Au Togo, le financement des PME/PMI va se renforcer. L’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) et la Société des postes du Togo (SPT) ont signé, le mercredi 21 mai, un partenariat dans ce sens.
L’entente paraphée par les responsables des deux institutions, Naka Gnassingbé De Souza, directrice générale de l’ANPGF et Kwasi Kwadzo Dzodzro, Directeur Général de la Poste, vise à faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises à du financement. Concrètement, le réseau d’agences de la Poste sera mis à contribution pour assurer le déploiement des financements et le suivi des projets sur toute l’étendue du territoire national. Cette approche de proximité permettra d’atteindre plus efficacement les porteurs de projets, y compris dans les zones rurales, et de garantir un accompagnement plus rigoureux dans la mise en œuvre des initiatives soutenues.
Notons qu’à fin 2024, l’ANPGF, créée en 2006, affichait un bilan de 17,5 milliards FCFA mobilisés au profit de 1400 petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans divers secteurs d’activité à travers le pays. L’ambition du gouvernement via cette structure, est de créer un écosystème propice à l’essor des PME/PMI, en leur offrant un accompagnement adapté et des solutions de financement durables.
La fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale, du jeudi 22 mai au dimanche 25 mai, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ces perturbations attendues sont dues à des travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
De fait, les coupures interviendront entre 8h30 et 16h au plus tard selon les zones concernées. Comme de coutume, les recommandations de prudence et de gestion des appareils restent en vigueur lors des interruptions.
Programme des interruptions
Jeudi 22 mai 2025
09h à 13h : Togocel Zogbétonou, Zogbétonou, Afiadégnigban, Aképédo, Aképé, Ehlikopé, Aképé Master Eoul, Assama Gbléta, Aklikopé, Aképé Adjokopé et leurs environs.
09h à 13h : Marché Atchanvé, Adjougba, Adjougba Avémé et leurs environs.
Vendredi 23 mai 2025
09h à 14h : Zones Adidogomé, Ecole Privée Laïque Evénac et leurs environs.
Dimanche 25 mai 2025
08h 30 à 16h : H61 Victago seul.
09h à 13h : Quartier Bassin d’eau, Pharmacie Orchidée, Télessou et leurs environs.
09h à 14h : Caisse, Cité OUA 2000, Caisse Cité Millénium et leurs environs.
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Une délégation camerounaise séjourne depuis le mardi 20 mai à Lomé dans le cadre d’une rencontre d’échange sur la Budgétisation Sensible au Climat (BSC). La visite s’inscrit dans une dynamique de partage d’expériences entre les deux pays, avec pour ambition de renforcer la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques budgétaires.
Jusqu’au 22 mai, les experts camerounais auront l’opportunité d’échanger avec les praticiens budgétaires du Togo, de visiter des projets intégrant les considérations climatiques et d’approfondir leurs connaissances sur les mécanismes de budgétisation sensible au climat. Ce cadre d’échange vise aussi à renforcer la coopération Sud-Sud sur les enjeux de développement durable.
“Cette mission constitue un voyage d’expérience et de partage dans le but de s’inspirer des réformes togolaises en matière de budgétisation verte”, a indiqué le chef de la délégation camerounaise, Patrick Kevin Mzogang.
Pour sa part, le Secrétaire général du ministère des finances, Stéphane Akaya, a salué l’initiative et exprimé le souhait de voir cette collaboration s’étendre à d’autres domaines liés à la gestion des finances publiques.
En rappel, depuis quelques années, le Togo a mis en place un cadre innovant d’intégration des enjeux climatiques dans la gestion des finances publiques. Cette démarche permet d’orienter les ressources budgétaires vers des actions prioritaires en matière d’environnement et de résilience.
La gouvernance des télécommunications par l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) suscite à nouveau de l’intérêt au-delà des frontières nationales. Une délégation de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP) a effectué, la semaine dernière, une visite de travail à Lomé. Ceci, dans le cadre d’un partage d’expérience autour du Système de Management de la Qualité (SMQ).
MISE EN ŒUVRE DU SYSTÈME DE MANAGEMENT DE QUALITÉ SUIVANT LA NORME ISO 9001-2015:
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) May 20, 2025
L'AMRTP EN VISITE DE TRAVAIL AUPRÈS DE L'ARCEP TOGO
Trouver le lien relatif à ce communiqué de presse ici:https://t.co/gxIAE6sOit#ArcepTogo #iso9001@AMRTP_MALI#Togo #Mali pic.twitter.com/zfpEePsWS3
La mission, conduite par le Secrétaire exécutif du régulateur malien, Abdoulaye Coulibaly, est venue s’informer sur les mécanismes déployés par l’Arcep pour l’instauration, la certification et le maintien d’un SMQ. Ce système, déployé avec succès, a été certifié en septembre 2023 et a fait l’objet d’un audit concluant en septembre 2024.
À l’issue des échanges, les deux institutions ont réaffirmé leur engagement de faire évoluer l’accord bilatéral existant entre le Mali et le Togo afin de faciliter davantage la mobilité entre les deux pays. Cette démarche malienne fait suite à celles d’autres pays, confirmant ainsi l’intérêt régional pour les avancées du Togo en matière de régulation des télécommunications.
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Les opérateurs économiques se familiarisent avec le “ Togo Trade Portal”, la nouvelle plateforme numérique dédiée à la facilitation des échanges commerciaux. Le ministère du commerce a en effet lancé, le mardi 20 mai, une campagne de vulgarisation du nouvel outil.
Pendant un peu plus d’une semaine, il s’agira de former et de sensibiliser les acteurs économiques, notamment les exportateurs, à l’utilisation du portail. L’objectif est de renforcer leur maîtrise des procédures d’importation, d’exportation et de transit des produits, désormais accessibles en ligne à travers une interface simple et centralisée.
Premiers bénéficiaires de cette campagne, les acteurs de la filière soja ont suivi une présentation détaillée du portail et de ses fonctionnalités. Le Togo Trade Portal fournit des informations actualisées sur les réglementations, les documents requis, les frais à acquitter, ainsi que les délais et étapes des différentes procédures commerciales.
Le déploiement du Togo Trade Portal s’inscrit dans le cadre du projet de « facilitation d’un meilleur accès aux marchés internationaux (AMI Commerce Togo) ». L’ambition est de renforcer la transparence des échanges, d’améliorer la compétitivité des entreprises togolaises et de faciliter leur insertion sur les marchés régionaux et internationaux.
Démarrés il y a un peu d’une semaine, les enregistrements de masse dans le cadre de la campagne nationale de recensement biométrique se poursuivent dans la préfecture du Golfe. L’initiative vise à doter chaque citoyen d’une identité unique et sécurisée, essentielle pour un meilleur accès aux services publics, sociaux et administratifs.
Jusqu’au 19 juin, les citoyens peuvent se faire enrôler gratuitement pour obtenir leur Numéro d’identification unique (NIU). Près de 600 centres d’enregistrement sont déployés pour couvrir l’ensemble des communes de la préfecture.
L’inscription est ouverte à toute personne âgée d’au moins 5 ans, avec ou sans pièce d’identité. Une préinscription peut également se faire en ligne sur la plateforme dédiée. À l’issue de l’enregistrement, chaque citoyen reçoit son NIU ainsi qu’un QR code dans un délai de 24 à 48 heures.
Pour rappel, l’opération, conduite en collaboration avec l’Agence nationale d’identification (ANID) et l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), s’inscrit dans le cadre du projet e-ID Togo, appuyé par la Banque mondiale à travers le programme WURI.
Une nouvelle campagne de dépistage et d’opération gratuite de la cataracte a été lancée lundi 19 mai au Centre hospitalier régional d’Atakpamé. L’activité, organisée par le ministère de la santé avec l’appui de la Banque islamique de développement (BID), cible les patients des préfectures de l’Amou, de l’Akébou, de Kloto et de l’Ogou.
L’initiative vise à consulter et à opérer gratuitement 151 patients. Elle s’inscrit dans le cadre du Projet national de lutte contre la cécité, porté par le Programme national de la santé oculaire (PNSO).
Après les régions Maritime et des Savanes, la région des Plateaux constitue la troisième étape de cette campagne itinérante. Durant cinq jours, les bénéficiaires sont pris en charge de manière complète : consultation, intervention chirurgicale, distribution gratuite de médicaments et suivi post-opératoire.
« Cette approche intégrée permet de garantir des soins de qualité aux populations les plus vulnérables, souvent éloignées des structures spécialisées », a indiqué le directeur du CHR d’Atakpamé, Dr Bamazi Paowa.
Notons qu’en 2022, une vaste campagne dénommée Opération Zéro Cataracte avait permis de toucher 10.000 personnes dans les cinq régions du pays.
Le Togo a célébré le lundi 19 mai, la 5ème édition de la Journée de l’Afrique. Cette célébration anticipée, organisée par le ministère des affaires étrangères, s'inscrit dans la dynamique impulsée par l’Union africaine, qui consacre le 25 mai de chaque année à la promotion de l’unité et de l’intégration africaines.
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— Robert Dussey (@rdussey) May 20, 2025
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Concrètement, l'événement a rassemblé les communautés africaines résidant au Togo autour de diverses activités culturelles et artistiques. Des prestations de danses traditionnelles, des démonstrations musicales et des expositions gastronomiques ont permis de valoriser la richesse et la diversité des cultures africaines.
Au-delà de cet aspect festif, la célébration a été l’occasion de réaffirmer l’engagement du Togo en faveur du panafricanisme. Une conférence-débat est d’ailleurs prévue le 23 mai à l’Université de Lomé autour du thème retenu par l’UA : « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations ». Une thématique qui s’inscrit dans la continuité de l’action diplomatique du Togo, à l’origine d’une décision historique de l’Union africaine sur l’esclavage, la déportation et la colonisation.
Pour rappel, le Togo accueillera en décembre prochain le 9ème Congrès panafricain, placé sous le thème : « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».
Les acteurs politiques regroupés au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) se sont réunis le lundi 19 mai à Lomé dans le cadre de la 20ème réunion. Les travaux, présidés par Tchassona Traoré Mouhamed, ont porté sur les préparatifs des prochaines élections municipales.
Au cours des échanges, plusieurs sujets liés à l’organisation du scrutin ont été abordés. Les participants ont notamment proposé une baisse du montant de la caution électorale, accompagnée d’une réduction de moitié pour les femmes. Ceci, pour renforcer l’inclusivité du scrutin et encourager une participation plus large.
Les acteurs ont également planché sur le financement des partis politiques. Ils estiment que l’enveloppe prévue par l’État reste insuffisante et ont plaidé pour son ajustement, au regard des charges importantes liées à l’organisation d’une campagne électorale.
La question de la délivrance du certificat de résidence a été par ailleurs évoquée. « Une note sera adressée à tous les maires afin de rappeler les dispositions légales en vigueur et d’harmoniser les pratiques, notamment sur le coût et les conditions de délivrance du certificat de résidence », a rassuré le commissaire du gouvernement, le ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté.
Pour rappel, le CPC, issu des recommandations de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP), constitue un cadre de dialogue entre acteurs politiques sur les grandes questions nationales.
Au Togo, les tarifs de l’électricité enregistrent un ajustement depuis le 15 mai dernier. Cette révision tarifaire, la première depuis quatorze ans, fait partie intégrante d’une série de mesures de redressement initiées par le ministère des mines et des ressources énergétiques, afin d’optimiser le système national d’approvisionnement et de distribution de l’énergie.
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— Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques (@mineenergie_tg) May 16, 2025
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Si le coût moyen de production a enregistré des évolutions au fil des années, atteignant 145 FCFA/kWh en 2024, le tarif moyen appliqué est resté bloqué à 102 FCFA/kWh, depuis 2011, créant des déficits dans les comptes de la Compagnie Energie Electrique (CEET).
Concrètement, le nouvel ajustement connaît une hausse de 12,5%, qui tient compte du niveau de consommation et de la capacité contributive de chaque catégorie d’usagers. Il permet en outre de préserver la dimension sociale, enclenchée depuis plusieurs mois : 1,5 million de consommateurs à faibles revenus continueront ainsi de bénéficier d’une réduction de 30 %, tandis que les ménages à revenu moyen verront une hausse contenue, a expliqué le ministère.
Enfin, les gros consommateurs, quant à eux, contribueront davantage, sans compromettre leur compétitivité.
Selon le ministère, les différentes mesures engagées pour la relance de la CEET devraient déboucher sur des résultats concrets : réduire drastiquement les délestages, stabiliser la fourniture d’électricité, assurer la maintenance des infrastructures et la réparation rapide des pannes, accélérer et intensifier les travaux d’extension dans les zones urbaines et rurales, augmenter la part de l’électricité produite localement, ou encore fiabiliser le service public.
Pour rappel, depuis 2020, l’Etat a mobilisé plus de 56 milliards FCFA pour l’approvisionnement en combustibles et le règlement partiel des dettes d’importation d’énergie.