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Le Collège militaire Eyadema (CME) s'apprête à accueillir de nouveaux élèves dans le cadre de la rentrée scolaire 2025-2026. Le ministère des Armées vient de lancer un concours de recrutement dans ce sens.

Celui-ci, prévu le mardi 15 juillet prochain, se déroulera à Lomé, Tsévié, Témédja, Sokodé, Kara et Dapaong. Il est destiné aux « enfants de troupe de sexe masculin pour les classes de sixième (6ème) et de seconde (A, S, F2, F3) ».

Pour la classe de 6ème, les candidats doivent être âgés de 11 à 13 ans et avoir obtenu le CEPD avec au moins 112 points. Quant aux classes de seconde, les candidats doivent être âgés de 16 ans au plus, avoir obtenu le BEPC avec une moyenne de 16/20 et n’avoir jamais été exclus du Collège militaire Eyadema.

Les dossiers de candidature, dont la composition est à retrouver sur le portail électronique du ministère des Armées, sont à déposer à partir de ce lundi 19 mai jusqu’au vendredi 20 juin 2025 au secrétariat de la division formation de l’État-major général des FAT à Agoè-Nyivé pour les candidats de Lomé, et dans les brigades de gendarmerie des chefs-lieux des régions pour ceux de l’intérieur du pays.

Le Togo poursuit ses efforts de médiation dans la résolution de la crise entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC), et le retour de la stabilité dans l’est du pays. Samedi 17 mai à Lomé, une réunion s’est tenue dans ce sens entre le Médiateur de l’Union Africaine, Faure Essozimna Gnassingbé, et le Panel des Facilitateurs, composé des anciens présidents Olusegun Obasanjo (Nigeria), Uhuru Kenyatta (Kenya), Mokgweetsi Masisi (Botswana), Cathérine Samba-Panza (Centrafricaine) et Sahle-Work Zewde (Éthiopie). 

L’objectif de cette rencontre inédite était d’échanger de façon approfondie sur la médiation africaine, d’harmoniser les vues sur la base du principe de fusion des processus de Nairobi et de Luanda, et de poser les bases d’une coordination fluide et inclusive. Les discussions ont ainsi permis à Faure Gnassingbé de faire part au Panel de la contribution attendue des Facilitateurs dans le cadre de la médiation de l’UA. 

Les différentes parties se sont en outre accordées sur la nécessité d’articuler de manière cohérente les différentes actions dans un cadre intégré, tout en mettant avant l’importance d’une collaboration renforcée avec les organisations régionales, comme la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), ainsi qu’avec des partenaires internationaux tels que le Qatar et les États-Unis d’Amérique.

Pour rappel, Lomé a adopté une démarche dialectique dans le cadre de sa médiation, en explorant toutes les nouvelles solutions de résolution du conflit, tout en conservant les avancées et en s’appuyant sur les acquis des différents processus et efforts entrepris. 

Un cas de variole de singe ou Mpox a été confirmé le vendredi 16 mai dans le district sanitaire du Golfe (Région du Grand Lomé), a annoncé le ministère de la santé. La victime, une femme de 22 ans, est prise en charge dans un service de traitement de maladies infectieuses.

Face à cette situation, plusieurs dispositions ont été immédiatement prises. Entre autres, le renforcement de la surveillance épidémiologique, la mise en place d’un système d’alerte précoce, l’organisation de la prise en charge médicale, ainsi que l’intensification des actions de sensibilisation.

La population est invitée à la vigilance et à l’adoption de comportements responsables : lavage régulier des mains avec de l’eau propre et du savon, protection du nez et de la bouche en cas de toux ou d’éternuement. Il s’agit aussi surtout d’éviter tout contact avec les liquides biologiques, les lésions cutanées ou le sang d’une personne suspectée. Devant toute suspicion, il est recommandé d’informer le personnel du centre de santé le plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate.

« La variole du singe peut être guérie si elle est détectée et prise en charge précocement », a précisé le ministère.

Pour rappel, le Mpox est une maladie virale contagieuse qui touche toutes les catégories d’âges. Il se transmet par contact avec une personne ou un animal infecté et se manifeste généralement par de la fièvre et des éruptions cutanées. Il peut entraîner dans certains cas, le décès.

Le Togo initie une nouvelle opération sur le marché des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). Le Trésor public souhaite mobiliser 20 milliards FCFA.

L’opération dont la clôture est prévue pour le 23 mai prochain, porte sur une émission simultanée de Bons assimilables du Trésor (BAT) et d’Obligations assimilables du Trésor (OAT).

Dans le détail, les BAT, d’un nominal de 1 million FCFA, seront émis sur une maturité de 182 jours, avec des taux d’intérêt multiples. Quant aux OAT dont le nominal est de 10.000 FCFA, elles seront rémunérées sur une maturité de 3 ans et à un taux d’intérêt fixe de 6,25 % l’an.

Notons que le Togo a déjà levé 187,5 milliards FCFA sur un objectif annuel de 332 milliards FCFA.

La marine togolaise a pris part, du samedi 10 au jeudi 15 mai, à l’édition 2025 de l’exercice maritime régional Obangame Express. Cet exercice naval multinational est organisé chaque année par le commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom), en collaboration avec différents pays.

Durant six jours, 110 personnels togolais ont été mobilisés pour participer à des simulations axées sur la gestion de crises en mer. Les exercices menés dans les eaux togolaises, ont porté sur trois scénarii principaux : la lutte contre un incendie accompagné d’un incident de pollution maritime, les opérations de recherche et de sauvetage de naufragés, ainsi que la détection et l’interception de trafics illicites.

L’objectif était de tester les capacités de coordination et de réponse des différentes administrations impliquées dans l’Action de l’État en mer (AEM). L’exercice a également permis de renforcer la communication interrégionale, notamment grâce à l’utilisation du logiciel SEAVISION, destiné au partage d’informations maritimes en temps réel.

Pour rappel, le Togo avait également participé à un exercice similaire organisé par la France.

Le Togo, représenté par Cyber Defense Africa (CDA), a participé les 13 et 14 mai à Genève (Suisse), à la 2ᵉ édition de la Conférence mondiale sur le renforcement des capacités en cybersécurité. L'événement, porté par plusieurs institutions internationales, s’inscrivait dans le prolongement des assises d’Accra, organisé il y a deux ans. 

Intervenant sur deux panels stratégiques consacrés aux partenariats public-privé et la construction des cyber capacités, le Togo a partagé son approche, caractérisée depuis 2019 par une collaboration structurante entre l’Etat et le spécialiste mondial Asseco, une institutionnalisation de la cybersécurité avec la création d’une agence nationale (ANCy), et une dynamique d’ouverture, avec l’organisation du tout premier sommet continental sur la question.

Le Togo ne se contente pas de participer à la conversation globale sur la cybersécurité. Il y contribue avec méthode”, a affirmé le directeur général de CDA, Simon Melchior lors des échanges.

Pour rappel, selon les indicateurs du Global Cybersecurity Index (GCI) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Togo est le pays ayant enregistré la plus forte progression mondiale entre 2018 et 2024, en ce qui concerne l’engagement des nations en matière de cybersécurité. 

La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) a ouvert, ce vendredi 16 mai, une journée portes ouvertes. L’activité qui se déroule simultanément dans les autres régions économiques du pays, vise à mieux faire connaître les missions, les services et les projets de l’institution auprès des opérateurs économiques, des jeunes entrepreneurs et du grand public.

Au programme de cette journée : des ateliers thématiques pour mieux comprendre le fonctionnement de la Chambre, des expositions de produits issus de l’artisanat et de la production locale, ainsi que des espaces de réseautage pour encourager la création de synergies entre entrepreneurs, investisseurs et partenaires techniques.

« Suite au constat d’un besoin d’information et de dialogue entre la Chambre et les opérateurs économiques, cette journée témoigne de notre volonté constante d’être à l’écoute des acteurs du secteur, de mieux répondre à leurs attentes et de renforcer notre rôle de partenaire de proximité dans le développement du secteur privé », a indiqué le président de la CCI-Togo, José Kwassi Symenouh.

Représentant le ministre du commerce, le directeur général du développement du secteur privé, Feou Luciano, a souligné l’importance de cette initiative qui contribue à renforcer les liens entre la Chambre et les opérateurs économiques.

Créée en 1921, la CCI-Togo est la principale interface entre le secteur privé et les pouvoirs publics. Elle a pour mission de soutenir le développement des entreprises et de promouvoir l’investissement.

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La CCI-Togo opérationnalise ses représentations régionales

Le ministère en charge de l’emploi des jeunes vient de lancer une formation gratuite destinée aux jeunes de 18 à 35 ans, dans le domaine du recyclage. L’initiative qui sera mise en œuvre en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat vert.

Au total, 15 jeunes bénéficieront de cet accompagnement. L’objectif est de leur transmettre les compétences nécessaires pour créer ou développer des projets à impact environnemental et social.

Les participants seront formés aux métiers du recyclage des déchets, à la création et à la gestion d’entreprise, aux opportunités de financement pour les initiatives écologiques, ainsi qu’au développement de projets durables au service des communautés. En plus des modules théoriques, la formation prévoit un coaching personnalisé, une mise en réseau avec les acteurs du secteur et un suivi post-formation pour faciliter la concrétisation des projets.

Les intéressés peuvent consulter les informations complémentaires et détaillées en ligne. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 25 mai 2025.

Au Togo, les préparatifs se poursuivent en vue des élections municipales du 10 juillet. Après l’ouverture des candidatures, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officialisé cette semaine les modalités d’accréditation pour les observateurs du scrutin. 

Ouverts jusqu’au 20 juin, les dossiers d’enregistrements devront remplir plusieurs critères sur les plans technique, administratif et éthique. Dans le détail, les organisations nationales souhaitant couvrir ces élections devront entre autres, justifier d’une expérience avérée dans les domaines électoraux, des droits de l’homme ou de la démocratie, fournir des statuts, un récépissé de reconnaissance, ainsi qu’une demande précisant les zones couvertes, les étapes visées et le nombre d’observateurs mobilisés. Également, elles devront garantir la neutralité de leurs membres, l’absence de conflits d’intérêts, ainsi que leur totale autonomie financière, surtout au-delà d’un nombre fixé (200 observateurs).

Parallèlement, les observateurs devront, pour leur part, prouver leur impartialité, ne pas être affiliés à un parti politique ni à une structure électorale, s’engager à respecter le code électoral et s’abstenir de toute déclaration publique avant la fin du scrutin. En cas de manquement, l’accréditation pourrait être retirée, avec effet rétroactif, a précisé la Commission.

Pour rappel, ces prochaines élections locales permettront au pays de consolider son processus de décentralisation, et de renforcement de la gouvernance locale.

Les travaux de la première conférence de l’Union africaine sur la dette publique se sont achevés mercredi 14 mai à dans la capitale togolaise. Durant trois jours, les participants, issus de divers pays du continent, ont mené des réflexions sur cette problématique majeure des économies africaines, et adopté une série de résolutions, à travers la Déclaration de Lomé.

A l’issue des assises, la Conférence a demandé au Président du Conseil de la République Togolaise, de porter au nom de l’UA, la question de la dette africaine à l’international. Concrètement, Faure Essozimna Gnassingbé, aura pour mission de mener des plaidoyers des partenaires financiers internationaux afin d’obtenir une révision des conditionnalités applicables à la dette africaine. Dans ce sens, il devra engager notamment des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, en vue d’une réduction des coûts des crédits consentis aux pays africains.

Le président du conseil se chargera de négocier une dette saine pour le continent, c’est-à-dire une dette qui ne soit pas accordée à des coûts prohibitifs. Nous avons besoin de ressources, mais de ressources concessionnelles. Pour cela, il est nécessaire de revoir le mécanisme international de la dette”, a expliqué le ministre de l’économie et des finances, Georges Essowè Barcola, face à la presse à la clôture du sommet.

Pour le Togo, dont l’engagement a été salué en début de semaine par l’Organisation continentale, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance. “L’Afrique a besoin d’une nouvelle doctrine sur la dette”, avait martelé Faure Gnassingbé lundi lors de l’ouverture des travaux. 

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