Les 8 et 9 juillet 2025, la capitale togolaise abritera la deuxième édition de la Grande Rencontre des Compliance et Risk Officers (GRCRO). Organisé par l’Association togolaise des Compliance Officers (ATCO), l’événement réunira plus de 500 participants venus de toute l’Afrique et d’Europe.
La rencontre vise à faire le point sur les efforts en cours pour renforcer la conformité des systèmes financiersafricains, en particulier, dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Les débats porteront également sur les enjeux liés à la transformation numérique, à la cartographie des risques et à la coopération entre institutions.
Bien que les dispositifs nationaux aient connu des avancées dans plusieurs pays, la région reste confrontée à des vulnérabilités structurelles et à des exigences internationales de plus en plus strictes. Certains États poursuivent encore la mise à niveau de leurs cadres juridiques et opérationnels, tandis que d'autres s'efforcent d'améliorer l'efficacité de leurs mécanismes de contrôle et de supervision.
Le Togo s’inscrit activement dans cette dynamique. Des efforts notables ont été engagés pour renforcer les capacités institutionnelles et améliorer la transparence des opérations financières. La tenue de la GRCRO à Lomé traduit la volonté des autorités de contribuer activement à la construction d’un espace régional plus sûr et plus résilient face aux flux financiers illicites.
Le programme de cette édition comprend plusieurs panels et ateliers techniques, qui abordent des sujets tels que la coopération régionale, les outils de détection des risques, ou encore l’adaptation des pratiques aux standards internationaux. De nombreuses personnalités du monde financier, juridique et institutionnel y prendront part, issues aussi bien du continent que de partenaires européens. Parmi les personnalités attendues figurent Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) ; Kimélabalou Aba, président de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) ; Christophe Porcell, formateur spécialisé en LBC/FT (France) ; Oussama Ghazi, fondateur du cabinet Epitome Advisory (Maroc) ; ainsi que plusieurs experts togolais et africains issus du secteur financier, de la régulation et de la sécurité.
À travers cet événement, Lomé affirme son rôle de plateforme de dialogue et d’innovation en matière de conformité, dans un contexte marqué par la nécessité de mieux encadrer les systèmes financiers tout en favorisant la stabilité et la confiance.
Le ministère des Armées a publié lundi 30 juin, la liste des candidats retenus pour le concours d’entrée en classe de 6e et de seconde au Collège militaire Eyadéma (CME). Au total, ils sont 487, attendus mardi 15 juillet prochain pour la session écrite.
Les épreuves se dérouleront dans six centres répartis sur tout le territoire : EPP du camp Général Gnassingbé Eyadéma à Lomé, le lycée de Tsévié Ville 1, le lycée d’Atakpamé, l'école du camp de la Gendarmerie nationale de Sokodé, le Collège militaire Eyadéma à Tchitchao (Kara) et l’école centrale de Dapaong.
Les candidats devront se présenter dans les différents centres, munis d’une pièce d’identité en cours de validité. En outre, ils devront impérativement compléter leurs dossiers de candidature avec les relevés de notes du CEPD et du BEPC le jour de l’écrit ou au plus tard mardi 22 juillet 2025, a rappelé le ministère.
Au Togo, un plan de développement régional (PDR) sera bientôt disponible pour offrir aux autorités locales un outil structurant en matière de planification territoriale. Le processus de mise en place a été lancé le mardi 1er juillet lors d’une rencontre qui a réuni des gouverneurs, des présidents de conseils régionaux, des représentants des ministères, des partenaires techniques et financiers ainsi que des acteurs de la société civile.
L’objectif est d’élaborer un guide national qui servira de référence pour la conception du plan, en tenant compte des spécificités locales et des défis majeurs comme les changements climatiques, la cohésion sociale, la citoyenneté, la sécurité ou encore l’inclusion. Le futur guide servira de cadre formel et harmonisé de planification du développement des régions. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de décentralisation engagée par le pays et vise à renforcer la gouvernance territoriale ainsi que la cohérence entre les niveaux régional et national.
« Ce guide offrira aux régions un cadre de référence clair et adapté pour planifier leur développement en cohérence avec les priorités nationales. Il s’agit d’un outil essentiel pour renforcer l’efficacité de notre processus de décentralisation », a indiqué le ministre de l’aménagement et du développement des territoires, Koamy Gomado.
Notons que le processus bénéficie de l’appui technique et financier de la FAO, à travers le projet « Renforcement des capacités nationales et régionales pour une gestion efficace des risques climatiques au Togo », du PNUD ainsi que de la coopération allemande à travers la GIZ.
Au Togo, la campagne de branchements préfinancés aux réseaux électriques initiée par le Fonds TINGA reprend sur toute l’étendue du territoire. L’annonce a été faite à travers un communiqué de la direction générale du Fonds.
De fait, l'initiative permet de faciliter l'accès à l'électricité aux ménages à travers des branchements au réseau électrique. Dans ce cadre, les ménages intéressés peuvent obtenir un compteur à prépaiement Lafia (2 fils ou 4 fils) moyennant un versement initial de 1000 FCFA au lieu de 100 000 FCFA. Le paiement du solde est échelonné sur une durée pouvant aller jusqu’à 10 ans, en fonction du revenu du ménage.
Pour rappel, depuis sa phase pilote en 2022, le Fonds TINGA a permis de raccorder plus de 42.000 ménages, soit près de 300.000 personnes dans les différentes régions. L’ambition du gouvernement est de faciliter le branchement de 1,2 million de ménages sur le territoire d’ici à 2030.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, Médiateur de l’Union Africaine dans la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), a reçu mardi 1er juillet à Lomé, le Représentant spécial de l’Union européenne (UE) pour la région des Grands Lacs, Johan Borgstam. Au menu de la rencontre, les efforts internationaux pour instaurer une paix durable dans la région.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe, Médiateur de l’Union africaine dans la crise en République Démocratique du Congo s’est entretenu ce 1ᵉʳ juillet 2025 avec Johan Borgstam, Représentant spécial de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs. https://t.co/oik0J9dVLy pic.twitter.com/19JyzfY6ge
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) July 1, 2025
Au cours des échanges, l’envoyé spécial européen a réaffirmé la volonté de l’Union d’accompagner pleinement la médiation togolaise en cours, pour la stabilité dans cette région du continent. Johan Borgstam a également salué la signature le 27 juin dernier à Washington (USA) d’un Accord de paix entre la RDC et le Rwanda, en présence d’une délégation ministérielle Togolaise. “C’est un pas important dans la bonne direction, mais ce qui compte maintenant, c’est la mise en œuvre avec l’implication et la participation des populations concernées afin qu’on puisse sécuriser la viabilité et la durabilité de cet accord de paix”, a-t-il indiqué.
Il y a quelques semaines, le Président du Conseil Européen, António Luís Santos da Costa, avait assuré du soutien de l’Union à la médiation togolaise, lors d’une rencontre à Abidjan avec le Médiateur de l’UA.
Depuis sa désignation en avril, Faure Gnassingbé a multiplié les contacts et consultations avec les protagonistes et les partenaires régionaux et internationaux. Ceci, en vue de créer les conditions favorables à un dialogue inclusif et à une solution pacifique durable.
Les étudiants désirant poursuivre leurs études en Serbie sont invités à postuler pour le programme de bourses « World in Serbia » au titre de l’année académique 2025–2026. Ce programme, porté par le gouvernement serbe en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, offre aux candidats retenus, la possibilité de poursuivre des études supérieures dans divers domaines dans les universités serbes.
? À découvrir dans ce communiqué :
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) July 1, 2025
? Comment postuler à la bourse « World in Serbia » pour l’année académique 2025-2026
? Date limite de candidature : 11 juillet 2025
? Lien pour postuler : https://t.co/ccZMrlZ3Wr
? Documents à envoyer à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pic.twitter.com/xpjakN3Bru
Les informations détaillées sur le programme, les conditions d’éligibilité et les instructions relatives aux candidatures sont disponibles sur le site du ministère de l’éducation de la République de Serbie. Les candidatures se font en ligne via le portail dédié.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 11 juillet 2025.
Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa politique de transport durable. Le pays vient en effet de se doter d’une stratégie nationale de mobilité électrique à bas carbone sensible au genre.
Le #Togo dispose désormais d'une stratégie nationale de mobilité électrique à bas carbone sensible au genre.@TogoOfficiel @presidencecstg @FEGnassingbe @GouvTg @CommunicationTg @UNEP_Francais @UN_Togo @remapsentg @radiokaratg @AtopTG @Afreepress https://t.co/n0t2noA3nu
— Ministère en charge de l'Environnement Togo (@MerfGouvtg) July 1, 2025
Le document, validé en fin de semaine écoulée, définit les grandes orientations visant à remplacer progressivement les véhicules thermiques par des alternatives électriques moins polluantes. Il prévoit notamment de porter à 30 % d’ici à 2030 la part des véhicules électriques dans les immatriculations annuelles de véhicules neufs, tout en encourageant l’innovation locale dans le secteur.
La stratégie intègre une approche genre. Elle vise à garantir aux femmes un meilleur accès à la mobilité et à encourager leur insertion dans les métiers liés à la mobilité électrique. Sa mise en œuvre est prévue sur la période 2026-2030 et devra mobiliser une enveloppe de 68 milliards F CFA.
« Cette stratégie s’inscrit dans le cadre du projet de soutien à la transition vers la mobilité électrique et répond à la nécessité de changer radicalement le paysage énergétique du secteur des transports routiers », a indiqué Awougnon Comlan, représentant le ministre de l'environnement, lors des travaux.
Pour rappel, depuis quelques années, le Togo multiplie des initiatives en faveur d’un transport plus respectueux de l’environnement. Le pays a même lancé sa mobilité verte, avec notamment l’assemblage local de véhicules électriques sur place et l’adoption de mesures incitatives pour promouvoir les transports propres.
Au Togo, la campagne électorale en vue des élections municipales du 17 juillet est officiellement ouverte depuis ce mardi 1er juillet.
C’est parti pour deux semaines d’activités électorales, au cours desquelles les formations politiques et les regroupements indépendants sillonneront le territoire national, afin de mobiliser les populations. En tout, 494 listes sont en compétition, pour 1527 sièges à pourvoir. Sur le terrain, une force de sécurisation sera déployée aux côtés des acteurs, afin de veiller au bon déroulement des activités.
La campagne électorale s’achèvera le mardi 15 juillet à 23h59, au lendemain du vote par anticipation des forces de défense et de sécurité.
L’Office togolais des recettes (OTR) procédera mercredi 2 juillet et les jours suivants, à des ventes aux enchères publiques. Les opérations se dérouleront sur les sites de la Division des opérations douanières de l’aéroport et des colis postaux.
Elles concernent un lot de diverses marchandises. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 5000 FCFA.
Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés. « Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30, le jour de leur achat, verront leur adjudication annulée », a précisé l'Office.
Les ventes aux enchères, régulièrement organisées par l’OTR à travers le pays, portent généralement sur des marchandises saisies ou restées en instance sous douane.
Après trois mois de travaux parlementaires, la Représentation nationale a clôturé lundi 30 juin sa première session ordinaire de l’année 2025. Une séance spéciale s’est déroulée à cet effet au siège de l’hémicycle à Lomé, en présence du ministre chargé des relations avec les institutions de la République.
Ce lundi 30 juin 2025, l’Assemblée nationale a clôturé sa première session ordinaire de l’année.
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) July 1, 2025
À cette occasion, le Président de l’Assemblée nationale, @kodjo_adedze, a lancé un appel fort et rassembleur, réaffirmant l’attachement de la représentation nationale aux valeurs de… pic.twitter.com/trkDLWXQuw
L’occasion pour le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, de revenir sur les travaux effectués, et d’aborder les perspectives. Ouverte le 1er avril à Lomé, cette première session ordinaire a été marquée par plusieurs temps forts : la désignation du Président du Conseil, l’élection du Président de la République à la faveur d’un congrès avec le Sénat, des séminaires en plénière, ou encore des activités de diplomatie parlementaire.
Condamnation des actes de violence et appel à l’union nationale
La Représentation nationale a par ailleurs au cours de cette séance, condamné les récentes scènes de violence survenues dans le pays : “Malgré des appels incessants du gouvernement, certains fauteurs de troubles et individus malintentionnés ont exploité la vulnérabilité de quelques jeunes en les incitant à commettre des actes de vandalisme”, a dénoncé Kodjo Adedze, qui a exprimé la compassion des élus envers les familles des victimes et annoncé que “dans les prochains jours, l’Assemblée nationale se penchera sur les réelles circonstances ayant conduit à la découverte et au repêchage de corps dans le 4e lac à Akodesséwa”.
Place à l’intersession
Place désormais à une période d’intersession de trois mois, au cours de laquelle l’activité parlementaire sera réduite, et les députés seront appelés à poursuivre un travail de proximité avec les populations. Toutefois, ces derniers pourront être mobilisés pour des sessions extraordinaires convoquées à la demande du président du Conseil ou d’un certain nombre de députés, notamment en cas d’urgence nationale.