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Trois élevages avicoles, situées dans les localités d’Adjengré (Sotouboua), Anyron Kopé (Vo), et Kouloumdè (Tchaoudjo) ont été déclarés infectés au virus de l’influenza aviaire hautement pathogène H5N1, a annoncé le ministère en charge des ressources animales. Ces déclarations d’infections, prononcées le 20 mars dernier, font suite à des analyses d’échantillons réalisées par le laboratoire central vétérinaire de Lomé et concernent plus de 6500 têtes de poules pondeuses, de poulets de chair, et de poules locales.

Conformément à la réglementation et au plan opérationnel de riposte, plusieurs mesures ont été activées, notamment l'abattage et la destruction de toutes les volailles présentes dans les foyers (fermes) et dans les zones d'infection (3km de rayon autour des fermes), ainsi que leurs produits dérivés et leurs matériels d'élevage, suivis de désinfection. En outre, les mouvements des volailles, de leurs produits dérivés, du matériel d'élevage et des aliments pour volailles sont interdits dans les cantons d'Adjengré, d'Anyron kopé, et de Komah. Enfin, les marchés de volailles et les provenderie sont fermés pour une durée d’un mois dans les trois cantons.

« Une indemnisation sera accordée aux éleveurs dont les animaux seront abattus et détruits par les services vétérinaires, selon la grille d’indemnisation en vigueur », a précisé le ministre, Damehame Yark. Pour rappel, les derniers cas confirmés de grippe aviaire au Togo remontent à janvier 2022.

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Une campagne nationale de sensibilisation à la nouvelle gouvernance de la Vème République a été lancée le vendredi 21 mars à Kara, autour du thème : « Découvrir, vivre et s’engager pour la 5ème République ». L’initiative, portée par le ministère en charge des Droits de l’Homme, vise à tenir les citoyens au fait des récentes réformes institutionnelles.

Concrètement, il s'agit d'expliquer la démarche juridique ayant conduit à la Vème République, ainsi que les contours du régime parlementaire. Au cours des échanges, le ministre en charge des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, a mis en avant les avantages de ce système, notamment le renforcement de la gouvernance démocratique, une meilleure représentativité des citoyens et une structuration optimisée des institutions.

« Un manque d’information pourrait entraîner des incompréhensions ou des résistances face aux réformes en cours. Il est essentiel que chaque citoyen comprenne ses droits et devoirs ainsi que les mécanismes de gouvernance mis en place », a souligné le ministre.

La campagne se poursuivra jusqu’au 24 mars dans les autres régions du pays.

Pour rappel, la nouvelle constitution introduit des changements notables comme le passage du régime semi-présidentiel au régime parlementaire, l’avènement de la fonction de Président du Conseil, ou encore la création d’un Conseil d’Etat.

Le Togo a bouclé, ce vendredi 21 mars, une nouvelle sortie sur le marché des titres publics de l’Uemoa. En quête de 15 milliards FCFA via une émission d’Obligations assimilables du trésor (OAT), il a finalement retenu 7,8 milliards FCFA.

En tout, les investisseurs ont proposé une enveloppe de 17,8 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 119,01 %. Selon le rapport de l’opération, les fonds ont été mobilisés via des OAT émises sur 3 ans et 5 ans, avec des taux d’intérêt respectifs de 6,25 % et 6,50 %.

Ces nouvelles ressources portent le cumul des mobilisations du Togo à 121,5 milliards FCFA, alors que l’objectif annuel est fixé à 332 milliards FCFA.

Au Togo, l’intégration de la budgétisation sensible au dividende démographique (BSDD) dans le budget devrait franchir un palier. Une rencontre réunira, du 25 au 27 mars 2025 à Lomé, les principaux acteurs budgétaires afin de renforcer cette approche.

L’initiative, soutenue par le Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (BSR-AO/CEA), vise à optimiser l’allocation des ressources publiques en tenant compte des dynamiques démographiques. Il s’agira d’outiller les acteurs sur les méthodes et stratégies permettant d’intégrer efficacement le dividende démographique dans la planification et l’exécution budgétaires.

Notons que le Togo avait déjà entamé des actions concrètes pour intégrer la BSDD durablement dans les politiques publiques. La rencontre de Lomé permettra d’approfondir cette dynamique et de préparer le budget 2026 en tenant compte des enjeux liés au dividende démographique.

Pour rappel, au Togo, les jeunes de moins de 15 ans et de moins de 25 ans représentent respectivement plus de 37,5 % et 59 %, tandis que les femmes constituent 51,3 % de la population, selon les résultats du dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5).

Deux nouveaux projets ont été lancés le jeudi 20 mars à Lomé pour renforcer l’accès à l’eau potable et assurer une gestion durable des ressources hydriques. Il s’agit du Projet d’actualisation et de validation des études d’impact environnemental, social, des plans d’action de réinstallation pour 31 centres semi-urbains du Togo (PAVEIES-31CSUT) et du Projet de renforcement de la cohésion sociale (PRECOS).

Financées à hauteur d’un milliard de FCFA par la Banque africaine de développement (BAD), ces deux initiatives s’inscrivent dans la politique gouvernementale visant l’accès universel à l’eau potable d’ici à 2030.

Concrètement, le PAVEIES-31CSUT a pour objectif de fournir des données actualisées pour mieux planifier le développement de l’accès à l’eau potable dans 31 centres semi-urbains répartis dans les régions Maritime, Plateaux, Kara et Savanes. Sa mise en œuvre sur six mois permettra d’optimiser le suivi des infrastructures existantes et de faciliter la mobilisation de nouveaux financements.

S’agissant du PRECOS, il vise à renforcer la cohésion sociale, notamment dans la région des Savanes, confrontée à des défis sécuritaires. Ce projet qui s’étendra sur deux ans, mettra l’accent sur l’inclusion des populations vulnérables, en particulier les jeunes et les femmes.

Le PAVEIES-31CSUT nous permettra de disposer de données actualisées et fiables pour mieux mobiliser les financements en faveur de l’extension de l’accès à l’eau potable. Quant au PRECOS, il contribuera à sécuriser les projets d’eau et d’assainissement, car l’eau est un élément essentiel de vie et de cohésion sociale”, a expliqué la directrice générale par intérim de SP-EAU, Avumadi Massan.

Ces dernières années, le Togo a réalisé des avancées notables dans l’approvisionnement en eau potable, grâce aux efforts du gouvernement conjugués aux partenariats stratégiques, à l’appui des ONG et au soutien des institutions internationales.

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Après avoir atteint 6,3 % en 2024, la croissance économique est attendue à 6,2 % en 2025. Cette prévision en légère baisse, est l’une des conclusions issues de la première réunion du Conseil national du crédit (CNC), tenue le jeudi 20 mars à Lomé.

Ce maintien du dynamisme s’appuie sur la stabilité du cadre macroéconomique, la mise en œuvre des réformes structurelles et la contribution des différents secteurs. Le secteur tertiaire devrait être le principal moteur de cette croissance, avec une part de 3,7 %, suivi du secteur secondaire (1,4 %) et du secteur primaire (1,1 %).

L’inflation en baisse

Parallèlement, l’inflation poursuit sa tendance à la baisse. Après s’être établie à 5,3 % en 2023, elle a reculé à 2,9 % en 2024, et devrait atteindre 2,4 % en 2025. Cette baisse est favorisée par la stabilisation des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux et par les mesures mises en place pour renforcer l’offre locale.

Le volume des crédits accordés aux opérateurs économiques a progressé, avec en toile de fond, une hausse de 18 % des nouveaux prêts bancaires en 2024, atteignant 966 milliards de FCFA. Les institutions de microfinance ont également maintenu leur niveau de financement, avec 302 milliards de FCFA octroyés en 2024. En outre, le crédit-bail et l’affacturage ont connu une forte progression, avec des encours respectivement portés à 60 milliards et 34 milliards de FCFA.

Le gouvernement va continuer à accorder une attention particulière à la stabilité macroéconomique, à la viabilité de la dette et à la poursuite des réformes visant à consolider les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive, favorables à l’activité d’intermédiation financière”, a souligné le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola.

Le Togo marque une avancée significative dans son engagement en faveur de la cause environnementale. L’Assemblée nationale, réunie en plénière jeudi 20 mars à Lomé, a adopté le projet de loi sur la lutte contre les changements climatiques.

Le texte, adopté à l’unanimité par les élus présents, s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le pays et déclinés depuis plusieurs années par des actions et initiatives diverses. Concrètement, la nouvelle loi dote le Togo d’un cadre juridique et institutionnel de développement résilient aux changements climatiques et à faibles émissions de carbone, définit et développe des outils et mécanismes d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, et valorise durablement le potentiel économique des services écosystémiques et du capital naturel.

En outre, elle renforce les politiques de protection de l’environnement et de transition écologique, favorise surtout des investissements massifs dans les énergies renouvelables et contribue à l’efficacité énergétique.

« L’adoption de cette loi spécifique sur la lutte contre les changements climatiques donne un levier supplémentaire au gouvernement pour encadrer le processus de développement en intégrant suffisamment l’adaptation des communautés face au phénomène, et tenir l’engagement du pays à contribuer à la réduction des émissions. Le texte renferme des dispositions devant faciliter la mobilisation des ressources internes et externes nécessaires à la lutte contre les changements climatiques et à la résilience de nos communautés », a déclaré le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari à l’issue du vote.

Le Togo, petit pollueur, est de plus en plus confronté aux phénomènes des changements climatiques extrêmes et situations d’urgence, tels que les inondations, les sécheresses, l’érosion côtière, les vents violents et les vagues de chaleur.  

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le jeudi 20 mars à Lomé, une délégation zambienne. La mission, conduite par Caleb Fundanga, était porteuse d’un message du président Hichilema Hakainde, relatif à la candidature zambienne à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

Au cours des échanges, les émissaires zambiens ont officiellement sollicité l’appui du Togo à la candidature de Samuel Munzele Maimbo, et mené un plaidoyer dans ce sens : « Au regard de la situation actuelle de notre continent, il est essentiel d’investir dans la croissance et d’évoluer à un rythme et à une échelle significative », a expliqué le candidat. La délégation a en outre échangé avec le leader togolais sur les perspectives de renforcement de la coopération entre Lomé et Lusaka, en particulier des projets de développement via le Port de Lomé.

En rappel, Samuel Munzele Maimbo, en lice pour la tête de l’institution financière panafricaine, occupe depuis juillet 2023, le poste de Vice-Président chargé du budget, de l’évaluation des performances et de la planification stratégique à la Banque mondiale.

Le Togo, représenté par la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor, a participé les 17 et 18 mars derniers, à la 57ème session de la conférence des ministres de la Commission économique pour l’Afrique (CEA). L'événement, organisé à Addis-Abeba, en Éthiopie, a réuni des délégations de plusieurs pays africains afin d'évaluer les avancées en matière d’intégration économique et commerciale, avec un accent particulier sur l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Les échanges ont porté sur le renforcement du commerce intra-africain, notamment à travers l’amélioration des infrastructures, l’optimisation des TIC et le développement des zones économiques spéciales. L’occasion pour la ministre de partager l’expérience du Togo et de rappeler des initiatives majeures telles que la digitalisation des services commerciaux avec le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE), la promotion des zones économiques spéciales (ZES) avec la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et les efforts du gouvernement visant à encourager la transformation locale des matières premières.

L’officielle a également plaidé en faveur d’un renforcement des capacités des jeunes et des femmes entrepreneurs à l’effet d’améliorer la compétitivité des PME et PMI sur le marché continental. Si le commerce intra-africain ne représente actuellement que 14,6 % des échanges du continent, l’objectif fixé par la Zlecaf est de le porter à 45 % d’ici à 2045.

Pour rappel, la Zlecaf est un vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA. Elle vise à créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de consommateurs pour les marchandises et les services.

Après une première revue jugée satisfaisante et couronnée par un décaissement, le Togo accueille depuis le 17 mars, une deuxième mission du Fonds monétaire international (FMI). L’équipe, conduite par Hans Weisfeld, est présente à Lomé dans le cadre d’une nouvelle évaluation.

Durant le séjour qui s’étend jusqu’au 28 mars, des échanges approfondis seront menés avec les autorités et les acteurs économiques. Les discussions porteront notamment sur l’évolution récente des indicateurs économiques, les projections de croissance à court et moyen terme, la dynamique de l’emploi, la production agricole et manufacturière, la consommation et les investissements, la situation monétaire et financière, ou encore l’exécution budgétaire et la gestion des finances publiques.

Des entretiens sont également prévus avec des acteurs de l’écosystème financier et les partenaires au développement du pays. Comme de coutume, la mission se soldera par une déclaration publique officielle pour partager les conclusions préliminaires.

Pour rappel, le nouveau programme appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC) a été conclu en décembre 2023 pour une durée de 42 mois et un montant de 390 millions $ (environ 237 milliards FCFA).

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