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Au Togo, les efforts visant à améliorer la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire s’intensifient. Les acteurs de la filière patate douce à chair orange (PDCO), notamment les multiplicateurs et transformatrices, ont bénéficié, il y a quelques jours d’un appui dans le cadre du programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP Togo).

Au total, 25 multiplicateurs répartis sur l’ensemble du territoire et 1067 femmes productrices et transformatrices dans la région des Savanes ont reçu 1,8 million de boutures de base de variétés performantes de PDCO. Produites par l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), ces boutures ont été sélectionnées pour leur résilience aux changements climatiques.

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En complément de la distribution des semences, les bénéficiaires ont été formés sur les bonnes pratiques agricoles, la conservation des boutures et la reconnaissance variétale. Cet accompagnement technique vise à optimiser le rendement des cultures et à assurer une meilleure adoption des nouvelles variétés.

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 milliards FCFA, le FSRP œuvre pour l'amélioration des rendements et de la productivité agricole, la mise en place des infrastructures d’irrigation, le développement de la mécanisation agricole et l’accès aux intrants agricoles. À fin 2024, le programme a permis de toucher plus de 500.000 personnes.

Au Togo, les préparatifs se poursuivent pour l’organisation des élections municipales de 2025. La révision des listes électorales débutera le 07 avril prochain sur toute l’étendue du territoire national, conformément à un décret pris le mardi 1er avril par le Président de la République.

Opération nécessaire avant toute consultation électorale, la révision des listes permettra d’actualiser le fichier électoral national, pour un scrutin crédible et transparent. Il y a quelques semaines, une première étape a été franchie par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avec le début de la formation des opérateurs de saisie (OPS) qui seront déployés pour la révision.

En rappel, la dernière révision des listes avait permis de recenser 4,2 millions d’électeurs.

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Au Togo, les communautés du bassin de l’Oti bénéficieront bientôt d’un projet visant à renforcer leur résilience face aux effets du changement climatique. L’initiative, portée par le gouvernement avec l’appui des partenaires (PNUD, BAD, PAM, Unicef), vise à promouvoir des pratiques agricoles durables, à améliorer l’accès à l’eau et à restaurer les écosystèmes fragilisés.

Le projet va couvrir plusieurs localités des régions des Savanes et de la Kara, notamment les préfectures de Kpendjal, Kpendjal-Ouest, Oti et Oti-Sud dans les Savanes, ainsi que Kéran et Dankpen dans la Kara. Il s’articule autour de quatre axes majeurs : le développement d’une agriculture résiliente, la restauration des services écosystémiques, l’amélioration de l’accès à l’eau potable, ainsi que l’autonomisation des femmes et des jeunes pour une meilleure adaptation aux défis climatiques.

Une mission de la Banque africaine de développement (BAD), qui finance ce projet à hauteur de 9,3 millions de dollars US, est actuellement en cours jusqu’au 4 avril. L’objectif est d’évaluer les besoins spécifiques des communautés concernées et de finaliser la note conceptuelle avant le lancement effectif du projet.

Dans ce cadre, la délégation de la BAD a échangé avec le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari, afin d’examiner les stratégies de mise en œuvre et de garantir que les actions prévues répondent aux priorités du pays. L'occasion pour l’officiel de saluer la collaboration avec la BAD et de souligner l'importance d’une gestion rigoureuse des fonds pour maximiser l’impact du projet.

Nous allons essayer de parcourir ce qui est prévu, revenir sur les détails de ce qu’on veut faire, essayer de maîtriser les coûts, revoir les composantes et peut-être aussi l’architecture pour la mise en œuvre”, a expliqué le chef de mission de la BAD, Bicaba Aimé.

L’École africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU) a ouvert la 48ème édition de son concours de recrutement d’élèves, a annoncé le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le concours vise à recruter des élèves en architecture, en urbanisme et en gestion urbaine.

L’inscription est possible jusqu’au 18 avril pour tout Togolais, sans limite d’âge. Toutefois, “seuls les candidats ayant 23 ans au plus au 31 décembre 2025 sont éligibles pour la bourse d’étude”.

Les postulants doivent être titulaires du baccalauréat deuxième partie toutes séries confondues, ou être en classe de terminale en 2025. Les candidats dans ce dernier cas de figure pourront passer le concours, sous réserve d’une réussite ultérieure au BAC II.

Les dossiers de candidature dont les détails sont disponibles sur le portail électronique de l’école, peuvent être déposés à Lomé ou à Kara. Les épreuves écrites sont prévues les 13 et 14 mai 2025.

Créée en 1975, l’EAMAU est une institution régionale de formation qui accueille des étudiants issus de plusieurs pays africains. Basée à Lomé, elle a pour mission de former des professionnels qualifiés dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, de la gestion urbaine, du transport et de la mobilité, afin de répondre aux défis de développement des villes africaines.

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Au Togo, le Système automatisé de marquage (SAM) a permis de collecter 35,8 milliards FCFA en cinq ans, assurant le suivi de plus de 2 milliards de produits et impliquant 600 opérateurs économiques. Ces chiffres, qui illustrent l’impact économique du dispositif, ont été dévoilés le lundi 31 mars à la faveur d’une rencontre à Lomé.

Mis en place depuis 2020, le marquage automatisé vise à lutter contre la fraude, améliorer la traçabilité des produits et optimiser le recouvrement des taxes. Les produits concernés incluent les eaux, les bières, les jus de fruits, les vins, les vermouths, les boissons alcoolisées ou non, et le tabac

L’impact de cette solution sur la lutte contre la contrebande et la collecte des recettes est énorme. Rien que dans le secteur de la bière, plus de 5 milliards de FCFA ont été récoltés entre 2022 et 2024”, a indiqué le président de la commission de marquage, Esso-Wavana Adoyi, avant d’appeler à une intensification des contrôles afin de limiter les produits échappant encore au marquage.

Face à ces résultats, le dispositif sera étendu à de nouvelles catégories, notamment le sucre, les huiles de cuisson, le ciment, les fertilisants, les produits cosmétiques, le carburant et les minerais. L’ambition est de renforcer la transparence dans les circuits de distribution, tout en assurant une meilleure protection des consommateurs contre les produits contrefaits ou de qualité douteuse.

Pour rappel, l’an dernier, l’Office togolais des recettes (OTR) a lancé une application permettant aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits.

Conformément aux dispositions constitutionnelles, la Représentation nationale effectuera ce mardi 1er avril son retour au Parlement. La première session ordinaire de l’année s’ouvre en effet ce jour à Lomé, pour une durée de trois mois.

Comme de coutume, une cérémonie officielle se déroulera, pour lancer cette session inaugurale. Pour rappel, les élus s’étaient retrouvés du 04 au 28 mars, pour une session extraordinaire convoquée à la demande du Président de la République.

Les travaux ont notamment débouché sur l’adoption de sept projets de loi et d’une proposition de résolution.  

La régulation du secteur des télécommunications engagée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) continue de susciter de l’intérêt au-delà des frontières. Après plusieurs pays africains, dont plus récemment Madagascar et la Mauritanie, c’est au tour du Burkina Faso de s’inspirer de l’expérience togolaise.

Une délégation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Burkina Faso a effectué, du 24 au 27 mars derniers, une visite à Lomé dans le cadre d’une rencontre d’échange et de partage d’expérience.

La mission, conduite par le président du conseil de régulation, Pasteur Poda, avait pour objectif de s’imprégner des mécanismes et outils mis en place par l’ARCEP Togo pour encadrer le secteur des télécommunications. L’accent a été mis sur la régulation par la donnée, qui permet d’assurer un suivi en temps réel des performances des opérateurs et d’améliorer la qualité des services offerts aux consommateurs.

Comme avec les précédentes délégations, la perspective de nouer des accords de partenariat a été évoquée lors des discussions.

Le ministère de la réforme du service public, du travail et du dialogue social a annoncé le lundi 31 mars, le lancement d’un concours de recrutement direct régional de personnel médical, paramédical, administratif et d'appui. Ouverte aux Togolais des deux sexes âgés de 18 ans au moins et de 40 ans au plus à la date du concours, cette compétition est prévue pour le samedi 31 mai 2025.

En tout, 2235 postes sont à pourvoir, dont 202 pour le personnel médical, 1420 pour le personnel paramédical et 613 pour le personnel administratif et d’appui. Les épreuves se dérouleront dans les centres de Lomé, Kara et Dapaong.

Les postulants devront être titulaires d’un diplôme correspondant aux spécialités requises. Les dossiers de candidature seront reçus à partir du lundi 7 avril jusqu’au vendredi 9 mai 2025 au cabinet du ministère à Lomé et dans les directions régionales du travail et des lois sociales à Kara et à Dapaong.

Toutes les conditions de candidature sont disponibles sur le site du ministère ainsi que dans le quotidien national Togo Presse.

Le Cadre permanent de concertation (CPC) s’est retrouvé en fin de semaine à Lomé dans le cadre de sa 19ème réunion. Les travaux, présidés par Tchassona Traoré Mouhamed, ont porté sur les préparatifs de la révision du fichier électoral et l’organisation des prochaines élections locales.

Au cours de la rencontre, les responsables des partis politiques ont échangé sur les mesures à prendre pour assurer un processus électoral inclusif et transparent. Il s’est agi également de plancher sur le rôle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans la conduite des opérations à venir, ainsi que d’examiner des préoccupations liées à la mise à jour du fichier électoral.

L’occasion pour le commissaire du gouvernement, le ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, de rappeler que la question du renouvellement des membres de la CENI est en instance d’examen à l’Assemblée nationale. ‘’Mais, que rien n’empêche les membres de l’actuelle CENI de poursuivre les préparatifs nécessaires notamment les opérations de révision des listes électorales ainsi que l’organisation du processus des élections locales prochaines’’.

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La question des détenus politiques a été par ailleurs abordée.

Pour rappel, le Cadre permanent de concertation est l'une des recommandations issues de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP). Il offre aux acteurs un espace d'échange sur des questions d'intérêt national (sociopolitiques, économiques, culturelles, sanitaires, sécuritaires) et contribue à l'amélioration des conditions de vie de la population.

Les assurés de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans le cadre de l’Assurance maladie universelle (AMU) sont invités à retirer leur carte d’assurance dans les plus brefs délais. Cet appel intervient suite au constat selon lequel de nombreuses cartes produites, ne sont pas récupérées, malgré l’envoi de notification aux bénéficiaires.

Pour faciliter l’accès aux documents, la CNSS a renforcé son dispositif en ouvrant des centres régionaux de production à Atakpamé et Kara, en mettant en circulation des unités mobiles et en créant des guichets spécifiques au siège. Au total, 12.041 cartes restent en attente de retrait, dont 11.500 destinées aux assurés actifs et 541 aux retraités.

Les assurés dont les employeurs n'ont pas, à ce jour, procédé au retrait de leurs cartes à la CNSS, peuvent dorénavant se présenter personnellement aux guichets, munis d'une pièce d'identité pour le retrait dudit document”, a précisé la CNSS.

Pour rappel, dans le cadre de l’AMU, la CNSS gère les travailleurs salariés et retraités du secteur privé.

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