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L’Agence nationale d’assainissement et de salubrité publique (ANASAP) a entamé, depuis le lundi 16 septembre, une campagne de contrôle des latrines publiques dans le Grand Lomé. L’opération, qui se poursuivra jusqu’au 19 septembre, est également prévue dans la préfecture d’Agoè, du 23 au 26 septembre.

Cette initiative vise à évaluer l’état de salubrité de ces infrastructures et à apprécier les dispositifs mis en place pour la gestion des déchets solides et liquides qui en sont issus. À l’issue de la mission, des recommandations seront formulées afin de renforcer les conditions d’hygiène, de réduire les risques sanitaires et de contribuer à la protection de l’environnement, dans la dynamique du gouvernement de faire de la capitale un cadre de vie plus sain et durable.

« Il s’agit de faire l’état des lieux de la salubrité générale, d’apprécier le système de gestion des déchets et de formuler des recommandations pour améliorer l’hygiène et la propreté de ces installations », a expliqué le commandant de la brigade de salubrité publique, N’Gla-Ani Kao.

Il y a quelques mois, l’ANASAP avait lancé un projet d’assainissement pour améliorer le cadre de vie dans plusieurs communes du Grand Lomé.

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Au Togo, le coup d’envoi du concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové a été donné mardi 16 septembre. Ils sont au total plus de 917 candidats, dont 152 filles, à composer sur tout le territoire.

À terme, les candidats seront répartis entre les cycles baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et licence professionnelle agricole (CLPA). Concrètement, ils seront formés dans quatre spécialités, à savoir la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l’agroéquipement et l’agropastoral pour le compte du CBPA, tandis que le second cycle formera en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro-agricoles et agroalimentaire.

Aujourd’hui, l’agriculture est au cœur du plan national de développement. Les grands enjeux consistent à faire de ce secteur un levier de croissance et créateur d’emplois. Le lancement de ce concours, qui permet de recruter de nouveaux élèves, participe à l’engagement du gouvernement de mettre sur le marché des acteurs compétents, capables de relever le niveau de notre agriculture”, a indiqué le ministre en charge de la formation professionnelle, Isaac Tchiakpe.

En rappel, l’INFA de Tové, créé en 1980 par décret, a fait l’objet d’une réorganisation il y a quelques années. L’objectif est de mieux s’inscrire dans la nouvelle politique agricole du pays, et d’améliorer la formation des différents acteurs.

L’Organisation Africaine de Normalisation (ARSO) a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt destiné à la certification des produits africains dans le cadre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Cette initiative vise à faciliter l’accès des produits africains aux marchés du continent en assurant leur conformité aux standards de qualité et de sécurité.

Au Togo, les PME actives dans la production, la fabrication et la transformation, sont invitées à soumettre leur candidature pour bénéficier de cette certification. De fait, la démarche permettra aux entreprises de renforcer leur compétitivité en réduisant les obstacles techniques au commerce et en favorisant la libre circulation de leurs produits à travers le continent. Elle contribuera également à accroître la confiance des consommateurs grâce à la garantie de qualité et de fiabilité qu’offre la marque de certification.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 20 septembre 2025.

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Au Togo, la communauté éducative a effectué lundi 15 septembre sa reprise pour le compte de l’année scolaire 2025-2026. Partout sur le territoire national, les cours ont repris de manière effective et sereine, a constaté le ministre des enseignements primaire et secondaire, Dodzi Komla Kokoroko, lors d’une tournée dans le Grand Lomé. 

Face aux apprenants et aux acteurs éducatifs, le ministre a adressé ses remerciements et assuré de la poursuite des réformes initiées : “Il n’y a pas d’école sans les acteurs, au rang desquels le Président du Conseil que nous voulons remercier et féliciter pour ses engagements renouvelés devant la condition éducative. Je voudrais remercier les parents, les partenaires techniques et financiers, le corps enseignant et d’encadrement, les promoteurs et directeurs d’établissements privés, laïcs et confessionnels, pour la qualité du travail abattu. L’école de la République change et elle changera par de fines réformes qui nous ressemblent et nous rassemblent. Il y a des forces, des faiblesses et des perspectives qui nous permettront véritablement d’avoir une école de qualité”, a-t-il déclaré.

Discipline, excellence, dépassement de soi 

A l’orée de la rentrée, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé avait formulé ses vœux : “Le Togo mise, chaque jour, sur son atout le plus précieux : ses enfants. A l’orée de cette nouvelle rentrée scolaire, je souhaite à tous nos enfants de l’épanouissement et du courage, pour l’année académique 2025-2026. Que cette nouvelle étape soit placée sous le signe de la discipline, de l’excellence et du dépassement de soi”, a-t-il déclaré, avant de réaffirmer l’engagement collectif “à œuvrer, aux côtés des acteurs du système éducatif, pour garantir à chaque enfant togolais un accès équitable à un savoir de qualité, dans un environnement sécurisé, inclusif et porteur d’espérance”. 

Pour rappel, trois millions d’élèves, de la maternelle en Terminale, tous enseignements confondus, sont concernés par cette rentrée.  

Une délégation de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) séjourne depuis le lundi 15 septembre dans la capitale togolaise. La mission, conduite par le président de l’institution, Abou-Bakari Imorou, est à Lomé pour s’imprégner de l’expérience de la Commission Nationale des Droits de l’Homme(CNDH) du Togo dans le cadre du Mécanisme national de prévention de la torture (MNP).

Pendant cinq jours, les deux parties participeront à des sessions de travail et à des visites de terrain dans des lieux de privation de liberté. Ces activités visent à renforcer leurs connaissances sur la gouvernance institutionnelle, le cadre juridique, le fonctionnement du mécanisme et les méthodes de prévention de la torture.

« La CBDH est à sa deuxième mandature. Elle est jeune et a démarré ses activités seulement le 21 juillet dernier. Pour nous, il était important et nécessaire, pour le bon déroulement et la réussite des missions qui nous sont assignées, de visiter la commission sœur du Togo, pour s’enquérir de ses expériences », a indiqué le président de la CBDH.

Pour rappel, le Mécanisme National de Prévention de la torture (MNP) est un organe chargé de contrôler les lieux de privation de liberté et de prévenir la torture ainsi que les mauvais traitements. Institué par le protocole facultatif à la Convention contre la torture, il mène des visites régulières et inopinées, intervient dans les cas urgents, formule des recommandations sur la législation et organise des activités de sensibilisation pour promouvoir le respect des droits humains.

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Le ministère en charge de l'environnement et la succursale togolaise de la Banque de Développement du Mali (BDM) pourraient bientôt devenir partenaires. Le sujet a été évoqué en fin de semaine dernière lors d’une rencontre entre le ministre Foli-Bazi Katari et le nouveau directeur général de la BDM Togo, Moustapha Daffe.

Les échanges qui se sont déroulés au cabinet du ministre ont porté sur plusieurs sujets, offrant l’occasion au responsable de la BDM Togo de présenter son institution, ses activités ainsi que les perspectives de coopération avec le ministère.

«Il est essentiel pour nous de travailler en étroite collaboration avec les autorités. C’est dans ce sens que nous sommes là pour voir dans quelle mesure établir des relations de partenariat à travers les structures de votre département ministériel et à travers les grands projets qui sont sous votre autorité », a indiqué Moustapha Daffe.

Installé depuis 2021 au Togo, le groupe BDM a récemment engagé une procédure pour devenir, à terme, une filiale complète de la Banque de Développement du Mali, dont le siège est à Bamako. Le groupe dispose également d’un bureau de représentation et d’une filiale en France, ainsi que d’un bureau de représentation en Espagne, et envisage désormais de s’étendre vers l’Afrique centrale.

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Après une hausse de 6,2 % en 2023, l’économie togolaise a maintenu son rythme soutenu en 2024, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel estimée à 6,5 %, selon les chiffres publiés par le Comité national de la statistique.

Surtout, le pays franchit un nouveau seuil symbolique, avec le PIB nominal qui a dépassé pour la première fois les 6000 milliards FCFA, atteignant 6458 milliards, contre 5954 milliards un an plus tôt. Une performance qui place Lomé dans le peloton de tête de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), où la croissance moyenne s’est limitée à 5,5 % l’an dernier.

Un rebond spectaculaire au dernier trimestre 

Cette progression annuelle, au-delà des prévisions, a été largement portée par la fin de l’année. Au quatrième trimestre 2024, la croissance a bondi de 17,7 % par rapport à la même période de 2023. Ce rebond spectaculaire a permis de compenser un premier trimestre en recul (-5,8 %) et d’ancrer une trajectoire solide sur l’ensemble de l’année .

Ce dynamisme repose largement sur la demande intérieure et les politiques publiques menées dans le cadre de la feuille de route 2020-2025. Les grands chantiers d’infrastructures y occupent une place centrale, au premier rang desquels la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). Devenue pleinement opérationnelle en 2024, elle est entrée en phase de croisière avec l’installation d’unités de transformation du soja, de confection textile et d’usines de montage. Le site abrite déjà plus d’une quinzaine d’unités industrielles, a généré près de 2000 emplois directs et vise 7000 d’ici fin 2025

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Autour de ce projet phare, les zones agricoles planifiées (ZAAP) ont permis d’améliorer les rendements vivriers, et ont ainsi contribué à une croissance de 5,9 % du secteur primaire, tandis que le port de Lomé a franchi la barre des 30,6 millions de tonnes de trafic en 2024, dont plus de 2 millions d’EVP conteneurisés, consolidant son rôle de hub logistique régional. La digitalisation des services, qu’il s’agisse des formalités douanières, des paiements électroniques ou des démarches administratives en ligne, a également contribué à fluidifier les échanges et à accroître la productivité du tertiaire. 

Dans ce contexte, la construction s’est particulièrement distinguée : sa progression spectaculaire de 44,7 % a porté la branche au rang de véritable locomotive, ajoutant à elle seule 1,5 point de croissance au PIB.

Consolider les acquis et transformer l’élan de croissance

Mais toutes les branches n’ont pas suivi ce rythme. Si certaines ont accusé de lourds reculs – textile (-9,1 % en 2023 avant une reprise timide en 2024), bois (-22 % en 2024) et production électrique (-42,1 % en 2024) – d’autres ont affiché des performances remarquables. L’industrie alimentaire a progressé de 5,2 %, la métallurgie de 23,1 % et le secteur extractif de 25,5 %. 

L’inflation est restée contenue à 2,3 % en moyenne, après 2,9 % en 2023, ce qui a permis de préserver le pouvoir d’achat et de soutenir la consommation. À l’inverse, certaines branches industrielles ont connu de fortes contractions, notamment la production de matériaux de construction (-60 %) et l’électricité et gaz (-42 %), révélant des fragilités structurelles.

Pour les pouvoirs publics, l’objectif est désormais de consolider ces acquis et de transformer l’élan de croissance en développement durable.

Les étudiants désirant poursuivre leurs études au Royaume-Uni sont invités à candidater pour les bourses de Master et de Doctorat au titre de l’année 2026. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 14 octobre 2025, a annoncé le ministère en charge de l’enseignement supérieur dans un communiqué.

Les domaines concernés par cette offre portent sur plusieurs thématiques : sciences et technologies pour le développement, renforcement du système et des capacités sanitaires, promotion de la prospérité, consolidation de la paix, de la sécurité et de la gouvernance, renforcement de la résilience face aux crises, ainsi que l’accès et l’inclusion aux opportunités.

Les étudiants intéressés peuvent obtenir des informations détaillées sur les conditions d’éligibilité, les universités concernées et la procédure à suivre via ce lien dédié. Pour rappel, le Togo a officiellement rejoint le Commonwealth en 2022. Un an plus tôt, des démarches avaient été entreprises pour renforcer le système de suivi de l’offre de bourses.

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La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a ouvert, lundi 15 septembre à Lomé, un séminaire de sensibilisation consacré à la conformité en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération (LBC/FT/FP). Organisée par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), cette rencontre de deux jours s’adresse aux membres du Comité de l’Administration et des Finances (CAF) de la CEDEAO.

Des contraintes budgétaires persistantes

Au-delà de la sensibilisation, l’enjeu de cette rencontre est avant tout financier. Depuis 2023, le GIABA, basé à Dakar, subit une réduction de ses ressources en raison de la baisse des recettes communautaires et des retards de contributions des États membres. Cette situation a freiné la mise en œuvre de plusieurs de ses missions, notamment les évaluations mutuelles et les programmes d’assistance technique.

Le séminaire de Lomé vise donc à obtenir un engagement clair du CAF en faveur d’une hausse des allocations budgétaires dès le cycle 2026. « Il s’agit de garantir un financement pérenne pour permettre au GIABA de poursuivre ses missions », a souligné son directeur général, Edwin W. Harris Jr.

Une mobilisation collective à Lomé

La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence de plusieurs personnalités : Tchaa Bignossi Aquiteme, président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF-Togo), Anakpa Essokiza, directeur général du Budget du Togo, ainsi que des représentants de la Commission de la CEDEAO et du bureau régional de l’organisation à Lomé. Tous ont rappelé que la conformité aux normes internationales est désormais un impératif pour garantir l’intégrité des systèmes financiers et maintenir la confiance des investisseurs.

Des menaces en constante évolution

Le rapport annuel 2024 du GIABA souligne par ailleurs la complexité des menaces auxquelles la région reste exposée : infiltration des économies par des flux financiers illicites, exploitation des circuits commerciaux pour le financement du terrorisme, montée en puissance des actifs virtuels difficilement contrôlables et vulnérabilité persistante de secteurs comme l’immobilier et le change.

Les conclusions attendues le 16 septembre devront confirmer l’engagement des États membres à renforcer le financement du GIABA et à doter la CEDEAO d’outils plus solides pour faire face aux crimes financiers transnationaux.

Le ministère des Armées a dévoilé la liste des admis au concours d’entrée à l’École nationale des sous-officiers de Témédja (ENSO-T) comptant pour la promotion 2025-2027. Ces derniers sont convoqués le mercredi 17 septembre à l’État-major général des FAT.

« Tous ceux qui ne se présenteront pas seront considérés comme démissionnaires », a précisé le ministère.

La liste des candidats, disponible sur le portail électronique du ministère, est également publiée dans le quotidien national Togo-Presse. Pour rappel, l’ENSO-T, l’une des structures de formation des FAT, a pour mission principale d’affûter les futurs sous-officiers à la fois sur les plans militaire, physique et moral.

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