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Les jeunes désirant poursuivre leurs études au Royaume-Uni sont invités à postuler les bourses d’études “Chevening”. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 7 octobre, a annoncé le ministère en charge de l’enseignement via un communiqué le mercredi 10 septembre.

Les postulants doivent justifier d’au moins deux années d’expérience professionnelle après l’obtention d’un diplôme de premier cycle. Ils ne doivent pas avoir déjà étudié au Royaume-Uni grâce à une bourse financée par le gouvernement britannique.

Les informations complémentaires peuvent être consultées en ligne. En rappel, le Togo bénéficie de ce programme de bourses depuis 2023, suite à son adhésion au Commonwealth.

Le ministre de la santé, Tchin Darre, a ouvert ce mercredi 10 septembre 2025, les travaux de la revue nationale conjointe des performances du secteur pour l’année 2024. La rencontre, axée sur le thème : « Renforcer les soins de santé primaires pour accélérer la couverture sanitaire universelle », constitue un cadre d’échanges et d’analyses destiné à apprécier les progrès réalisés et à identifier les défis à relever.

Pendant trois jours, les participants vont examiner les résultats obtenus dans la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2023-2027. Les conclusions attendues permettront de faire des recommandations en vue de renforcer la gouvernance sanitaire. L’objectif est d’améliorer la qualité des soins et d’accélérer la marche vers la couverture sanitaire universelle.

La démarche s’inscrit dans la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU). Elle vient renforcer les actions déjà engagées pour améliorer la couverture sanitaire, tout en orientant les priorités du secteur afin de mieux répondre aux besoins des populations.

Le ministère de l'Accès aux soins et de la couverture sanitaire va bientôt se doter d’un programme d’investissement public pour la période 2026-2028. Les manœuvres pour la mise en place de ce cadre stratégique ont démarré avec une rencontre technique tenue le mois dernier à Tsévié.

Concrètement, le nouvel outil servira de boussole pour orienter les investissements du ministère, en veillant à ce que chaque projet réponde aux priorités de la feuille de route gouvernementale. Il permettra de planifier de façon structurée les actions à mener, aussi bien dans le domaine de l’Assurance maladie universelle (AMU) que sur le plan de l’amélioration générale de l’accès aux soins.

Au Togo, l’accès aux soins demeure un enjeu majeur, notamment en raison des disparités entre zones urbaines et rurales. Le gouvernement multiplie ainsi les initiatives pour rapprocher les services de santé des populations et garantir une couverture plus équitable. Le futur programme d’investissement public viendra renforcer cette dynamique en mettant l’accent sur la disponibilité des infrastructures, l’équipement des centres de santé et le renforcement des ressources humaines.

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Les lycées scientifiques de Lomé et Kara disposent d’une nouvelle promotion. Le ministère des enseignements primaire et secondaire a en effet dévoilé, le mardi 9 septembre, les résultats définitifs du dernier concours de recrutement.

Au total, 103 candidats, tous sexes confondus, ont été déclarés admis, répartis comme suit : 40 pour Kara et 63 pour Lomé. Ils ont d’abord été présélectionnés sur la base de leurs notes en classe et à l’examen du BEPC, avant de passer les épreuves écrites.

Pour rappel, la création des lycées scientifiques est en alignement avec l’engagement du gouvernement de promouvoir l’excellence et de constituer un vivier de jeunes talents orientés vers les sciences, les technologies et l’innovation. Ces établissements offrent un cadre d’apprentissage renforcé, avec des programmes adaptés et des laboratoires modernes, afin de préparer les élèves aux études supérieures et aux métiers scientifiques.

Au Togo, c’est parti pour la distribution de kits scolaires aux jeunes filles scolarisées dans le primaire, le collège et le lycée. La Ministre, Secrétaire générale de la Présidence du Conseil et Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, Sandra Ablamba Johnson, a officiellement lancé mardi 9 septembre à Djémégni (Haho, Plateaux), la campagne nationale. 

Au total, plus de 100.000 élèves provenant de 800 localités réparties dans 64 cantons à travers tout le pays, bénéficieront chacune d’un kit scolaire complet comprenant des fournitures essentielles à la réussite scolaire. Le tout, pour un coût global d’environ 603 millions FCFA. 

L’initiative, inscrite dans le cadre du Projet d’Autonomisation des Femmes et de Dividende Démographique au Sahel (SWEDD+) financé par la Banque mondiale en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), s’aligne sur les efforts déployés par les pouvoirs publics, dans le domaine de l’accès à l’éducation, particulièrement des jeunes filles. 

Une avancée significative

Pour l’année scolaire 2025-2026, initialement prévu pour 50.615 élèves dans les cinq régions économiques et du Grand Lomé, le nombre de bénéficiaires a presque doublé pour atteindre 100.000 bénéficiaires, ceci grâce à la volonté politique du Président du Conseil”, a précisé Sandra Johnson.

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Pour le ministre des Enseignements primaire et secondaire, cette campagne représente une avancée significative dans la prise en compte des vulnérabilités dans le domaine de l’éducation, avec un accent particulier sur la scolarisation des jeunes filles. “Investir dans l’éducation des filles, c’est investir dans un avenir plus juste, plus prospère et plus résilient pour l’humanité tout entière”, a souligné le Professeur Komla Dodzi Kokoroko, avant de rappeler les résultats significatifs enregistrés par le Togo. 

Enfin, la Banque mondiale, représentée par la Directrice régionale des opérations pour le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira, et la représentante résidente de l’UNFPA, Elise Kankam, ont tour à tour réitéré la disponibilité de leurs institutions respectives à intensifier leur engagement aux côtés du pays.

Au Togo, l’exploitation des Zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) dans les régions des Savanes, de la Kara et Centrale va s’améliorer. 60 motoculteurs et leurs accessoires ont été mis à la disposition des coopératives agricoles opérant dans ces différentes régions, à cet effet.

L’initiative, qui s’inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), vise à renforcer la productivité, l’efficacité et la durabilité des activités agricoles dans les ZAAP. Elle vient en soutien à la mise en œuvre du Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS).

Des Conseillers techniques en gestion des entreprises agricoles (CTGEA) des zones concernées ont été formés à l’utilisation et à la gestion de ces équipements. L’ambition à terme est d’assurer une exploitation plus optimale des ZAAP, en renforçant la capacité des coopératives à gérer leurs activités agricoles, de manière autonome et organisée.

Pour rappel, les ZAAP ont été lancées pour permettre aux agriculteurs d’évoluer dans des cadres coopératifs, d’améliorer leur productivité, de booster leurs rendements et de moderniser l’agriculture nationale. Fin 2023, le pays comptait 222 ZAAP couvrant une superficie totale de 32.230 hectares.

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La distribution d’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale du mercredi 10 au vendredi 12 septembre, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Les coupures interviendront entre 9h et 20h au plus tard, selon les zones ciblées. À cet effet, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Programme des interruptions

Mercredi 10 septembre

18h à 20h : Zones Daliko, Mosquée Daliko, Madjikpéto et leurs environs

Jeudi 11 septembre 2025

9h à 14h : Zones carrefour Bleu, Agoè Klévé, CEG Agoè centre, Edem Kodjo, Agoè Cascade, Agoè La Colombe, Agoè La Source et leurs environs.

Vendredi 12 septembre 2025

9h à 14h : Zones Sanguera 02, Sanguera Aképédo et leurs environs

Initialement prévu l’an dernier avant d’être reporté, le 9ème Congrès Panafricain dispose de nouvelles dates. L’événement se déroulera du 08 au 12 décembre prochain dans la capitale togolaise, a annoncé le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.

Pensé sur le thème du renouveau du panafricanisme et du rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales, ce 9ème Congrès réunira l’ensemble de la communauté africaine, (africains du continent et de la diaspora, et afrodescendants), autour de plusieurs thématiques. L’occasion pour les participants de réaffirmer la valeur du panafricanisme, et la nécessité pour l’Afrique, sa diaspora et ses descendants de parler d’une seule et même voix.

Le Congrès de Lomé sera le lieu de la réaffirmation de la valeur du panafricanisme pour assurer une continuité historique au mouvement, de la réaffirmation de l’unité et de la solidarité entre l’Afrique, sa diaspora et les personnes d’ascendance africaine, de la mobilisation des États et des peuples africains autour de la cause de la réforme des institutions multilatérales, de la proposition de pistes d’actions concrètes en faveur de la réforme de la gouvernance mondiale, de la réparation et de la restitution du patrimoine culturel africain, de l’affirmation de l’identité culturelle et de la créativité africaines, et de l’exploration des perspectives actuelles et futures du panafricanisme”, a détaillé le chef de la diplomatie togolaise devant un parterre de personnalités, réunies en fin de semaine écoulée à Addis Abeba pour le deuxième sommet Afrique-Caraïbes.

L’an dernier, en prélude à ce grand raout, plusieurs conférences préparatoires ont été organisées dans les différentes régions du continent, et au Brésil, au profit de la diaspora, et des inscriptions ouvertes

Pour rappel, les congrès panafricains sont une série de rencontres organisées depuis 1919 afin de traiter des problèmes auxquels l’Afrique (et plus récemment sa diaspora) est confrontée. Le dernier congrès en date s’est tenu il y a huit ans, à Accra (Ghana). 

Au Togo, la rentrée scolaire 2025-2026 se profile à l’horizon. Une rencontre destinée à mieux préparer l’année a démarré le lundi 8 septembre pour deux jours à Lomé, réunissant plusieurs acteurs du sous-secteur de l’Enseignement technique et de la professionnelle (ETFP).

Concrètement, il s’agit pour les parties prenantes de dresser le bilan de l’année écoulée et de définir les grandes orientations pour la nouvelle rentrée. L’exercice, devenu une tradition, permet non seulement de mettre en lumière les principales avancées enregistrées, mais aussi d’identifier les défis persistants.

« Nous devons capitaliser les progrès réalisés et relever ensemble les défis qui demeurent, afin de bâtir un enseignement technique et une formation professionnelle plus performants et inclusifs », a indiqué le ministre en charge de l'enseignement technique, Isaac Tchiakpe, à l’ouverture des travaux.

Pour rappel, l’année scolaire 2024-2025 a été marquée par plusieurs avancées, entre autres la consolidation de la formation en alternance, la diversification des filières et la mise en œuvre des formations de courte durée. Sur le plan académique, le Baccalauréat première partie (BAC 1) a enregistré un taux de réussite de 60,11 %, tandis que le BAC II a affiché un taux de réussite de 77,23 % dans l’enseignement technique.

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Les populations du grand Bassar ont célébré durant le week-end écoulé l’apothéose de leur fête traditionnelle, D’pontre N’nidak (Goûter à la nouvelle igname). La manifestation, qui en était à sa 61ème édition, s’est déroulée en présence de plusieurs officiels, dont le ministre d’État en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame, représentant le président du conseil.

Cette nouvelle édition, placée sous le thème du “développement inclusif des peuples Bassar et Konkomba”, a mis en lumière l’importance de la fête comme symbole d’unité et d’identité culturelle entre les deux peuples frères. En outre, il s’agissait d’un moment de reconnaissance envers Dieu, les divinités et les ancêtres pour les récoltes obtenues, mais aussi d’une pause pour faire le bilan de l’année écoulée et préparer la saison à venir.

« La fête D’pontre N’nidak illustre non seulement votre attachement aux traditions, mais aussi votre savoir-faire agricole exceptionnel. Il est essentiel de valoriser cette culture, non seulement pour honorer nos ancêtres, mais aussi pour en faire un levier de développement économique pour le grand Bassar », a souligné le ministre d’État.

L’apothéose a été marquée par des danses folkloriques, des prestations artistiques et la dégustation de mets préparés à base de la nouvelle igname.

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