Le Togo marque une avancée significative dans son engagement en faveur de la cause environnementale. L’Assemblée nationale, réunie en plénière jeudi 20 mars à Lomé, a adopté le projet de loi sur la lutte contre les changements climatiques.
@assnatTogo a adopté à l'unanimité, ce jeudi 20 mars 2025, le projet de loi portant lutte contre les changements climatiques dotant le Togo d'un cadre juridique solide pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, renforcer la résilience des communautés et accélérer la… pic.twitter.com/Ch3twTKNYc
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) March 21, 2025
Le texte, adopté à l’unanimité par les élus présents, s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le pays et déclinés depuis plusieurs années par des actions et initiatives diverses. Concrètement, la nouvelle loi dote le Togo d’un cadre juridique et institutionnel de développement résilient aux changements climatiques et à faibles émissions de carbone, définit et développe des outils et mécanismes d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, et valorise durablement le potentiel économique des services écosystémiques et du capital naturel.
En outre, elle renforce les politiques de protection de l’environnement et de transition écologique, favorise surtout des investissements massifs dans les énergies renouvelables et contribue à l’efficacité énergétique.
« L’adoption de cette loi spécifique sur la lutte contre les changements climatiques donne un levier supplémentaire au gouvernement pour encadrer le processus de développement en intégrant suffisamment l’adaptation des communautés face au phénomène, et tenir l’engagement du pays à contribuer à la réduction des émissions. Le texte renferme des dispositions devant faciliter la mobilisation des ressources internes et externes nécessaires à la lutte contre les changements climatiques et à la résilience de nos communautés », a déclaré le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari à l’issue du vote.
Le Togo, petit pollueur, est de plus en plus confronté aux phénomènes des changements climatiques extrêmes et situations d’urgence, tels que les inondations, les sécheresses, l’érosion côtière, les vents violents et les vagues de chaleur.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le jeudi 20 mars à Lomé, une délégation zambienne. La mission, conduite par Caleb Fundanga, était porteuse d’un message du président Hichilema Hakainde, relatif à la candidature zambienne à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a accordé ce jeudi 20 mars 2025, une audience à une délégation présidentielle de la Zambie conduite par Dr Caleb Fundanga.https://t.co/afm4vCJhPQ pic.twitter.com/sWYv1q4AVc
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) March 20, 2025
Au cours des échanges, les émissaires zambiens ont officiellement sollicité l’appui du Togo à la candidature de Samuel Munzele Maimbo, et mené un plaidoyer dans ce sens : « Au regard de la situation actuelle de notre continent, il est essentiel d’investir dans la croissance et d’évoluer à un rythme et à une échelle significative », a expliqué le candidat. La délégation a en outre échangé avec le leader togolais sur les perspectives de renforcement de la coopération entre Lomé et Lusaka, en particulier des projets de développement via le Port de Lomé.
En rappel, Samuel Munzele Maimbo, en lice pour la tête de l’institution financière panafricaine, occupe depuis juillet 2023, le poste de Vice-Président chargé du budget, de l’évaluation des performances et de la planification stratégique à la Banque mondiale.
Le Togo, représenté par la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor, a participé les 17 et 18 mars derniers, à la 57ème session de la conférence des ministres de la Commission économique pour l’Afrique (CEA). L'événement, organisé à Addis-Abeba, en Éthiopie, a réuni des délégations de plusieurs pays africains afin d'évaluer les avancées en matière d’intégration économique et commerciale, avec un accent particulier sur l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Les échanges ont porté sur le renforcement du commerce intra-africain, notamment à travers l’amélioration des infrastructures, l’optimisation des TIC et le développement des zones économiques spéciales. L’occasion pour la ministre de partager l’expérience du Togo et de rappeler des initiatives majeures telles que la digitalisation des services commerciaux avec le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE), la promotion des zones économiques spéciales (ZES) avec la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et les efforts du gouvernement visant à encourager la transformation locale des matières premières.
L’officielle a également plaidé en faveur d’un renforcement des capacités des jeunes et des femmes entrepreneurs à l’effet d’améliorer la compétitivité des PME et PMI sur le marché continental. Si le commerce intra-africain ne représente actuellement que 14,6 % des échanges du continent, l’objectif fixé par la Zlecaf est de le porter à 45 % d’ici à 2045.
Pour rappel, la Zlecaf est un vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA. Elle vise à créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de consommateurs pour les marchandises et les services.
Après une première revue jugée satisfaisante et couronnée par un décaissement, le Togo accueille depuis le 17 mars, une deuxième mission du Fonds monétaire international (FMI). L’équipe, conduite par Hans Weisfeld, est présente à Lomé dans le cadre d’une nouvelle évaluation.
Durant le séjour qui s’étend jusqu’au 28 mars, des échanges approfondis seront menés avec les autorités et les acteurs économiques. Les discussions porteront notamment sur l’évolution récente des indicateurs économiques, les projections de croissance à court et moyen terme, la dynamique de l’emploi, la production agricole et manufacturière, la consommation et les investissements, la situation monétaire et financière, ou encore l’exécution budgétaire et la gestion des finances publiques.
Des entretiens sont également prévus avec des acteurs de l’écosystème financier et les partenaires au développement du pays. Comme de coutume, la mission se soldera par une déclaration publique officielle pour partager les conclusions préliminaires.
Pour rappel, le nouveau programme appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC) a été conclu en décembre 2023 pour une durée de 42 mois et un montant de 390 millions $ (environ 237 milliards FCFA).
Au Togo, plus précisément dans le Grand Lomé, le paludisme et les infections néonatales sont les principales causes d’hospitalisation en 2024. C’est ce qui ressort de la revue annuelle de la performance sanitaire de la région dont les travaux ont débuté le 19 mars à Lomé.
La revue relève également que les consultations ont été marquées par la prédominance du paludisme simple, des infections aiguës des voies respiratoires supérieures et de l’anémie. Quant aux décès, ils ont été principalement liés aux infections bactériennes du nouveau-né, aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) et aux abcès cérébraux.
Des progrès enregistrés
L’analyse des indicateurs sanitaires met en évidence des avancées notables dans plusieurs domaines. Le taux d’accouchements assistés par un personnel qualifié est passé à 61,36 % contre 58,44 % l’année précédente. La couverture vaccinale a également progressé, avec 105 % des enfants de 0 à 11 mois ayant reçu trois doses de vaccin Pentavalent, contre 87 % auparavant. De même, 73,39 % des femmes enceintes ont bénéficié de trois doses de traitement préventif intermittent (TPI) contre le paludisme durant leur grossesse, contre 69 % précédemment.
Toutefois, certains indicateurs ont enregistré une baisse. Le taux d’utilisation des soins curatifs est légèrement passé de 55,1 % à 54,85 %, et la proportion de femmes enceintes ayant effectué au moins quatre consultations prénatales a chuté de 60 % à 41,68 %. “La prise en charge des problèmes de santé d’une population reste un défi majeur. Malgré les efforts consentis, nous sommes conscients des difficultés rencontrées par les équipes médicales. Face à cette épidémie survenue en pleine saison sèche, des mesures seront renforcées pour mieux prévenir ces situations récurrentes” a indiqué Zouréhatou Kassah-Traoré, Gouverneure du District Autonome de Grand Lomé (DAGL).
Pendant trois jours, les acteurs du secteur de la santé se pencheront sur les résultats obtenus afin d’identifier les avancées, relever les insuffisances et proposer des solutions pour améliorer l’accès aux soins et la qualité des prestations. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en œuvre du Plan National de Développement Sanitaire 2023-2027.
Pour rappel, depuis l’an dernier, l’Assurance Maladie Universelle (AMU) est déployée pour garantir un meilleur accès aux soins pour tous. Elle vise à réduire les inégalités en matière de prise en charge médicale et à renforcer l’efficacité du système de santé.
Le Togo siège désormais au Conseil d’Administration du Centre africain d’études et de recherches olympiques (CAERO). Deladem Akpaki, président du Comité national olympique du Togo (CNO-TOGO), représente non seulement son pays au sein de l’institution, mais aussi la Zone 3 de l’Association des Comités nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA).
Composé de 13 membres élus pour un mandat de quatre ans, le CAERO rassemble des personnalités issues des Comités nationaux olympiques du continent. Son objectif principal est de valoriser la culture africaine dans le domaine de l’olympisme, préserver la mémoire olympique du continent et enrichir l’olympisme universel avec les valeurs africaines. Il ambitionne également de favoriser la recherche scientifique sur l’olympisme et de devenir la « Maison olympique africaine ».
Créé en 2016 à Bamako, le CAERO a vu son rôle se renforcer le 23 juin 2023 à Hammamet, en Tunisie, à la faveur d’une résolution de l’Assemblée Générale évaluative de l’ACNOA. Cette décision a consolidé sa position en tant qu’institution spécialisée panafricaine, jouant un rôle clé dans l’intégration des cultures africaines au sein du mouvement olympique. Basé à Yaoundé (Cameroun), le Centre encourage le dialogue interculturel et contribue à la visibilité de l’Afrique dans l’olympisme mondial.
Les candidats déclarés admis au concours général de recrutement de fonctionnaires pour le compte de l’administration publique, session du 26 février 2022, sont invités à prendre service le 31 mars prochain. Le ministère de la réforme du service public, du travail et du dialogue social a rendu publique, le mercredi 19 mars, la liste des affectations.
Ils sont en tout 3008 candidats à être affectés dans les ministères et institutions de la République. La liste des affectations disponible dans les directions régionales du travail et des lois sociales à Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong, peut également être consultée sur le portail électronique du ministère.
“Les candidats qui ne se présenteront pas à leur poste d’affectation seront considérés comme en situation d’abandon de poste et remplacés conformément à la réglementation en vigueur”, a précisé le ministère.
Liés depuis 15 ans par des relations diplomatiques, le Togo et le Cambodge s’apprêtent à renforcer leur coopération bilatérale. Des discussions se sont ouvertes dans ce sens ce mercredi 19 mars à Phnom Penh, à la faveur de la visite officielle du ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, dans le pays asiatique.
"វាជាកិត្តិយសក្នុងការមាននៅទីក្រុងភ្នំពេញ។ ខ្ញុំសូមអរគុណដល់ប្រជាជន និងរាជរដ្ឋាភិបាលកម្ពុជាសម្រាប់ការស្វាគមន៍ក្តៅដែលខ្ញុំបានទទួល។"
— Robert Dussey (@rdussey) March 18, 2025
សម្ដេចតេជោ… pic.twitter.com/y0X3DdYKDj
Le déplacement initié par son homologue et Vice-Premier ministre du Royaume, Sokhonn Prak, vise à explorer les possibilités de renforcement des relations entre les deux nations, et améliorer davantage les échanges. Plusieurs secteurs sont particulièrement ciblés, comme le commerce, les investissements, ou encore la gouvernance.
Accord d’exemption de visa diplomatique et de service
En marge des discussions, les responsables de la diplomatie des deux pays ont procédé à la signature de deux documents : un accord d’exemption réciproque de visas au profit des citoyens togolais et cambodgiens détenteurs de passeports diplomatiques et de service, ainsi qu’un mémorandum d’entente sur des consultations politiques entre les deux ministères.
J’ai signé aujourd’hui à Phnom Penh avec mon cher ami PRAK Sokhonn Vice Premier Ministre et MAE du royaume du Cambodge un accord sur l’exemption réciproque des visas au profit des citoyens togolais et cambodgiens détenteurs de passeports diplomatiques et de service et un MOU sur… pic.twitter.com/pfVB17M2jt
— Robert Dussey (@rdussey) March 19, 2025
« Ces deux instruments contribueront à faciliter les échanges et à redynamiser davantage les relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays », a expliqué Robert Dussey à l’issue de la cérémonie.
Monarchie constitutionnelle d’Asie du Sud-Est, le Cambodge se caractérise notamment par une politique d’ouverture économique ainsi que d’un climat favorable aux investisseurs étrangers.
Au Togo, les objectifs budgétaires de mobilisation de recettes ont franchi un cap symbolique en 2024. A l’issue de l’année écoulée, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a en effet collecté auprès des contribuables, un total de 1098,1 milliards FCFA.
La performance, dévoilée récemment par l’institution réunie pour son premier séminaire annuel d’orientation, révèle un taux de réalisation de 98% par rapport aux 1113,4 milliards FCFA prévue dans la Loi de finances rectificative. Surtout, il marque une progression de 10% par rapport à l’exercice précédent, soldé par une mobilisation de 990 milliards.
Ces résultats, qui s’inscrivent dans la tendance observée ces dernières années, se justifient notamment par les réformes de digitalisation, de transparence et d’efficacité engagées pour moderniser davantage le fisc et accroitre ses performances. La dynamique devrait d’ailleurs se poursuivre, avec la mise en œuvre attendue d’une réforme du cadre institutionnel et de la gouvernance de l’Office.
En rappel, pour 2025, il est attendu une mobilisation de 1208 milliards FCFA de recettes fiscales.
Au Togo, les efforts s’intensifient en vue d’une transhumance apaisée. Un comité intercommunautaire de concertation a été mis en place le mardi 18 mars à Vogan afin d’éviter les tensions et de préserver la paix.
L’initiative a été actée lors d’une séance de travail présidée par le ministre d'État, ministre des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame. La rencontre a réuni les autorités locales, les forces de l’ordre, les chefs traditionnels ainsi que les représentants des communautés d’éleveurs et d’agriculteurs.
Le nouveau comité, placé sous l’autorité des chefs de canton, servira de cadre de dialogue permanent entre les différents acteurs impliqués. Son objectif principal est de désamorcer les conflits liés aux déplacements du bétail en encourageant la concertation et le respect mutuel. L’occasion pour le ministre d’État de rappeler l’importance du respect des règles établies et de la cohabitation pacifique entre agriculteurs et éleveurs.
Ces dernières années, l’exécutif accorde une priorité à la gestion de la transhumance. Des actions de sensibilisation sont régulièrement menées pour mieux informer les acteurs sur les bonnes pratiques.
Lire aussi :
Pastoralisme pacifique en Afrique de l’Ouest : le Togo réitère son engagement