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Au Togo, le Fonds Tinga, mécanisme facilitant l'accès à l'électricité pour les populations à faibles revenus, continue de se déployer à grande vitesse. En 2023, 20 971 branchements ont été effectués dans trois régions.

Ce chiffre, dévoilé par le ministère de l'Économie dans le "Rapport de mise en œuvre des réformes pour l'année 2023", correspond à un taux de réalisation de 52,42 % sur les 40 000 branchements initialement prévus.

Ces branchements électriques, réalisés dans les régions des Savanes, de la Kara et des Plateaux, ont contribué à accroître le taux d'électrification. Plus précisément, le taux est passé de 22 % à 33 % entre 2022 et 2023 dans la région des Savanes. Sur la même période, la couverture est passée de 35 % à 44 % dans la région de la Kara, et de 29 % à 39 % dans la région des Plateaux, soit une progression de 10 %.

Opérationnel depuis avril 2022, le Fonds Tinga permet aux ménages défavorisés de se connecter au réseau électrique moyennant un paiement mensuel de 1000 FCFA, étalé sur une période pouvant aller de 4 à 10 ans.

À ce jour, le programme récemment lancé dans les régions Centrale et Maritime a permis de raccorder près de 42 000 foyers, soit près de 300 000 personnes.

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a accueilli le mardi 30 avril la délégation d’observation électorale de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’objectif de cette rencontre était de présenter un bilan de la mission de cette organisation au chef de l’État, au lendemain des élections législatives et régionales.

La délégation, menée par l’ancienne Vice-présidente de la Gambie, Fatoumata Jallow-Tambajang, a salué le déroulement fluide et transparent du processus électoral, ainsi que son caractère paisible, ouvert et inclusif. « Selon ce que nous avons observé dans les cinq régions du pays, les élections étaient transparentes et inclusives. Toutes les parties prenantes étaient présentes », a déclaré la cheffe de mission de la CEDEAO. « La CENI a bien travaillé et assuré une communication efficace. Les citoyens sont venus voter conformément aux procédures établies », a-t-elle ajouté avant d’affirmer : « Nous avons également constaté une forte mobilisation de la jeunesse. »

Pour rappel, une mission d’information de la CEDEAO était présente au Togo depuis le 15 avril afin de suivre les préparatifs du double scrutin législatif et régional.

Le Chef de l’État, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu mardi 30 avril 2024 avec la délégation de la Mission d'observation électorale de l'Union africaine (MOE UA), menée par l'ambassadeur Calixte Aristide Mbari. Présente sur le territoire togolais depuis le 21 avril, cette mission a surveillé le déroulement des élections législatives et régionales qui ont eu lieu le lundi 29 avril dernier à travers le pays.

Lors de cette rencontre, l'ambassadeur Mbari a présenté un compte rendu de leur mission au chef de l'État, exprimant l'espoir que le double scrutin contribue significativement au renforcement de la démocratie, ainsi qu'à la paix et à la stabilité nationales.

« Nous avons observé les élections. Il est alors nécessaire, en ce moment, que nous puissions également rencontrer la plus haute autorité afin de partager nos observations sur la conduite du processus et échanger avec Son Excellence sur un certain nombre d’éléments dont il était nécessaire de tenir compte pour le renforcement de la démocratie dans le pays, » a confié l'ambassadeur Calixte Aristide Mbari.

« Nous sommes satisfaits de ces entretiens et nous souhaitons que les résultats puissent contribuer à l’ancrage démocratique, à la consolidation de la paix et à la stabilité dans le pays, » a-t-il poursuivi.

La délégation a particulièrement salué la bonne conduite et l'inclusivité du processus électoral, notamment le fait que tous les partis politiques ont pu participer à ce processus. « Un élément fondamental », à l’actif, selon lui, de « tous les acteurs politiques togolais qui ont pris l’engagement de se présenter dans cette course afin de renforcer l’ancrage démocratique et donc la cohésion dans le pays ».

L'Union africaine s'est également réjouie de la participation croissante des femmes à ces élections, surtout leur présence marquée sur les listes électorales. L'organisation a encouragé le Togo à poursuivre les efforts pour garantir une représentation féminine plus importante à l'Assemblée nationale et au sein des conseils régionaux.

La Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a déclaré que les élections législatives et régionales du 29 avril étaient « libres, équitables et transparentes ». C'est ce qu'a affirmé la mission électorale de l'organisation, déployée le lundi 29 avril, dans son rapport publié mardi.

Dirigé par Sangaré Youssouf, le groupe d'observateurs a surtout souligné la qualité du « matériel électoral », « l'emplacement des urnes et celui des isoloirs dans les bureaux de vote qui garantissaient respectivement la transparence et la discrétion des élections ». La mission a également salué le « professionnalisme des forces de sécurité, mobilisées pour les élections législatives et régionales ».

Bien que quelques incidents mineurs, notamment une répartition inégale des délégués des partis politiques et des observateurs internationaux, aient été relevés, ils n'ont pas remis en cause l'intégrité du scrutin, indique l'institution qui regroupe 29 États africains avec pour objectif de promouvoir les échanges économiques et les liens socio-culturels entre ses membres.

Ces élections dont les résultats provisoires sont attendus au cours de la semaine, permettront de renouveler l’Assemblée nationale qui comptera 113 députés, et d’élire pour la première fois, les conseillers régionaux, au nombre de 179.

Le Centre hospitalier préfectoral (CHP) de Cinkassé (657 km au nord de Lomé) sera doté d’un laboratoire et d’une pharmacie. Les travaux de construction des immeubles qui vont abriter les deux services ont été officiellement lancés le vendredi 26 avril par le ministre en charge du Désenclavement et des Pistes rurales, Tchede Issa Kanfitine Bouraima. Ceci, à travers la pose de la première pierre.

L’extension future de l’infrastructure hospitalière à ces deux services, va contribuer à l’amélioration de ses prestations au profit des populations. Aussi, les nouveaux services baliseront-ils la voie à la mise en œuvre effective du programme d’Assurance maladie universelle (AMU) dans cette ville septentrionale du Togo.

Outre le début des travaux, le Centre médico-social (CMS) de Timbou, toujours à Cinkassé, a reçu officiellement un appareil d’échographie.

Lancé en avril 2022, le Fonds Tinga, dont l'ambition est d'étendre l'accès à l'électricité dans les zones moins favorisées du Togo, poursuit son déploiement. Après une première phase dans les régions du Nord, du Centre et des Plateaux, ce programme est désormais opérationnel dans la région Maritime. Mila Aziablé, ministre de l'Énergie et des Mines, a marqué ce nouveau chapitre par une cérémonie de lancement à Tsévié la semaine dernière.

Conçu et mis en œuvre avec la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET), le Fonds Tinga se présente comme une initiative visant à réduire les barrières financières à l'électrification pour les populations économiquement vulnérables. En pratique, il permet aux ménages de se connecter au réseau électrique pour un montant initial de seulement 1 000 FCFA, bien inférieur aux 100 000 FCFA habituels, avec une possibilité d'étaler le paiement du solde sur une période de 4 à 10 ans, selon les revenus des bénéficiaires.

« Ce fonds atteindra tous les cantons de la région Maritime. Dans la ville de Tsévié, la construction de 240 km de réseau électrique est prévue », a assuré la ministre.

En deux ans de mise en œuvre, le Fonds Tinga a déjà connecté près de 42 000 foyers, touchant environ 300 000 personnes dans les régions des Savanes, de la Kara, de la Centrale et des Plateaux. Avec sa forte volonté de transformer l'accès à l'énergie en un vecteur de développement social et économique, le gouvernement togolais nourrit l'ambition de raccorder 1,2 million de ménages à l'échelle nationale d'ici à 2030.

Dans un contexte marqué par la propagation de fausses nouvelles, le gouvernement vient de lancer un appel à la prudence et à la responsabilité dans le traitement et la diffusion des informations. Un communiqué conjoint, émanant des ministères de la Justice et de la Sécurité et publié le dimanche 28 avril, insiste sur les risques juridiques associés à la diffusion de fausses informations et à la calomnie, notamment dans un climat électoral.

Ce rappel survient alors que les réseaux sociaux sont inondés de fausses nouvelles juste avant l'ouverture des bureaux de vote. Mipamb Nahm-Tchougli et Calixte Madjoulba, à la tête des ministères cités, précisent que la diffusion de résultats non officiels ou d'informations erronées, visant à “semer la discorde”, est passible de sanctions, selon le code pénal et d'autres réglementations.

Les ministres ajoutent que les auteurs de ces publications mensongères, notamment les faux résultats ou des informations incorrectes de diffamation ou de calomnie, seront tenus de répondre de leurs actes devant les tribunaux compétents. 

Par ailleurs, le gouvernement invite les organisations de la société civile et les citoyens à maintenir un haut niveau de responsabilité dans le traitement des informations durant cette période sensible, cruciale pour la stabilité du pays.

Les électeurs togolais se rendent aux urnes ce lundi 29 avril 2024 pour les élections législatives et régionales, où 4,2 millions d’électeurs choisiront parmi 2 352 candidats pour élire 113 députés et, pour la première fois, 179 conseillers régionaux pour le Sénat, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

La campagne électorale, qui s'est étendue du 13 avril jusqu'au 27 avril, s'est déroulée dans un climat globalement apaisé, malgré les défis sécuritaires persistants au nord du pays.

Le gouvernement togolais a alloué une somme de 650 millions de francs CFA pour soutenir les partis politiques durant cette période électorale, affirmant ainsi son engagement envers un processus démocratique transparent et équitable. Les bureaux de vote, au nombre de 14 271, seront ouverts de six heures à seize heures.

Afin de garantir la sécurité des électeurs, la Force de sécurité pour les élections législatives et régionales 2024 (FOSELR 2024), composée de 12 000 gendarmes et policiers, a été déployée afin de maintenir un climat de sérénité indispensable au bon déroulement des élections, tandis que les frontières terrestres du pays resteront fermées de minuit à 23h59.

Pour superviser le processus électoral, des missions d'observation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l'Union africaine (UA) sont sur place. Elles seront épaulées par des acteurs de la société civile, tous mobilisés pour garantir la transparence des opérations de vote et de dépouillement.

Les résultats préliminaires sont attendus dans le courant de la semaine.

Djobo-Babakane Coulibaley a officiellement pris les rênes de la Cour Constitutionnelle le dimanche 28 avril, quelques jours seulement après sa nomination par décret présidentiel. La cérémonie de passation de charges, présidée par le ministre en charge des Droits de l'homme, Pacôme Adjourouvi, marque une nouvelle étape dans la continuité institutionnelle du pays.

Durant cet événement solennel, Kouami Amados-Djoko, jusque-là, président par intérim de la haute juridiction, a transmis ses fonctions à Djobo-Babakane Coulibaley, successeur d’Abdou Assouma, récemment disparu

« Au moment où il me faut prendre mes fonctions, j’en mesure les obligations ainsi que les responsabilités car par nature, une juridiction constitutionnelle est agitée par des enjeux saillants qui tiennent à ce qu’elle est directement impliquée dans le processus de distribution, d’exercice et de transmission du pouvoir politique», reconnaît le nouveau président lors de son allocution.

La prise de fonction de Djobo-Babakane Coulibaley à la présidence de la Cour Constitutionnelle intervient à un moment particulièrement important, à la veille d'un double scrutin législatif et régional. Ce lundi, quelque 4,2 millions de Togolais sont appelés aux urnes pour renouveler l'Assemblée nationale, avec l'élection de 113 députés, et pour élire, pour la première fois dans l'histoire du pays, 179 conseillers régionaux destinés à composer le Sénat.

Composée de 9 membres nommés pour six ans renouvelables une seule fois, la Cour constitutionnelle, qui demeure la gardienne de la Constitution, joue un rôle important dans ce processus électoral. Elle est responsable de la supervision de la régularité des opérations de vote, de l'examen des recours électoraux et de la validation définitive des résultats. Des prérogatives dont l’exercice sera déterminant pour assurer la légitimité des élus et la conformité des procédures avec le cadre légal en vigueur.

Djobo-Babakane Coulibaley endosse également ses nouvelles fonctions à la tête de la Cour Constitutionnelle dans un climat de forte attente, alors que la nouvelle constitution adoptée par les députés est en attente de promulgation par le Chef de l’État après qu’une mouture a été renvoyée en deuxième lecture par celui-ci.

Au Togo, les frontières terrestres seront fermées le lundi 29 avril 2024 de zéro heure à 23h59. La décision, communiquée ce samedi 27 avril par les ministres de l’administration territoriale et de la sécurité, a été prise en raison de la tenue des élections législatives et régionales. 

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La disposition devrait notamment permettre d’optimiser la sécurité du déroulement du vote et de faciliter les opérations électorales. 

Pour rappel, la date du 29 avril a également été déclarée fériée, chômée et payée par le gouvernement.

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