Une opération foraine gratuite de délivrance des duplicatas de relevés de notes et d’attestations de diplôme du baccalauréat, deuxième partie, démarre le lundi 13 octobre prochain à l’Université de Kara. L’opération, prévue jusqu’au 17 octobre, est une initiative de l’Office du baccalauréat.
l’Office du baccalauréat rapproche ses services des nouveaux bacheliers à Kara et prépare la digitalisation Dans sa volonté de moderniser et de digitaliser l’administration publique, le gouvernement togolais place l’éducation au cœur de ses priorités. C’est dans cette dynamique… pic.twitter.com/IUrvDACiDI
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) October 8, 2025
Pendant cinq jours, les nouveaux bacheliers et anciens étudiants pourront effectuer sur place toutes les démarches nécessaires pour obtenir leurs duplicatas dans un délai abrégé. L’activité vise à rapprocher les services de l’Office des usagers et à faciliter l’accès aux documents indispensables pour les études supérieures.
De fait, les demandeurs devront présenter une photocopie de l’acte de naissance ainsi qu’une copie du relevé de notes ou de l’attestation du baccalauréat. L’opération, entièrement gratuite, devrait permettre la production et la délivrance d’environ 30.000 duplicatas.
Au-delà de la prestation de services, l’initiative marque une étape importante vers la digitalisation de la délivrance des duplicatas. « Cette phase expérimentale permettra de tester les procédures et d’évaluer les aspects techniques avant la mise en œuvre complète du système en ligne », a expliqué le directeur général de l’Office du BAC, Martin Gangue.
L’ambition, à terme, est de permettre aux usagers d’accéder à leurs documents en ligne, en toute sécurité, sans avoir à se déplacer.
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) étend désormais l’Assurance Maladie Universelle (AMU) aux travailleurs non-salariés (TNS). Mardi 7 octobre à Lomé, commerçants, artisans, agriculteurs, éleveurs et entrepreneurs individuels ont été informés des modalités d’adhésion, des niveaux de cotisation et des prestations médicales couvertes par le dispositif.
Concrètement, les cotisations reposent sur un système anticipé et flexible : mensuelles (10.000 FCFA), trimestrielles (28.500 FCFA), semestrielles (54.000 FCFA) ou annuelles (102.000 FCFA), avec une couverture allant jusqu’à six ayants droit. Les prestations incluent des soins préventifs, curatifs et hospitaliers, ainsi qu’une prise en charge partielle des analyses et des médicaments essentiels.
"Notre ambition est de garantir l’accès aux soins de santé pour tous, sans distinction, et de renforcer la protection sociale des travailleurs de l’économie informelle. C’est avant tout, un impératif de justice sociale et un levier de développement économique durable”, a souligné le directeur général de la CNSS, Ingrid Awadé.
Pour faciliter l'enrôlement des TNS, une plateforme numérique accessible sur le site de la CNSS et sur les plateformes de téléchargement mobiles a été lancée. En rappel, une période de carence de 90 jours est requise avant l’accès aux prestations.
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Le processus d’admission à l’École de formation des officiers des Forces armées togolaises (EFOFAT) au titre de l’année 2025 entre dans sa dernière ligne droite. Le ministère des Armées a, dans un communiqué, invité les candidats admis à se présenter le vendredi 10 octobre à l’état-major des Forces armées togolaises pour les formalités administratives.
Ils sont au total 56 candidats, hommes et femmes confondus, attendus sur les lieux à 6 h 00. « Tous ceux qui ne se seront pas présentés seront considérés comme démissionnaires », a précisé le ministère.
La liste des candidats retenus peut être consultée sur le portail électronique du ministère, dans le quotidien national d’information Togo-Presse et dans les groupements de gendarmerie sur le territoire national.
Pour rappel, l’EFOFAT a pour mission de former les chefs militaires togolais. Elle est située à Pya, à 400 km au nord de Lomé.
Après les sénateurs il y a quelques jours, les députés sont également de retour à l’hémicycle. L’Assemblée nationale a en ouvert le mardi 07 octobre, sa deuxième session ordinaire de l’année.
La cérémonie d’ouverture, dirigée par le Président de l’institution, Sevon-Tépé Kodjo Adedze, s’est déroulée en présence de plusieurs officiels dont le Président de l’autre chambre du Parlement, Barry Moussa Barqué, et le ministre chargé des relations avec les institutions de la République.
Ce mardi 07 octobre 2025, le Président @kodjo_adedze a procédé à l’ouverture solennelle de la deuxième session ordinaire de l’année, conformément à l’article 12 alinéa 1er de la Constitution.
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) October 8, 2025
Une cérémonie marquée par la solennité et l’unité autour des valeurs républicaines.… pic.twitter.com/LCfCvgC8do
C’est parti pour plusieurs semaines de travaux, largement consacrés à l’examen de la loi de finances pour l’exercice 2026. En outre, une série de séminaires destinés à renforcer les compétences des élus, est prévue, avec des thèmes variés liés aux finances publiques, l’économie sociale et solidaire, l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité, et le droit international humanitaire. L’objectif pour la Représentation nationale étant d’assurer une meilleure harmonisation des textes législatifs.
“Devant la hiérarchie des ordres et des urgences, l’avenir de notre nation repose sur notre capacité à investir intelligemment dans les secteurs stratégiques tout en veillant à une gestion responsable des ressources publiques. De concert avec le Sénat, notre Chambre sœur, nous avons le devoir de nous assurer que chaque franc à dépenser contribuera directement à améliorer la vie de nos citoyens et à renforcer les fondations de notre économie”, a affirmé le Président de l’Assemblée nationale, qui a invité les élus du peuple à faire du bicamérisme un multiplicateur de progrès.
Il est à souligner qu’en écho à la célébration du ‘Mois du Consommer Local’, les députés ont arboré pour l’ouverture de cette session budgétaire, des tenues traditionnelles de leurs régions.
Deux ans après la première édition, la capitale togolaise s'apprête à accueillir les 11 et 12 octobre, la 2ème édition du "Lomé Peace and Security Forum" (LPSF). L’événement, initié par le Togo en 2023, réunira pendant deux jours, dirigeants politiques, diplomates, experts, chercheurs et société civile autour du thème « L’Afrique face aux défis sécuritaires complexes : comment rendre durable la paix et la stabilité dans un monde en mutation ? ».
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— Robert Dussey (@rdussey) October 3, 2025
À travers panels et discussions de haut niveau, ils réfléchiront à des voies et moyens pour renforcer la résilience du continent face aux menaces multiformes telles que le terrorisme, les conflits communautaires ou encore les effets du changement climatique.
L’objectif du Togo, a expliqué Koffi Agnidé, président du sous-comité scientifique de la 2ème édition du LPSF, est de « rassembler l’Afrique et les acteurs mondiaux autour des questions de paix, afin de réfléchir à des solutions concrètes capables de renforcer la stabilité et la coopération sur le continent ».
Pour rappel, le Lomé Peace and Security Forum s’inscrit dans la continuité des actions de l’Alliance Politique Africaine (APA), un mécanisme de dialogue entre États africains.
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Le Togo s'apprête à se doter de dix unités de transformation dans le cadre du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS). Le ministère de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural a lancé dans ce sens un appel à manifestation d’intérêt pour recruter un cabinet chargé de réaliser l’étude de montage de ces infrastructures.
Financé par la Facilité d’appui à la transition (FAT) de la Banque africaine de développement (BAD), ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale de valorisation des produits agricoles. Les futures unités concerneront notamment la transformation du riz paddy en riz blanc, l’emballage et l’étiquetage de légumes, la réfrigération de fruits et légumes, ainsi que le compostage.
Dans les détails, l’étude attendue portera sur l’analyse des chaînes de valeur, la faisabilité technique et financière, le choix des sites d’implantation, le modèle de gestion, ou encore les mécanismes de partenariat public-privé pour attirer des investisseurs privés. L’objectif est multiple : assurer la viabilité économique et sociale de ces unités, tout en stimulant les revenus des producteurs locaux, renforcer la sécurité alimentaire du pays, et créer des pôles agro-industriels régionaux à travers une meilleure intégration entre production, transformation et commercialisation.
Pour rappel, le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel est financé à hauteur de 6 millions $ (3,3 milliards FCFA) par la BAD.
L'École normale supérieure (ENS) d'Atakpamé s'apprête à accueillir de nouveaux étudiants dans le cadre de la formation initiale des enseignants du premier et du deuxième cycle du secondaire. Le ministère de l’enseignement supérieur a en effet lancé, le lundi 6 octobre, un appel à candidatures pour le recrutement d’élèves-professeurs non fonctionnaires en vue de l’obtention du Master professionnel d’enseignement (MPE) et de la Licence professionnelle d’enseignement (LPE).
? Appel à candidatures pour le Master Professionnel d’Enseignement (MPE)
— Ministère de l'Enseignement Supérieur (@MESR_Tg) October 7, 2025
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche informe les titulaires d’une Licence qu’un recrutement d’élèves-professeurs non fonctionnaires est ouvert à l’École Normale Supérieure d’Atakpamé… pic.twitter.com/mIwPTZr0Zy
Les postulants doivent être de nationalité togolaise. Pour la LPE, ils doivent être titulaires d’un baccalauréat (BAC) séries A, C, D ou E. Pour la MPE, ils doivent être titulaires d’une Licence académique dans les options Mathématiques, Physique et Chimie, Lettres modernes et Philosophie.
Les dossiers de candidature, dont les modalités de constitution sont disponibles dans le quotidien national Togo Presse, devront être soumis à partir du mercredi 8 octobre au vendredi 24 octobre 2025. Les candidats retenus suivront une formation de trois ans pour la LPE et de deux ans pour le MPE, en phase avec le système LMD.
Il y a quelques années, l’ENS d’Atakpamé a fait l’objet de réforme et fonctionne désormais conformément aux textes fixant le statut des universités publiques. L'objectif est de renforcer la qualité de la formation des enseignants et de mieux répondre aux besoins du système éducatif national.
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La 12ème édition du Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé (SIALO) ouvrira officiellement ses portes le 14 octobre prochain. L'événement, prévu jusqu’au 20 octobre 2025 au CETEF Togo 2000, mettra l’accent sur « la transformation durable pour un système alimentaire ».
Pendant une semaine, agriculteurs, transformateurs, chercheurs et professionnels du secteur agroalimentaire se donneront rendez-vous pour échanger sur les innovations, les bonnes pratiques et les opportunités de partenariat. Les participants auront l’occasion de découvrir des technologies agricoles avancées, des produits locaux transformés, ainsi que des solutions durables pour renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des filières agricoles.
Le programme de cette nouvelle édition inclut des panels sur les filières riz, élevage et maraîchage, des rencontres B2B, des espaces partenaires, ainsi qu’un « Rice Day ». Des délégations du Niger, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Tchad sont attendues pour partager leurs expériences et explorer des pistes de collaboration régionale.
Initié il y a un peu plus de dix ans, le SIALO se veut une vitrine pour la valorisation et la promotion des produits agricoles locaux à travers la mise en relation des acteurs et des professionnels de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’agroalimentaire. Pour rappel, l'édition précédente avait mis l’accent sur l’élevage.
Après cinq ans de mise en œuvre, le Togo actualise sa stratégie nationale d’application de l’Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) conformément aux dispositions. Une rencontre organisée par le ministère en charge du commerce a démarré dans ce sens le lundi 6 octobre à Lomé.
L’initiative, soutenue par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), vise à revisiter les protocoles de l’accord et à recueillir les contributions des acteurs du secteur privé en vue d’adapter la stratégie nationale aux nouvelles dynamiques du commerce continental. Durant cinq jours, les participants échangeront sur les enseignements tirés de la première phase de mise en œuvre, les défis rencontrés et les opportunités à saisir pour renforcer la compétitivité du pays.
« Cette actualisation marque une étape essentielle pour ajuster notre stratégie aux réalités économiques actuelles et préparer nos acteurs à tirer pleinement profit du marché unique africain », a indiqué le directeur de cabinet du ministère du commerce, Vinyo Koffi Mensah.
Pour rappel, la ZLECAf, lancée officiellement en 2019, constitue l’un des projets phares de l’intégration africaine. Elle vise à créer un vaste marché unique de 1,4 milliard de consommateurs et à stimuler le commerce intra-africain.
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Au Togo, 11.099 nouvelles entreprises ont été créées durant les neuf premiers mois de l’année 2025. C’est ce qui ressort de la dernière compilation des statistiques du Centre de formalités des entreprises (CFE).
Ce chiffre, en régression de 7,3 % par rapport à la même période en 2024, traduit un léger ralentissement du rythme des créations d’entreprises au troisième trimestre (3352 entreprises ont été créées). Dans le détail, 8956 entités ont été lancées par des Togolais et 2143 par des étrangers. En outre, 3043 nouvelles sociétés ont été formalisées par des femmes.
Malgré la baisse, la tendance confirme l’engouement pour l’aventure entrepreneuriale. En rappel, depuis près de dix ans, le gouvernement met en œuvre plusieurs réformes visant à améliorer le climat des affaires et à simplifier les procédures administratives.