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Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance dispose d’un nouveau représentant résident au Togo. Le Dr Erinna Corinne Dia a officiellement présenté en fin de semaine écoulée, sa lettre d'accréditation au Secrétaire général du ministère des affaires étrangères.

Forte d’une riche expérience dans les domaines de développement et de l’humanitaire, avec plusieurs postes dans divers pays, la nouvelle représentante de l’agence onusienne devra notamment poursuivre la mise en œuvre de programmes essentiels pour la survie et le développement de l’enfant, l'inclusion sociale, la digitalisation, ou encore la sécurité, conformément aux objectifs du programme de coopération définis par le Gouvernement et le Fonds sur la période 2024 -2026.

« Je me sens honorée de pouvoir participer au processus de cocréation, avec le Gouvernement et ses partenaires, de stratégies et d’interventions visant à assurer un avenir meilleur pour chaque fille et garçon au Togo. Ensemble, nous relèverons les défis pour l’atteinte des objectifs de la Feuille de route gouvernementale, en lien avec la pleine réalisation des droits de l’enfant dans un pays si riche en belles initiatives », a-t-elle assuré lors de l’entretien avec le Secrétaire général.

Erinna Dia succède à Isselmou Boukhary, arrivé en fin de mission en février dernier, après cinq mois d’intérim.

Au Togo, les efforts s’intensifient dans le sens de l’amélioration de la production ainsi que de la transformation du riz et du manioc. Une cérémonie de remise officielle d’équipements agricoles modernes a eu lieu à cet effet la semaine dernière, à l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) à Lomé.

Il s’agit de presse de manioc, de friteuses, batteuses à riz, nettoyeuses, décortiqueuses et broyeurs de riz. Ces outils permettront d’optimiser les rendements, de faciliter la transformation des récoltes et de réduire les pertes post-récolte.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet Faim Zéro, financé par le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) et mis en œuvre sous la coordination de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et AfricaRice. Outre cette dotation en matériel, le projet a permis de former 50 conseillers techniques de gestion des exploitations agricoles (CTGEA) et 6000 producteurs aux bonnes pratiques agricoles. Il a également soutenu la production de semences de qualité, la formation de 10 équipementiers et de 3000 transformateurs sur les techniques modernes de transformation du riz et du manioc.

L’ambition du gouvernement est de renforcer la mécanisation agricole et d’améliorer la compétitivité des filières stratégiques.

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L’Agence adventiste d’aide au développement (ADRA) souhaite renforcer son engagement au Togo. Le directeur Afrique de l’Ouest et du Centre de la structure, Dodzi Emmanuel Amégnito, a fait part de cette ambition en fin de semaine écoulée lors d’une rencontre à la Primature avec le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

Au cours des échanges, les discussions ont porté sur les perspectives de collaboration visant à offrir aux jeunes des opportunités durables à travers des programmes d’éducation, de formation et d’insertion socio-économique. L'occasion pour le responsable de souligner la nécessité de renforcer la résilience des jeunes face aux défis économiques et sociaux.

L’agence envisage de multiplier ses actions sur le terrain, notamment en soutenant l’entrepreneuriat des jeunes et en mettant en place des initiatives favorisant leur inclusion professionnelle. Dans cette dynamique, elle prévoit d’organiser un forum baptisé Africa Diplomacy Business Forum, dédié à la jeunesse. L’objectif est de créer un cadre d’échange entre les jeunes, les institutions et les acteurs du secteur privé.

Créée en 1956, l’ADRA est la branche humanitaire mondiale de l’église adventiste du septième jour. Au Togo, elle intervient dans plusieurs domaines tels que l’éducation, la santé et la sécurité alimentaire.

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Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey effectue à partir de ce lundi 24 mars, une visite officielle à Singapour. Le déplacement, qui intervient après celui mené la semaine écoulée au Cambodge, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales.

Au menu de son séjour, plusieurs échanges avec les officiels singapouriens et divers acteurs. Membres du forum des petits Etats (Forum of Small States), un regroupement volontaire, informel et non idéologique de pays initié par la cité-Etat insulaire, le Togo et Singapour sont liés depuis une décennie par un accord d’exemption de visa pour les citoyens. Également, des consultations sont régulièrement organisées entre les diplomaties des deux pays, conformément à un protocole d’accord.

Enfin, dans le domaine des investissements, Lomé et Singapour entretiennent depuis 2010 un accord de partenariat économique et technique. Plusieurs investisseurs singapouriens sont d’ailleurs établis au Togo depuis de nombreuses années, dans des secteurs variés. Entre autres, Olam, Wafo, GUUD, Strafor, ou encore PIL, géant mondial du transport maritime.

Trois élevages avicoles, situées dans les localités d’Adjengré (Sotouboua), Anyron Kopé (Vo), et Kouloumdè (Tchaoudjo) ont été déclarés infectés au virus de l’influenza aviaire hautement pathogène H5N1, a annoncé le ministère en charge des ressources animales. Ces déclarations d’infections, prononcées le 20 mars dernier, font suite à des analyses d’échantillons réalisées par le laboratoire central vétérinaire de Lomé et concernent plus de 6500 têtes de poules pondeuses, de poulets de chair, et de poules locales.

Conformément à la réglementation et au plan opérationnel de riposte, plusieurs mesures ont été activées, notamment l'abattage et la destruction de toutes les volailles présentes dans les foyers (fermes) et dans les zones d'infection (3km de rayon autour des fermes), ainsi que leurs produits dérivés et leurs matériels d'élevage, suivis de désinfection. En outre, les mouvements des volailles, de leurs produits dérivés, du matériel d'élevage et des aliments pour volailles sont interdits dans les cantons d'Adjengré, d'Anyron kopé, et de Komah. Enfin, les marchés de volailles et les provenderie sont fermés pour une durée d’un mois dans les trois cantons.

« Une indemnisation sera accordée aux éleveurs dont les animaux seront abattus et détruits par les services vétérinaires, selon la grille d’indemnisation en vigueur », a précisé le ministre, Damehame Yark. Pour rappel, les derniers cas confirmés de grippe aviaire au Togo remontent à janvier 2022.

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Une campagne nationale de sensibilisation à la nouvelle gouvernance de la Vème République a été lancée le vendredi 21 mars à Kara, autour du thème : « Découvrir, vivre et s’engager pour la 5ème République ». L’initiative, portée par le ministère en charge des Droits de l’Homme, vise à tenir les citoyens au fait des récentes réformes institutionnelles.

Concrètement, il s'agit d'expliquer la démarche juridique ayant conduit à la Vème République, ainsi que les contours du régime parlementaire. Au cours des échanges, le ministre en charge des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, a mis en avant les avantages de ce système, notamment le renforcement de la gouvernance démocratique, une meilleure représentativité des citoyens et une structuration optimisée des institutions.

« Un manque d’information pourrait entraîner des incompréhensions ou des résistances face aux réformes en cours. Il est essentiel que chaque citoyen comprenne ses droits et devoirs ainsi que les mécanismes de gouvernance mis en place », a souligné le ministre.

La campagne se poursuivra jusqu’au 24 mars dans les autres régions du pays.

Pour rappel, la nouvelle constitution introduit des changements notables comme le passage du régime semi-présidentiel au régime parlementaire, l’avènement de la fonction de Président du Conseil, ou encore la création d’un Conseil d’Etat.

Le Togo a bouclé, ce vendredi 21 mars, une nouvelle sortie sur le marché des titres publics de l’Uemoa. En quête de 15 milliards FCFA via une émission d’Obligations assimilables du trésor (OAT), il a finalement retenu 7,8 milliards FCFA.

En tout, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 17,8 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 119,01 %. Selon le rapport de l’opération, les fonds ont été mobilisés via des OAT émises sur 3 ans et 5 ans, avec des taux d’intérêt respectifs de 6,25 % et 6,50 %.

Ces nouvelles ressources portent le cumul des mobilisations du Togo à 121,5 milliards FCFA, alors que l’objectif annuel est fixé à 332 milliards FCFA.

Au Togo, l’intégration de la budgétisation sensible au dividende démographique (BSDD) dans le budget devrait franchir un palier. Une rencontre réunira, du 25 au 27 mars 2025 à Lomé, les principaux acteurs budgétaires afin de renforcer cette approche.

L’initiative, soutenue par le Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (BSR-AO/CEA), vise à optimiser l’allocation des ressources publiques en tenant compte des dynamiques démographiques. Il s’agira d’outiller les acteurs sur les méthodes et stratégies permettant d’intégrer efficacement le dividende démographique dans la planification et l’exécution budgétaires.

Notons que le Togo avait déjà entamé des actions concrètes pour intégrer la BSDD durablement dans les politiques publiques. La rencontre de Lomé permettra d’approfondir cette dynamique et de préparer le budget 2026 en tenant compte des enjeux liés au dividende démographique.

Pour rappel, au Togo, les jeunes de moins de 15 ans et de moins de 25 ans représentent respectivement plus de 37,5 % et 59 %, tandis que les femmes constituent 51,3 % de la population, selon les résultats du dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5).

Deux nouveaux projets ont été lancés le jeudi 20 mars à Lomé pour renforcer l’accès à l’eau potable et assurer une gestion durable des ressources hydriques. Il s’agit du Projet d’actualisation et de validation des études d’impact environnemental, social, des plans d’action de réinstallation pour 31 centres semi-urbains du Togo (PAVEIES-31CSUT) et du Projet de renforcement de la cohésion sociale (PRECOS).

Financées à hauteur d’un milliard de FCFA par la Banque africaine de développement (BAD), ces deux initiatives s’inscrivent dans la politique gouvernementale visant l’accès universel à l’eau potable d’ici à 2030.

Concrètement, le PAVEIES-31CSUT a pour objectif de fournir des données actualisées pour mieux planifier le développement de l’accès à l’eau potable dans 31 centres semi-urbains répartis dans les régions Maritime, Plateaux, Kara et Savanes. Sa mise en œuvre sur six mois permettra d’optimiser le suivi des infrastructures existantes et de faciliter la mobilisation de nouveaux financements.

S’agissant du PRECOS, il vise à renforcer la cohésion sociale, notamment dans la région des Savanes, confrontée à des défis sécuritaires. Ce projet qui s’étendra sur deux ans, mettra l’accent sur l’inclusion des populations vulnérables, en particulier les jeunes et les femmes.

Le PAVEIES-31CSUT nous permettra de disposer de données actualisées et fiables pour mieux mobiliser les financements en faveur de l’extension de l’accès à l’eau potable. Quant au PRECOS, il contribuera à sécuriser les projets d’eau et d’assainissement, car l’eau est un élément essentiel de vie et de cohésion sociale”, a expliqué la directrice générale par intérim de SP-EAU, Avumadi Massan.

Ces dernières années, le Togo a réalisé des avancées notables dans l’approvisionnement en eau potable, grâce aux efforts du gouvernement conjugués aux partenariats stratégiques, à l’appui des ONG et au soutien des institutions internationales.

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Après avoir atteint 6,3 % en 2024, la croissance économique est attendue à 6,2 % en 2025. Cette prévision en légère baisse, est l’une des conclusions issues de la première réunion du Conseil national du crédit (CNC), tenue le jeudi 20 mars à Lomé.

Ce maintien du dynamisme s’appuie sur la stabilité du cadre macroéconomique, la mise en œuvre des réformes structurelles et la contribution des différents secteurs. Le secteur tertiaire devrait être le principal moteur de cette croissance, avec une part de 3,7 %, suivi du secteur secondaire (1,4 %) et du secteur primaire (1,1 %).

L’inflation en baisse

Parallèlement, l’inflation poursuit sa tendance à la baisse. Après s’être établie à 5,3 % en 2023, elle a reculé à 2,9 % en 2024, et devrait atteindre 2,4 % en 2025. Cette baisse est favorisée par la stabilisation des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux et par les mesures mises en place pour renforcer l’offre locale.

Le volume des crédits accordés aux opérateurs économiques a progressé, avec en toile de fond, une hausse de 18 % des nouveaux prêts bancaires en 2024, atteignant 966 milliards de FCFA. Les institutions de microfinance ont également maintenu leur niveau de financement, avec 302 milliards de FCFA octroyés en 2024. En outre, le crédit-bail et l’affacturage ont connu une forte progression, avec des encours respectivement portés à 60 milliards et 34 milliards de FCFA.

Le gouvernement va continuer à accorder une attention particulière à la stabilité macroéconomique, à la viabilité de la dette et à la poursuite des réformes visant à consolider les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive, favorables à l’activité d’intermédiation financière”, a souligné le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola.

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