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Le Togo maintient ses efforts dans l’expansion et la dynamisation de l’inclusion financière. D’août 2024 à août 2025, 4,066 milliards FCFA de crédits ont été octroyés par les services du ministère en charge du secteur. 

Dans les détails, 39.142 crédits ont été accordés aux populations, dont la majeure partie (38.524) dédiée aux activités génératrices de revenus (AGR), et le reste, aux très petites et moyennes entreprises (TPME). Également, la dématérialisation des procédures et l’essor de la finance digitale dans le pays ont permis d’accorder 8435 crédits digitaux au cours des douze derniers mois, pour un total de 422,6 millions FCFA. 

Principal motif de satisfaction depuis plusieurs années, le taux de remboursement reste élevé, et s’est situé à 94,94% à l’issue de la période sous-revue. 

Les Savanes, principale région bénéficiaire

En retrait il y a quelques années des retombées et de l’impact des politiques nationales d’inclusion financière, la région des Savanes a fait l’objet d’une attention particulière du gouvernement, avec une intensification des actions. 

Ainsi, sur la dernière année, la région est désormais la mieux pourvue, avec 16.012 crédits alloués au cours des douze derniers mois, pour un montant global de 1,6 milliards FCFA. Le Top 3 des régions les plus créditées est complété par la Maritime (9785 crédits pour 934 millions) et les Plateaux (3472 crédits pour 281 millions).   

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Pour le ministère, l’ambition est d’achever la couverture des localités non touchées, d’étendre davantage les services financiers durables aux personnes exclues, et d’améliorer la qualité et l’accroissement de l’utilisation des services de paiement numérique. 

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La Fédération togolaise de Football (FTF) dispose d’un nouveau Secrétaire général. Mana Palanga, nommé il y a quelques jours, a officiellement pris fonction le lundi 1er septembre.

Le nouveau responsable remplace à ce poste Hervé Tété Agbodan, qui a passé le témoin au cours d’une cérémonie tenue au siège de la fédération à Lomé. L’occasion pour le secrétaire sortant d'exprimer sa gratitude pour la confiance placée en lui durant son mandat.

Pour sa part, le nouveau Secrétaire général a affiché sa détermination à poursuivre la mission. « Le chantier est grand, soyez rassurés, j’essaierai de donner le meilleur de moi-même et nous allons travailler ensemble pour le meilleur du football togolais », a indiqué l’officiel.

En rappel, Mana Palanga avait servi à ce même poste au sein de l’instance faîtière du football togolais, de 1986 à 1988.

 

Le Sénégal dispose d’un nouvel ambassadeur au Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu le lundi 1er septembre la copie des lettres de créance du diplomate désigné, Mamadou Moustapha Loum.

Précédemment consul général à Madrid en Espagne, le nouvel ambassadeur a été nommé en juillet dernier. À Lomé, Moustapha Loum aura pour mission de renforcer davantage la coopération entre les deux pays.

Pour rappel, le Togo et le Sénégal sont liés depuis des décennies par des relations étroites et cordiales. En témoigne la récente visite de travail à Lomé du président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye.

Le nouveau diplomate sera formellement accrédité par le président de la République.

 

Le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) démarre ce lundi 1er septembre une mission de suivi-évaluation dans 102 communes. L’opération, qui sera menée par le Secrétariat technique de la commission de gestion du fonds, vise à vérifier la régularité des investissements réalisés sur les dotations du FACT 2024.

De fait, il s’agira d’apprécier la conformité des ouvrages aux normes établies, de contrôler l’existence des documents de passation de marchés et d’évaluer la qualité ainsi que la performance des réalisations. La mission se déroulera en deux phases : la première du 1er au 28 septembre 2025 dans les régions des Savanes, de la Kara et Centrale, et la seconde du 5 au 25 octobre 2025 dans les régions Plateaux, Maritime et le Grand Lomé.

« Cette mission constitue un exercice annuel. Il ne s’agit pas d’un contrôle strict, mais d’une démarche visant à assurer, d’abord, que les investissements ont effectivement été réalisés. Notre finalité est claire : garantir que ces investissements bénéficient réellement aux populations à la base », a expliqué Koumtchane Siangou, Secrétaire technique de la Commission de gestion du FACT.

Cependant, les communes pilotes du projet gouvernemental d’élaboration et de mise en œuvre d’un plan de développement communal ne seront pas concernées par cette évaluation.

Pour rappel, en 2024, l’État a alloué 8,5 milliards FCFA aux communes pour leur développement et la mise en œuvre de projets et programmes. Depuis 2020, ce sont au total 41,8 milliards FCFA qui ont été mobilisés en faveur des collectivités territoriales.

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La commune de Zio 1 (Tsévié) dispose d’un nouveau marché à bétail. L’infrastructure a été inaugurée en fin de semaine écoulée par le ministre d’État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame.

Fruit d’une collaboration entre le gouvernement et la Commission de l’UEMOA, l’ouvrage est implanté sur une superficie de trois hectares. Il comprend un bâtiment administratif, un hangar de négoce, un magasin de stockage, des latrines modernes, des abreuvoirs, un bâtiment de contrôle sanitaire et un forage pour l’approvisionnement en eau potable.

Sa réalisation répond à l’ambition de moderniser la filière animale et d’améliorer les conditions de commercialisation des produits carnés. Le nouveau marché offre aux éleveurs et commerçants un cadre fonctionnel et sécurisé pour leurs transactions, tout en garantissant aux consommateurs un accès à des produits de qualité dans des conditions sanitaires optimales.

Depuis quelques années, l’exécutif multiplie les initiatives de soutien aux éleveurs, modernise les infrastructures d’élevage et renforce la filière animale, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et au développement économique local.

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Au Togo, les pouvoirs publics poursuivent le déploiement des transferts monétaires à l’endroit des couches les plus défavorisées, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes et projets de filets sociaux de base. Au cours des douze derniers mois (août 2024 à août 2025), un peu plus d’un milliard FCFA (1,1) ont ainsi été alloués, d’après les rapports d’activité de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB). 

Dans les détails, 18.716 personnes (dont 12.514 nouvelles cibles) ont bénéficié de ces allocations gouvernementales sur la période, portant le total des bénéficiaires à 142.722 personnes touchées par l’Agence depuis le début de ses opérations. Quant au montant de ces transferts monétaires, il passe désormais à 12,6 milliards FCFA distribués. 

Plus d’élèves bénéficiaires des cantines  

Parallèlement, le nombre d’élèves bénéficiant de repas chauds dans le cadre du programme national d’alimentation scolaire a également progressé au cours de la période sous-revue. A fin août 2025, 8191 nouveaux bénéficiaires supplémentaires ont été enregistrés par l’ANADEB, portant le total à 167.079.  

Notre ambition est de garder le cap, conformément aux orientations assignées à notre département, et de renforcer nos impacts au service de la population”, a assuré la ministre en charge du secteur, Mazamesso Assih. 

Au Togo, le 7ème rapport national sur la biodiversité sera bientôt disponible. Le ministère de l'environnement a en effet lancé la semaine dernière le processus de rédaction du nouvel outil à Lomé.

Concrètement, il s’agira de recenser et d’analyser l’ensemble des actions entreprises par le Togo entre 2021 et 2025 pour la conservation de la biodiversité. L’exercice permettra de dresser l’état des lieux des progrès réalisés, d’identifier les contraintes et écarts par rapport aux cibles nationales, et de proposer des mesures correctives ainsi que des ajustements pour atteindre les objectifs mondiaux de protection de la biodiversité à l’horizon 2030.

La démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui invite les États parties à soumettre périodiquement des rapports nationaux sur leurs efforts en matière de conservation de la biodiversité. Elle mobilise les ministères sectoriels, les institutions spécialisées ainsi que les partenaires techniques et financiers, afin d’assurer une approche participative et complète.

« Ce 7ème rapport national sur la biodiversité permettra de mettre en lumière les efforts du Togo pour la conservation de ses écosystèmes et servira de guide pour renforcer nos actions », a souligné Moussa Samarou, chef de division des aires protégées et de la faune, représentant le secrétaire général du ministère de l'environnement.

D’ici à 2050, l’ambition du Togo est de restaurer, conserver et valoriser la diversité biologique de ses écosystèmes terrestres et aquatiques. L’an dernier, le pays avait d’ailleurs actualisé son Plan national pour la biodiversité (SPANB) afin de se conformer aux nouvelles normes.

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Les populations de la préfecture de Vo ont célébré le week-end écoulé, l’apothéose de leur fête traditionnelle, Adzinukuza. Les festivités, organisées pour la 39ème fois à Vogan, se sont déroulées en présence de plusieurs autorités dont le président de l'Assemblée nationale, Kodjo Adedze, représentant le président du Conseil.

Cette nouvelle édition placée sous le signe de la paix et du développement, a rassemblé fils et filles de la préfecture ainsi que de nombreux invités venus d’ailleurs. La célébration a été marquée par des prestations artistiques, des danses traditionnelles et des rites symboliques qui rappellent l’attachement des communautés de Vo à leurs valeurs culturelles.

« Nous devons protéger notre patrimoine culturel, le revaloriser et le transmettre aux générations futures pour en assurer la sauvegarde. Le gouvernement, dans ses priorités, accorde une place centrale au développement, et nous sommes appelés à nous inscrire pleinement dans cette vision ambitieuse », a indiqué le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba.

Pour rappel, « Adzinukuza » est une fête des prémices qui marque la fin de la saison culturale et célèbre l’abondance des récoltes. Elle traduit la reconnaissance des communautés à l’égard de la terre nourricière et l’hommage rendu aux ancêtres pour leur rôle dans la prospérité agricole.

 

Le gouvernement veut renforcer la compétitivité et la transparence du marché des biens et services. . Le ministère du commerce a organisé le jeudi 28 août une session de renforcement des capacités des acteurs économiques et de la société civile du Grand Lomé et de la région maritime.

La rencontre a permis de sensibiliser les participants à l’importance de la concurrence comme régulateur du marché et de présenter la Solution automatisée de marquage (SAM) des produits. Les innovations telles que la digitalisation des services du commerce et le numéro vert 8585 pour signaler les pratiques commerciales frauduleuses ont également été expliquées.

«La bonne compréhension et la maîtrise de ces outils sont des prérequis indispensables pour bâtir un cadre commercial sain, équitable et performant », a souligné le directeur de cabinet du ministère, Koffi Vinyo Mensah, à l’ouverture des travaux.

Pour rappel, cette nouvelle session de formation fait suite à celles d’Atakpamé et de Kara. L'objectif est d'instaurer un environnement commercial plus compétitif, équitable et durable, contribuant ainsi à la modernisation de l’économie.

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Le ministère du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a lancé depuis le 27 août, un concours de Pitch pour l’année 2025. L’initiative, prévue en marge de la deuxième édition du Di-Kéti, la grande rencontre des entrepreneurs, vise à promouvoir l’innovation et à valoriser le potentiel entrepreneurial de la jeunesse togolaise. 

Concrètement, le concours s’adresse aux jeunes entrepreneurs et porteurs d’idées innovantes, aux startups déjà lancées, en phase de lancement ou de développement, ou encore aux projets à fort potentiel dans des secteurs spécifiques (digitalisation, commerce, technologie, inclusion financière, santé, éducation, agriculture, et autres domaines porteurs de croissance). Pour le ministère, il s’agit d'encourager l’esprit d’innovation et de créativité des jeunes, d’offrir une plateforme de visibilité aux porteurs de projets à fort impact, et de mettre en relation les jeunes entrepreneurs avec des experts, des investisseurs et des partenaires institutionnels. 

Les lauréats, qui seront connus à l’issue de la phase finale, bénéficieront entre autres de prix et distinctions sous forme de financement, d’incubation et de renforcement de capacités, d’un accompagnement technique et d’un mentorat, ainsi que d’une visibilité auprès des investisseurs et partenaires stratégiques. 

L'inscription, qui s’achève le 1er septembre, est gratuite et se fait exclusivement en ligne

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