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Au Togo, la délivrance des autorisations de prospection et des permis de recherche pour toutes les substances minérales est temporairement suspendue sur tout le territoire. C’est l’annonce faite par le ministère en charge des Mines, à travers un arrêté publié récemment.

La mesure s’inscrit dans le cadre de la relecture en cours du Code minier, en vue de l’adoption d’un nouveau texte plus adapté aux enjeux actuels. Elle vise à mieux encadrer l’exploitation des ressources naturelles.

Il s’agit d’une pause stratégique, le temps de doter notre pays d’un cadre juridique plus adapté, plus rigoureux et tourné vers la durabilité, la transparence et l’inclusion”, a indiqué le ministère, avant de préciser que “les matériaux de construction et les minéraux industriels sont exclus de cette mesure suspensive”.

Pour rappel, le Code minier en vigueur, date de 1996 et a été modifié en 2003. Jugé obsolète face aux évolutions du secteur et aux standards internationaux, il fait l’objet d’une relecture visant à l’adapter aux enjeux contemporains.

Les acteurs des finances publiques s'imprègnent du nouveau référentiel de contrôle à travers une campagne de sensibilisation lancée le lundi 26 mai à Aného. L’initiative, portée par la Direction nationale du contrôle financier (DNCF), vise à favoriser une appropriation harmonisée de l’outil par l’ensemble des parties prenantes.

La tournée, prévue dans toutes les régions du pays, cible les ordonnateurs des administrations centrales et déconcentrées, ainsi que les collectivités territoriales et les établissements publics. Elle mobilise également les principaux organes de contrôle, dont la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État, l’Inspection générale des finances et la Paierie générale de l’État. Les séances permettront de mieux faire connaître le contenu du document, ses exigences et ses avantages en matière d’exécution des dépenses publiques.

Le référentiel, élaboré avec l’appui de la coopération allemande à travers le projet Bonne Gouvernance Financière (GFG) mis en œuvre par la GIZ, est un outil central pour moderniser le contrôle financier. Il s’inscrit dans les réformes engagées par le gouvernement pour améliorer l’efficience de la gestion budgétaire, conformément aux normes de l’Uemoa.

« Cet outil est donc indispensable à la mise en œuvre de pratiques innovantes pour un contrôle efficace», a indiqué Yatan Komi Akakpo, directeur national du contrôle financier, représentant le ministre de l’économie et des finances à l’ouverture des travaux.

La journée du jeudi 29 mai 2025 est fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national. L’information, diffusée via un communiqué conjoint des ministères en charge des enseignements, du travail et de la fonction publique, s’inscrit dans le cadre de la célébration de la fête de l’Ascension.

Toutefois, afin d’assurer le bon déroulement du calendrier scolaire, les épreuves du Baccalauréat Première partie (BAC I), prévues pour cette même date, sont maintenues. Elles se tiendront aux horaires initialement fixés.

Pour rappel, les épreuves écrites ont démarré depuis lundi, avec plus de 90.000 candidats en lice.

Une semaine après leur dernière rencontre, les acteurs politiques regroupés au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) se sont de nouveau retrouvés le lundi 26 mai à Lomé. Ceci, dans le cadre de la 21ème séance de la deuxième session de l’année.

Les travaux, présidés par Tchassona Traoré Mouhamed, ont porté sur les préparatifs des prochaines élections municipales. Au cœur des échanges, le renouvellement des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la requête d’un report de la date limite de dépôt des candidatures, actuellement fixée au 29 mai.

Sur ce dernier point, les acteurs ont évoqué la coïncidence de la date avec une fête religieuse importante. Ils ont ainsi plaidé pour un léger décalage du calendrier afin de permettre à tous les candidats de compléter leurs dossiers dans des conditions équitables.

Autre sujet abordé : le décret portant augmentation du nombre de conseillers municipaux par commune. Les partis politiques ont proposé que son application soit reportée aux prochaines élections, estimant que son entrée en vigueur en pleine période électorale complique les préparatifs.

Le commissaire du gouvernement, le ministre en charge de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, s’est engagé à transmettre aux autorités compétentes, l’ensemble des préoccupations, tout en rappelant que le cadre de concertation ne saurait se substituer aux institutions de la République, mais constitue un espace de dialogue.

Les discussions ont également été l’occasion, pour les membres du CPC, de saluer la décision du gouvernement de revoir à la baisse les frais de cautionnement exigés pour les candidats aux municipales. Enfin, un appel a été lancé pour une augmentation des subventions accordées par l’État aux partis politiques dans le cadre du financement de leurs activités électorales.

Pour rappel, les prochaines élections municipales sont fixées au 10 juillet 2025.

Cinq ans après s’être doté de sa toute première stratégie de transformation numérique, le Togo s’apprête à mettre à jour le document. Le gouvernement, représenté par le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, a lancé le 22 mai les manœuvres pour le recrutement d’un consultant à cet effet. 

Déclinée en programmes et projets prioritaires alignés sur les besoins du marché, la nouvelle stratégie ‘Togo Digital’ devra couvrir la période 2025-2030, en tenant compte des nouvelles opportunités technologiques et des priorités nationales. L’objectif est notamment de positionner le Togo comme un leader régional en transformation numérique, tout en favorisant l’inclusion numérique, l’innovation, et une croissance économique durable.  

Pour rappel, l’actuelle stratégie, qui s’achève à la fin de l’année, s’articule autour de 9 programmes structurants et complémentaires, destinés à inclure tous les citoyens dans la société et l’économie, digitaliser les services publics et sociaux, et à accélérer la transformation de l’économie nationale.

Au Togo, la période des examens et concours de l’année académique 2024-2025 est lancée. Les épreuves écrites du Baccalauréat première partie (BAC 1) ont officiellement démarré ce lundi 26 mai sur toute l’étendue du territoire national.

En tout, 90.249 élèves issus de tous les ordres d’enseignement sont candidats à cet examen qui ouvre les portes de la classe de Terminale. Comme chaque année, les officiels (préfets, maires, élus locaux) et principales autorités du secteur éducatif ont effectué des visites dans les centres d’écrit de leurs ressorts territoriaux, afin de s’assurer du bon déroulement des activités et d’encourager les élèves.

« Nous sommes en mission pour nous assurer du bon développement des examens. Cette évaluation atteste de la qualité de l’enseignement dispensé et du dispositif mis en place pour nos apprenants», a indiqué le ministre en charge de l’enseignement technique, Isaac Tchiakpe.

Les épreuves s’achèveront le vendredi 30 mai.

Au Port de Lomé, les efforts se poursuivent pour améliorer davantage les procédures de dédouanement des marchandises. Une séance de travail a eu lieu dans ce sens en fin de semaine écoulée entre le comité de direction de l’Office Togolais des Recettes (OTR) et les membres de l’Union Professionnelle des Agréés en Douane du Togo (UPRAD-Togo).

La rencontre s’inscrit dans le cadre du dialogue permanent entre l’administration fiscale et douanière et ses partenaires du secteur privé. Les échanges ont permis d’identifier de nouvelles pistes pour renforcer la rapidité des opérations de dédouanement, tout en garantissant leur conformité.

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Les discussions ont notamment porté sur l’optimisation des procédures, la simplification des formalités et l’intensification de la digitalisation. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à travailler de concert afin de faire du Port de Lomé, un hub logistique compétitif et moderne.

Ces dernières années, plusieurs innovations ont été mises en œuvre pour moderniser les procédures douanières et renforcer l’efficacité du dédouanement. Entre autres, la gestion automatisée des risques et l’utilisation du système informatique Sydonia World pour la digitalisation des opérations.

Le 30ème Tour cycliste du Togo s’est achevé le samedi 24 mai, au terme de 9 jours de compétition. La dernière étape a été marquée par un critérium en circuit fermé de 6,2 km dans la capitale, Lomé.

Pour la deuxième année consécutive, le Mali s’impose au classement général grâce à Diarra Siriki qui a conservé le maillot jaune. Le coureur malien a bouclé les 1033,6 km du parcours en 24 heures, 24 minutes et 25 secondes, devant son compatriote Diamouténé Timeoko (24h 29 min 07 s) et le Burkinabè Yaméogo Saturnin (24h 30 min 12 s).

Le Togolais Tchalem Nyouléleng termine 19ème au classement général individuel.

« Nous savons que nous n’avons pas été à la hauteur cette année, en raison d’un manque d’expérience et de maturité. Ce n’est qu’une partie remise. Les coureurs feront mieux aux prochaines éditions », a indiqué le président de la Fédération togolaise de cyclisme (FTC), Djabigue Baitian.

Au Togo, les activités commémoratives marquant le 20ème anniversaire du rappel à Dieu du Président Gnassingbé Eyadema se poursuivent. Deux nouvelles conférences publiques sont ainsi prévues à Lomé et à Sokodé, les 28 et 31 mai prochain.

La première, programmée dans l’enceinte de la Blue Zone Cacaveli (Agoè Nyivé), sera axée sur le 50ème anniversaire de la Cedeao, le Père de la Nation et l’intégration économique. L’occasion de mettre en lumière le rêve et la philosophie des pères fondateurs de l’organisation régionale, ainsi que ses progrès. 

Quant à la seconde, organisée en prélude à la Journée de l’Arbre, elle portera sur les impacts de la révolution verte initiée par l’illustre défunt, et apportera des éclairages sur ses retombées, notamment en termes de mutations économiques, sociales et environnementales. 

Les populations de Lomé et de ses environs, ainsi que celles de la Région Centrale sont vivement conviées à prendre part à ces deux événements”, a déclaré le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate. 

En rappel, depuis le 03 février, date officielle du démarrage des commémorations, plusieurs activités phares (colloques scientifiques, cérémonies de décorations, hommages, offices religieux, activités culturelles…) se sont déroulées sur le territoire national, mobilisant des acteurs issus de divers horizons.  

Les détenteurs des titres fonciers non géoréférencés sont appelés à se conformer aux dispositions en vigueur. L’Office Togolais des Recettes (OTR) a, dans un communiqué publié en fin de semaine écoulée, invité les propriétaires concernés, notamment ceux dont les titres ont été délivrés avant 2007, à procéder à la mise à jour de leurs documents.

La mesure vise à assurer une meilleure sécurisation des propriétés foncières à travers le géoréférencement, un processus qui permet de localiser précisément chaque parcelle à l’aide de coordonnées géographiques. Elle vise aussi à réduire les conflits liés aux limites de terrain et à renforcer la gestion domaniale.

Les personnes concernées peuvent se rapprocher du service du cadastre et de la conservation foncière à Lomé, ou des directions régionales de l’OTR. Le coût de cette régularisation est fixé à 35.000 FCFA par dossier.

Pour rappel, l’OTR organise régulièrement des opérations d’enregistrement des plans parcellaires, titres fonciers et autres droits de propriété à travers le territoire, dans le but de renforcer la sécurisation du foncier.

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