Cyber Defense Africa, bras opérationnel de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), veut renforcer son équipe. L’institution a lancé, dans ce sens, un recrutement pour pourvoir trois postes.
Les profils recherchés sont respectivement ceux d’un administrateur systèmes, d’un administrateur réseau et d’un spécialiste formation en cybersécurité. Les candidats intéressés peuvent consulter les informations détaillées pour chaque poste sur le portail électronique du ministère en charge de l’économie numérique.
La soumission des candidatures se fait uniquement Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu’au 13 juin 2025 à 23h59 (GMT).
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La Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) a célébré mardi 27 mai à Lomé, le 50ème anniversaire de l’organisation sous-régionale. Un événement spécial a réuni dans ce sens au siège, les dirigeants de l’institution financière et un parterre d’acteurs issus de divers horizons (publics, privés, financiers, assureurs, investisseurs, entrepreneurs…).
L’occasion pour le principal bras financier de l’organisation ouest-africaine de présenter sa mission et sa vision, ses partenariats avec les institutions publiques et privées, et surtout de mettre en lumière sa contribution au développement de la communauté : “Nous ne célébrons pas seulement cinq décennies de collaboration, mais nous réfléchissons également aux progrès accomplis et au chemin à parcourir. Depuis sa création, la CEDEAO a évolué d'un bloc commercial régional à une force formidable pour la croissance économique régionale. En tant qu'Institution de Financement du Développement de la Communauté, la BIDC s'est engagée à financer le développement des infrastructures et à soutenir la croissance du secteur privé dans des domaines clés de l'économie des États Membres, tels que l'énergie, la santé, l'agriculture, l'éducation et les transports”, a détaillé le Secrétaire général de l’institution, Moctar Coulibaly, représentant le Président George Agyekum Donkor lors de la célébration.
Un partenariat nécessaire avec le privé
L’officiel a par ailleurs rappelé le rôle essentiel du secteur privé, dans la construction du développement ouest-africain : “le déficit d'infrastructures auquel est confrontée notre sous-région, estimé à environ 3 milliards USD par an par l'Unité de Préparation et de Développement de Projets (PPDU) de la Cedeao, ne peut être comblé par les seules ressources publiques, en particulier compte tenu du climat économique mondial difficile. Si les institutions publiques jettent les bases, le rôle du secteur privé dans le développement ne peut être sous-estimé. Les partenariats public-privé (PPP) sont apparus comme des mécanismes efficaces pour mobiliser les ressources, partager les risques et fournir des services essentiels”, a-t-il indiqué.
Un appel à l’action
Pour la Banque, la célébration du jubilé d’or doit également être un appel à l’action, afin de renforcer les institutions régionales, promouvoir l’harmonisation des politiques, et investir dans le capital humain.
Pour rappel, les célébrations ont été officiellement lancées depuis le 22 mai dernier à Accra (Ghana), et se poursuivront dans les différents Etats membres.
Le District autonome du Grand Lomé (DAGL) s’engage dans une nouvelle dynamique de gestion urbaine. Une étude visant à mieux encadrer l’urbanisation et protéger les réserves administratives a été lancée le mardi 27 mai à Lomé.
L'opération, prévue sur quatre mois, vise à proposer des solutions concrètes pour limiter les effets de l’urbanisation non planifiée sur l’environnement et les conditions de vie des habitants. Il s’agit en outre d’identifier les anomalies liées aux occupations illicites, d’en analyser les causes et les conséquences, notamment sur les réserves foncières de l’État, et de formuler des mesures d’action adaptées.
« L’étude sur l’urbanisation anarchique et l’occupation des réserves administratives s’inscrit dans la continuité de l’opération de recensement des réserves foncières de l’État, lancée l’an dernier », a précisé Bossa Makagni-Amelété, directrice de la planification stratégique et de l’urbanisme.
Ces dernières années, le gouvernement multiplie les efforts pour renforcer la gouvernance urbaine et améliorer le cadre de vie dans les villes du pays. Dans cette dynamique, un processus d’élaboration de schémas directeurs d’aménagement est en cours dans plusieurs localités, afin de mieux planifier leur développement et garantir une urbanisation harmonieuse.
Les préparatifs pour la 20ème Foire internationale de Lomé ont démarré. Cette année, la réservation des stands, ouverte jusqu'au 31 août 2025, doit se faire exclusivement en ligne via la plateforme baptisée e-FIL, a annoncé le Centre togolais des expositions et foires (CETEF), dans un communiqué.
Cette démarche entièrement numérique vise à simplifier le processus d’inscription et à réduire les délais de traitement. Il s’agit en outre de garantir une organisation plus fluide de l’événement.
« Pour des raisons logistiques et organisationnelles, il est vivement recommandé de faire les formalités d’inscription et de réservation le plus tôt possible », au risque de ne plus avoir de place disponible, a précisé le CETEF.
En rappel, la 20ème Foire internationale de Lomé aura lieu du 28 novembre au 14 décembre.
Au Togo, la délivrance des autorisations de prospection et des permis de recherche pour toutes les substances minérales est temporairement suspendue sur tout le territoire. C’est l’annonce faite par le ministère en charge des Mines, à travers un arrêté publié récemment.
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La mesure s’inscrit dans le cadre de la relecture en cours du Code minier, en vue de l’adoption d’un nouveau texte plus adapté aux enjeux actuels. Elle vise à mieux encadrer l’exploitation des ressources naturelles.
“Il s’agit d’une pause stratégique, le temps de doter notre pays d’un cadre juridique plus adapté, plus rigoureux et tourné vers la durabilité, la transparence et l’inclusion”, a indiqué le ministère, avant de préciser que “les matériaux de construction et les minéraux industriels sont exclus de cette mesure suspensive”.
Pour rappel, le Code minier en vigueur, date de 1996 et a été modifié en 2003. Jugé obsolète face aux évolutions du secteur et aux standards internationaux, il fait l’objet d’une relecture visant à l’adapter aux enjeux contemporains.
Les acteurs des finances publiques s'imprègnent du nouveau référentiel de contrôle à travers une campagne de sensibilisation lancée le lundi 26 mai à Aného. L’initiative, portée par la Direction nationale du contrôle financier (DNCF), vise à favoriser une appropriation harmonisée de l’outil par l’ensemble des parties prenantes.
La tournée, prévue dans toutes les régions du pays, cible les ordonnateurs des administrations centrales et déconcentrées, ainsi que les collectivités territoriales et les établissements publics. Elle mobilise également les principaux organes de contrôle, dont la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État, l’Inspection générale des finances et la Paierie générale de l’État. Les séances permettront de mieux faire connaître le contenu du document, ses exigences et ses avantages en matière d’exécution des dépenses publiques.
Le référentiel, élaboré avec l’appui de la coopération allemande à travers le projet Bonne Gouvernance Financière (GFG) mis en œuvre par la GIZ, est un outil central pour moderniser le contrôle financier. Il s’inscrit dans les réformes engagées par le gouvernement pour améliorer l’efficience de la gestion budgétaire, conformément aux normes de l’Uemoa.
« Cet outil est donc indispensable à la mise en œuvre de pratiques innovantes pour un contrôle efficace», a indiqué Yatan Komi Akakpo, directeur national du contrôle financier, représentant le ministre de l’économie et des finances à l’ouverture des travaux.
La journée du jeudi 29 mai 2025 est fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national. L’information, diffusée via un communiqué conjoint des ministères en charge des enseignements, du travail et de la fonction publique, s’inscrit dans le cadre de la célébration de la fête de l’Ascension.
Toutefois, afin d’assurer le bon déroulement du calendrier scolaire, les épreuves du Baccalauréat Première partie (BAC I), prévues pour cette même date, sont maintenues. Elles se tiendront aux horaires initialement fixés.
Pour rappel, les épreuves écrites ont démarré depuis lundi, avec plus de 90.000 candidats en lice.
Une semaine après leur dernière rencontre, les acteurs politiques regroupés au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) se sont de nouveau retrouvés le lundi 26 mai à Lomé. Ceci, dans le cadre de la 21ème séance de la deuxième session de l’année.
Les travaux, présidés par Tchassona Traoré Mouhamed, ont porté sur les préparatifs des prochaines élections municipales. Au cœur des échanges, le renouvellement des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la requête d’un report de la date limite de dépôt des candidatures, actuellement fixée au 29 mai.
Sur ce dernier point, les acteurs ont évoqué la coïncidence de la date avec une fête religieuse importante. Ils ont ainsi plaidé pour un léger décalage du calendrier afin de permettre à tous les candidats de compléter leurs dossiers dans des conditions équitables.
Autre sujet abordé : le décret portant augmentation du nombre de conseillers municipaux par commune. Les partis politiques ont proposé que son application soit reportée aux prochaines élections, estimant que son entrée en vigueur en pleine période électorale complique les préparatifs.
Le commissaire du gouvernement, le ministre en charge de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, s’est engagé à transmettre aux autorités compétentes, l’ensemble des préoccupations, tout en rappelant que le cadre de concertation ne saurait se substituer aux institutions de la République, mais constitue un espace de dialogue.
Les discussions ont également été l’occasion, pour les membres du CPC, de saluer la décision du gouvernement de revoir à la baisse les frais de cautionnement exigés pour les candidats aux municipales. Enfin, un appel a été lancé pour une augmentation des subventions accordées par l’État aux partis politiques dans le cadre du financement de leurs activités électorales.
Pour rappel, les prochaines élections municipales sont fixées au 10 juillet 2025.
Cinq ans après s’être doté de sa toute première stratégie de transformation numérique, le Togo s’apprête à mettre à jour le document. Le gouvernement, représenté par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, a lancé le 22 mai les manœuvres pour le recrutement d’un consultant à cet effet.
Déclinée en programmes et projets prioritaires alignés sur les besoins du marché, la nouvelle stratégie ‘Togo Digital’ devra couvrir la période 2025-2030, en tenant compte des nouvelles opportunités technologiques et des priorités nationales. L’objectif est notamment de positionner le Togo comme un leader régional en transformation numérique, tout en favorisant l’inclusion numérique, l’innovation, et une croissance économique durable.
Pour rappel, l’actuelle stratégie, qui s’achève à la fin de l’année, s’articule autour de 9 programmes structurants et complémentaires, destinés à inclure tous les citoyens dans la société et l’économie, digitaliser les services publics et sociaux, et à accélérer la transformation de l’économie nationale.
Au Togo, la période des examens et concours de l’année académique 2024-2025 est lancée. Les épreuves écrites du Baccalauréat première partie (BAC 1) ont officiellement démarré ce lundi 26 mai sur toute l’étendue du territoire national.
? #BAC1 2025 | Ce matin, j’ai effectué une tournée dans 4 centres d’examen à Lomé :
— tchiakpe isaac (@IsaacTchia49846) May 26, 2025
? LETP-Lomé | René Martine | LETP-Attiégou | VIC Intelligentsia
? Ma mission : veiller au bon déroulement des épreuves et garantir des examens crédibles et équitables. #ETFP #Togo pic.twitter.com/KqKtAGv35q
En tout, 90.249 élèves issus de tous les ordres d’enseignement sont candidats à cet examen qui ouvre les portes de la classe de Terminale. Comme chaque année, les officiels (préfets, maires, élus locaux) et principales autorités du secteur éducatif ont effectué des visites dans les centres d’écrit de leurs ressorts territoriaux, afin de s’assurer du bon déroulement des activités et d’encourager les élèves.
« Nous sommes en mission pour nous assurer du bon développement des examens. Cette évaluation atteste de la qualité de l’enseignement dispensé et du dispositif mis en place pour nos apprenants», a indiqué le ministre en charge de l’enseignement technique, Isaac Tchiakpe.
Les épreuves s’achèveront le vendredi 30 mai.