La capitale togolaise a accueilli, le jeudi 10 juillet, le premier Conseil des ministres de l’année 2025 de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA). Les travaux, présidés par le ministre malien des finances et président en exercice du Conseil des ministres de la CIMA, Alousséni Sanou, ont porté sur l’évaluation de la mise en œuvre des réformes engagées dans le secteur des assurances.
Il s’agissait pour les ministres de faire le bilan des recommandations formulées lors des précédentes rencontres et d’évaluer leur niveau d’application au sein des États membres. Ils ont passé en revue plusieurs rapports, notamment ceux du Conseil régional de contrôle des assurances (CRCA), relatifs à certaines sociétés opérant dans la zone CIMA.
Les échanges ont également porté sur la relecture des textes réglementaires, afin de les adapter aux évolutions récentes de l’environnement juridique, économique et sécuritaire. Cette révision vise à renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme, ainsi que la protection des assurés.
« Nous avons tenu à nous assurer que les décisions prises dans le cadre des réformes sont effectivement mises en œuvre, dans l’intérêt de la stabilité du secteur et de la confiance des populations », a indiqué Alousséni Sanou à l’issue des travaux.
Créée en 1992, la CIMA œuvre pour l’harmonisation de la réglementation du secteur des assurances, la protection des assurés et la consolidation d’un marché régional intégré. Elle regroupe 14 pays africains.
Le Togo garde sa dynamique en matière d’amélioration de politiques publiques et institutionnelles. Après deux années consécutives marquées par une progression, le pays a conservé son score, selon la dernière évaluation réalisée par la Banque mondiale.
#Événement | Lancement du rapport #CPIA2025 - Évaluation des politiques et des institutions en Afrique.
— Banque mondiale (@Banquemondiale) July 9, 2025
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D’après le rapport, le Togo obtient à nouveau la note de 3,8, largement supérieure à la moyenne régionale qui est également restée à 3,2. Dans le détail, le pays reste aux avant-postes du classement continental (6ème sur 40) toujours dominé par le Rwanda, et se maintient dans le Top 5 sous-régional, après le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Cap-Vert.

Gestion économique, inclusion sociale, équité…, des efforts maintenus
Concrètement, le Togo s’illustre notamment dans les politiques favorisant l'inclusion sociale et l'équité, les politiques structurelles, et la gestion économique. Selon l’institution de Bretton Woods, “les performances économiques se sont améliorées grâce à des réformes structurelles judicieuses, à la stabilité macroéconomique et à des investissements dans les infrastructures publiques”. “Le Togo a considérablement amélioré ses efforts de mobilisation des ressources nationales. Le gouvernement a élaboré et publié un plan de mobilisation des recettes pour mobiliser des ressources supplémentaires équivalant à 0,5 % du produit intérieur brut par an”, poursuit-elle.
Également, note-t-on, “le secteur bancaire est resté solide, avec une croissance significative des services financiers et des efforts de collecte de données pour suivre le bien-être des ménages”.

Par ailleurs, le pays est cité sur plusieurs indicateurs de réformes, comme la mise en place d’un cadre juridique sur la transparence des entreprises publiques, la modernisation des plateformes de facilitation des affaires (permis de construire, raccordements aux services publics, approbations en urbanisme), ou encore l’intensification des réformes pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) dans la société.
Pour le Togo, l’ambition demeure la même : poursuivre le cap des réformes, et améliorer davantage les politiques publiques et institutionnelles, afin de conforter la crédibilité du pays à l’international.
L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le lundi 14 juillet prochain, une nouvelle vente aux enchères publiques. L’activité se déroulera à la Division des opérations douanières régionales des Plateaux.
AVIS DE VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES PAR AUTORITE DE JUSTICE pic.twitter.com/Ap8OUdDXBb
— Office Togolais des Recettes (@otr_togo) July 9, 2025
En tout, 107 motos et 5 voitures de diverses marques seront mises en vente, a annoncé le fisc. La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5000 FCFA.
Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés. « Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17h 30, le jour de leur achat, verront leur adjudication annulée », a précisé l'Office.
Pour rappel, les services de l’OTR organisent régulièrement des enchères publiques sur tout le territoire. Elles concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance aux douanes.
Au Togo, 7747 nouvelles entreprises ont été enregistrées durant les six premiers mois de l’année. C’est ce qui ressort de la dernière compilation des statistiques du Centre de formalités des entreprises (CFE).
Ce chiffre marque une baisse de 3 % par rapport aux 7964 entreprises créées au premier semestre de l’année précédente. Dans le détail, 4262 entreprises ont été créées au premier trimestre 2025 et 3485 au deuxième.
Sur les 7747 nouvelles entités, 6195 sont portées par des Togolais contre 1552 par des étrangers. Le nombre d’entreprises déclarées par des femmes est de 2118 et représente 27 % du total.
Globalement, la tendance confirme le dynamisme entrepreneurial, malgré un léger repli. Depuis près d’une décennie, le gouvernement a initié et mis en œuvre une batterie de réformes afin d’améliorer l’environnement des affaires et de faciliter les démarches.
Après les diplomates accrédités dans le pays, le gouvernement a rencontré mercredi 09 juillet à Lomé, les représentants des médias nationaux et internationaux. Objectif, faire toute la lumière sur les incidents survenus dans certains quartiers de la capitale durant le mois de juin dernier (6, 26, 27 et 28), et dénoncer une tentative de déstabilisation planifiée du pays.
Face à la presse, la délégation composée des ministres en charge de l’administration territoriale, de la sécurité, des droits de l’homme, et de l’enseignement technique, a exposé, preuves (vidéos, messages vocaux et captures d’écran) à l’appui, les contours de la campagne d’incitation à la violence orchestrée, selon l’exécutif, depuis l’étranger à travers les réseaux sociaux.
“Les manifestations non déclarées, les actes de vandalisme, les appels au désordre ne peuvent en aucun cas être considérés comme des formes acceptables d’expression démocratique. C’est du terrorisme quand on invite des gens à la violence gratuite. Les jeunes doivent refuser d’être instrumentalisés par des contenus mensongers diffusés en ligne”, a affirmé le Colonel Hodabalo Awate, qui a également exhorté les médias à plus de rigueur dans le traitement de l’information, surtout en période de crise.
Municipales : aucun trouble à l’ordre public ne sera toléré
A quelques jours des élections municipales, et alors que la campagne électorale bat son plein sur le territoire, le gouvernement réaffirme sa détermination à garantir un processus apaisé.
“Aucun trouble à l’ordre public ne sera toléré”, ont martelé les officiels, qui ont invité les différents acteurs à jouer leur partition pour un climat électoral serein.
Le Togo et trois autres pays (RDC, Sénégal et Guinée) s'apprêtent à lancer un projet commun d’agrivoltaïsme. Des travaux liés à l’étude de faisabilité du projet ont démarré le mardi 8 juillet à Lomé pour deux jours.
L’initiative, soutenue par l’Union européenne (UE), vise à promouvoir une agriculture durable tout en facilitant l’accès à l’énergie solaire dans les zones rurales. Elle repose sur l’intégration de panneaux solaires au sein des exploitations agricoles, permettant ainsi une double utilisation des terres : la production agricole et la production d’énergie.
« Ce projet offre un double gain pour les agriculteurs : préserver l’usage des terres tout en accédant à une source d’énergie durable », a souligné Yaou Méry, directrice de l’environnement.
À terme, une cartographie sera réalisée pour chaque pays afin d’identifier les terres concernées ainsi que les agriculteurs bénéficiaires du projet. Une attention particulière sera portée à l’inclusion du genre, avec la participation active des femmes, et la priorité donnée aux petits exploitants pour leur permettre d’augmenter leurs revenus.
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a procédé, ce mercredi 9 juillet 2025 à Aného, à l’extension de la couverture de l’Assurance maladie universelle (AMU) à de nouvelles catégories de bénéficiaires. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de protection sociale prônée par le Gouvernement.
Les nouvelles catégories éligibles sont les veuves et veufs bénéficiaires de pensions de survivants ; les orphelins bénéficiaires de pensions de survivants ; et les bénéficiaires supplémentaires déclarés par les assurés actifs (notamment les enfants à charge, conjoints non-salariés et parents dépendants).
Selon Tchao Assiou, directeur du département de l’assurance maladie à la CNSS, cette mesure vise à garantir une couverture sanitaire adaptée aux ayants droit, souvent confrontés à une situation de vulnérabilité. “Elle permettra à ces personnes de bénéficier d’une carte AMU leur ouvrant l’accès aux soins de santé essentiels”, a-t-il précisé.
Cette extension, la CNSS l’explique par la nécessité pour « les bénéficiaires de pensions de survivants, souvent fragilisés économiquement après le décès de leur proche, ainsi que les personnes à charge des assurés actifs, d’accéder à une protection sanitaire conforme à leurs besoins ».
L’annonce de cette extension a été couplée à l’ouverture officielle du centre de production de cartes AMU de la CNSS à Aného. Cette infrastructure permettra une meilleure accessibilité des bénéficiaires à leurs titres d’assurance.
Cette initiative s’ajoute à la décision récente du Gouvernement de maintenir la couverture sanitaire des élèves pendant la période des vacances scolaires, dans le cadre du dispositif School AMU.
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Assurance maladie : l’INAM et la CNSS digitalisent les démarches de conventionnement
Au Togo, les enseignants du secondaire technique et professionnel pourront bénéficier dès la prochaine année académique, d’une nouvelle offre de formation et de spécialisation. Le gouvernement, à travers les ministères de l’enseignement supérieur et technique, a officialisé la création d’une licence professionnelle dans ce sens.
??? Création d’une licence professionnelle
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) July 8, 2025
Mise en place d’une licence professionnelle pour la formation des enseignants du secondaire technique et professionnel, dans les spécialités suivantes :
•Froid et climatisation
•Mécanique générale
•Mécanique automobile
•Plomberie et… pic.twitter.com/xPKGwTDA88
Dédiée aux bacheliers d’un âge compris entre 18 et 30 ans, la nouvelle formation sera dispensée à l’Institut national de formation et de perfectionnement professionnels (INFPP), qui sera en collaboration avec l’Institut national des sciences de l’éducation (INSE) de l’Université de Lomé. Plusieurs domaines sont concernés : le froid et la climatisation, la mécanique générale, la mécanique automobile, et la plomberie et bâtiment.
L’ambition du gouvernement, déclinée dans la feuille de route quinquennale, est d’améliorer la qualité de l’enseignement, et de renforcer les capacités pédagogiques des futurs enseignants dans ces filières clés. “La transformation structurelle de notre système éducatif passe par une meilleure reconnaissance de l'enseignement technique et professionnel. Et cela commence par la qualité de ses enseignants”, a expliqué le ministre de l’Enseignement technique, Isaac Tchiakpe.
La Cour suprême s'apprête à jouer pleinement son rôle d’arbitre juridique dans le cadre des élections municipales du 17 juillet prochain. Une session de renforcement des capacités a démarré dans ce sens mardi 8 juillet à Lomé, à l’endroit des acteurs impliqués.
Les travaux prévus jusqu'au 10 juillet visent à familiariser les participants avec les dispositions de la loi sur la décentralisation et du Code électoral, notamment en ce qui concerne la gestion des contentieux électoraux. À travers cette initiative, la Chambre administrative entend harmoniser l’interprétation des textes, renforcer la compréhension des procédures de recours et anticiper les litiges susceptibles de surgir avant, pendant ou après le scrutin.
L’occasion pour le président de la Cour suprême de souligner l’importance de cette démarche essentielle à la crédibilité des élections et à la préservation de la paix sociale. « Je nous invite à nous entendre sur les points qui posent souvent problème : la compréhension des procédures, la qualité du requérant, le respect des délais, le contenu des requêtes et les pièces justificatives. C’est en clarifiant ensemble ces éléments que nous pourrons limiter les contestations inutiles et garantir un processus apaisé », a appuyé pour sa part le président par intérim de la Chambre administrative, Badjona Samta.
Pour rappel, la Chambre administrative de la Cour suprême est compétente pour connaître du contentieux et de la proclamation des résultats définitifs des élections locales et régionales, selon les dispositions du Code électoral en vigueur
La capitale togolaise abrite depuis mardi 8 juillet une rencontre régionale consacrée à l’élaboration d’un ouvrage de référence sur le droit du patrimoine culturel en Afrique subsaharienne. Cette initiative, portée par l’École du patrimoine africain (EPA) avec l’appui de l’UNESCO, réunit 19 chercheurs venus de neuf pays africains, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Kenya, le Mali, le Sénégal et le Togo.
L’objectif est d’approfondir les réflexions juridiques sur la protection, la conservation et la valorisation du patrimoine culturel, qu’il soit matériel ou immatériel. Les participants travaillent notamment sur les fondements historiques des politiques patrimoniales en Afrique, les interactions entre normes nationales et internationales, et les enjeux liés au retour des biens culturels spoliés.
« Le patrimoine culturel est l’une des clés du processus de reconstruction et de réconciliation. Malgré des avancées dans sa conservation et sa protection, il reste menacé par le vol, les fouilles et le trafic illicite, fléaux qui privent les communautés de biens culturels liés à leur mémoire, leur identité et leur histoire », a indiqué le directeur de cabinet du ministère en charge de la culture, Franck Missité.
Pour sa part, le directeur de l’EPA, Franck Ogou, a souligné l’importance de l’ouvrage attendu « qui ne sera pas un simple recueil de textes, mais un outil structurant, adapté aux réalités du continent ».
Les travaux prennent fin le jeudi 10 juillet.