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mardi, 01 juillet 2025 08:43

Début des épreuves écrites du BTS

Au Togo, les épreuves écrites du Brevet de technicien supérieur (BTS) ont officiellement démarré le lundi 30 juin. Au total, 1576 candidats dont 814 filles, composent dans 30 spécialités sur toute l’étendue du territoire national.

Comme chaque année, une délégation gouvernementale, conduite par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Kanka-Malik Natchaba, a sillonné plusieurs centres d’écrit pour s’assurer du bon déroulement de l’examen et transmettre des encouragements aux étudiants.

« Le diplôme n’est qu’un point de départ. L’essentiel reste à démontrer sur le terrain, que ce soit à travers l’auto-emploi ou l’intégration dans le monde professionnel », a souligné le ministre chargé de l’enseignement technique, Isaac Tchiakpe.

Pour rappel, depuis l’an dernier, l’Office du brevet de technicien supérieur (OBTS) a changé de dénomination pour devenir l'Office des examens professionnels du supérieur (OEPS). L’objectif du gouvernement est de mettre tous les étudiants, qu’ils soient du public ou du privé, dans les mêmes conditions d’examen et de leur délivrer les mêmes diplômes.

La capitale togolaise abrite, du lundi 30 juin au 4 juillet 2025, la 6e réunion biennale d’information entre la Commission de l’UEMOA, les États membres et les firmes pharmaceutiques vétérinaires. L’événement, ouvert par le ministre d’État Yark Damehame en présence du Commissaire Mahamadou Gado de l’UEMOA, vise à faire le point sur les réformes communautaires liées à la régulation du médicament vétérinaire.

Selon le ministre d’Etat Yark, « le choix porté sur le Togo traduit la confiance de nos partenaires en notre engagement pour une santé animale renforcée et une sous-région plus prospère ». Il a par ailleurs rappelé l’importance stratégique du secteur de l’élevage dans la vie économique et sociale, représentant « plus de 16 % du PIB agricole et près de 7 % du PIB national » au Togo. Ce secteur, a-t-il précisé, constitue un levier essentiel pour la sécurité alimentaire, la création d’emplois ruraux et l’amélioration des revenus, conformément à la Feuille de route gouvernementale Togo 2025.

Depuis 2006, l’Union a mis en place un dispositif régional d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) des médicaments vétérinaires. Plus de 660 AMM ont été accordées, avec l’appui d’un cadre régional de contrôle qualité et de pharmacovigilance, soutenu par plus d’un milliard FCFA d’investissements.

Malgré ces avancées, la circulation persistante de médicaments vétérinaires illicites reste un défi. 

Cette rencontre biennale vise à améliorer les procédures AMM, renforcer les capacités des États membres, et garantir aux filières animales des intrants sûrs, efficaces et réglementés.

Les prestataires de soins peuvent désormais effectuer leur demande de conventionnement en ligne. Les organismes de gestion de l’Assurance maladie universelle (INAM et CNSS) viennent en effet de lancer une plateforme numérique destinée aux démarches.

Dénommé e-conventionnement AMU, le nouveau dispositif offre une solution simple, rapide et accessible, permettant aux centres de santé, pharmacies, cliniques, établissements de lunetterie et autres structures intéressées de soumettre leurs dossiers sans se déplacer. L’objectif poursuivi, conformément aux ambitions gouvernementales, est de faciliter l’accès au statut de prestataire conventionné, de réduire les délais de traitement des demandes et de renforcer l’efficacité des services. Une demande de conventionnement envoyée via la plateforme est valable pour AMU-CNSS et AMU-INAM.

Pour rappel, dans le cadre de l’Assurance maladie universelle (AMU), l’Institut national d’assurance maladie (INAM) gère, d’un côté, les agents publics et assimilés, les titulaires de pensions civiles et militaires ainsi que les personnes vulnérables. De l’autre, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a en charge les salariés et titulaires de pensions du secteur privé, les travailleurs indépendants des secteurs informels et agricoles, ainsi que les ministres des cultes.

Au Togo, la filière avicole bénéficie d’un nouveau souffle. Deux cents nouveaux professionnels ont reçu, en fin de semaine écoulée, leurs attestations de fin de formation à la faveur d’une cérémonie organisée en présence du ministre d’État, en charge des ressources animales, Yark Damehame, et de celui de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba.

Pendant deux semaines, ces acteurs venus de toutes les régions du pays ont été formés au Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) à l’Université de Lomé. Ils ont renforcé leurs compétences dans plusieurs domaines clés, notamment les bonnes pratiques d’élevage, le management de la production avicole, la biosécurité, l’alimentation animale et les normes sanitaires.

« Je me réjouis de voir 200 acteurs avicoles repartir avec des compétences accrues, prêts à relever les défis du secteur. Le CERSA, fierté de notre université, joue un rôle pivot dans cette dynamique », a souligné le président de l’Université de Lomé, Adama Kpodar.

L'occasion pour le ministre d’État en charge des ressources animales de rappeler l’importance stratégique de la filière avicole dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire. Yark Damehame a également mis en avant la mesure qui réserve 10 % des importations de volaille à la production locale, soit environ 2,1 millions de poulets. L’objectif est de stimuler la production nationale, protéger les acteurs locaux et encourager les investissements.

Pour rappel, le CERSA est une initiative portée par l’Université de Lomé et soutenue financièrement par la Banque mondiale, dans le cadre du programme des Centres d’Excellence Africains (CEA). Spécialisé dans les sciences aviaires, le centre joue un rôle central dans la formation, la recherche appliquée et la valorisation des compétences dans le domaine de l’aviculture.

Depuis plusieurs semaines, des individus dont la grande majorité réside hors du territoire national ont entrepris, à travers les réseaux sociaux et certains médias, une campagne de désinformation et d'incitation à la haine, à la violence, à l'incivisme et à la désobéissance civile, en violation flagrante des lois de la République togolaise.

Utilisant la manipulation, la diffusion de fausses informations et images, parfois générées par le recours à l'Intelligence Artificielle ou importées de contextes sans aucun rapport avec le Togo, ces personnes visent clairement à semer le trouble, à perturber la vie socioéconomique du pays et à déstabiliser les institutions établies.

Face à ces appels relayés et soutenus par quelques acteurs politiques et de la société civile, le peuple togolais a répondu avec calme et responsabilité, poursuivant ses activités quotidiennes sur l'ensemble du territoire national, dans un esprit de maturité et de paix.

Le 19 juin 2025, le Gouvernement a rappelé, à travers un communiqué officiel, les règles régissant l'organisation des réunions et manifestations pacifiques publiques sur le territoire togolais.

Malgré ce rappel, certains fauteurs de troubles ont exploité la vulnérabilité de quelques jeunes et individus mal intentionnés en les incitant à commettre des actes de vandalisme, de destruction des biens publics et privés, de violence contre les personnes et à se livrer à des troubles à l'ordre public, notamment les 26, 27 et 28 juin 2025 dans certains quartiers de Lomé. Grâce à l'intervention des forces de sécurité, avec le concours des autorités locales et des populations, ces agissements ont été rapidement contenus et la situation maîtrisée avec efficacité et professionnalisme.

À ce jour, plusieurs personnes ont été interpellées parmi lesquelles l'on dénombre des personnes de nationalité étrangère entrées illégalement sur le territoire togolais.

Toutes les personnes interpellées font l'objet d'une procédure en flagrant délit, menée par les services de police judiciaire, sous l'autorité du Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Lomé, conformément à la législation en vigueur.

Quant aux instigateurs, donneurs d'ordre et aux auteurs des campagnes de désinformation, d'intoxication et de manipulation appelant ouvertement à la haine et à l'intolérance, à la violence, à l'affrontement et à la sédition, ils font déjà l'objet de poursuites judiciaires. Tous les canaux de coopération pénale internationale seront, à cet effet, utilisés en vue de leur traduction effective devant les juridictions compétentes.

Dans ce contexte, la découverte et le repêchage de corps dans le 4ème lac à Akodessewa et dans la lagune à Bè, les 26 et 28 juin, ont donné lieu à des tentatives de récupération malheureuses, démenties par les résultats des analyses médico-légales qui, aussitôt conduites, ont révélé que ces décès sont survenus par suite de noyade.

Le gouvernement exprime sa compassion aux familles éplorées et rappelle à tous les riverains les règles de prudence à observer aux abords des étendues et cours d'eau, surtout en cette saison pluvieuse.

Le Gouvernement condamne avec fermeté les actes de déstabilisation et de violence tendant à porter des atteintes graves à la tranquillité et l'ordre publics, à propager la violence sous toutes ses formes et à remettre en cause l'ordre constitutionnel.

Il félicite les forces de sécurité pour leur professionnalisme et leur sens de responsabilité et remercie les populations qui, avec civisme, ont refusé de céder aux actes de provocations et ont contribué à préserver la paix et la sécurité des personnes et des biens publics et privés.

Le Gouvernement réaffirme son attachement indéfectible à l'Etat de droit, aux libertés fondamentales et au pluralisme des courants d'expression, dans le strict respect du cadre légal et républicain.

Il continuera à œuvrer, dans un esprit d'écoute, en vue de la préservation d'un climat de paix, de stabilité et de cohésion nationale indispensable pour intensifier la marche de notre pays vers la prospérité et le bien-être partagés.

Fait à Lomé, le 29 juin 2025

Le Gouvernement

Le Togo dispose désormais d’une stratégie nationale assortie d’un plan d’actions pour encadrer et dynamiser le développement du secteur du bambou et du rotin. Le nouvel outil a été officiellement remis au ministre de l'environnement, Foli-Bazi Katari, en fin de semaine écoulée à Lomé.

Élaboré avec l’appui de l’Organisation internationale pour le bambou et le rotin (INBAR), ce document stratégique couvre la période 2025-2029 et fixe les grandes orientations en matière de production, de valorisation et de gouvernance de la filière. Il s’articule autour de quatre axes principaux : un diagnostic sur l’état actuel du secteur, l’amélioration du cadre politique et institutionnel, la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie, et enfin, une estimation budgétaire évaluée à 4,3 milliards de FCFA.

L’occasion pour le directeur régional de l’Afrique de l’Ouest de l’INBAR, Kwaku Yaw, de saluer l’engagement du Togo en faveur du développement durable et de la préservation des ressources naturelles. Le responsable a en outre exprimé le souhait de voir la stratégie rapidement mise en œuvre et a annoncé la finalisation prochaine de deux documents complémentaires : une analyse de la chaîne de valeur et une cartographie nationale des ressources en bambou et en rotin.

Pour sa part, le ministre a plaidé pour la mobilisation des financements nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie, “une initiative porteuse d’emplois et de perspectives économiques pour les jeunes artisans et entrepreneurs”.

Pour rappel, depuis quelques années, le Togo accorde une attention croissante à la valorisation durable de ses ressources forestières, en diversifiant les essences exploitées et en promouvant des filières alternatives.

Au Togo, malgré les incertitudes qui pèsent sur l’économie mondiale, notamment en raison de l’intensification des tensions commerciales et de l’émergence de nouveaux conflits, l’activité économique continue d’afficher des signes positifs. C’est l’une des conclusions de la deuxième session de l’année du Conseil national du crédit (CNC), tenue en fin de semaine écoulée à Lomé.

« Les réformes entreprises ces dernières années ont permis à l’économie de démontrer des signes de résilience. En effet, comme annoncé au début de l’année,le taux de croissance économique est projeté à 6,2 % en 2025, après 6,3 % en 2024 », a indiqué le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola. L’officiel a en outre souligné le caractère favorable de la conjoncture macroéconomique au premier trimestre, illustré notamment par une hausse de 5,2 % de l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands, en glissement annuel.

Le financement de l’activité économique a également connu une progression. Selon les données présentées, les nouvelles mises en place de crédits par les banques sont portées à 286 milliards de francs CFA entre janvier et mars 2025, soit une augmentation de 19 % par rapport à la même période en 2024. Cette dynamique bénéficie particulièrement aux Très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) dont la part dans les financements est passée de 37 % à 44 % en un an.

Les travaux du CNC ont par ailleurs permis d’aborder des questions relatives à la situation monétaire, au fonctionnement du système bancaire et aux mécanismes innovants de recouvrement des créances, notamment dans le secteur de la microfinance.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu vendredi 27 juin à Lomé, le Représentant Résident par intérim de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Togo, Dr Amadou Baïlo Diallo. Au cœur des échanges, le partenariat entre le Togo et l’institution spécialisée des Nations unies en matière de santé publique.

Les deux personnalités ont notamment passé en revue les réalisations du pays dans le domaine sanitaire, en particulier dans l’assurance maladie universelle (AMU). “Nous avons passé en revue la qualité de cette coopération, les progrès accomplis par le système sous le leadership du Président du Conseil notamment en matière de la couverture maladie universelle, de lutte contre les maladies à potentiel épidémique et de mobilisation des ressources pour rendre le système de santé plus résilient au Togo”, a précisé Amadou Baïlo Diallo, qui a en outre salué le leadership du Président du Conseil.

Établie depuis plusieurs décennies, la coopération entre le Togo et l’OMS est axée sur plusieurs priorités stratégiques : le renforcement du système de santé vers l’équité et la couverture santé universelle, l’amélioration de la santé tout au long du cycle de la vie, le renforcement de la sécurité sanitaire, ou encore la lutte contre les maladies transmissibles et non-transmissibles ainsi que la promotion de la santé.

Malgré les mises en garde récurrentes liées à des escroqueries en ligne, les messages frauduleux continuent de circuler sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué publié ce vendredi 27 juin, le ministère des finances a de nouveau attiré l’attention du public sur la diffusion de faux documents relatifs à une prétendue opération d’investissement.

L’occasion pour le département dirigé par le ministre Georges Barcola d’inviter la population à demeurer vigilante et de rappeler que « ses communications sont exclusivement diffusées à travers des voies officielles, notamment les médias publics ».

Quant aux auteurs des messages, « ils s’exposent à la rigueur des lois et règlements », a en outre précisé le département ministériel.

Quelques semaines après les épreuves écrites, la session 2025 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) rendra son verdict le samedi 28 juin. En attendant la proclamation dans les différents centres d’écrit à partir de 9h, les résultats peuvent être consultés dès ce vendredi 27 juin, à partir de 18h, a annoncé le ministère des enseignements primaire et secondaire.

Ils seront en effet disponibles, soit par SMS au 8998, soit en ligne sur la plateforme de publication des résultats des examens nationaux.

En rappel, 155.944 candidats ont participé cette année à cet examen qui ouvre les portes du lycée.

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