

Vendredi 16 mai 2025

09h à 14h : Zones GTA, Agbalépédogan, Agence CEET Agoè, Formatec et leurs environs.

Dimanche 18 mai 2025

09h à 13h : Zones Agoè Jeunesse en Mouvement, Sogbossito et leurs environs.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu lundi 12 mai à Lomé, le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Claver Gatete. Le responsable séjournait dans la capitale togolaise, dans le cadre de la conférence de l’Union Africaine sur la dette publique.

Les échanges, auxquels a également pris part la nouvelle coordonnatrice résidente du système onusien, Coumba Sow, ont porté sur la problématique de la dette en Afrique ainsi que le partenariat entre le Togo et la Commission. “Nous avons identifié quatre domaines clés à savoir la zone de libre-échange du continent africain, les statistiques où nous travaillons sur le recalibrage du PIB, la technologie pour accroître le système fiscal et le ratio fiscal/PIB ainsi que l’efficacité du gouvernement”, a indiqué Claver Gatete à l’issue de l’entretien. 

Les deux personnalités ont en outre abordé le sujet de la possibilité pour l’Afrique d’avoir des sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations unies.

La capitale togolaise abrite depuis le mardi 13 mai, une rencontre régionale consacrée à la formation sur les avis de commerce non préjudiciables (NDF) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Les travaux, organisés en collaboration avec l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), réunissent les experts de plusieurs pays.

L’occasion pour le ministre en charge de l’environnement, Katari Foli-Bazi, de réaffirmer l’engagement du Togo en faveur de la protection des bois tropicaux et de la gestion durable des ressources forestières. “La protection de nos forêts et de la biodiversité est une priorité pour notre pays, car elle conditionne l’équilibre de nos écosystèmes et le bien-être des générations futures”, a souligné l’officiel.

Jusqu’au 16 mai, il s’agira pour les participants d’approfondir leurs connaissances sur l’élaboration des avis de commerce non préjudiciables (NDF), indispensables à la régulation du commerce international des espèces de bois. En outre, cette session permettra de partager des expériences et d’examiner les mécanismes qui favorisent la conciliation entre le commerce international du bois et la préservation durable des forêts tropicales.

Pour rappel, le Togo est membre de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) depuis 1990. Le pays a d’ailleurs accueilli en 2019, la 55ème session du Conseil international des bois tropicaux (CIBT).

Dans la région des Savanes, le renforcement de la résilience des populations se poursuit. Le projet Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) a officiellement été lancé dans ce sens le lundi 12 mai à Lomé.

L’initiative, qui sera mise en œuvre avec l’appui de l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir l’emploi pour les personnes vulnérables à travers la réalisation de travaux communautaires. Sur une période de 12 mois, elle prévoit des travaux d’entretien de pistes rurales, de reboisement et de renforcement des capacités pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes, y compris des personnes déplacées.

Le projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), porté par le gouvernement et ses partenaires. À terme, il entend améliorer les conditions de vie des communautés ciblées, en particulier les jeunes et les femmes.

« Le projet HIMO se veut une réponse concrète, adaptée aux réalités locales, pour restaurer l’espoir dans les communautés, créer un tissu économique de proximité et renforcer la résilience face aux difficultés du quotidien », a indiqué le directeur de cabinet du ministère en charge du travail, Jacques Alandja, lors du lancement.

Pour rappel, confrontée à des défis sécuritaires, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire depuis trois ans.

Le Togo accueille depuis lundi 12 mai, la première conférence de l’Union africaine sur la dette publique. En marge des assises, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le Commissaire à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable de l’institution panafricaine, Moses Vilakazi. 

Au cours des échanges, le responsable s’est réjoui du choix du Togo pour abriter l’évènement et a exprimé au Président du Conseil, la gratitude de l’Union africaine pour les facilités offertes en vue d’une organisation réussie de cette conférence. “C’est un sujet très important dans nos pays africains car chaque pays est affecté par la dette. Les états de nos fonds sont utilisés pour l’éducation, la santé et les infrastructures. Cette rencontre était l’occasion de remercier le Président du Conseil et le peuple togolais d’avoir accepté que nous organisions cette importante conférence dans le pays”, a-t-il indiqué. 

Prévue de longue date par l’organisation continentale, la conférence sur la dette africaine représente une plateforme de discussions de haut niveau entre les responsables politiques des États membres de l’Union africaine, les partenaires de développement et les principales parties prenantes en vue de renforcer la transparence et la responsabilité de la gestion de la dette publique à l’échelle du continent.

Pour le Togo, le choix porté sur Lomé est une nouvelle reconnaissance du leadership affirmé du pays sur les questions d’intégration africaine, ainsi que son engagement historique pour la paix et la stabilité en Afrique. 

Les travaux s’achèvent jeudi. 

Le concours d’entrée à l’École africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU) a officiellement débuté ce mardi 13 mai. Les épreuves se déroulent simultanément dans tous les pays membres dont le Togo, où 351 candidats sont en lice cette année.

L’occasion pour le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, de se rendre sur le site du centre d’examen pour constater le bon déroulement des épreuves, échanger avec les responsables et encourager les candidats. Le concours, prévu sur deux jours, permettra de recruter des étudiants en architecture, en urbanisme et en gestion urbaine.

Basée à Lomé, l’EAMAU est une institution régionale de formation qui accueille des étudiants issus de plusieurs pays africains. Elle a pour mission de former des professionnels qualifiés dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, de la gestion urbaine, du transport et de la mobilité, afin de répondre aux défis de développement des villes africaines.

Les élus régionaux des conseils de la Kara et des Savanes consolident leurs acquis en matière de commande publique. Une formation se tient à leur endroit à Dapaong jusqu’au mardi 13 mai. Assurée par l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFICT), cette session s’inscrit dans le cadre du plan national de formation de l’agence, mis en œuvre avec l’appui de la Banque mondiale. Ce, à travers le Programme de modernisation de l’administration publique pour la délivrance des services (PMADS).

L’objectif est de renforcer les compétences juridiques et techniques des élus et des personnels régionaux en matière de passation et d’exécution des marchés publics. La session de renforcement des capacités vise à prévenir les irrégularités, garantir la conformité des procédures et veiller à ce que les ressources publiques profitent pleinement aux populations.

Les participants sont outillés sur plusieurs modules essentiels, notamment le cadre réglementaire de la commande publique au Togo, les procédures de gestion des marchés, l’élaboration d’un plan de passation, ou encore la construction d’un budget d’appel à la concurrence.

« Cette initiative vient renforcer les capacités institutionnelles et améliorer l’efficacité de l’action publique en vue d’offrir aux citoyens des services publics », a souligné le président du bureau exécutif du conseil régional des Savanes, Banlepo Nabaguedjoa.

En rappel, les conseils régionaux, récemment installés, ont pour mission de contribuer au développement économique, social et culturel de leur territoire. Ils assurent une gestion efficace des ressources et des projets structurants, au service des populations.

La passation des marchés publics s’effectuera bientôt en ligne. Le ministère en charge de la réforme du service public vient en effet de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour recruter un chef de projet chargé de piloter la mise en œuvre du système de passation électronique des marchés publics (e-GP).

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de modernisation de l’administration publique pour la délivrance des services (PMADS), financé par l’Association internationale de développement (IDA). Elle vise à rendre les procédures plus transparentes, plus efficaces et accessibles à tous les acteurs concernés, notamment les prestataires et les structures de régulation.

Le futur responsable aura pour mission de diriger techniquement et opérationnellement le projet, en étroite collaboration avec l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) et les autres parties prenantes. Il devra notamment élaborer une feuille de route, coordonner les différents acteurs impliqués, superviser les prestataires techniques et assurer le déploiement progressif du système sur l’ensemble du territoire.

La date butoir de dépôt des candidatures est fixée au 22 mai 2025 à 10h. Les intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires en ligne.

À terme, cette transformation numérique devrait contribuer à améliorer la gouvernance des marchés publics, à réduire les risques de corruption et à favoriser une meilleure utilisation des ressources de l’État.

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