La régulation du secteur des télécommunications engagée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) continue de susciter de l’intérêt au-delà des frontières. Après plusieurs pays africains, dont plus récemment Madagascar et la Mauritanie, c’est au tour du Burkina Faso de s’inspirer de l’expérience togolaise.
Une délégation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Burkina Faso a effectué, du 24 au 27 mars derniers, une visite à Lomé dans le cadre d’une rencontre d’échange et de partage d’expérience.
ÉCHANGES ET PARTAGES D'EXPÉRIENCES ENTRE L'ARCEP BURKINA FASO ET L'ARCEP TOGO.
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) March 31, 2025
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La mission, conduite par le président du conseil de régulation, Pasteur Poda, avait pour objectif de s’imprégner des mécanismes et outils mis en place par l’ARCEP Togo pour encadrer le secteur des télécommunications. L’accent a été mis sur la régulation par la donnée, qui permet d’assurer un suivi en temps réel des performances des opérateurs et d’améliorer la qualité des services offerts aux consommateurs.
Comme avec les précédentes délégations, la perspective de nouer des accords de partenariat a été évoquée lors des discussions.
Le ministère de la réforme du service public, du travail et du dialogue social a annoncé le lundi 31 mars, le lancement d’un concours de recrutement direct régional de personnel médical, paramédical, administratif et d'appui. Ouverte aux Togolais des deux sexes âgés de 18 ans au moins et de 40 ans au plus à la date du concours, cette compétition est prévue pour le samedi 31 mai 2025.
En tout, 2235 postes sont à pourvoir, dont 202 pour le personnel médical, 1420 pour le personnel paramédical et 613 pour le personnel administratif et d’appui. Les épreuves se dérouleront dans les centres de Lomé, Kara et Dapaong.
Les postulants devront être titulaires d’un diplôme correspondant aux spécialités requises. Les dossiers de candidature seront reçus à partir du lundi 7 avril jusqu’au vendredi 9 mai 2025 au cabinet du ministère à Lomé et dans les directions régionales du travail et des lois sociales à Kara et à Dapaong.
Toutes les conditions de candidature sont disponibles sur le site du ministère ainsi que dans le quotidien national Togo Presse.
Le Cadre permanent de concertation (CPC) s’est retrouvé en fin de semaine à Lomé dans le cadre de sa 19ème réunion. Les travaux, présidés par Tchassona Traoré Mouhamed, ont porté sur les préparatifs de la révision du fichier électoral et l’organisation des prochaines élections locales.
Au cours de la rencontre, les responsables des partis politiques ont échangé sur les mesures à prendre pour assurer un processus électoral inclusif et transparent. Il s’est agi également de plancher sur le rôle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans la conduite des opérations à venir, ainsi que d’examiner des préoccupations liées à la mise à jour du fichier électoral.
L’occasion pour le commissaire du gouvernement, le ministre en charge de l’administration territoriale, Hodabalo Awate, de rappeler que la question du renouvellement des membres de la CENI est en instance d’examen à l’Assemblée nationale. ‘’Mais, que rien n’empêche les membres de l’actuelle CENI de poursuivre les préparatifs nécessaires notamment les opérations de révision des listes électorales ainsi que l’organisation du processus des élections locales prochaines’’.
La question des détenus politiques a été par ailleurs abordée.
Pour rappel, le Cadre permanent de concertation est l'une des recommandations issues de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP). Il offre aux acteurs un espace d'échange sur des questions d'intérêt national (sociopolitiques, économiques, culturelles, sanitaires, sécuritaires) et contribue à l'amélioration des conditions de vie de la population.
Les assurés de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans le cadre de l’Assurance maladie universelle (AMU) sont invités à retirer leur carte d’assurance dans les plus brefs délais. Cet appel intervient suite au constat selon lequel de nombreuses cartes produites, ne sont pas récupérées, malgré l’envoi de notification aux bénéficiaires.
Pour faciliter l’accès aux documents, la CNSS a renforcé son dispositif en ouvrant des centres régionaux de production à Atakpamé et Kara, en mettant en circulation des unités mobiles et en créant des guichets spécifiques au siège. Au total, 12.041 cartes restent en attente de retrait, dont 11.500 destinées aux assurés actifs et 541 aux retraités.
“Les assurés dont les employeurs n'ont pas, à ce jour, procédé au retrait de leurs cartes à la CNSS, peuvent dorénavant se présenter personnellement aux guichets, munis d'une pièce d'identité pour le retrait dudit document”, a précisé la CNSS.
Pour rappel, dans le cadre de l’AMU, la CNSS gère les travailleurs salariés et retraités du secteur privé.
Au Togo, les exportations de noix ou amandes de karité sont officiellement suspendues à titre conservatoire, depuis le 10 mars dernier. La décision, prise conjointement par les ministres en charge de l’économie, du commerce, et de l’agriculture, se justifie par les difficultés d’approvisionnement rencontrées par les unités de transformation locale.
Avec une production moyenne de 40.000 tonnes par an qui le classe au 7ème rang mondial, le Togo est également l’un des principaux exportateurs (près de 25.000 tonnes expédiées chaque année à l’étranger). La suspension devrait ainsi permettre aux acteurs locaux (//www.facebook.com/@nioto.togo/">Nioto, Label d’Or, entre autres) de couvrir leurs capacités de traitement.
Pour rappel, l’ambition du gouvernement, déclinée notamment dans sa stratégie d’industrialisation, est de valoriser davantage la transformation locale, favorisant la création d’emplois et la réduction de la dépendance aux marchés extérieurs.
Après quatre semaines de travaux, l’Assemblée nationale a clôturé vendredi 28 mars sa première session extraordinaire de l’année, convoquée à la demande du Président de la République, conformément aux dispositions constitutionnelles. Une cérémonie de clôture s’est déroulée dans ce sens à l’hémicycle, en présence des membres du gouvernement.
? Clôture de la 1ʳᵉ session extraordinaire | Ouverte le 4 mars 2025, la session convoquée à la demande du Chef de l’État a permis l’adoption de 7 projets de loi et 1 résolution dans les domaines de la gouvernance, de la sécurité, de l’environnement et des finances. Présidée… pic.twitter.com/Pn5CdSNdMr
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) March 30, 2025
Au total, sept projets de loi ont été examinés et adoptés (sur les huit inscrits à l’ordre du jour), en plus d’une proposition de résolution. Les textes adoptés couvrent plusieurs secteurs stratégiques, comme la gouvernance et les finances publiques, l’environnement, la sécurité ou encore l’économie. Quant au projet de loi restant, il a été reporté à une session ultérieure afin de garantir un examen approfondi, en raison de la proximité de la rentrée parlementaire.
« Les avancées majeures enregistrées au cours de cette session témoignent de l’engagement constant des députés et du gouvernement à œuvrer pour le progrès de notre Nation », a déclaré le chef du Parlement, Kodjo Adedze, avant d’insister sur une poursuite de la dynamique.
Le gouvernement et le secteur privé se sont retrouvés en fin de semaine écoulée à Lomé, dans le cadre de la première réunion du Comité technique de concertation État-secteur privé. Les travaux, présidés par le ministre de l’économie et des finances, Georges Barcola, ont porté sur les défis économiques actuels et les réformes nécessaires pour améliorer l’environnement des affaires.
L’exercice a été l’occasion pour les membres du gouvernement et les principaux acteurs du privé d’échanger sur les mesures à prendre pour renforcer la compétitivité des entreprises, attirer davantage d’investissements et favoriser la création d’emplois. Parmi les sujets abordés, la reprise du dialogue fiscal, la révision du cadre réglementaire et la simplification des procédures administratives.
“Au-delà des apports en termes d’investissement, de création d’emplois et de recettes fiscales, c’est surtout le rôle du secteur privé comme moteur d’innovation et force de propositions que nous devons saluer. Les réformes engagées visent à rendre l’environnement des affaires plus attractif pour les entreprises, tout en favorisant une meilleure collaboration entre le public et le privé”, a indiqué le ministre Georges Barcola.
Et d’ajouter qu’ “en 2024, le secteur privé a représenté 76,8% du PIB national contre 77,1% un an plus tôt. De même, l’emploi privé s’établit sur les cinq dernières années à près de 98% des emplois du pays”.
Pour sa part, le représentant du secteur privé, Yva Badohoun, a formulé plusieurs recommandations visant à améliorer le climat des affaires. Ces propositions portent notamment sur la clarification du régime fiscal des logiciels importés, la révision de certaines taxes et la simplification des procédures douanières.
À l’issue des échanges, le gouvernement s’est de nouveau engagé à poursuivre les réformes pour améliorer la compétitivité des entreprises et renforcer le partenariat avec le secteur privé. Les annonces faites lors de cette rencontre incluent la relance du dialogue fiscal avec le secteur privé, la mise en place d’un cadre de concertation renforcé et l’organisation prochaine d’une journée d’échanges entre l’administration publique, les entreprises et les syndicats. Une émission radio, "Entreprendre et réussir", sera également lancée pour accompagner les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans leur développement.
"Le secteur public et le secteur privé doivent se retrouver dorénavant pour un dialogue fiscal avant le processus budgétaire. L'État et le gouvernement sont disposés à entamer ce dialogue afin qu’il y ait moins de difficultés lors de l’adoption du budget 2026", a conclu le ministre.
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Le Togo dispose désormais d’un cadre juridique adapté pour son appareil du renseignement. Les députés, réunis le vendredi 28 mars en session à Lomé, ont adopté le projet de loi sur le renseignement.
Dans un contexte marqué par des menaces de plus en plus complexes et transversales, les députés de la première législature de la Ve République réaffirment leur engagement à faire du cadre législatif, un levier stratégique de protection des citoyens et de souveraineté nationale.… pic.twitter.com/hf4bVgHnJz
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) March 29, 2025
Le texte, proposé il y a quelques semaines par le gouvernement, dote le pays d’un outil juridique moderne, structurant et adapté aux nouveaux enjeux sécuritaires, tout en protégeant les droits fondamentaux des citoyens.
Dans le détail, la nouvelle loi renforce la surveillance des réseaux criminels et la réduction des risques de perturbations économiques dues à des attaques ou cyberattaques, tenant ainsi compte des intérêts majeurs que représentent la stabilité et l’attractivité des investissements. Le texte prévoit également des mesures liées à la prévention et la gestion des litiges fonciers grâce à l’efficacité des renseignements, la prévention des abus de pouvoir, la garantie d’un contrôle strict de légalité, la sauvegarde des valeurs et intérêts fondamentaux de la nation, la protection de l’intégrité de l’État, la préservation des droits et libertés, et la sécurité des citoyens.
« Cette loi incarne une volonté affirmée de protéger l’intégrité de l’État et la sécurité de ses citoyens, tout en veillant à préserver les droits et libertés fondamentaux reconnus par les lois de la République. Cet équilibre délicat, mais essentiel, entre la nécessité de prévenir les menaces et le respect des libertés démocratiques, illustre une démarche réfléchie et déterminée en faveur de la stabilité et de la justice », a souligné le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, à l’issue de la discussion législative.
Au Togo, la communauté musulmane célèbre ce dimanche 30 mars la fête de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan. Comme chaque année des prières de circonstance se sont déroulées dans toutes les grandes villes du pays.
A tous nos compatriotes musulmans au #Togo et dans la diaspora, je souhaite une bonne fête de l’Aïd El-Fitr. Que nos valeurs communes de solidarité, de paix et de vivre-ensemble prédominent en ce moment de communion et de prières. FEG#AïdElFitr2025 #AidElFitr pic.twitter.com/CzTFAk09UC
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) March 30, 2025
A Lomé, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé entouré du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale, a assisté à la prière organisée à Tokoin. L’occasion pour les fidèles d’implorer la miséricorde et la faveur d’Allah, et de prier pour le maintien de la cohésion sociale, la paix, la stabilité et la prospérité au Togo.
Quelques heures plus tôt, le chef de l’Etat avait, dans son traditionnel message de circonstance, exprimé ses vœux à l’endroit des compatriotes musulmans au Togo et dans la diaspora.
« Que nos valeurs communes de solidarité, de paix et de vivre-ensemble prédominent en ce moment de communion et de prières », a-t-il formulé.
Ballet diplomatique vendredi à Lomé. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le 28 mars, les lettres de créance de 14 nouveaux ambassadeurs.
Le cérémonial de présentation, qui s’est déroulé en plusieurs vagues, a été l’occasion pour les représentants des missions diplomatiques des divers pays (Guinée-Bissau, Mauritanie, Vietnam, Tunisie, Guinée, Mali, Gabon, Rwanda, Corée, Côte d’Ivoire, Libye, Vatican, Algérie et Japon), d’échanger à tour de rôle avec le chef de l’Etat.
Tour à tour, les nouveaux ambassadeurs ont réaffirmé la volonté de leurs pays respectifs de consolider le partenariat avec le Togo.