Au Togo, les Très petites et moyennes entreprises de la région des Savanes ont démarré ce mardi 8 avril, une formation axée sur l’exploitation du numérique pour le développement de leurs activités. L'initiative dénommée Tech Immersion Plus (TIP) fait suite à d’autres étapes déjà organisées dans plusieurs régions.
Du 08 au 11 avril, Tech Immersion Plus pose ses valises dans la région des Savanes pour former et connecter 20 TPME locales au monde du numérique. Les participant(e)s bénéficieront de sessions pratiques sur l’entrepreneuriat numérique, le marketing digital et plus. pic.twitter.com/peckE8u7Zw
— Agence Togo Digital (@digitalgouvtg) April 7, 2025
Jusqu’au 11 avril, en tout 20 TPME bénéficieront de modules pratiques portant sur l’entrepreneuriat numérique, le marketing digital, la gestion d’outils technologiques et l’utilisation des plateformes en ligne. L’objectif est de renforcer les compétences de ces entrepreneurs en matière de transformation digitale, afin qu’ils puissent tirer pleinement parti des outils numériques pour améliorer leur productivité, élargir leur clientèle et accroître leur compétitivité.
Ces sessions de formation, assurées par l’Agence Togo Digital (ATD), s’inscrivent dans le cadre du projet ProDigiT, cofinancé par l’Allemagne, le Luxembourg et l’Union européenne. À ce jour, plus de 120 entrepreneurs ont été formés.
Au Togo, la révision des listes électorales comptant pour les préparatifs des prochaines élections municipales a officiellement démarré le lundi 07 avril. C’est parti pour deux semaines d’opérations, durant lesquelles les populations sont invitées à se rendre dans les centres de révision.
Dans le cadre des préparatifs des élections municipales de 2025, la
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) April 7, 2025
Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) organise, du 07
au 23 avril 2025, une révision des listes électorales sur toute l’étendue du territoire national. Les détails dans ce communiqué ??#GouvTg pic.twitter.com/IxwNGpG6NO
Sont particulièrement concernés par cette révision, les citoyens ayant égaré ou abîmé leurs cartes, les citoyens ayant des modifications à effectuer, ou encore toutes les personnes n’ayant pas pu s’enregistrer lors du dernier recensement, en raison d’indisponibilité ou encore de l’âge requis (18 ans révolus).
Lundi, le ministre en charge de la formation à la citoyenneté, Pacôme Adjourouvi, a exhorté l’opinion publique sur la nécessité de s’enrôler : “le ministère invite tous les citoyens et toutes les citoyennes concernées à se mobiliser massivement afin de faire vivre la démocratie participative et de contribuer à la tenue d’élections municipales libres, transparentes et inclusives”, a-t-il indiqué.
Pour rappel, les centres de révisions seront ouverts de 07h à 17h dans toutes les localités du pays.
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Le Togo, représenté par la ministre de l’action sociale, de la solidarité et de la promotion de la femme, Kossiwa Zinsou-Klassou, a pris part les 2 et 3 avril, au 3ème sommet mondial sur le handicap. L'événement qui a eu lieu à Berlin, était organisé par l'Allemagne, le Royaume hachémite de Jordanie et l’Alliance internationale sur le handicap (IDA).
À Berlin pour le 3e Sommet mondial sur le handicap, j’ai représenté le #Togo et partagé nos avancées concrètes, rendues possibles grâce à la vision de SEM #FEGnassingbe : subventions, éducation inclusive, insertion, santé non contributive... Pour les droits de tous. #GDS2025 pic.twitter.com/RIAKpkzRhy
— Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU (@DaMaguy20) April 5, 2025
À la tribune, la ministre a réaffirmé l’engagement du Togo en faveur de la promotion des droits des personnes handicapées, dans la continuité des efforts déjà déployés. Dans cette dynamique, le pays envisage d’adopter prochainement la version révisée de la loi sur la protection et la promotion des personnes handicapées, afin de renforcer le cadre légal et de l’adapter aux normes internationales. L’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle pour les personnes handicapées indigentes figure parmi les priorités, avec une approche non contributive qui vise à garantir l’accès aux soins de santé pour tous, sans discrimination.
L’officielle a également mis en lumière les progrès réalisés par le pays en matière d’inclusion des personnes handicapées. Entre autres, l’actualisation en cours de la stratégie nationale de protection des personnes handicapées, l’appui renforcé à dix-sept instituts spécialisés dans la prise en charge de différents types de handicap, ainsi que le lancement d'un projet d’appui à l’insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées.
Pour rappel, la prise en compte de cette couche de la population fait partie des priorités du gouvernement, ainsi que l’atteste l’Axe 1 de la Feuille de route relatif au renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociales.
Les populations de la préfecture de Doufelgou ont célébré, le samedi 5 avril, la 36ème édition de leur fête traditionnelle « Sintu Janjaagu ». Les festivités, organisées à Niamtougou, ont enregistré la présence d’une délégation gouvernementale, des autorités politiques et administratives, ainsi que des invités d’honneur venus des communautés Akposso et Akébou.
Axée autour du thème « Unissons-nous pour la consolidation de la paix, la sécurité et le vivre-ensemble au sein de la préfecture de Doufelgou », cette nouvelle édition a été l’occasion de promouvoir les valeurs d’unité, de dialogue et de cohésion sociale. Elle a également permis de mettre en lumière les richesses culturelles des communautés Lamba et Nawda.
Représentant le chef de l’État, le ministre délégué auprès du ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Kossivi Hounakey, a salué l’importance de cette manifestation qui réunit les communautés autour de leurs traditions.
« Cette célébration commune est plus qu’un symbole : elle illustre notre capacité à vivre ensemble, dans la paix et l’harmonie. Elle traduit l’attachement profond des populations à leurs racines et à leurs traditions. À travers cette fête, vous démontrez que la culture peut être un levier puissant de cohésion sociale et de développement territorial », a indiqué l’officiel.
Célébrée chaque premier samedi du mois d’avril, Sintu Janjaagu représente un moment de communion entre les communautés Lamba et Nawda. Elle marque la fin des récoltes, rend hommage aux ancêtres et invoque leur bénédiction pour une nouvelle saison agricole prospère. Le fonio, céréale traditionnelle de la région, y occupe une place particulière, tant au niveau des rituels que dans les mets partagés en signe de solidarité.
Au Togo, l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé maintient sa dynamique de performance. En 2024, le trafic passager s’est établi à 1.506.946 voyageurs, selon les dernières données officielles de l’aviation civile disponibles.
Ce nouveau chiffre, qui révèle une progression de 6,2% par rapport à l’année précédente (1,4 million de passagers recensés), marque surtout un cap significatif. En effet, le Togo atteint ainsi avec une année d’avance, son objectif de 1,5 million de passagers fixé pour 2025 par le gouvernement.
Cette nouvelle hausse s’explique notamment par l’élargissement constant du réseau aérien des compagnies desservant le monde à partir de la capitale togolaise. Au cours de l’année, Asky et Ethiopian Airlines, deux des principaux opérateurs de la plateforme aéroportuaire, ont en effet procédé à l’ouverture de nouvelles lignes, la reprise de certains vols, ou encore l’introduction de vols additionnels, en particulier le weekend. Par ailleurs, la compagnie burkinabé Liz Aviation, spécialisée dans l’aviation d’affaires et installée depuis 2023, a renforcé sa flotte, boostant ainsi un peu plus ses liaisons avec d’autres villes de la sous-région.
Pour l’exécutif, il s’agit de capitaliser sur la dynamique, et conforter un peu plus l’attractivité de Lomé comme hub régional. Des travaux d’extension de la plateforme sont d’ailleurs prévus, pour augmenter les capacités d’accueil, améliorer la fluidité des flux, et renforcer les dispositifs de sécurité et de sûreté, conformément aux standards internationaux.
Régulièrement sollicité sur la scène continentale dans la résolution des différends, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé pourrait bientôt intervenir dans la facilitation du conflit persistant dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC).
Le Bureau de la Conférence de l’Union africaine (UA), réuni en session virtuelle le samedi 05 avril, a en effet approuvé la proposition du président angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço, actuel président en exercice de l’Union, de nommer le leader togolais pour assumer le rôle de médiateur.
We thank the Bureau of the Assembly of the African Union and in particularly the President Lourenço of #Angola for his proposal… and to confirm the availability to @FEGnassingbe to help for #peace #reconciliation and #stability on the Eastern #DRC situation.. @angola_Mirex… https://t.co/cVxnLG5iHH
— Robert Dussey (@rdussey) April 6, 2025
Si cette décision obtient l’accord formel de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le Président de la République, dont la disponibilité a été d’ores et déjà confirmée à l’issue des consultations préliminaires, prendrait la suite du président angolais sur le dossier. Pour la diplomatie togolaise, résolument engagée depuis des années pour la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance.
Pour rappel, le conflit dans l’Est de la RDC oppose depuis plusieurs années les forces gouvernementales à celles du groupe rebelle M23, sur fond de tensions entre le Congo et le Rwanda. A ce jour, les hostilités ont déjà causé de nombreuses pertes humaines et matérielles, et une détérioration de la situation humanitaire, avec des millions de civils déplacés et exposés.
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Le Togo va boucler une nouvelle opération sur le marché des titres publics de l'Union monétaire ouest-africaine, le vendredi 11 avril prochain. Pour sa première sortie sur le marché sous-régional des titres publics ce 2ème trimestre, le Trésor public veut lever 20 milliards FCFA.
L’opération est une émission de Bons assimilables du Trésor (BAT). Dans le détail, le nominal est fixé à un million FCFA sur des maturités de 182 et 364 jours à des taux d'intérêt multiples.
Après un premier trimestre qui a permis de lever 121,5 milliards FCFA, soit 36,5 % de l’objectif annuel de 332 milliards FCFA, l'ambition du pays pour le 2e trimestre est de collecter 75 milliards FCFA.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) réaffirme sa volonté de poursuivre son accompagnement en faveur du Togo dans la mise en œuvre des priorités gouvernementales. Cet engagement a été réitéré en fin de semaine écoulée au Premier ministre, Victoire Dogbé, par la nouvelle représentante de l’agence, Dr Erinna Corinne Dia.
Les échanges qui se sont déroulés lors d’une audience à la primature, ont porté sur les domaines d’intervention de l’Unicef. La rencontre a également permis d’évoquer la poursuite des projets sociaux innovants, tels que le programme « crédit latrine », qui vise à améliorer l'accès à des installations sanitaires de qualité dans les communautés. L’accent a été mis par ailleurs, sur l’utilisation du numérique pour renforcer l’efficacité des actions.
« Pour nous, il s’agit principalement de continuer à intervenir dans le domaine de l’inclusion sociale, qui, si je ne me trompe, est une priorité pour le gouvernement. L’inclusion sociale englobe des secteurs essentiels tels que la santé, l’éducation, l’eau, l’assainissement et la protection sociale », a expliqué Dr Erinna Corinne Dia.
Ces dernières années, la collaboration avec le Fonds onusien s’est intensifiée à travers le programme d’urgence de résilience dans les Savanes (PURS). Un nouveau cadre de coopération a été formalisé pour la période 2024-2026.
Le riz de Kovié dispose désormais d’une Indication Géographique Protégée (IGP), un label officiel qui reconnaît qu’un produit tire sa qualité, sa réputation ou d'autres caractéristiques de son origine géographique. Cette distinction, la toute première du genre au Togo, a été officiellement remise le jeudi 03 avril à Kovié (localité située à environ 30 km de Lomé) à l’Association pour la promotion et la protection de l’indication géographique du riz de Kovié (APIG-Riz de Kovié).
?️ Le DG de l’#OAPI, @DenisBOHOUSSOU a procédé ce 03/04/2025, à la remise du certificat d’enregistrement en #IGP du ✨Riz de #Kovié ? du #Togo ✨ et son logo de reconnaissance, outil de contrôle, d’étiquetage, de commercialisation et de défense estampillable sur les produits. pic.twitter.com/Hu15IIJYKp
— OAPI (@OAPI_TWIT) April 3, 2025
Concrètement, la reconnaissance accordée par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) permet de protéger juridiquement le riz de Kovié contre les imitations, tout en valorisant le savoir-faire des producteurs et les spécificités naturelles de la région. Elle garantit aux consommateurs un produit authentique, dont la qualité est intimement liée à son terroir, et ouvre aux producteurs l’accès à des débouchés plus valorisants.
« Cet événement est capital pour nous, producteurs, transformateurs et distributeurs. Nous mettons en lumière un produit autrefois méconnu, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. C’est un nouveau départ pour nous ; c’est une véritable plus-value pour notre riz, qui nous rapportera davantage », s’est réjoui le président de APIG-Riz de Kovié, Joseph Kokou Adokanou.
Pour sa part, le directeur de l'Agence de promotion des investissements de la zone franche (API-ZF), Yawo Sikpa, représentant le ministre de l’industrie et de la promotion des investissements, a souligné l’importance de cette reconnaissance, qui marque une étape importante dans la stratégie nationale de valorisation des produits locaux.
Ces dernières années, plusieurs initiatives sont mises en œuvre pour développer la filière riz. L’ambition du gouvernement est de couvrir la demande nationale et de faire du Togo, un exportateur net de riz à l’horizon 2030.
Au Togo, l’agroécologie devrait s’intensifier dans les Zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP). 120 exploitants de ces espaces ont bénéficié, il y a quelques jours, d’équipements modernes tels que des composteurs modélisés et des dispositifs pour la fabrication de biopesticides.
Ces outils, acquis dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), visent à améliorer la fertilité des sols et à promouvoir des pratiques agricoles durables. De fait, les composteurs modélisés permettent d’accélérer le processus de fabrication du compost, réduisant le temps de maturation de quatre semaines à seulement deux.
Outre ces équipements, les producteurs ont été formés aux techniques de compostage et à la fabrication de biopesticides naturels. L’objectif est d’optimiser l’utilisation des ressources locales pour améliorer la fertilité des sols.
Pour rappel, les ZAAP ont été lancées afin de permettre aux agriculteurs d’évoluer dans des cadres coopératifs, d’améliorer leur productivité, de booster leurs rendements et de moderniser l’agriculture nationale. À fin 2023, le pays comptait 222 ZAAP couvrant une superficie totale de 32.230 hectares.