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Au Togo, les enjeux sécuritaires demeurent une priorité pour les pouvoirs publics. Un séminaire parlementaire axé sur le rôle des députés dans la gouvernance du secteur de la sécurité a eu lieu en fin de semaine dernière à Kpalimé.

Les travaux, organisés en collaboration avec le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), visaient à renforcer les capacités des élus du peuple dans l’exercice de leurs missions de législation et de contrôle de l’action gouvernementale. Ils ont été édifiés sur les concepts fondamentaux de la sécurité, les mécanismes de réforme du secteur sécuritaire, ainsi que sur les instruments de contrôle parlementaire.

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« Dans un contexte marqué par des menaces de plus en plus complexes et transversales, les députés restent pleinement engagés à faire du cadre législatif un levier stratégique de protection des citoyens et de souveraineté nationale », a indiqué le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Kissao Tchourou.

Pour rappel, le Parlement a adopté en mars dernier un projet de loi sur le renseignement. Le nouveau texte renforce le cadre légal de la collecte et de l’utilisation des informations stratégiques, tout en garantissant le respect des droits des citoyens et la sécurité nationale.

La ville d’Aného, située à environ 50 km à l'est de Lomé, accueillera le forum économique Togo - Égypte. L'événement, prévu le lundi 24 novembre prochain, se tiendra en marge de l’édition 2025 du Festival international d’histoire d’Aného (FIHA).

L’initiative, portée par le ministère délégué en charge de la promotion des investissements, en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), vise à renforcer la coopération économique et commerciale entre le Togo et l’Égypte. Le forum réunira des opérateurs économiques, des entreprises et des représentants d’institutions publiques des deux pays. Les discussions porteront sur des secteurs stratégiques tels que l’agro-industrie, le textile, l’emballage, la gestion des déchets, l’eau et l’assainissement, la santé, l’énergie, les infrastructures, l’industrie pharmaceutique, les TIC, ainsi que l’éducation et la formation professionnelle.

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Cette rencontre offrira une plateforme d’échanges et de partenariats, favorisant les investissements et de nouvelles opportunités d’affaires. Elle intervient dans un contexte marqué par la volonté du Togo et de l’Égypte de consolider leurs relations économiques et diplomatiques.

Pour rappel, Lomé et Le Caire, qui entretiennent d’excellentes relations, diversifiées et enrichies dans les domaines de l’agro-business, de la formation et de l’économie, ont récemment signé plusieurs accords de partenariat dans les secteurs de l’énergie, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’assainissement et de la culture.

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La capitale togolaise abrite depuis le lundi 03 novembre une rencontre régionale consacrée à la gestion budgétaire des collectivités territoriales. Les travaux réunissent les représentants des institutions régionales, des ministères et des collectivités locales.

Pendant deux jours, les participants échangent sur les bonnes pratiques et outils innovants permettant de renforcer la gestion budgétaire, même dans des contextes de fragilité. Ils analysent les facteurs de réussite et identifient des pistes de coopération entre pays pour améliorer l’accès des populations aux services de base.

« Cet atelier constitue une occasion pour les maires togolais et leurs homologues des pays frères de mieux comprendre la gestion budgétaire et la mobilisation des ressources locales, afin d’améliorer les conditions de vie des populations », a indiqué le directeur de cabinet du ministère en charge de l’administration territoriale, Robert Bakaï, à l’ouverture de la rencontre.

Pour rappel, au Togo, la politique de décentralisation amorcée depuis 2019, permet aux communes de gérer de manière autonome leurs ressources et de rapprocher les services publics des populations. Elle est soutenue par le Fonds d’Appui aux Collectivités Territoriales (FACT), qui finance des projets sociaux et renforce les capacités financières des collectivités.

Les vainqueurs de la 39ème édition du championnat militaire et paramilitaire de football sont connus. La Police nationale chez les hommes et l’Armée de terre chez les dames ont été sacrées championnes le lundi 3 novembre à l’issue des dernières rencontres.

Sur la pelouse du Jeunesse Club d’Agoé-Nyivé, la finale masculine a tenu toutes ses promesses. La Police nationale a pris le dessus sur la Gendarmerie nationale à l’issue d’une séance de tirs au but (4-2), après un score nul et vierge au terme du temps réglementaire. Chez les dames, l’Armée de terre a triomphé à l’issue d’un mini-championnat à quatre équipes, s’adjugeant ainsi le premier titre féminin du tournoi.

La cérémonie de clôture, présidée par le Colonel Kodjo Amana, directeur général de la Gendarmerie nationale, représentant le chef d’État-Major général des FAT, s’est déroulée en présence du ministre délégué en charge de la Jeunesse et des Sports, Abdul-Fahd Fofana, et de plusieurs officiels.

« Nous avons été agréablement surpris par le niveau technique élevé des matchs. Les équipes se sont données à fond. Mais la règle du jeu veut qu’il n’y ait qu’un seul vainqueur », a indiqué le directeur général de la Gendarmerie.

Lancé le 15 octobre dernier à Aného, le championnat a réuni 17 équipes issues des différentes formations militaires et paramilitaires. En match de classement, l’Office togolais des recettes (OTR) a complété le podium en battant le Régiment parachutiste commando (RPC) sur le score de 4 buts à 1.

Le Togo a été honoré à l’échelle continentale pour son innovation agricole. L’entreprise Guema Concept, spécialisée dans la conception d’équipements agricoles, a en effet remporté le mois dernier à Bamako la 1ère place de la 2ème édition du « Prix de l’innovation agricole Abdoulaye Touré ».

C’était en marge de la 5ème édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA), organisée par le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF). Ce prix, qui récompense les initiatives innovantes contribuant à la transformation durable de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre, met en lumière le savoir-faire togolais et la pertinence des solutions locales développées par Guema Concept.

Le projet porté par Guéma M’Bantana, fondateur de Guema Concept, facilite le travail post-récolte dans la filière courge. Grâce à la mise au point d’un broyeur semi-automatique et d’une décortiqueuse électrique, l’entreprise a réussi à réduire considérablement la pénibilité du travail et à améliorer la productivité des producteurs, notamment des femmes.

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Soutenue par le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Togo), Guema Concept a su transformer des prototypes artisanaux en machines performantes, aujourd’hui reconnues à l’échelle nationale et internationale. Au-delà de la courge, l’entreprise s’est diversifiée avec la conception d’une mini moissonneuse-batteuse de riz, capable d’assurer à la fois la moisson et le battage du riz, du soja ou du blé, avec un taux de perte inférieur à 3 %.

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Pour rappel, le prix Abdoulaye Touré a été institué en hommage à Abdoulaye Touré, l’un des pionniers africains de la recherche et du développement agricoles.

Une importante quantité de boisson locale frelatée a été détruite en fin de semaine écoulée à Dapaong. L’opération, conduite par le gouvernorat de la région des Savanes, s’inscrit dans le cadre des dispositions en vigueur dans cette région du pays.

En tout, 12.795 litres de sodabi, saisis entre le 17 août et le 28 octobre 2025, ont été détruits publiquement sous la supervision des Forces de l’ordre. L’objectif, a expliqué le préfet de Tône, Ouro Gouroungou, représentant le gouverneur, est de protéger la santé des consommateurs et de prévenir les risques liés à la consommation de boissons frelatées.

Pour rappel, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire depuis trois ans. Cette mesure vise à renforcer la sécurité dans tous les domaines et à assurer un meilleur encadrement des actions de contrôle sur le territoire.

Les acteurs impliqués dans la prévention et la gestion des inondations dans la région maritime se préparent à faire face aux catastrophes naturelles. Des exercices de simulation des actions précoces aux inondations ont eu lieu dans ce sens en fin de semaine écoulée dans 20 localités des préfectures de Bas-Mono, des Lacs et de Yoto.

L’initiative, portée par l'Agence nationale de la protection civile (ANPC) et la Croix-Rouge togolaise (CRT), vise à tester l’efficacité des dispositifs d’alerte précoce. Il s’agit, en outre, de renforcer la coordination entre les différents acteurs et de préparer les communautés à réagir rapidement en cas d’inondation.

Ces exercices nous ont permis d’évaluer l’appropriation des rôles par les comités de gestion d’urgence et d’améliorer la sensibilisation des populations aux mesures de prévention et de réponse”, a indiqué Jean Kékéli Komivi Akrosu, coordinateur régional maritime de la CRT.

Pour rappel, dans le cadre de la gestion des inondations, le numéro vert 170 est mis à disposition des populations depuis quelques mois pour recevoir des alertes, signaler des situations d’urgence et obtenir des informations sur les mesures de prévention.

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Au Togo, une enquête nationale sur l’accès aux services financiers va débuter le jeudi 6 novembre 2025. L’opération qui sera réalisée en collaboration avec la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), s’étendra jusqu’au 6 décembre 2025 sur tout le territoire.

Pendant un mois, les agents de l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) se rendront auprès des ménages et des entreprises pour collecter des informations sur l’accès et l’utilisation des services financiers. L’enquête vise à établir une situation de référence sur la demande et l’offre de produits financiers, qu’ils soient formels ou informels, et à identifier les besoins, les obstacles et les opportunités pour chaque catégorie d’utilisateurs.

Prévue dans tout l’espace Uemoa, l’opération devrait permettre de disposer de données fiables et comparables entre les pays membres, afin de mieux orienter les politiques publiques et de renforcer l’inclusion financière.

 En rappel, depuis quelques années, le Togo enregistre de bons résultats en matière d’inclusion financière. En 2024, le pays affichait un taux d’inclusion financière d’environ 87 %.

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Les inscriptions sont ouvertes aux examens et concours professionnels de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Le ministère de l’éducation nationale vient en effet d’ouvrir la période d’enregistrement, qui s’étend du lundi 03 au vendredi 28 novembre 2025.

Ces examens et concours, dont les épreuves écrites sont prévues les lundi 22 et mardi 23 décembre 2025, concernent le personnel enseignant du public et du privé relevant de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. L’objectif est de permettre aux enseignants en activité de progresser dans leur carrière, à travers des évaluations destinées à l’avancement de grade ou à l’accès à des postes de responsabilité au sein du système éducatif technique et professionnel.

Les dépôts de dossiers s’effectueront dans les inspections d’enseignement technique et de formation professionnelle, de 8h à 17h. Les épreuves se dérouleront aux lycées d’enseignement technique et professionnel (LETP) de Lomé et de Sokodé, ainsi qu’aux centres régionaux d’enseignement technique et de formation professionnelle (CRETFP) de Dapaong et de Kara.

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Éducation : le gouvernement facilite le passage entre les parcours d’enseignement

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a un nouveau représentant résident au Togo : le Dr Hamadou Nouhou. Celui-ci a officiellement présenté, ce vendredi 31 octobre, sa lettre d'accréditation au secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Afo Salifou.

Fort d’une riche expérience dans le domaine de la santé publique, matérialisée par plusieurs postes occupés dans divers pays, le nouveau représentant devra notamment poursuivre les efforts engagés pour renforcer le système sanitaire national. Il s’agira en outre d’accompagner la mise en œuvre des politiques publiques en matière de santé. Hamadou Nouhou remplace à ce poste le Dr Amadou Baïlo Diallo, qui avait assuré l’intérim.

La coopération entre le Togo et l’OMS, établie depuis plusieurs décennies, s’articule autour de plusieurs priorités stratégiques : le renforcement du système de santé pour garantir l’équité et la couverture sanitaire universelle, l’amélioration de la santé tout au long du cycle de la vie, le renforcement de la sécurité sanitaire, la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles ainsi que la promotion de la santé.

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