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L’Office Togolais des Recettes (OTR) effectuera le jeudi 12 décembre prochain, une nouvelle vente aux enchères publiques. L’activité se déroulera sur les bases de l'Unité Spéciale d'Intervention Douanière (USID) à Ségbé et Tsévié.

Au total, 3425 colis de diverses marchandises, dont 41 voitures et 16 motos, tous usagés, seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 5000 FCFA. Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés.

« Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30 le jour de leur achat verront leur adjudication annulée », a précisé l'OTR.

Ces ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies ou en souffrance sous douanes.

Deux ans après son adhésion, le Togo franchit un nouveau cap important dans sa relation avec le Commonwealth. Le pays a en effet scellé jeudi 05 décembre, un cadre général de coopération avec l’organisation. 

L’accord, qui intervient à la suite du sommet des chefs de gouvernement (CHOGM) organisé en octobre dernier, a été signé au Marlborough House à Londres, entre le Premier ministre, Victoire Dogbé et Patricia Scotland, secrétaire-général du Commonwealth. 

Concrètement, ce cadre général de coopération, qui représente une première, définit des domaines prioritaires pour l’appui et l’expertise du Commonwealth au Togo. Il s’agit notamment de l’intelligence artificielle et la transformation digitale, des énergies renouvelables et la finance climatique, le développement des compétences et du capital humain, la négociation des contrats internationaux, la jeunesse, ou encore l’appui au renforcement des capacités des institutions de la Ve République.

Nous allons travailler ensemble avec les équipes du secrétariat général du Commonwealth sur une feuille de route avec des délais bien précis. Je veillerai à ce que chaque département ministériel puisse se mettre au travail pour que nous puissions produire des résultats. Parce que ce que nous recherchons aujourd’hui, ce sont des résultats qui impactent la vie des populations”, a expliqué la cheffe du gouvernement, qui a rappelé les ambitions particulières de l’exécutif pour la jeunesse.  

Le Commonwealth c’est 56 États membres, 2,7 milliards de citoyens et plus de 60% de la population de moins de 30 ans. L’accent que nous mettons sur notre jeunesse est très important, nous pouvons investir dans cette jeunesse”, a pour sa part appuyé la Secrétaire générale, qui a réaffirmé la volonté de l’Organisation de collaborer avec le Togo. 

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La fourniture de l’électricité connaîtra des interruptions dans certaines zones et quartiers de la capitale le dimanche 8 décembre, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison des travaux de maintenance programmés sur les ouvrages électriques afin d’assurer la continuité de la distribution du courant électrique durant les fêtes de fin d’année.

Les coupures interviendront principalement en journée, de 7 h à 17 h au plus tard. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Les zones et quartiers concernés

Quartier administratif, Zone Grand Marché, Bè, Rodis, Afrique Industrie 1, Afrique Industrie 2, S3P, Plastica, Agoè Fil O Parc, Seth Brothers, Olibokopé, Dévégo et leurs environs.

Au Togo, la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires (DTRF) organise à partir du 16 décembre prochain, une opération foraine de visite technique à Aného. L’activité qui s’inscrit dans une démarche de proximité avec les usagers, vise à faciliter l’accès à ces services aux automobilistes.

Ainsi, jusqu’au 21 décembre, l’opération permettra aux conducteurs de faire inspecter leurs véhicules selon les normes en vigueur. Les frais de visite technique sont fixés à 4000 francs CFA pour les véhicules légers et à 4500 francs CFA pour les poids lourds.

Pour rappel, la DTRF organise également des opérations d’immatriculation des motos dans le but de régulariser leur situation administrative et d’assurer une meilleure traçabilité des véhicules en circulation. Ces campagnes permettent de lutter contre les pratiques illégales, renforcer la sécurité routière et sensibiliser les conducteurs à l’importance de se conformer aux exigences réglementaires.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu jeudi 05 décembre à Lomé, le président du Conseil des ministres et président statutaire du Conseil d’administration de l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU), le Professeur Mamadou Seidou. Le responsable, également ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation technologique du Niger, séjourne à Lomé dans le cadre de la 42è session ordinaire du Conseil d’administration de l’institution, qui se tient ce vendredi.

Au cours de l’entretien, l’officiel nigérien a d’abord transmis les salutations des autorités nigériennes, ensuite fait le point sur la situation institutionnelle et académique de l'École, et enfin recueilli les orientations du chef de l’Etat, en vue de relever les défis. “Nous avons bénéficié d’une oreille attentive du chef de l’État et nous apprécions ses conseils et ses orientations. Au cours de nos travaux, nous examinerons le rapport du Comité des experts avant de rentrer dans le fond du sujet essentiellement consacré au renouvellement des quatre principaux responsables de l’école”, a détaillé Mamadou Seidou. 

Fondée en 1975 par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation commune africaine malgache et mauricienne (OCAM) à la suite d’une étude de l’UNESCO sur la nécessité effective d’une institution de formation en architecture et urbanisme, au bénéfice des Etats africains en pleine croissance urbaine, l’EAMAU couvre quatorze (14) pays d’Afrique francophone et est basée à Lomé. 

Elle offre des formations spécialisées dans les domaines de l’architecture, l’urbanisme, la gestion urbaine, le transport et la mobilité en milieu urbain. Les décisions issues de la 42è session ordinaire de son Conseil d’administration doivent notamment permettre de consolider les acquis de modernisation, de développement et de qualité de la formation. 

Une rencontre a démarré depuis jeudi 5 décembre à Kpalimé, réunissant des acteurs de la chaîne pénale pour réfléchir à l’amélioration de la détention préventive. Les travaux, organisés par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), s’inscrivent dans l’axe 1 du projet de consolidation du cadre de prévention de la torture.

Durant deux jours, les participants échangent sur les pratiques actuelles et les moyens pour renforcer les protections contre les abus en détention préventive. Les discussions portent notamment sur les liens entre la détention préventive et la torture, ainsi que sur la nécessité de garantir la présomption d’innocence et les droits fondamentaux des individus tout au long de la procédure judiciaire. L'objectif est de prévenir la torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté.

De fait, « la détention préventive est une mesure qui permet au juge de priver quelqu’un de sa liberté avant même qu’il ne soit condamné. C’est une mesure qui porte atteinte à un droit fondamental, reconnu par tous les instruments internationaux : la présomption d’innocence », a expliqué le président de la CNDH, Ohini Sanvee.

L’initiative bénéficie du soutien du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) à travers le Fonds du protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT).

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Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa transition énergétique. Le pays a en effet signé, le mercredi 4 décembre, deux accords avec l’association RELP et le groupe chinois Haier. Ces partenariats, conclus en marge du premier Sommet de la Coopération énergétique en Afrique de l’Ouest (WA-ECS), visent à améliorer la capacité de stockage d’énergie solaire et à intégrer des technologies de pointe pour renforcer l’efficacité énergétique nationale.

Un partenariat stratégique avec RELP

Le premier accord, signé avec RELP, spécialisée dans la promotion des énergies renouvelables, prévoit de renforcer le système de stockage d’énergie grâce à des dispositifs modernes, comme les systèmes de batteries (Battery Energy Storage System, BESS). Ces équipements permettront de stocker l’énergie excédentaire produite pendant les heures de pointe solaire et de l’utiliser en période de faible production.

De façon concrète, la collaboration permettra non seulement d’optimiser la production des installations existantes, comme la centrale solaire de Blitta, mais aussi de soutenir les nouveaux projets prévus à Sokodé, Dapaong et Awandjélo (Kara). « Avec RELP, nous allons pouvoir accroître notre capacité de stockage et accompagner notre transition énergétique pour atteindre 50 % d’énergies renouvelables dans notre mix d’ici à 2030 », a expliqué le ministre en charge de l’énergie, Robert Eklo, qui a signé les accords au nom du Togo.

Technologie avancée et expertise avec Haier

Le second partenariat, conclu avec le groupe chinois Haier, vise à intégrer des solutions technologiques dans les infrastructures énergétiques du Togo. Ce protocole d’accord s’inscrit dans la continuité du Forum Sino-Africain (FOCAC) tenu en septembre dernier à Pékin, où le Togo et la Chine ont renforcé leur coopération stratégique. De fait, Haier apportera une expertise technologique pour le développement de projets photovoltaïques au Togo. Le groupe chinois contribuera également à l’amélioration des systèmes de stockage et de distribution d’énergie.

La signature de ces deux accords fait suite à celui conclu en début de semaine avec la société américaine Nano Nuclear Energy. L’ambition du pays est d’atteindre la couverture universelle en électricité d'ici à 2030.

Les commissions permanentes de la nouvelle législature sont désormais opérationnelles. Les députés, réunis en session plénière jeudi 05 décembre à Lomé, ont procédé à leur ratification. 

Piliers du fonctionnement de l’institution parlementaire, les commissions permanentes jouent un rôle essentiel dans le processus législatif et le contrôle de l’action du gouvernement. Elles ont en charge des thématiques particulières et ont notamment pour mission de préparer le débat législatif avant l’adoption des lois, et d’évaluer l’exécution de ces dernières. 

Chaque commission est composée d’un président, d’un vice, et de deux rapporteurs.

Détail des neuf commissions ratifiées  

Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale

Cette commission est compétente pour examiner les lois constitutionnelles, les lois organiques, les lois référendaires, les lois électorales, le droit administratif, l’organisation judiciaire, le droit civil, le droit commercial, le droit pénal, ainsi que les pétitions et l’administration générale et territoriale de l’État. Elle est présidée par Tchitchao Tchalim. 

Commission des Droits de l’Homme 

Cette commission a pour mission la promotion et la protection de la démocratie, des droits de l’Homme, des libertés publiques, ainsi que l’équité de genre. Elle est présidée par Kossivi Wonyra. 

Commission des finances et du développement économique

Compétente en matière d’examen des lois de finances, de l’exécution du budget, de la monnaie et du crédit, cette commission s’occupe également de l’activité financière intérieure et extérieure, du contrôle financier des entreprises publiques, de la fiscalité, de l’énergie, des mines, de l’industrie, du tourisme et de l’économie numérique, entre autres. Elle est présidée par Mawussi Djossou Semondji. 

Commission agro-pastorale, de l’aménagement du territoire et du développement local

Cette commission traite des questions liées à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, à l’urbanisme, à l’habitat, aux affaires foncières, ainsi qu’au développement local et aux infrastructures rurales. Elle est présidée par Esso-Wavana Ahmed Adoyi. 

Commission de l’éducation, de la communication et du développement socioculturel

Ses compétences couvrent l’éducation nationale, la recherche scientifique, la communication, la jeunesse, le travail et l’emploi, la promotion culturelle, ainsi que la sécurité sociale et les retraites. Elle est présidée par Eké Kokou Hodin. 

Commission des relations extérieures et de la coopération

Cette commission est chargée des relations internationales, de la coopération internationale, des traités et accords internationaux, ainsi que de la protection des intérêts des Togolais à l’étranger. Elle est présidée par Kouméalo Anate. 

Commission de la défense et de la sécurité

Elle est compétente pour examiner les projets et propositions de lois relatives à l’organisation de la défense et de la sécurité, au personnel civil et militaire des armées, à la gendarmerie, à la justice militaire, à la police, à l’intégrité territoriale, à la sécurité des personnes et des biens, aux politiques de coopération et d’assistance militaire. Elle est présidée par Aklesso Atcholi. 

Commission de l’environnement et des changements climatiques

Compétente pour les questions relatives à l’environnement, cette commission se penche également sur la protection du littoral, la conservation des écosystèmes, la gestion des ressources forestières et la prévention des catastrophes. Elle est présidée par N’Ladon Nadjo. 

Commission de la santé, de la population et de l’action sociale

Cette commission est chargée des questions de santé, de la famille, de la protection des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, ainsi que de la solidarité nationale et de l’aide sociale. Elle est présidée par Dametoti Kombate.

Au Togo, la gestion du site Koutammakou devrait se renforcer. Un nouveau plan de conservation couvrant la période 2025-2027 a été validé le mercredi 4 décembre à Nadoba, dans la commune Kéran 3.

L’initiative portée par la Commission nationale du patrimoine culturel (CNPC) s’inscrit dans le cadre du projet « Actualisation du plan de gestion et de conservation du site Koutammakou, le pays des Batammariba ». Le nouvel outil, qui prend en compte les insuffisances de l’ancien plan (2022-2024), vise à améliorer la gestion du site en apportant des solutions concrètes aux défis identifiés.

Le plan actualisé propose des stratégies renforcées pour la conservation des structures architecturales et la protection de la biodiversité locale. Il prévoit également la mise en place de mécanismes de gouvernance participative impliquant les communautés locales et les parties prenantes.

Pour rappel, le site Koutammakou, classé patrimoine mondial de l’Unesco depuis juillet 2004, est réputé pour son magnifique paysage, au milieu duquel trônent les Tatas Somba, maisons à tourelles en terre au Nord du pays.

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La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) vient de franchir une étape importante dans sa stratégie de modernisation et de simplification des démarches administratives. Désormais, celles-ci sont possibles sur le portail électronique des services publics.

Concrètement, les usagers peuvent dorénavant effectuer leur demande de raccordement au réseau électrique moyenne tension, envoyer des réclamations, régler leurs factures et frais de travaux basse tension, ainsi qu’acheter du crédit Cash Power via ce lien. L’initiative vise à rapprocher les services essentiels des citoyens en leur offrant la possibilité de consulter et de gérer leurs besoins énergétiques directement sur un portail officiel.

Cette évolution s'inscrit dans la dynamique de transformation numérique adoptée par le gouvernement, avec pour objectif de faciliter les interactions entre les citoyens et les institutions publiques, tout en réduisant les délais de traitement. L’ambition principale est de numériser et de rendre disponibles au moins 75 % des démarches administratives d’ici à 2025.

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