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Le ministère en charge de la formation professionnelle a signé, le mardi 18 mars, trois accords avec des institutions spécialisées pour améliorer la qualité de l'enseignement. Il s’agit de l’Agence Éducation Développement (AED), du Centre régional de formation pour l’entretien routier (CERFER) et du Centre de formation aux métiers de l’industrie (CFMI).

Les accords, signés au nom du ministère par le directeur général de l’Institut national de formation et de perfectionnement professionnel (INFPP), Kossi N’Guissan, visent à renforcer la formation des enseignants-formateurs. L’objectif est d’assurer une formation alignée sur les priorités nationales et les Objectifs de développement durable (ODD), tout en répondant aux défis liés aux infrastructures et aux équipements des établissements et centres de formation.

Pour cette première phase pilote de trois ans renouvelables, cinq spécialités ont été ciblées : froid et climatisation, plomberie, bâtiment, mécanique automobile et mécanique générale. Ces formations seront organisées en collaboration avec les centres partenaires, qui mettront à disposition leur expertise, leurs infrastructures et leurs équipements afin de garantir un apprentissage de qualité.

« Le choix de ces spécialités est le fruit d’une analyse des métiers en manque de candidatures lors du dernier concours de recrutement direct d’enseignants », a précisé le directeur de cabinet du ministère, Assedi Kossi Ikélé.

Cette initiative devrait permettre une meilleure transmission des compétences et assurer une adéquation entre les programmes de formation et les exigences du marché du travail. L'ambition du gouvernement est de renforcer la qualité de l'enseignement technique à travers la formation continue des enseignants-formateurs.

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Semaine de l’ETFP : la formation en alternance au cœur de l’événement

Les préparatifs se poursuivent en vue de la participation du Togo à l'Exposition Universelle Osaka 2025, prévue du 13 avril au 13 octobre 2025. Une séance d'information à l’endroit des opérateurs économiques est annoncée pour le 28 mars prochain à Lomé.

L’initiative, portée par le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements en collaboration avec la CCI- (Chambre de commerce et d’industrie du Togo), vise à informer les acteurs du secteur privé des opportunités qu’offre cet événement mondial. Il s’agit en outre de les sensibiliser aux modalités de participation à la journée économique du Togo, fixée au 19 août 2025.

Placée sous le thème « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », cette édition offrira au Togo, l’opportunité de mettre en avant ses innovations, de promouvoir son patrimoine culturel et économique, et de renforcer sa présence sur la scène internationale. Un pavillon dédié permettra de valoriser les particularités du pays et de mettre en avant, les produits labellisés « Made in Togo ».

La capitale togolaise abrite depuis le mardi 18 mars, une rencontre sous-régionale consacrée au développement urbain intégrant les risques en Afrique de l’Ouest. Les travaux, initiés par la coopération allemande (GIZ) en collaboration avec la commission de l’Union africaine (UA), réunissent les représentants des villes de la CEDEAO en charge de la planification urbaine, de la gestion des risques de catastrophe et de l’adaptation aux changements climatiques.

Jusqu’au 20 mars, les participants échangeront sur les défis liés à l’urbanisation rapide et aux risques climatiques, tout en explorant des solutions durables pour renforcer la résilience des villes. Ce premier atelier d’une série de trois met l’accent sur les bases du développement urbain.

Les discussions porteront également sur les cadres stratégiques régionaux et nationaux, le financement de la résilience urbaine et la gestion des catastrophes. Des études de cas seront également présentées, permettant aux acteurs d’identifier des approches adaptées aux réalités locales.

« L’urbanisation rapide en Afrique subsaharienne représente une opportunité de développement, mais elle accroît aussi les vulnérabilités face aux catastrophes naturelles et climatiques. Il est impératif d’intégrer la gestion des risques dans nos politiques urbaines », a souligné le directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière, Edoh Komla.

Pour rappel, au Togo, plusieurs efforts sont déployés pour renforcer la gestion des risques urbains. Le pays a mis en place des politiques visant à améliorer la planification urbaine et à intégrer la gestion des catastrophes dans le développement des villes.

La fourniture d’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale, du mercredi 19 mars au dimanche 23 mars, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Les coupures interviendront principalement en journée entre 9h et 14h au plus tard, selon les zones ciblées. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Programme des interruptions

Mercredi 19 mars 2025

 09h à 12h : Gaglo Kpota, EPP Gaglo Kpota, Tanmani et leurs environs. 

09h30 à 13h30 : Agodéké Kpota, Dévégo, Avépozo, Oligo Kopé, Dévégo Kopé et leurs environs.

 Jeudi 20 mars 2025

 09h à 14h : Baie des Anges et ses environs.

 Dimanche 23 mars 2025

 09h à 12h : EPP les Retrouvailles, Kégué Avémé, Kégué et leurs environs. 

09h  à 14h : Hédjranawoé, CNSS Novossi, Garde Présidentielle et leurs environs.

Au Togo, le stade de Kégué sera provisoirement interdit aux usagers, du jeudi 20 au samedi 22 mars. L’annonce faite par le ministère en charge des Sports vise à garantir le bon déroulement des activités préparatoires de l’équipe nationale avant le match contre la Mauritanie. Ceci comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

1 qualifier

Les Éperviers ont déjà entamé leurs entraînements en vue de cette rencontre prévue le samedi 22 mars. Notons que le Togo est logé dans le groupe B aux côtés du Sénégal, de la RDC, de la Mauritanie, du Soudan du Sud et du Soudan.

Pour la sixième journée, les Éperviers affronteront le Sénégal à Dakar le mardi 25 mars.

Présent depuis le 10 mars à New York (USA) dans le cadre de la 69ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW69), le Togo a participé en fin de semaine écoulée à une table ronde ministérielle axée sur l’inclusion numérique et financière pour l’autonomisation des femmes. Le pays, représenté par la ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme, Kossiwa Zinsou Klassou, a exposé ses avancées.

Devant un parterre de personnalités, l’officielle a mis en lumière les initiatives du pays, et partagé ses bonnes pratiques en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation financière de la femme et de la jeune fille.

« Grâce à la vision constructive du Président de la République, le Togo a pris des initiatives audacieuses dans divers domaines pour un développement inclusif et durable. En matière d’égalité et de non-discrimination, des réformes ont été entreprises pour améliorer significativement le statut civil, les droits patrimoniaux de la femme, le cadre de lutte des violences basées sur le genre, et la traite des personnes. Le maintien des filles dans le système scolaire, la culture de l’excellence et l’orientation des filles vers les filières scientifiques et technologiques ont été encouragés et d’importants efforts sont déployés à travers la mise en œuvre du Programme d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né, et de l’assurance maladie universelle », a notamment détaillé la ministre.

Kossiwa Zinsou Klassou a en outre rappelé l’instauration et l’intégration du principe de la parité Homme-Femme dans le code électoral, qui a contribué à l’amélioration de la représentativité des femmes à l’Assemblée nationale (19%), au Sénat (26%) et au Gouvernement (31%), actuellement dirigé par une femme. Particulièrement dans le domaine de l’inclusion financière, l’exemple du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) et ses 75% de femmes bénéficiaires a été également évoqué.

« Le Togo entend poursuivre ses efforts pour renforcer l’entrepreneuriat féminin et la capacité productive des femmes, y compris les femmes en situation de handicap, et leur permettre de gagner en autonomisation », a conclu la ministre. Les travaux s’achèvent le 21 mars.

Le ministère des Armées a dévoilé en fin de semaine écoulée la liste des candidats retenus pour le concours d’entrée à l’École des services de santé des armées de Lomé (ESSAL). Ils sont en tout, 263, attendus les 8 et 9 avril prochains au Lycée de Tokoin I à Lomé pour l’écrit.

Le concours, lancé le mois dernier, permettra de renforcer le soutien sanitaire des Forces armées togolaises (FAT) avec des officiers médecins, pharmaciens, vétérinaires et odontostomatologues. La liste des retenus, disponible en ligne, peut également être consultée dans le quotidien national Togo-Presse.

Tout candidat qui ne se présentera pas dans les délais prescrits sera considéré comme démissionnaire”, a précisé le ministère.

Pour rappel, l’ESSAL est l’une des principales structures de formation en santé des Forces armées togolaises (FAT). Depuis 1998, elle bénéficie du statut d’École Nationale à Vocation Régionale (ENVR).

Cyber Defense Africa, bras opérationnel de l’Agence nationale de la Cybersécurité (ANCy), disposera bientôt de nouveaux locaux. Les ministres en charge de l’économie numérique et de la sécurité ont procédé le 11 mars dernier à Lomé, à la pose de la première pierre du futur siège, marquant le coup d’envoi des travaux.

Financée sur fonds propres, l’infrastructure permettra au Togo de marquer une nouvelle étape dans son ambition de devenir un modèle de souveraineté numérique et de résilience cybernétique. Une fois achevé, le site comportera un centre opérationnel de pointe, un pôle de formation et d’excellence, ainsi qu’un hub d’innovation et de recherche. L’objectif, a rappelé Cina Lawson, est de « continuer d’anticiper les défis numériques ».

Pour rappel, ces dernières années, le Togo a multiplié les actions et élevé son engagement dans le renforcement de sa cyberdéfense. Selon le dernier rapport annuel de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le pays se classe dans la seconde catégorie de performances la plus élevée dans le monde, et figure en bonne place dans le Top 10 continental.

Instituées en 2018 par le gouvernement pour servir de relais aux juridictions traditionnelles et mieux assister les citoyens dans la résolution des litiges de la vie quotidienne, les maisons de justice continuent de susciter l’adhésion des populations. En 2024, le nombre de saisines a de nouveau progressé, après une évolution significative déjà observée en 2023.

Dans le détail, 5518 saisines ont été enregistrées en tout, dans les 16 maisons opérationnelles sur le territoire national. Il s’agit d’une hausse de 22% par rapport à l’année précédente (4513 recours recensés) et de 43% par rapport à 2022 (3853 saisines).

Parallèlement, le taux de réussite des médiations-conciliations a également évolué, passant de 85,80% en 2023 à plus de 90% en 2024.  

Ces performances ont été saluées en fin de semaine dernière par la Vice-présidente de la Banque Mondiale en charge des questions d’éthique, Lisa Rosen, à la faveur d’une visite à la maison de justice d’Agoè Nyivé (Grand Lomé). Pour l’exécutif, soutenu depuis le début du projet par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), l’ambition est d’améliorer le maillage du territoire avec ces infrastructures, afin de rapprocher davantage la justice des citoyens.

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Au Togo, les Maisons de justice portent leurs fruits

Au Togo, il sera observé un début de saison des pluies marqué par un déficit pluviométrique dans la partie sud du pays. Selon les prévisions partagées le vendredi 14 mars par l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET), cette situation évoluera progressivement vers la normale au fil des mois.

Concrètement, les précipitations seront déficitaires entre mars et mai dans le sud de la région Maritime et le nord de la région Centrale, avant de revenir à des niveaux habituels. En revanche, pour le reste du pays, notamment dans les Plateaux et la région des Savanes, la pluviométrie devrait être normale à tendance excédentaire. Sur le plan hydrologique, une situation excédentaire est attendue dans le bassin du Mono inférieur, tandis que le bassin du Lac connaîtra une tendance normale à excédentaire.

Face à ces prévisions, l’Agence recommande aux agriculteurs d’opter pour des cultures à cycles courts, résilientes aux déficits hydriques et à haut rendement. Quant aux populations, elles sont encouragées à éviter d’occuper les zones inondables, pour les habitations et les cultures.

« Au-delà de cette prévision globale, nous assurerons un suivi régulier avec des mises à jour pour affiner les prévisions quotidiennes et intra-saisonnières », a précisé le directeur général de l’ANAMET, Issaou Latifou.

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