

(Togo Officiel) - Le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont officiellement adopté et signé vendredi 04 juillet à Lomé, une déclaration commune sur la sécurité nationale et la protection des réfugiés. L’acte est intervenu au second jour de la réunion ministérielle du Dialogue régional sur le sujet, organisé dans la capitale togolaise.
J’ai eu le privilège de représenter S.E.M.@FEGnassingbe, Président du Conseil, à la réunion ministérielle sur la sécurité nationale et la protection des réfugiés, tenue le 4 juillet 2025 à Lomé, avec l’appui du @UN_Togo et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.… pic.twitter.com/HQWLUZJiwp
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) July 4, 2025
L’initiative, lancée en mars 2024 par le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Ghana, avec le soutien du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), se voulait une réponse aux défis croissants enregistrés par les différents États, confrontés depuis la détérioration du contexte sécuritaire et humanitaire au Sahel, à des afflux de populations et à des risques de déstabilisation de leurs territoires. L’objectif était particulièrement d’aborder de manière concrète, les mesures permettant de concilier les impératifs de sécurité nationale et de protection des réfugiés.
#SolidaritéAvecLesRéfugiés Ce 04 Juillet 2025, @GouvTg, @gouvbenin, @ghanagov, @Gouvciofficiel et @sigbf ont adopté et signé en vue d’une réponse régionale à la crise de déplacement forcé dans la région la #DéclarationdeLomé. 1/5 pic.twitter.com/BpIpnieLOk
— Nations Unies Togo (@UN_Togo) July 4, 2025
Un signal fort à la communauté internationale
Fruit d’un processus de dialogue continu de plus d’un an entre les 5 pays sur des thématiques variées touchant aux déplacements forcés, la Déclaration de Lomé entérine une série de recommandations et engage les pays dans leur mise en œuvre. Dans le détail, cet accord multipartite prévoit notamment le renforcement du principe de non refoulement, la mise en place de procédures simplifiées de reconnaissance du statut de réfugié, leur autonomisation par l’accès aux services essentiels, ou encore le renforcement de la coordination au niveau national et sous-régional sur la question spécifique des réfugiés éleveurs.
La Déclaration de Lomé sur la sécurité nationale et la protection des #réfugiés nous appelle à l’action. Qu’elle soit une flamme qui éclaire nos pas, un serment que nous portons dans nos cœurs et dans nos actes. Revivez les temps forts de cette rencontre décisive pour la… pic.twitter.com/26K7ybKIsL
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) July 5, 2025
Un appel à l’action
“La déclaration de Lomé nous appelle à l’action. Qu’elle soit une flamme qui éclaire nos pas, un serment que nous portons dans nos cœurs et dans nos actes”, a exhorté le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, représentant le Président du Conseil, à l’issue de la signature du document par les ministres chargés de la sécurité et de l’intérieur des différents pays.
« Nous réaffirmons notre engagement pour une meilleure sécurité humaine au profit des réfugiés et des populations d’accueil », a pour sa part assuré la Représentante spéciale adjointe du SG des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (UNOWAS), Barrie Freeman, également présente pour l’occasion.