RTG

RTG

Au Togo, les efforts se poursuivent en vue d’améliorer la qualité de l’enseignement et garantir une éducation accessible à tous. Le ministère des enseignements primaire et secondaire a lancé en début de mois (5 mai), la collecte des données dans les écoles et établissements scolaires échantillonnés des sept Régions éducatives du pays.

L’opération qui s’inscrit dans le cadre du PASEC 2024 (Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN, Conférence des ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage), s’étendra jusqu’au 23 mai. Concrètement, il s'agit d’évaluer le niveau de maîtrise des apprentissages fondamentaux des élèves, notamment en lecture et en mathématiques, tout en collectant des informations sur les pratiques pédagogiques et les conditions d’enseignement.

L’objectif est de disposer de données probantes et comparables pour identifier les forces et les faiblesses du système éducatif, et ainsi, mieux orienter les politiques publiques en matière d’éducation. La démarche vise également à renforcer les mécanismes de suivi et d’évaluation, en vue d’améliorer l’efficacité des apprentissages tout en réduisant les inégalités entre les élèves, en particulier ceux issus des milieux les plus défavorisés.

Ces dernières années, le gouvernement accorde une attention particulière à l’éducation. Le budget alloué à ce secteur a connu une hausse de plus de 50 % depuis 2020.

L’Organisation africaine des comités des comptes publics (AFROPAC) a exprimé mercredi 14 mai à Lomé, son souhait de voir le Togo formaliser son adhésion à l’organisation. La demande a été portée par une délégation conduite par la vice-présidente de l’AFROPAC, Abena Osei-Asare, reçue en audience par le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adedze. Ceci, en marge de la conférence de l’Union africaine sur la dette publique.

Les échanges ont permis à la cheffe de la délégation de présenter les missions de l’organisation et de saluer l’engagement du Togo en faveur des instances de contrôle parlementaire des finances publiques sur le continent. Elle a notamment rappelé le rôle joué par la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui a déjà assuré l’intérim de la présidence de l’AFROPAC.

« Nous avons profité pour aborder une question importante, celle de la formalisation de l’adhésion du Parlement du Togo à l’AFROPAC », a indiqué Abena Osei-Asare.

En réponse, le président de l’Assemblée a réaffirmé l’attachement du Togo aux principes de transparence budgétaire et exprimé sa disponibilité à étudier la demande d’adhésion.

Créée en 2013, l’AFROPAC regroupe les comités des comptes publics des parlements du continent. Elle œuvre à promouvoir la redevabilité et la transparence dans la gestion des ressources publiques. L’organisation fédère trois associations sous-régionales : celles de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale et de l’Afrique australe. À travers ces structures, elle favorise les échanges de bonnes pratiques et soutient le rôle des parlements dans la gestion efficiente des finances publiques.

Des précipitations allant de normales à excédentaires sont attendues dans les régions du Nord du pays. Selon les prévisions partagées le mercredi 14 mai par l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET), la saison des pluies va démarrer plus tôt dans l’ensemble de la zone climatique nord, à l’exception de l’extrême nord où un léger retard est prévu.

Concrètement, entre juin et août, des cumuls pluviométriques normaux à tendance excédentaire sont attendus dans les Savanes, tandis que des précipitations excédentaires sont prévues dans les régions de la Kara et de la Centrale. Pour les mois de juillet à septembre, l’ensemble de la zone nord connaîtra une situation excédentaire à normale.

Sur le plan hydrologique, les experts annoncent des débordements possibles du fleuve Oti, alors que le bassin supérieur du fleuve Mono devrait connaître un écoulement allant de normal à déficitaire. Des séquences sèches longues mais de durée normale sont également prévues en début et en fin de saison.

Face à ces perspectives, l’ANAMET recommande l’utilisation de variétés de cultures améliorées, adaptées et de cycle court, ainsi que le choix de sites à l’abri des risques d’inondation pour les activités agricoles et d’élevage. Une gestion rationnelle des ressources en eau est également conseillée pour garantir les besoins en irrigation et en électricité.

« Nous invitons chacun à suivre régulièrement les mises à jour des bulletins météorologiques, notamment les prévisions quotidiennes et intra-saisonnières, afin de mieux s’adapter aux évolutions du climat », a indiqué le directeur général de l’ANAMET, Latifou Issaou.

Lire aussi :

Météo : des pluies déficitaires attendues au sud

Les épreuves anticipées de l’examen du baccalauréat première partie (Bac I) ont officiellement démarré le lundi 12 mai sur le territoire national. Cette phase concerne essentiellement les disciplines professionnelles, ainsi que les spécialités propres à chaque filière de l’enseignement technique.

En tout, 13.513 candidats dont 7687 filles, composent cette année dans 36 centres d’examen répartis sur tout le territoire. Les épreuves prévues jusqu'au 23 mai, portent sur les compétences techniques acquises durant la formation. Ils précèdent les examens des matières générales, programmés du 26 au 30 mai 2025.

Pour s'assurer du bon déroulement des épreuves, le ministre en charge de l’enseignement technique, Isaac Tchiakpe, a effectué une visite dans plusieurs centres d’examen à Lomé. L’occasion pour l’officiel de rappeler les consignes de rigueur en période d’examen, notamment l’interdiction d’usage du téléphone portable dans les salles.

Il y a quelques jours, une rencontre avait réuni les acteurs du dispositif pour affiner l’organisation des examens. Plusieurs mesures avaient été renforcées afin de garantir un déroulement transparent et sécurisé des épreuves.

Le Togo, représenté par son directeur des Loisirs, Kodjo Klou Etse, prend part depuis le mardi 13 mai à la 40ème Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie à Rabat (Maroc). Le pays y a été salué pour ses efforts en matière de promotion des loisirs, à travers des initiatives concrètes qui répondent aux recommandations de la 39ème conférence à Brazzaville (République du Congo).

Parmi les actions présentées, figure le projet « un canton, un kit de loisirs » qui a permis d’équiper en matériel de jeux traditionnels, les 394 cantons que compte le pays. Cette initiative favorise le dialogue intergénérationnel et renforce les liens sociaux au sein des communautés.

Le directeur des Loisirs a également mis en avant l’organisation des festivals internationaux des loisirs, tenus à Lomé en 2022 et 2024 avec le soutien de la CONFEJES. Ces événements ont rassemblé des participants de plusieurs pays ouest-africains autour de la valorisation des loisirs comme vecteur d’intégration régionale.

Autre action phare : l’élaboration d’un recueil de jeux traditionnels du Togo actuellement en édition, destiné à préserver et transmettre ce patrimoine culturel. À ceci, s’ajoutent l’adoption d’une politique nationale des loisirs prévoyant la création d’un fonds dédié, et d’autres projets en préparation tels que : « Honneur aux seniors » et « Train des loisirs ».

Les travaux prennent fin le vendredi 16 mai prochain avec la conférence ministérielle.

La fourniture de courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de la capitale jusqu’au dimanche 18 mai, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.

Concrètement, les coupures interviendront entre 08h30 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Programme des interruptions

Mercredi 14 mai 2025

09h à 13h : Zone Agoè Réserve Gendarmerie et ses environs.

09h à 14h : Zone Lossossimé Carrefour Bodjona et ses environs.

Jeudi 15 mai 2025 

08h30 à 13h30 : Zone Agoè Nossito et ses environs.

09h à 14h : Zones Agoè Sogbossito, École Privée Laïque Armendier et leurs environs.

Vendredi 16 mai 2025

09h à 14h : Zones GTA, Agbalépédogan, Agence CEET Agoè, Formatec et leurs environs.

Dimanche 18 mai 2025

09h à 13h : Zones Agoè Jeunesse en Mouvement, Sogbossito et leurs environs.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu lundi 12 mai à Lomé, le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Claver Gatete. Le responsable séjournait dans la capitale togolaise, dans le cadre de la conférence de l’Union Africaine sur la dette publique.

Les échanges, auxquels a également pris part la nouvelle coordonnatrice résidente du système onusien, Coumba Sow, ont porté sur la problématique de la dette en Afrique ainsi que le partenariat entre le Togo et la Commission. “Nous avons identifié quatre domaines clés à savoir la zone de libre-échange du continent africain, les statistiques où nous travaillons sur le recalibrage du PIB, la technologie pour accroître le système fiscal et le ratio fiscal/PIB ainsi que l’efficacité du gouvernement”, a indiqué Claver Gatete à l’issue de l’entretien. 

Les deux personnalités ont en outre abordé le sujet de la possibilité pour l’Afrique d’avoir des sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations unies.

La capitale togolaise abrite depuis le mardi 13 mai, une rencontre régionale consacrée à la formation sur les avis de commerce non préjudiciables (NDF) de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Les travaux, organisés en collaboration avec l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), réunissent les experts de plusieurs pays.

L’occasion pour le ministre en charge de l’environnement, Katari Foli-Bazi, de réaffirmer l’engagement du Togo en faveur de la protection des bois tropicaux et de la gestion durable des ressources forestières. “La protection de nos forêts et de la biodiversité est une priorité pour notre pays, car elle conditionne l’équilibre de nos écosystèmes et le bien-être des générations futures”, a souligné l’officiel.

Jusqu’au 16 mai, il s’agira pour les participants d’approfondir leurs connaissances sur l’élaboration des avis de commerce non préjudiciables (NDF), indispensables à la régulation du commerce international des espèces de bois. En outre, cette session permettra de partager des expériences et d’examiner les mécanismes qui favorisent la conciliation entre le commerce international du bois et la préservation durable des forêts tropicales.

Pour rappel, le Togo est membre de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) depuis 1990. Le pays a d’ailleurs accueilli en 2019, la 55ème session du Conseil international des bois tropicaux (CIBT).

Dans la région des Savanes, le renforcement de la résilience des populations se poursuit. Le projet Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) a officiellement été lancé dans ce sens le lundi 12 mai à Lomé.

L’initiative, qui sera mise en œuvre avec l’appui de l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir l’emploi pour les personnes vulnérables à travers la réalisation de travaux communautaires. Sur une période de 12 mois, elle prévoit des travaux d’entretien de pistes rurales, de reboisement et de renforcement des capacités pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes, y compris des personnes déplacées.

Le projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), porté par le gouvernement et ses partenaires. À terme, il entend améliorer les conditions de vie des communautés ciblées, en particulier les jeunes et les femmes.

« Le projet HIMO se veut une réponse concrète, adaptée aux réalités locales, pour restaurer l’espoir dans les communautés, créer un tissu économique de proximité et renforcer la résilience face aux difficultés du quotidien », a indiqué le directeur de cabinet du ministère en charge du travail, Jacques Alandja, lors du lancement.

Pour rappel, confrontée à des défis sécuritaires, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire depuis trois ans.

Le Togo accueille depuis lundi 12 mai, la première conférence de l’Union africaine sur la dette publique. En marge des assises, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le Commissaire à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable de l’institution panafricaine, Moses Vilakazi. 

Au cours des échanges, le responsable s’est réjoui du choix du Togo pour abriter l’évènement et a exprimé au Président du Conseil, la gratitude de l’Union africaine pour les facilités offertes en vue d’une organisation réussie de cette conférence. “C’est un sujet très important dans nos pays africains car chaque pays est affecté par la dette. Les états de nos fonds sont utilisés pour l’éducation, la santé et les infrastructures. Cette rencontre était l’occasion de remercier le Président du Conseil et le peuple togolais d’avoir accepté que nous organisions cette importante conférence dans le pays”, a-t-il indiqué. 

Prévue de longue date par l’organisation continentale, la conférence sur la dette africaine représente une plateforme de discussions de haut niveau entre les responsables politiques des États membres de l’Union africaine, les partenaires de développement et les principales parties prenantes en vue de renforcer la transparence et la responsabilité de la gestion de la dette publique à l’échelle du continent.

Pour le Togo, le choix porté sur Lomé est une nouvelle reconnaissance du leadership affirmé du pays sur les questions d’intégration africaine, ainsi que son engagement historique pour la paix et la stabilité en Afrique. 

Les travaux s’achèvent jeudi. 

Page 11 sur 891