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Une nouvelle campagne de dépistage et d’opération gratuite de la cataracte a été lancée lundi 19 mai au Centre hospitalier régional d’Atakpamé. L’activité, organisée par le ministère de la santé avec l’appui de la Banque islamique de développement (BID), cible les patients des préfectures de l’Amou, de l’Akébou, de Kloto et de l’Ogou.

L’initiative vise à consulter et à opérer gratuitement 151 patients. Elle s’inscrit dans le cadre du Projet national de lutte contre la cécité, porté par le Programme national de la santé oculaire (PNSO).

Après les régions Maritime et des Savanes, la région des Plateaux constitue la troisième étape de cette campagne itinérante. Durant cinq jours, les bénéficiaires sont pris en charge de manière complète : consultation, intervention chirurgicale, distribution gratuite de médicaments et suivi post-opératoire.

« Cette approche intégrée permet de garantir des soins de qualité aux populations les plus vulnérables, souvent éloignées des structures spécialisées », a indiqué le directeur du CHR d’Atakpamé, Dr Bamazi Paowa.

Notons qu’en 2022, une vaste campagne dénommée Opération Zéro Cataracte avait permis de toucher 10.000 personnes dans les cinq régions du pays.

Le Togo a célébré le lundi 19 mai, la 5ème édition de la Journée de l’Afrique. Cette célébration anticipée, organisée par le ministère des affaires étrangères, s'inscrit dans la dynamique impulsée par l’Union africaine, qui consacre le 25 mai de chaque année à la promotion de l’unité et de l’intégration africaines.

Concrètement, l'événement a rassemblé les communautés africaines résidant au Togo autour de diverses activités culturelles et artistiques. Des prestations de danses traditionnelles, des démonstrations musicales et des expositions gastronomiques ont permis de valoriser la richesse et la diversité des cultures africaines.

Au-delà de cet aspect festif, la célébration a été l’occasion de réaffirmer l’engagement du Togo en faveur du panafricanisme. Une conférence-débat est d’ailleurs prévue le 23 mai à l’Université de Lomé autour du thème retenu par l’UA : « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations ». Une thématique qui s’inscrit dans la continuité de l’action diplomatique du Togo, à l’origine d’une décision historique de l’Union africaine sur l’esclavage, la déportation et la colonisation.

Pour rappel, le Togo accueillera en décembre prochain le 9ème Congrès panafricain, placé sous le thème : « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».

Les acteurs politiques regroupés au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) se sont réunis le lundi 19 mai à Lomé dans le cadre de la 20ème réunion. Les travaux, présidés par Tchassona Traoré Mouhamed, ont porté sur les préparatifs des prochaines élections municipales.

Au cours des échanges, plusieurs sujets liés à l’organisation du scrutin ont été abordés. Les participants ont notamment proposé une baisse du montant de la caution électorale, accompagnée d’une réduction de moitié pour les femmes.  Ceci, pour renforcer l’inclusivité du scrutin et encourager une participation plus large.

Les acteurs ont également planché sur le financement des partis politiques. Ils estiment que l’enveloppe prévue par l’État reste insuffisante et ont plaidé pour son ajustement, au regard des charges importantes liées à l’organisation d’une campagne électorale.

La question de la délivrance du certificat de résidence a été par ailleurs évoquée. « Une note sera adressée à tous les maires afin de rappeler les dispositions légales en vigueur et d’harmoniser les pratiques, notamment sur le coût et les conditions de délivrance du certificat de résidence », a rassuré le commissaire du gouvernement, le ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté.

Pour rappel, le CPC, issu des recommandations de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP), constitue un cadre de dialogue entre acteurs politiques sur les grandes questions nationales.

Au Togo, les tarifs de l’électricité enregistrent un ajustement depuis le 15 mai dernier. Cette révision tarifaire, la première depuis quatorze ans, fait partie intégrante d’une série de mesures de redressement initiées par le ministère des mines et des ressources énergétiques, afin d’optimiser le système national d’approvisionnement et de distribution de l’énergie. 

Si le coût moyen de production a enregistré des évolutions au fil des années, atteignant 145 FCFA/kWh en 2024, le tarif moyen appliqué est resté bloqué à 102 FCFA/kWh, depuis 2011, créant des déficits dans les comptes de la Compagnie Energie Electrique (CEET).

Concrètement, le nouvel ajustement connaît une hausse de 12,5%, qui tient compte du niveau de consommation et de la capacité contributive de chaque catégorie d’usagers. Il permet en outre de préserver la dimension sociale, enclenchée depuis plusieurs mois : 1,5 million de consommateurs à faibles revenus continueront ainsi de bénéficier d’une réduction de 30 %, tandis que les ménages à revenu moyen verront une hausse contenue, a expliqué le ministère.

Enfin, les gros consommateurs, quant à eux, contribueront davantage, sans compromettre leur compétitivité.

Selon le ministère, les différentes mesures engagées pour la relance de la CEET devraient déboucher sur des résultats concrets : réduire drastiquement les délestages, stabiliser la fourniture d’électricité, assurer la maintenance des infrastructures et la réparation rapide des pannes, accélérer et intensifier les travaux d’extension dans les zones urbaines et rurales, augmenter la part de l’électricité produite localement, ou encore fiabiliser le service public. 

Pour rappel, depuis 2020, l’Etat a mobilisé plus de 56 milliards FCFA pour l’approvisionnement en combustibles et le règlement partiel des dettes d’importation d’énergie. 

Démarré en fin de semaine écoulée, le 30ème tour cycliste du Togo se poursuit. Au total, 58 coureurs issus de 9 pays (Togo, Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, France, Sierra Leone et Algérie) sont en lice pour décrocher le maillot jaune de vainqueur.

Jusqu’au 24 mai, le peloton sillonnera plusieurs localités du pays à travers neuf étapes, pour un total de 1923 km de course. Cette nouvelle édition se distingue par l’allongement du parcours, l’introduction de nouvelles villes, et une organisation renforcée.

Pour rappel, le 29ème tour avait été remporté par le Mali. Le Togo était classé quatrième.

La capitale togolaise abrite depuis ce lundi 19 mai, une rencontre des cadres des administrations fiscales et douanières de l’espace Uemoa. Initié par la Commission de l’Union, ce rendez-vous vise à outiller les agences étatiques des pays membres sur la maîtrise des risques fiscaux dans le secteur minier. 

Pendant une semaine (jusqu’au 23 mai), les participants renforceront leurs capacités sur les pratiques de fraude, d’évasion et d’optimisation fiscale, et la fausse facturation commerciale dans le secteur, entre autres. Il s’agira également de partager des stratégies et des outils pratiques pour faciliter le diagnostic des cas. 

L’objectif est double : contribuer au renforcement de l’assiette fiscale des différents pays de l’Uemoa, et améliorer la synergie entre les administrations fiscales et douanières, dans un contexte de multiplication des parades par les opérateurs miniers. “Malgré les efforts des Etats membres, les défis à relever demeurent importants en matière de lutte contre l’évitement fiscal dans le secteur minier”, a d'ailleurs a rappelé Essokiza Anakpa, directeur général du budget et des finances et Secrétaire permanent de la cellule Cedeao-Uemoa, qui a ouvert les travaux au nom du ministre togolais de l’économie et des finances. 

Selon les données de la Commission de l’Uemoa, les recettes fiscales et non fiscales générées par le secteur minier représentent une part non négligeable des budgets des Etats. En 2023, ces recettes ont représenté 27,8% du budget au Mali, et 9,40 % au Sénégal. Au Togo où la contribution du secteur minier au PIB reste faible, elles se situaient à près de 2% en 2022.

Le Togo poursuit ses efforts en matière de protection de l’environnement et de lutte contre les changements climatiques. A cet effet, le ministère de l’environnement a, en fin de semaine écoulée, doté trois centres de formation professionnelle (CCL Lomé, CRETFP Kpalimé et CRETFP Dapaong) de matériel de froid.

L’initiative, appuyée par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), vise à renforcer les capacités de formation dans les métiers du froid et de la climatisation, en mettant l’accent sur les technologies respectueuses de l’environnement. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Protocole de Montréal, qui encourage la réduction progressive des gaz hydro-fluorés.

Le matériel, composé notamment de détecteurs de fuite, de cylindres de stockage de réfrigérants et de boîtes à outils, est estimé à 33 millions FCFA. Il permettra aux centres bénéficiaires de former des techniciens qualifiés, aptes à utiliser des équipements moins polluants, en accord avec les normes environnementales en vigueur.

Pour rappel, le Togo prévoit une réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES) de 31,14 % à l’horizon 2030. Les secteurs identifiés pour réaliser cet objectif sont : l’énergie, l’agriculture et la foresterie.

Le Collège militaire Eyadema (CME) s'apprête à accueillir de nouveaux élèves dans le cadre de la rentrée scolaire 2025-2026. Le ministère des Armées vient de lancer un concours de recrutement dans ce sens.

Celui-ci, prévu le mardi 15 juillet prochain, se déroulera à Lomé, Tsévié, Témédja, Sokodé, Kara et Dapaong. Il est destiné aux « enfants de troupe de sexe masculin pour les classes de sixième (6ème) et de seconde (A, S, F2, F3) ».

Pour la classe de 6ème, les candidats doivent être âgés de 11 à 13 ans et avoir obtenu le CEPD avec au moins 112 points. Quant aux classes de seconde, les candidats doivent être âgés de 16 ans au plus, avoir obtenu le BEPC avec une moyenne de 16/20 et n’avoir jamais été exclus du Collège militaire Eyadema.

Les dossiers de candidature, dont la composition est à retrouver sur le portail électronique du ministère des Armées, sont à déposer à partir de ce lundi 19 mai jusqu’au vendredi 20 juin 2025 au secrétariat de la division formation de l’État-major général des FAT à Agoè-Nyivé pour les candidats de Lomé, et dans les brigades de gendarmerie des chefs-lieux des régions pour ceux de l’intérieur du pays.

Le Togo poursuit ses efforts de médiation dans la résolution de la crise entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC), et le retour de la stabilité dans l’est du pays. Samedi 17 mai à Lomé, une réunion s’est tenue dans ce sens entre le Médiateur de l’Union Africaine, Faure Essozimna Gnassingbé, et le Panel des Facilitateurs, composé des anciens présidents Olusegun Obasanjo (Nigeria), Uhuru Kenyatta (Kenya), Mokgweetsi Masisi (Botswana), Cathérine Samba-Panza (Centrafricaine) et Sahle-Work Zewde (Éthiopie). 

L’objectif de cette rencontre inédite était d’échanger de façon approfondie sur la médiation africaine, d’harmoniser les vues sur la base du principe de fusion des processus de Nairobi et de Luanda, et de poser les bases d’une coordination fluide et inclusive. Les discussions ont ainsi permis à Faure Gnassingbé de faire part au Panel de la contribution attendue des Facilitateurs dans le cadre de la médiation de l’UA. 

Les différentes parties se sont en outre accordées sur la nécessité d’articuler de manière cohérente les différentes actions dans un cadre intégré, tout en mettant avant l’importance d’une collaboration renforcée avec les organisations régionales, comme la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), ainsi qu’avec des partenaires internationaux tels que le Qatar et les États-Unis d’Amérique.

Pour rappel, Lomé a adopté une démarche dialectique dans le cadre de sa médiation, en explorant toutes les nouvelles solutions de résolution du conflit, tout en conservant les avancées et en s’appuyant sur les acquis des différents processus et efforts entrepris. 

Un cas de variole de singe ou Mpox a été confirmé le vendredi 16 mai dans le district sanitaire du Golfe (Région du Grand Lomé), a annoncé le ministère de la santé. La victime, une femme de 22 ans, est prise en charge dans un service de traitement de maladies infectieuses.

Face à cette situation, plusieurs dispositions ont été immédiatement prises. Entre autres, le renforcement de la surveillance épidémiologique, la mise en place d’un système d’alerte précoce, l’organisation de la prise en charge médicale, ainsi que l’intensification des actions de sensibilisation.

La population est invitée à la vigilance et à l’adoption de comportements responsables : lavage régulier des mains avec de l’eau propre et du savon, protection du nez et de la bouche en cas de toux ou d’éternuement. Il s’agit aussi surtout d’éviter tout contact avec les liquides biologiques, les lésions cutanées ou le sang d’une personne suspectée. Devant toute suspicion, il est recommandé d’informer le personnel du centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate.

« La variole du singe peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement », a précisé le ministère.

Pour rappel, le Mpox est une maladie virale contagieuse qui touche toutes les catégories d’âges. Il se transmet par contact avec une personne ou un animal infecté et se manifeste généralement par de la fièvre et des éruptions cutanées. Il peut entraîner dans certains cas, le décès.

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