Au Togo, les efforts s'intensifient pour garantir la protection des données personnelles, un enjeu majeur pour le respect des droits humains à l’ère du numérique. Une rencontre de partage d’expérience a été organisée dans ce sens le mercredi 15 octobre entre la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et l’Instance de protection des données à caractère personnel (IPDCP).
Les discussions ont permis d’identifier des pistes de coopération concrètes afin de renforcer la protection des citoyens face aux défis liés à la transformation numérique. L’initiative constitue une première étape vers une action coordonnée et durable en faveur de la vie privée et des libertés individuelles.
« Garantir la sécurité et la confidentialité des données personnelles, c’est avant tout protéger la dignité et les libertés fondamentales de chaque citoyen dans un monde de plus en plus numérique. Cette mission doit être menée en étroite collaboration avec toutes les institutions concernées pour offrir une protection efficace et coordonnée », a indiqué Kwao Ohini Sanvee, président de la CNDH.
Pour sa part, le président de l’IPDCP, Bédiani Béléi, a souligné l’importance de collaborer étroitement avec la CNDH afin d’assurer le respect des droits humains tout en garantissant le traitement sécurisé et responsable des données personnelles des citoyens.
En rappel, l’IPDCP avait organisé le mois dernier une tournée de sensibilisation sur le territoire national. L’objectif était d’informer les citoyens sur leurs droits en lien avec les données personnelles et de les encourager à adopter des pratiques sécurisées dans l’utilisation de leurs informations numériques.
En séjour à Rome (Italie) dans le cadre du sommet sur le Processus d’Aqaba, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu le mercredi 15 octobre avec le Roi Abdallah II de Jordanie.
Je me suis entretenu ce jour à Rome avec Sa Majesté le Roi Abdallah II, @KingAbdullahII de Jordanie, en marge du sommet du Processus d’Aqaba consacré à la sécurité en Afrique de l’Ouest. Nos échanges ont porté sur les défis sécuritaires auxquels notre sous-région fait face et… pic.twitter.com/fJ4NbjeSJt
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) October 15, 2025
Au menu des échanges, les défis sécuritaires en Afrique de l’ouest et des réflexions sur les solutions durables à y apporter pour un développement durable. Les deux dirigeants ont en outre évoqué les relations entre Lomé et Amman, et réaffirmé leur disponibilité commune pour développer un partenariat mutuellement bénéfique.
Plusieurs perspectives sont envisagées, notamment dans les secteurs économiques, diplomatique et sécuritaire.
Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part mercredi 15 octobre à Rome en Italie, au sommet du Processus d’Aqaba, axé sur la crise sécuritaire en Afrique de l’Ouest. L’événement, qui marquait le 10ᵉ anniversaire de l’initiative, était coprésidé par le Roi Abdallah II de Jordanie et la Présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe, a activement pris part ce 15 octobre 2025 à Rome, au sommet du Processus d’Aqaba, axé sur la crise sécuritaire en Afrique de l’Ouest.
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) October 15, 2025
L’événement marquant le 10ᵉ anniversaire de l’initiative, était coprésidé par le Roi Abdallah II de… pic.twitter.com/RhW9I0osjb
Les travaux, orientés autour de la promotion d’une réponse coordonnée, pragmatique et inclusive aux défis transnationaux, en s’appuyant sur les réflexions de dirigeants politiques, ont notamment permis d’examiner les enjeux de sécurité régionale. Des stratégies concertées ont ainsi été définies, pour s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité dans la région, en articulant les volets sécurité, développement et gouvernance. Le tout, en lien avec le Plan Mattei pour l’Afrique, un ambitieux projet initié par l’Italie pour renforcer les relations entre La Botte et le Continent.
“La sécurité de l’Afrique de l’ouest n’est plus un dossier strictement régional”
Dans une intervention structurée autour de trois principales convictions, le Président du Conseil a invité ses homologues à une réponse collective, une solidarité internationale cohérente et respectueuse, tenant compte d’une approche adaptée aux enjeux et réalités africaines.

“La sécurité de l’Afrique de l’ouest n’est plus un dossier strictement régional : elle croise nos souverainetés, nos économies, nos sociétés. Ce combat, nous devons nécessairement le mener ensemble, parce que les groupes armés ne s’arrêtent pas aux frontières, les trafics alimentent des réseaux globaux et la déstabilisation nourrit la migration”, a d’abord rappelé Faure Gnassingbé, avant de se pencher sur la question du financement de cette lutte : “La sécurité est un bien public mondial. Il est temps d’en tirer les conséquences, y compris dans les règles d’accès aux financements. Aujourd’hui nous ne pouvons financer notre sécurité qu’en creusant notre dette. On ne peut pas continuer à pénaliser ainsi la paix au nom d’une orthodoxie court-termiste. Pour les États de première ligne, les dépenses sécuritaires doivent être reconnues comme des investissements, au même titre qu’un barrage ou une école”, a-t-il relevé.
Et d’ajouter : “L’on ne gagne pas une guerre des esprits uniquement avec des fusils. La bataille se joue d’abord sur le champ de l’information. Les groupes terroristes exploitent les porosités de nos systèmes physiques comme numériques. Nos réponses doivent donc être collectives et coordonnées”.
“Des initiatives existent déjà, portées par les institutions sous-régionales et l’Union africaine, et qui témoignent de la volonté d’une réponse africaine aux défis actuels, mais une réponse qui se veut collective”. a-t-il conclu.
Au Togo, de nouveaux fonctionnaires seront admis à la retraite à compter du 1er janvier prochain. La décision a été actée il y a quelques jours par un arrêté du ministre en charge du Travail.
Ils sont en tout 651 fonctionnaires appelés « à faire valoir leurs droits à une pension de retraite pour compter du 1er janvier 2026 ». Ces agents relevant des institutions de la République et ministères ont atteint la limite d’âge, fixée à 60 ans.
Pour rappel, plus de 3000 nouveaux fonctionnaires ont pris fonction en mars dernier.
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Au Togo, la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) franchit une nouvelle étape. Les deux principaux organismes de gestion du mécanisme, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’Institut national d’assurance maladie (INAM), ont signé le mardi 14 octobre une convention-cadre de partenariat avec les compagnies d’assurances privées, les courtiers et les mutuelles.
L’entente consacre ainsi une collaboration renforcée entre le secteur public et le secteur privé pour garantir aux citoyens une couverture santé plus complète et adaptée à leurs besoins. Elle permettra aux assurés d’accéder plus facilement à des couvertures complémentaires, d’harmoniser les procédures et outils de suivi, et de renforcer le contrôle pour mieux prévenir la fraude.
« Nous avons posé des fondations solides, mais la réalité des besoins en santé évolue. D’où la nécessité d’une offre plus complète, co-construite avec le secteur privé », a indiqué le directeur général de la CNSS, Ingrid Awadé.
Pour rappel, l’Assurance Maladie Universelle, opérationnelle depuis le 1er janvier 2024, vise à garantir à tous les citoyens un accès équitable à des soins de santé de qualité, tout en posant les bases d’un système de protection sociale solidaire et inclusif.
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Le Togo célèbre, à partir de ce mercredi 15 jusqu’au vendredi 24 octobre, les Journées de l’Artisanat. L'événement, qui en est à sa 5ème édition, est placé sous le thème : « Le numérique au service de la promotion de l’artisanat : enjeux et défis ».
Pendant un peu plus d’une semaine, artisans, professionnels du numérique et partenaires du secteur se retrouveront pour partager leurs expériences, découvrir de nouvelles technologies et explorer des solutions innovantes pour développer l’artisanat local. Cette nouvelle édition met en lumière la transition numérique du secteur, notamment à travers la dématérialisation des inscriptions et des examens du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA).
« Ce thème nous interpelle, nous artisans, sur la nécessité de nous adapter aux mutations du monde moderne », a souligné Mouhamed Issa, Président de l’Union des Chambres Régionales de Métiers (UCRM) du Togo.
Des ateliers, mini-foires régionales et actions communautaires permettront aux participants de se familiariser avec les outils numériques et de découvrir des solutions innovantes pour valoriser leurs produits. Les artisans auront l’occasion de suivre des formations pratiques sur la création de boutiques en ligne, la promotion via les réseaux sociaux et la gestion digitale de leurs activités.
Pour rappel, au Togo, l’artisanat compte plus de 165 métiers classés dans trois groupes notamment l’artisanat de production et de transformation, l’artisanat de services et l’artisanat d’art.
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Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie et de la Veille Stratégique, chargé du Commerce et du Contrôle de la Qualité
Kossi Tenou est, depuis le 08 octobre 2025, ministre en charge du commerce et du contrôle de la qualité.
Haut fonctionnaire, économiste et banquier central de carrière, il cumule plus de deux décennies d’expérience dans la gestion monétaire et financière. Il a été pendant de nombreuses années le Directeur National de la BCEAO pour le Togo, représentant l'institution à Lomé. Fin 2023, il devient Conseiller du Gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi-Brou.
Nommé dans le premier gouvernement de la Vème République, il dirige désormais un département placé sous la tutelle du ministre de l’économie et de la veille stratégique.
Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Étrangères et de la coopération, chargé de la Coopération et des Togolais de l’Extérieur
Né le 19 mai 1965 à Tsévié, Yackoley Johnson est, depuis le 08 octobre 2025, le ministre en charge de la coopération et des Togolais de l’Extérieur.
Titulaire d’une Maîtrise en relations internationales à l’Université de Lomé et d’un Doctorat en droit public (Auvergne-Clément 1, France), il dispose d’un solide parcours universitaire, administratif et diplomatique.
Secrétaire général du ministère de l’action sociale et de la solidarité nationale entre 2008 et 2011, il devient membre de l’équipe du Togo au Conseil de sécurité des Nations Unies entre 2012 et 2013. De 2014 à 2016, il occupe le poste d’ambassadeur du Togo au Royaume-Uni, avant de devenir Représentant permanent du Togo auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, de l’OMC, et d’autres organisations internationales.
Poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination à la composition du premier gouvernement de la Vème République.
Ministre délégué auprès du Ministre de l’Aménagement du Territoire, chargé de l’Eau et de l’Assainissement
Séna Alipui est depuis le 08 octobre 2025, le ministre en charge de l’eau et de l’assainissement.
Titulaire d’une Licence en économie et management obtenue au Canada, et d’une spécialisation en comptabilité, il a évolué entre le secteur public et privé, avec notamment des passages à Shell Canada, IBM Canada, Weir Pétrole & Gaz et Wolseley PLC, où il a occupé des postes de responsabilité.
Sur le plan politique, il entre à l’Assemblée nationale après son élection dans la circonscription Ogou-Anié, devient plus tard 3ème vice-président de la Représentation Nationale, ce qui lui ouvre les portes du Parlement régional de la Cedeao. Nommé sénateur en 2024, il fait son entrée au gouvernement en 2025 avec le portefeuille de l’eau et de l’assainissement.
Séna Alipui a été fait Officier de l’Ordre du Mono en 2019.
Ministre délégué auprès du Ministre du Développement à la Base, et de l’économie sociale et solidaire, chargé de la Jeunesse et des Sports
Né en 1990, Abdul Fahd Fofana est, depuis le 08 octobre 2025, ministre délégué en charge de la jeunesse et des sports.
Economiste, titulaire d’un doctorat et enseignant chercheur, il a travaillé, parallèlement à ses fonctions pédagogiques dans diverses universités du Togo, au Tony Blair Institute (TBI), ainsi qu’au Centre de développement de l’OCDE en France. Fervent défenseur de l’employabilité des jeunes et de l’encadrement des jeunes diplômés, il s’est distingué à travers des initiatives associatives sur le plan national et orientées vers la diaspora.
En 2024, il entre au gouvernement, avec le portefeuille de ministre délégué auprès du ministre du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. A la faveur du nouvel exécutif en 2025, son portefeuille est légèrement réajusté, et désormais centré sur les la jeunesse et les sports.
Abdul Fahd Fofana est le plus jeune ministre du gouvernement.