L’Université de Lomé et l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) ont conclu, le jeudi 3 juillet, un protocole d’accord-cadre visant à renforcer la formation des professionnels du secteur aéronautique. L’entente, paraphée par les responsables des deux institutions, met l’accent sur le développement d’un écosystème local de compétences, capable de répondre aux besoins du secteur aérien.
Concrètement, ce partenariat prévoit la mise en place de formations spécialisées, avec la possibilité de stages et d’opportunités d’emploi au sein de l’agence, en fonction des besoins identifiés. L’objectif est de former des pilotes, ingénieurs, techniciens de maintenance et agents d’exploitation, tous indispensables au bon fonctionnement et à la croissance du secteur aéronautique.
« Cet accord permettra la mise en place de certifications de courte durée, allant de trois à six mois, dans le domaine de l’aéronautique », a indiqué Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé.
L’École polytechnique de Lomé sera la première à déployer ces formations, tout en bénéficiant de l’appui technique de l’ANAC afin de garantir leur conformité aux standards internationaux. Un comité de suivi, composé de membres des deux institutions, sera mis en place pour assurer l’exécution du partenariat, qui pourrait être étendu à l’Université de Kara.
Pour sa part, le directeur général de l’ANAC, Abdou Ahabou Idrissou, a souligné l’importance de cette collaboration, qui permettra de créer un environnement favorable à une aviation civile compétitive, durable et conforme aux standards internationaux.
L’initiative s’inscrit dans la dynamique portée par les plus hautes autorités du pays en faveur du renforcement des capacités nationales et de la professionnalisation des métiers liés au transport aérien. Elle répond également aux ambitions gouvernementales, qui entendent positionner le Togo comme un acteur majeur du trafic aérien régional, en s’appuyant sur des infrastructures modernes et un capital humain de qualité.
Au Togo, le secteur de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP) bénéficie d’un coup de pouce. La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), en sa 92ème session de son conseil d’administration tenue le lundi 30 juin dernier, a approuvé un financement de 50 millions d’euros destiné à la construction et à l’équipement de six centres de formation à travers le pays.
L’initiative vise à renforcer l’offre de formation professionnelle en vue de doter la jeunesse de compétences techniques adaptées aux besoins du marché de l’emploi. Les six centres, une fois opérationnels, permettront de former environ 3480 apprenants chaque année, dans des filières diverses telles que l’électricité, la mécanique, le BTP, l’agroalimentaire ou encore les métiers du numérique.
Les travaux qui seront exécutés par le groupe Planet One, incluent non seulement la construction des infrastructures, mais également leur équipement complet. Ce projet vient renforcer les efforts déjà déployés par le gouvernement en vue d’améliorer la qualité de l’enseignement technique et favoriser l’insertion professionnelle des jeunes.
Pour rappel, l’ambition de l’exécutif est de doter la jeunesse de compétences utiles, de revaloriser les métiers techniques et de promouvoir une croissance durable fondée sur le capital humain.
La République de l’Inde dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu le jeudi 3 juillet à Lomé, la copie des lettres de créance du diplomate désigné, S.R.H. Fahmi.
I received HE S.R.H. Fahmi, the designated Ambassador of #India to Togo, who came to present the copies of his letter of credence.
— Robert Dussey (@rdussey) July 3, 2025
Togo reaffirms its commitment to developing a strategic and lasting partnership with India
I welcomed the enduring India-Togo partnership & expressed… pic.twitter.com/KwP32rWZ4m
Nommé depuis janvier, le diplomate aura entre autres pour mission, de renforcer un peu plus la coopération entre les deux pays. Il remplace à ce poste Shri Sanjiv Tandon, qui fut le premier ambassadeur de l’Inde au Togo.
Liés depuis plusieurs décennies, le Togo et l’Inde ont intensifié leur partenariat ces dernières années. Le géant asiatique appuie notamment le pays dans plusieurs domaines : développement industriel, promotion des PME-PMI et enseignement supérieur. La relation bilatérale s’est également orientée vers la promotion des énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique. Les deux nations sont d’ailleurs des membres actifs de l’Alliance solaire internationale (ASI).
Au Togo, les efforts s’intensifient pour prévenir la corruption à travers des actions structurées et durables. Le projet intitulé « Intégration de l’éducation à la lutte contre la corruption dans les curricula d’enseignement » a été officiellement lancé le jeudi 3 juillet à Lomé par le ministre en charge de l’enseignement technique, Isaac Tchiakpé, en collaboration avec la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA).
Doté d’un budget de 650 millions FCFA et prévu pour une durée de trois ans, ce projet vise à faire la promotion de l’éthique, de l’intégrité, de la probité, de la responsabilité et de la redevabilité des valeurs fondamentales enseignées à tous les niveaux du système éducatif. Il prévoit l’analyse des programmes actuels, l’élaboration de modules adaptés pour les établissements scolaires, les institutions d’enseignement supérieur et les écoles de formation des agents publics et privés. Des supports pédagogiques et didactiques seront également développés en vue d’une intégration progressive de ces contenus dans les programmes officiels.
En lançant le projet, le ministre a souligné la menace que représente la corruption pour le développement du pays, en insistant sur ses effets néfastes sur l’économie, l’environnement et la confiance des citoyens envers les institutions. « La lutte contre ce phénomène complexe requiert des approches multiples dont l’éducation, qui joue un rôle fondamental dans la construction d’une conscience citoyenne et éthique », a indiqué l’officiel.
Pour sa part, le président de la HAPLUCIA, Aba Kimelabalou, a rappelé le fondement du projet : « Il vaut mieux prévenir que guérir. Nous espérons qu’à travers ce projet, l’intégrité sera ancrée dans les comportements de tous les jours des apprenants et deviendra une culture, un réflexe et une exigence partagée»
Notons que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. L’ambition pour le gouvernement est de poser les fondements d’une société plus juste, plus responsable et résolument tournée vers l’intérêt général.
L’Office togolais des recettes (OTR) procèdera, le lundi 7 juillet et les jours suivants, à une nouvelle vente aux enchères publiques. L’opération se déroulera à la Direction des opérations douanières Lomé-Port.
Au total, 51 conteneurs de diverses marchandises seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 25.000 FCFA. Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés.
« Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30, le jour de leur achat, verront leur adjudication annulée », a précisé l'Office.
La République populaire de Chine dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu le mercredi 2 juillet, la copie des lettres de créance du diplomate désigné, Wang Min.
J’ai reçu Mme Wang Min, nouvelle Ambassadrice de la République populaire de #Chine au Togo, venue présenter les copies figurées de sa lettre de créance.
— Robert Dussey (@rdussey) July 2, 2025
Le Togo réaffirme son engagement à renforcer la coopération Sino-Togolaise dans un esprit d’amitié et de respect mutuel.… pic.twitter.com/tQ4yRSYcSq
La nouvelle ambassadrice qui sera accréditée par le président de la République, succède à Chao Weidong dont la mission s’est achevée en mai dernier, après sept années dans le pays. Wang Min aura notamment pour mission de poursuivre le renforcement des liens d’amitié et de coopération bilatérale entre l’Empire du Milieu et le Togo.
Établie il y a un peu plus de cinq décennies, la coopération entre Lomé et Pékin a franchi une nouvelle étape décisive depuis le dernier sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), avec la montée du partenariat bilatéral au rang de partenariat stratégique global. Il s’agit du niveau le plus élevé dans la hiérarchie diplomatique chinoise, impliquant un dialogue renforcé et une coordination accrue dans les domaines politique, économique, sécuritaire et multilatéral.
Pour rappel, au Togo, la Chine intervient dans plusieurs secteurs clés du développement. Le pays soutient notamment des projets d’infrastructures, de santé, d’agriculture, d’éducation et d’énergies renouvelables.
Le ministère en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes organise, le samedi 5 juillet à Lomé, un Meet-Up gratuit. L'événement, prévu à l'Hôtel 2 Février, connaîtra la présence de plusieurs acteurs de l’écosystème entrepreneurial dont Stanislas Zeze, PDG de Bloomfield Investment Corporation, en qualité d’invité d’honneur.
Rejoignez le Meet-Up sur l’entrepreneuriat organisé par le @Devbase_Tg et @IFSIPRtg avec comme invité d’honneur Stanislas ZEZE, PDG de Bloomfield. ? Hôtel 2 Février, Salle Fazao
— Ministère inclusion financière et secteur informel (@IFSIPRtg) July 2, 2025
?️ Sam. 5 juillet | 10h–15h
?️ Inscription gratuite : https://t.co/T9s4Fv0ae6#Transformation pic.twitter.com/KAMx6EFUmh
Il s’agira d’une rencontre d’échanges et de partage d’expériences destinée à inspirer les jeunes porteurs de projets, à encourager la création de synergies et à promouvoir des partenariats structurants. Les participants auront l’opportunité de bénéficier de conseils des professionnels aguerris et de tisser des liens avec des acteurs clés du secteur.
L’initiative s’inscrit dans la dynamique de promotion de l’entrepreneuriat comme levier d’inclusion économique et de création d’emplois durables pour les jeunes.
Le gouvernement, à travers le ministère de la Santé, vient de lancer un appel à candidatures pour le recrutement d’agents de santé par voie contractuelle. En tout, 220 personnels de santé sont recherchés, dont 05 médecins gynécologues-obstétriciens, 05 ingénieurs des travaux biologiques, 122 sages-femmes d’État et 88 infirmiers d’État.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des ressources humaines dans le domaine de la santé maternelle et infantile. Elle vise à améliorer l’accès aux soins obstétricaux et néonatals, en dotant les structures sanitaires de personnels qualifiés et disponibles.
Le dépôt des candidatures, ouvert jusqu’au 31 juillet, s’effectue à la Direction des ressources humaines du ministère.
Les 8 et 9 juillet 2025, la capitale togolaise abritera la deuxième édition de la Grande Rencontre des Compliance et Risk Officers (GRCRO). Organisé par l’Association togolaise des Compliance Officers (ATCO), l’événement réunira plus de 500 participants venus de toute l’Afrique et d’Europe.
La rencontre vise à faire le point sur les efforts en cours pour renforcer la conformité des systèmes financiersafricains, en particulier, dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Les débats porteront également sur les enjeux liés à la transformation numérique, à la cartographie des risques et à la coopération entre institutions.
Bien que les dispositifs nationaux aient connu des avancées dans plusieurs pays, la région reste confrontée à des vulnérabilités structurelles et à des exigences internationales de plus en plus strictes. Certains États poursuivent encore la mise à niveau de leurs cadres juridiques et opérationnels, tandis que d'autres s'efforcent d'améliorer l'efficacité de leurs mécanismes de contrôle et de supervision.
Le Togo s’inscrit activement dans cette dynamique. Des efforts notables ont été engagés pour renforcer les capacités institutionnelles et améliorer la transparence des opérations financières. La tenue de la GRCRO à Lomé traduit la volonté des autorités de contribuer activement à la construction d’un espace régional plus sûr et plus résilient face aux flux financiers illicites.
Le programme de cette édition comprend plusieurs panels et ateliers techniques, qui abordent des sujets tels que la coopération régionale, les outils de détection des risques, ou encore l’adaptation des pratiques aux standards internationaux. De nombreuses personnalités du monde financier, juridique et institutionnel y prendront part, issues aussi bien du continent que de partenaires européens. Parmi les personnalités attendues figurent Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) ; Kimélabalou Aba, président de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) ; Christophe Porcell, formateur spécialisé en LBC/FT (France) ; Oussama Ghazi, fondateur du cabinet Epitome Advisory (Maroc) ; ainsi que plusieurs experts togolais et africains issus du secteur financier, de la régulation et de la sécurité.
À travers cet événement, Lomé affirme son rôle de plateforme de dialogue et d’innovation en matière de conformité, dans un contexte marqué par la nécessité de mieux encadrer les systèmes financiers tout en favorisant la stabilité et la confiance.
Le ministère des Armées a publié lundi 30 juin, la liste des candidats retenus pour le concours d’entrée en classe de 6e et de seconde au Collège militaire Eyadéma (CME). Au total, ils sont 487, attendus mardi 15 juillet prochain pour la session écrite.
Les épreuves se dérouleront dans six centres répartis sur tout le territoire : EPP du camp Général Gnassingbé Eyadéma à Lomé, le lycée de Tsévié Ville 1, le lycée d’Atakpamé, l'école du camp de la Gendarmerie nationale de Sokodé, le Collège militaire Eyadéma à Tchitchao (Kara) et l’école centrale de Dapaong.
Les candidats devront se présenter dans les différents centres, munis d’une pièce d’identité en cours de validité. En outre, ils devront impérativement compléter leurs dossiers de candidature avec les relevés de notes du CEPD et du BEPC le jour de l’écrit ou au plus tard mardi 22 juillet 2025, a rappelé le ministère.