Pour la deuxième année consécutive, la capitale togolaise accueille les experts africains de la conformité et de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Plus de 600 professionnels issus de 42 nationalités prennent part à cette Grande Rencontre des Compliance et Risk Officers (GRCRO), organisée par l’Association togolaise des Compliance Officers (ATCO).
En ouvrant les travaux le mardi 08 juillet, le ministre togolais de l’Économie et des Finances, Georges Essowè Barcola, a dressé un constat alarmant. « L’Afrique a perdu plus de 1000 milliards de dollars en flux financiers illicites ces cinquante dernières années », a-t-il rappelé, citant les données de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.
Le ministre a évoqué l’augmentation des pertes annuelles liées aux flux illicites, passées de 50 milliards $ en 2020 à 90 milliards en 2025, soit l’équivalent de 3,7 % du PIB africain selon la Banque africaine de développement (BAD).
« Le dispositif LBC/FT togolais, s’il veut être à la hauteur des exigences du prochain cycle d’évaluation mutuelle, devra faire de l’efficacité une norme », a-t-il poursuivi, plaidant pour des « synergies d’action entre autorités publiques et acteurs privés ».
Un appel partagé par Kimélabalou Aba, président de la Haute autorité togolaise de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA). Pour ce dernier, « la conformité n’est plus un simple outil réglementaire, mais un levier stratégique de transformation éthique ». Face à des menaces multiformes, allant des cyberattaques aux financements occultes d’acteurs criminels, Aba a insisté sur l’impératif de coordination entre États, institutions financières et société civile.
L’édition 2025 de GRCRO prend une dimension résolument régionale. Alors que douze pays africains figurent encore sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), le Togo se positionne comme un point d’ancrage d’une dynamique de réforme. Nikada Batchoudi, président de l’ATCO et maître d’œuvre de la rencontre, ne cache pas ses ambitions : « Nous voulons faire de Lomé la capitale africaine de la conformité. Cette initiative s’inscrit dans une volonté politique claire. »
Dans cette perspective, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) affiche son soutien. « Nous avons adopté une politique anti-blanchiment, intégré les exigences ESG, renforcé notre dispositif d’audit et mis en place un code de gouvernance », souligne, son directeur général, Félix Edoh Kossi Amenounvé.
À l’issue des deux jours de débats, une feuille de route devrait être adoptée. Elle proposera des mécanismes concrets pour améliorer la résilience des systèmes financiers africains, dans un contexte où la crédibilité et l’attractivité des marchés dépendent de plus en plus d’un strict respect des standards internationaux.
Le Togo bénéficie d’un appui de la République fédérale d’Allemagne pour renforcer l’enseignement de l’allemand dans les établissements scolaires. Un lot de 13.000 exemplaires du manuel pédagogique « Und jetzt Wir » a été remis au ministère des enseignements primaire et secondaire, ce mardi 8 juillet à Lomé, par l’ambassadeur allemand, Claudius Fischbach.
D’une valeur de 500.000 euros, soit environ 328 millions de FCFA, ce don marque https://www.republiquetogolaise.com/education/1402-10302-education-un-nouveau-manuel-d-allemand-bientot-introduit-dans-les-lycees">l’introduction de nouveaux manuels adaptés aux réalités africaines, destinés à accompagner les élèves à partir de la rentrée scolaire 2025-2026 en remplacement du « Ihr und Wir ». Il vise à moderniser les supports d’apprentissage tout en tenant compte du contexte socioculturel local.
Initialement vendu à 25.000 FCFA, ce manuel sera accessible à un prix subventionné de 5000 FCFA, soit une réduction de 80 %. Cette mesure vise à faciliter l’accès aux outils pédagogiques modernes et à promouvoir une éducation inclusive pour tous les apprenants.
« Cette cérémonie, au-delà d’un simple don de livres, symbolise une coopération toujours dynamique entre le Togo et l’Allemagne, ainsi que notre engagement commun à promouvoir une éducation inclusive et de qualité pour la jeunesse, conformément au 4ème Objectif de Développement durable (ODD 4) », a souligné Akakpo-Numado, secrétaire technique permanent du Plan sectoriel de l’éducation (PSE 2020-2030).
Pour rappel, au Togo, après le français et l’anglais, l’allemand est la troisième langue étrangère enseignée dans le système éducatif.
Au Togo, les Forces armées vont renforcer leurs effectifs. Un recrutement militaire comptant pour l’année en cours est lancé.
Les postulants doivent être nés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2007, avec un niveau scolaire allant du CEPD à la classe de Terminale, sans le Bac 2. Ils devront également être célibataires et respecter une taille minimum de 1,70 m pour les hommes et 1,65 m pour les femmes.
Le dépôt des dossiers de candidature s’ouvre le 14 juillet et se poursuivra jusqu’au 11 août 2025 à 17h, dans les brigades de gendarmerie nationale sur l’ensemble du territoire. Ce nouveau recrutement permettra de renforcer les capacités opérationnelles des Forces Armées Togolaises face aux défis sécuritaires actuels.
Les acteurs politiques regroupés au sein du Cadre permanent de concertation (CPC) se sont réunis le lundi 07 juillet au titre de la 3ème session de l’année. Au cœur des discussions, les derniers évènements sociopolitiques survenus à Lomé et le point sur le processus électoral des municipales.
Les travaux, présidés par Me Tchassona Traoré Mouhamed, ont permis aux participants de s’informer de manière approfondie sur les manifestations des 06, 26, 27 et 28 juin à Lomé. À travers une présentation faite par le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, les acteurs politiques ont pris connaissance des circonstances entourant ces évènements, de leurs implications sécuritaires et des mesures prises par le gouvernement.
L’occasion pour le commissaire du gouvernement d’appeler à la responsabilité et à la vigilance des formations politiques, dans un contexte de désinformation et de tentatives de manipulation, notamment via les réseaux sociaux. « Je vous invite, chers leaders politiques, à la prudence. Faites attention à la cyber information qui fait plus mal que la cybercriminalité », a appuyé pour sa part le président du Cadre.
S’agissant des élections municipales, les acteurs politiques ont unanimement réaffirmé leur engagement pour la tenue effective du scrutin à la date prévue, le 17 juillet 2025. Enfin, une relecture de la charte des partis politiques et l’inscription du CPC dans l’architecture institutionnelle nationale ont été souhaitées par plusieurs membres.
L’Assemblée nationale a officiellement reçu ce lundi 07 juillet, un rapport d’étape de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) sur les événements sociopolitiques survenus dans le mois de juin (06, 26, 27 et 28). Le document, remis au chef de la Représentation nationale, Kodjo Adedze, par le président de la Commission, Kwao Ohini Sanvee, intervient suite à une saisine du Parlement.
Le Président de l’Assemblée nationale, @kodjo_adedze, a reçu ce 7 juillet 2025 le rapport d’étape de la @CndhTogo, sur les événements sociopolitiques de juin dernier au Togo à la suite d'une saisine officielle de l’institution parlementaire.https://t.co/cwgzDKFO8V pic.twitter.com/82sv8ZQoIW
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) July 7, 2025
Il y a quelques jours, l’Assemblée s’était en effet engagée à faire la lumière sur les incidents. “La CNDH, conformément à son mandat, suit avec la plus grande attention cette situation et travaille à cet effet. C’est dans cette perspective, que nous avons remis officiellement un rapport d’étape sur ce qui a été constaté, avec, surtout, des recommandations adressées à Monsieur le Président de l’Assemblée nationale. La CNDH s’engage à continuer de travailler avec détermination, professionnalisme sur les allégations de violation des droits de l’homme, afin que la lumière soit faite sur les cas avérés et que la loi prévale”, a déclaré Kwao Ohini Sanvee, à l’issue de la rencontre.
Pour rappel, selon les dispositions constitutionnelles, la CNDH assure un rôle de conseil et de proposition auprès du gouvernement et du Parlement dans le domaine des droits de l’homme, du droit, de l’action humanitaire et du respect des garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques. Elle peut appeler publiquement l’attention du Parlement et du gouvernement sur les mesures qui lui paraissent de nature à favoriser la protection et la promotion des droits de l’homme.
Au Togo, sur 52 conventions et accords de jumelage conclus entre 2020 et 2024, 39 sont actuellement actifs, impliquant 38 communes engagées dans des partenariats avec des collectivités territoriales étrangères. Ces initiatives ont permis de mobiliser un montant total d’environ 1,2 milliard de francs CFA.
C’est ce que révèle le rapport 2020-2024 sur l’état de la coopération décentralisée, validé la semaine dernière à Témédja (Amou 3). Ce document, élaboré avec l’appui du Programme décentralisation et gouvernance (ProDeG IV) de la coopération allemande, dresse un état des lieux complet de la coopération décentralisée dans les 117 communes du pays. Il souligne également la contribution de la coopération sud-sud, qui représente 52 % des partenariats actifs.
Outre le bilan chiffré, le rapport recommande le renforcement de la transparence, la promotion de la solidarité intercommunale, l’équipement technique des communes, ainsi qu’une meilleure structuration du rôle du ministère de tutelle dans la mise en œuvre des partenariats.
« Nous devons renforcer la transparence dans la gestion de ces coopérations, encourager la solidarité entre collectivités, et surtout outiller davantage nos communes pour qu’elles puissent mieux répondre aux besoins des populations », a souligné Dadja Maganawè, gouverneur de la région des Plateaux.
Au Togo, le processus de décentralisation enclenché depuis quelques années a permis la création de 117 communes en 2019. Ce maillage territorial renforcé constitue une base pour développer des coopérations efficaces et adaptées aux réalités locales.
Le gouvernement a échangé vendredi 04 juillet au siège du ministère des affaires étrangères à Lomé, avec l’ensemble du corps diplomatique, et les chefs de missions et institutions accrédités au Togo. Objectif : situer ces derniers sur les récents événements sociopolitiques survenus dans le pays, et présenter un aperçu global de la situation.
#Africanophonie #APA#GovTG #Africa #Africafirst #Africa1st #Afriquedabord #AfricanPoliticalAlliance#PanafricanCongress#LomePanafricanCongress#Lome2024 #Panafrican#Panafricanism #LPSF #OurAfrica pic.twitter.com/CYhCDCiYtg
— Robert Dussey (@rdussey) July 4, 2025
Face aux diplomates, les ministres en charge des affaires étrangères, de l’administration territoriale, de la sécurité, de l’enseignement technique, et des relations avec les institutions de la République, ont fourni les éléments de contexte, replacé les faits dans leur perspective, et répondu aux interrogations.

“Cette rencontre s’inscrit dans une démarche de transparence et de dialogue ouvert que nous souhaitons maintenir avec le corps diplomatique”, a précisé à l’ouverture, le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey.
Les événements vécus les 06, 26, 27 et 28 juin 2025 ont été marqués par des manifestations qui n'étaient pas dans leur cadre légal, suite à des appels à la violence, aux troubles à l’ordre public, et même à des actes de vandalisme et de soulèvement, a pour sa part expliqué le Colonel Awate Hodabalo. “Le gouvernement avait pourtant pris soin, depuis le 19 juin, de rappeler les règles qui régissent les manifestations publiques pacifiques. Mais nous avons été surpris par la violence qui s’établissait ces jours-là. Nous vivons aujourd’hui une situation calme, sereine. La campagne électorale a démarré le 1er juillet, et se poursuit jusqu’à ce jour dans la tranquillité et la liberté retrouvée”, a-t-il poursuivi.
La capitale togolaise a abrité la semaine dernière (du 2 au 4 juillet) un colloque scientifique international consacré aux langages silencieux. Les travaux, ouverts par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Kanka-Malik Natchaba, ont réuni 43 participants venus de 14 pays d’Afrique.
??? Colloque scientifique sur le thème « Langages silencieux : contextes, enjeux et dynamiques communicationnelles en Afrique ». Extrait de mon mot : « Dans un monde saturé de bruit et d’images, le silence reste un outil de transformation sociale, un espace de leadership… pic.twitter.com/9pzFdJIyWl
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) July 6, 2025
Placé sous le thème « Langages silencieux : contextes, enjeux et dynamiques communicationnelles en Afrique », la rencontre a rassemblé des chercheurs, enseignants et experts de diverses disciplines pour analyser les multiples dimensions des communications non verbales. Elle a permis de mettre en lumière la richesse des gestes, regards, postures, silences et autres signes visibles, porteurs de sens dans les interactions sociales africaines. Ces formes de langage, bien qu’inaudibles, transmettent des messages profonds liés aux émotions, aux statuts sociaux, aux relations de pouvoir ou encore aux normes culturelles.
« Dans un monde saturé de bruit et d’images, le silence reste un outil de transformation sociale, un espace de leadership réfléchi. En choisissant de mettre en lumière ces langages non verbaux, ce colloque nous invite à une réflexion profonde sur la force de nos paroles mais aussi de nos silences en ces temps où la parole est devenue bruit et tambours », a souligné le ministre Kanka-Malik Natchaba.
Au Togo, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de promotion de la recherche interdisciplinaire et de valorisation des savoirs culturels.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu vendredi 04 juillet à Lomé, une délégation du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) conduite par la Représentante-résidente spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (UNOWAS), Barrie Freeman.
La visite intervenait à l’issue de la réunion ministérielle régionale tenue dans la capitale togolaise, sur la sécurité nationale et la protection des réfugiés. La rencontre, organisée à l’initiative conjointe du gouvernement togolais et du HCR, a réuni des représentants de haut niveau du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Ghana.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe a reçu ce 04 juillet 2025, une délégation de @Le_HCR conduite par Mme Barrie Freeman, Représentante-résidente spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel.https://t.co/onoQUUBnwB pic.twitter.com/Z0XRHZ7kFQ
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) July 4, 2025
Au cours des échanges, la délégation a exprimé sa gratitude au Président du Conseil pour l’accueil de cet important événement au Togo, qui s’est soldé par la signature de la Déclaration de Lomé, un engagement fort en faveur d’une gestion optimale des mouvements de réfugiés en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Elle s’est également félicitée des nombreuses initiatives prises au niveau national pour améliorer la protection des réfugiés.
“La réponse aux situations d’asile et aux mouvements de réfugiés est une réponse qui va au-delà de l’aspect sécuritaire” a précisé le Haut-Commissaire assistant en charge des opérations du HCR, Raouf Mazou, membre de la délégation.
Pour rappel, le Dialogue de Lomé a été initié en mars 2024 par le Togo et le HCR, et quatre autres pays de la sous-région, afin de répondre aux préoccupations et défis des Etats sur l’afflux des déplacés et le risque de déstabilisation de leurs territoires.
Le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont officiellement adopté et signé vendredi 04 juillet à Lomé, une déclaration commune sur la sécurité nationale et la protection des réfugiés. L’acte est intervenu au second jour de la réunion ministérielle du Dialogue régional sur le sujet, organisé dans la capitale togolaise.
J’ai eu le privilège de représenter S.E.M.@FEGnassingbe, Président du Conseil, à la réunion ministérielle sur la sécurité nationale et la protection des réfugiés, tenue le 4 juillet 2025 à Lomé, avec l’appui du @UN_Togo et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.… pic.twitter.com/HQWLUZJiwp
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) July 4, 2025
L’initiative, lancée en mars 2024 par le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Ghana, avec le soutien du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), se voulait une réponse aux défis croissants enregistrés par les différents États, confrontés depuis la détérioration du contexte sécuritaire et humanitaire au Sahel, à des afflux de populations et à des risques de déstabilisation de leurs territoires. L’objectif était particulièrement d’aborder de manière concrète, les mesures permettant de concilier les impératifs de sécurité nationale et de protection des réfugiés.
#SolidaritéAvecLesRéfugiés Ce 04 Juillet 2025, @GouvTg, @gouvbenin, @ghanagov, @Gouvciofficiel et @sigbf ont adopté et signé en vue d’une réponse régionale à la crise de déplacement forcé dans la région la #DéclarationdeLomé. 1/5 pic.twitter.com/BpIpnieLOk
— Nations Unies Togo (@UN_Togo) July 4, 2025
Un signal fort à la communauté internationale
Fruit d’un processus de dialogue continu de plus d’un an entre les 5 pays sur des thématiques variées touchant aux déplacements forcés, la Déclaration de Lomé entérine une série de recommandations et engage les pays dans leur mise en œuvre. Dans le détail, cet accord multipartite prévoit notamment le renforcement du principe de non refoulement, la mise en place de procédures simplifiées de reconnaissance du statut de réfugié, leur autonomisation par l’accès aux services essentiels, ou encore le renforcement de la coordination au niveau national et sous-régional sur la question spécifique des réfugiés éleveurs.
La Déclaration de Lomé sur la sécurité nationale et la protection des #réfugiés nous appelle à l’action. Qu’elle soit une flamme qui éclaire nos pas, un serment que nous portons dans nos cœurs et dans nos actes. Revivez les temps forts de cette rencontre décisive pour la… pic.twitter.com/26K7ybKIsL
— Sevon-Tépé Kodjo ADEDZE (@kodjo_adedze) July 5, 2025
Un appel à l’action
“La déclaration de Lomé nous appelle à l’action. Qu’elle soit une flamme qui éclaire nos pas, un serment que nous portons dans nos cœurs et dans nos actes”, a exhorté le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, représentant le Président du Conseil, à l’issue de la signature du document par les ministres chargés de la sécurité et de l’intérieur des différents pays.
« Nous réaffirmons notre engagement pour une meilleure sécurité humaine au profit des réfugiés et des populations d’accueil », a pour sa part assuré la Représentante spéciale adjointe du SG des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (UNOWAS), Barrie Freeman, également présente pour l’occasion.