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Au Togo, tout projet d'abattage ou d'exploitation d'arbres situés sur un domaine scolaire doit se faire conformément au plan triennal de développement de l'établissement et obtenir l'autorisation préalable du directeur régional. Ce rappel a été effectué via une note de service du ministre des enseignements primaire et secondaire, Dodzi Kokoroko, à l’endroit des acteurs éducatifs.

Il fait suite à des dysfonctionnements constatés dans la gestion et la préservation du patrimoine des établissements scolaires. Entre autres, des abattages non autorisés d’arbres, des dégradations d’infrastructures et une utilisation inappropriée des équipements ont été relevés dans plusieurs écoles.

Il est formellement interdit d'attribuer, sous quelque prétexte que ce soit, des parcelles du domaine scolaire à des tiers”, a précisé le ministre.

Les établissements ne disposant pas de clôture sont encouragés à reboiser avec des essences locales adaptées afin de créer des haies naturelles servant de protection. L’objectif est de sécuriser les domaines scolaires tout en contribuant à la préservation de l’environnement et à la lutte contre l’érosion. 

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Au Togo, la production halieutique a atteint 23.776 tonnes en 2024. Ce chiffre publié dans le budget citoyen 2025 révèle une légère baisse par rapport à l’année précédente où 24.229 tonnes avaient été enregistrées.

Dans le détail, la région Maritime reste la principale zone de production avec 15.013 tonnes de poissons, suivie des Plateaux avec 6979 tonnes. Les régions des Savanes et de la Kara enregistrent respectivement 889 tonnes et 600 tonnes, tandis que la région Centrale a produit 78 tonnes. Enfin, Lomé Commune a contribué à hauteur de 217 tonnes.

Pour 2025, la production halieutique est attendue à 25.266 tonnes. Cette projection repose sur la mise en œuvre de plusieurs initiatives stratégiques, notamment un plan d'action pour développer la filière poisson à l’horizon 2028 et la stratégie nationale de développement durable de la pêche et de l'aquaculture.

Au Togo, le Sénat finalise sa mise en place. Barry Moussa Barqué a été élu Président de l’institution ce mercredi 02 avril par ses pairs. Ceci, lors des travaux de reprise de la session de droit au Palais des Congrès de Lomé.

Grand commis de l’Etat, le nouveau président, élevé récemment à la dignité de Grand-Croix de l’Ordre du Mono, présidera la seconde chambre parlementaire du pays pour les six prochaines années. Il sera épaulé par un bureau composé de trois vice-présidents, deux questeurs, et trois secrétaires parlementaires. Soit, huit autres membres, reflétant diverses composantes de la société togolaise.

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Avec la mise en place de son bureau, le Sénat, qui a par ailleurs adopté son règlement intérieur se réunira dès jeudi 03 avril, pour le début de sa première session ordinaire de l’année.

Le bureau du Sénat

Président : Barry Moussa Barqué

1er vice-président : Amoko Holadem Kouvahey

2ème vice-président : Koudjolou Dogo

3ème vice-président : Adeblewo Kossi Olympio

1er questeur : Komlan Mally

2ème questeur : Afiwavi Vicenzia Banybah

1ère secrétaire parlementaire : Molgah Abougnima

2ème secrétaire parlementaire : Mohamed Tchassona Traoré

3ème secrétaire parlementaire : Amelete Bawoumondom

Les candidats déclarés admis à l’issue du concours national de recrutement dans l’administration publique de février 2022 sont officiellement entrés en service le 31 mars sur tout le territoire. En tout, plus de 3000 nouveaux fonctionnaires affectés dans les ministères et institutions de la République, ont pris fonction.

A Lomé comme en région, des prises de contact ont été organisées, entre les responsables de services, et les nouveaux fonctionnaires, afin de présenter l’environnement de travail, les missions et les attentes de l’administration, et faciliter ainsi leur intégration.

Dans les divers cabinets, les ministres ont chacun invité les nouveaux agents à la recherche de l’excellence, la discipline, la rigueur la ponctualité, et la solidarité.

Pour rappel, l’ambition du gouvernement, déclinée dans la feuille de route quinquennale, est de doter le pays d’une administration publique moderne et performante, en phase avec les aspirations de développement du Togo.  

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Au Togo, les efforts visant à améliorer la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire s’intensifient. Les acteurs de la filière patate douce à chair orange (PDCO), notamment les multiplicateurs et transformatrices, ont bénéficié, il y a quelques jours d’un appui dans le cadre du programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP Togo).

Au total, 25 multiplicateurs répartis sur l’ensemble du territoire et 1067 femmes productrices et transformatrices dans la région des Savanes ont reçu 1,8 million de boutures de base de variétés performantes de PDCO. Produites par l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), ces boutures ont été sélectionnées pour leur résilience aux changements climatiques.

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En complément de la distribution des semences, les bénéficiaires ont été formés sur les bonnes pratiques agricoles, la conservation des boutures et la reconnaissance variétale. Cet accompagnement technique vise à optimiser le rendement des cultures et à assurer une meilleure adoption des nouvelles variétés.

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 milliards FCFA, le FSRP œuvre pour l'amélioration des rendements et de la productivité agricole, la mise en place des infrastructures d’irrigation, le développement de la mécanisation agricole et l’accès aux intrants agricoles. À fin 2024, le programme a permis de toucher plus de 500.000 personnes.

Au Togo, les préparatifs se poursuivent pour l’organisation des élections municipales de 2025. La révision des listes électorales débutera le 07 avril prochain sur toute l’étendue du territoire national, conformément à un décret pris le mardi 1er avril par le Président de la République.

Opération nécessaire avant toute consultation électorale, la révision des listes permettra d’actualiser le fichier électoral national, pour un scrutin crédible et transparent. Il y a quelques semaines, une première étape a été franchie par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avec le début de la formation des opérateurs de saisie (OPS) qui seront déployés pour la révision.

En rappel, la dernière révision des listes avait permis de recenser 4,2 millions d’électeurs.

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Au Togo, les communautés du bassin de l’Oti bénéficieront bientôt d’un projet visant à renforcer leur résilience face aux effets du changement climatique. L’initiative, portée par le gouvernement avec l’appui des partenaires (PNUD, BAD, PAM, Unicef), vise à promouvoir des pratiques agricoles durables, à améliorer l’accès à l’eau et à restaurer les écosystèmes fragilisés.

Le projet va couvrir plusieurs localités des régions des Savanes et de la Kara, notamment les préfectures de Kpendjal, Kpendjal-Ouest, Oti et Oti-Sud dans les Savanes, ainsi que Kéran et Dankpen dans la Kara. Il s’articule autour de quatre axes majeurs : le développement d’une agriculture résiliente, la restauration des services écosystémiques, l’amélioration de l’accès à l’eau potable, ainsi que l’autonomisation des femmes et des jeunes pour une meilleure adaptation aux défis climatiques.

Une mission de la Banque africaine de développement (BAD), qui finance ce projet à hauteur de 9,3 millions de dollars US, est actuellement en cours jusqu’au 4 avril. L’objectif est d’évaluer les besoins spécifiques des communautés concernées et de finaliser la note conceptuelle avant le lancement effectif du projet.

Dans ce cadre, la délégation de la BAD a échangé avec le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari, afin d’examiner les stratégies de mise en œuvre et de garantir que les actions prévues répondent aux priorités du pays. L'occasion pour l’officiel de saluer la collaboration avec la BAD et de souligner l'importance d’une gestion rigoureuse des fonds pour maximiser l’impact du projet.

Nous allons essayer de parcourir ce qui est prévu, revenir sur les détails de ce qu’on veut faire, essayer de maîtriser les coûts, revoir les composantes et peut-être aussi l’architecture pour la mise en œuvre”, a expliqué le chef de mission de la BAD, Bicaba Aimé.

L’École africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU) a ouvert la 48ème édition de son concours de recrutement d’élèves, a annoncé le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le concours vise à recruter des élèves en architecture, en urbanisme et en gestion urbaine.

L’inscription est possible jusqu’au 18 avril pour tout Togolais, sans limite d’âge. Toutefois, “seuls les candidats ayant 23 ans au plus au 31 décembre 2025 sont éligibles pour la bourse d’étude”.

Les postulants doivent être titulaires du baccalauréat deuxième partie toutes séries confondues, ou être en classe de terminale en 2025. Les candidats dans ce dernier cas de figure pourront passer le concours, sous réserve d’une réussite ultérieure au BAC II.

Les dossiers de candidature dont les détails sont disponibles sur le portail électronique de l’école, peuvent être déposés à Lomé ou à Kara. Les épreuves écrites sont prévues les 13 et 14 mai 2025.

Créée en 1975, l’EAMAU est une institution régionale de formation qui accueille des étudiants issus de plusieurs pays africains. Basée à Lomé, elle a pour mission de former des professionnels qualifiés dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, de la gestion urbaine, du transport et de la mobilité, afin de répondre aux défis de développement des villes africaines.

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Au Togo, le Système automatisé de marquage (SAM) a permis de collecter 35,8 milliards FCFA en cinq ans, assurant le suivi de plus de 2 milliards de produits et impliquant 600 opérateurs économiques. Ces chiffres, qui illustrent l’impact économique du dispositif, ont été dévoilés le lundi 31 mars à la faveur d’une rencontre à Lomé.

Mis en place depuis 2020, le marquage automatisé vise à lutter contre la fraude, améliorer la traçabilité des produits et optimiser le recouvrement des taxes. Les produits concernés incluent les eaux, les bières, les jus de fruits, les vins, les vermouths, les boissons alcoolisées ou non, et le tabac

L’impact de cette solution sur la lutte contre la contrebande et la collecte des recettes est énorme. Rien que dans le secteur de la bière, plus de 5 milliards de FCFA ont été récoltés entre 2022 et 2024”, a indiqué le président de la commission de marquage, Esso-Wavana Adoyi, avant d’appeler à une intensification des contrôles afin de limiter les produits échappant encore au marquage.

Face à ces résultats, le dispositif sera étendu à de nouvelles catégories, notamment le sucre, les huiles de cuisson, le ciment, les fertilisants, les produits cosmétiques, le carburant et les minerais. L’ambition est de renforcer la transparence dans les circuits de distribution, tout en assurant une meilleure protection des consommateurs contre les produits contrefaits ou de qualité douteuse.

Pour rappel, l’an dernier, l’Office togolais des recettes (OTR) a lancé une application permettant aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits.

Conformément aux dispositions constitutionnelles, la Représentation nationale effectuera ce mardi 1er avril son retour au Parlement. La première session ordinaire de l’année s’ouvre en effet ce jour à Lomé, pour une durée de trois mois.

Comme de coutume, une cérémonie officielle se déroulera, pour lancer cette session inaugurale. Pour rappel, les élus s’étaient retrouvés du 04 au 28 mars, pour une session extraordinaire convoquée à la demande du Président de la République.

Les travaux ont notamment débouché sur l’adoption de sept projets de loi et d’une proposition de résolution.  

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