Les acteurs impliqués dans la prévention et la gestion des inondations dans la région maritime se préparent à faire face aux catastrophes naturelles. Des exercices de simulation des actions précoces aux inondations ont eu lieu dans ce sens en fin de semaine écoulée dans 20 localités des préfectures de Bas-Mono, des Lacs et de Yoto.
L’initiative, portée par l'Agence nationale de la protection civile (ANPC) et la Croix-Rouge togolaise (CRT), vise à tester l’efficacité des dispositifs d’alerte précoce. Il s’agit, en outre, de renforcer la coordination entre les différents acteurs et de préparer les communautés à réagir rapidement en cas d’inondation.
“Ces exercices nous ont permis d’évaluer l’appropriation des rôles par les comités de gestion d’urgence et d’améliorer la sensibilisation des populations aux mesures de prévention et de réponse”, a indiqué Jean Kékéli Komivi Akrosu, coordinateur régional maritime de la CRT.
Pour rappel, dans le cadre de la gestion des inondations, le numéro vert 170 est mis à disposition des populations depuis quelques mois pour recevoir des alertes, signaler des situations d’urgence et obtenir des informations sur les mesures de prévention.
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Au Togo, une enquête nationale sur l’accès aux services financiers va débuter le jeudi 6 novembre 2025. L’opération qui sera réalisée en collaboration avec la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), s’étendra jusqu’au 6 décembre 2025 sur tout le territoire.
Pendant un mois, les agents de l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) se rendront auprès des ménages et des entreprises pour collecter des informations sur l’accès et l’utilisation des services financiers. L’enquête vise à établir une situation de référence sur la demande et l’offre de produits financiers, qu’ils soient formels ou informels, et à identifier les besoins, les obstacles et les opportunités pour chaque catégorie d’utilisateurs.
Prévue dans tout l’espace Uemoa, l’opération devrait permettre de disposer de données fiables et comparables entre les pays membres, afin de mieux orienter les politiques publiques et de renforcer l’inclusion financière.
En rappel, depuis quelques années, le Togo enregistre de bons résultats en matière d’inclusion financière. En 2024, le pays affichait un taux d’inclusion financière d’environ 87 %.
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Les inscriptions sont ouvertes aux examens et concours professionnels de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Le ministère de l’éducation nationale vient en effet d’ouvrir la période d’enregistrement, qui s’étend du lundi 03 au vendredi 28 novembre 2025.
? Examens et concours professionnels : les inscriptions sont ouvertes !
— Ministère de l'Enseignement Technique & Formation (@EdutechGouvTg) October 31, 2025
? Dépôt des dossiers : 3 au 28 nov. 2025
? 5 000 F CFA
?️ Épreuves : 22-23 déc. 2025
? Centres : Lomé, Sokodé, Kara, Dapaong
➡️ Déposez vos dossiers dans les délais !#ÉducationTG #ConcoursProfessionnels pic.twitter.com/DC4UOwr4K9
Ces examens et concours, dont les épreuves écrites sont prévues les lundi 22 et mardi 23 décembre 2025, concernent le personnel enseignant du public et du privé relevant de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. L’objectif est de permettre aux enseignants en activité de progresser dans leur carrière, à travers des évaluations destinées à l’avancement de grade ou à l’accès à des postes de responsabilité au sein du système éducatif technique et professionnel.
Les dépôts de dossiers s’effectueront dans les inspections d’enseignement technique et de formation professionnelle, de 8h à 17h. Les épreuves se dérouleront aux lycées d’enseignement technique et professionnel (LETP) de Lomé et de Sokodé, ainsi qu’aux centres régionaux d’enseignement technique et de formation professionnelle (CRETFP) de Dapaong et de Kara.
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a un nouveau représentant résident au Togo : le Dr Hamadou Nouhou. Celui-ci a officiellement présenté, ce vendredi 31 octobre, sa lettre d'accréditation au secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Afo Salifou.
Présentation des lettres de créance du Dr @HamadouN2512, nouveau Représentant de l’#OMS au #Togo ??
— OMS TOGO (@OMSTogo) October 31, 2025
L’#OMS réaffirme son engagement à soutenir le pays dans ses efforts pour la #CouvertureSanitaireUniverselle, la santé pour tous et l’atteinte des #ODD.#SantéPourTous #CSU #TogoOMS pic.twitter.com/tRdhEv9v5n
Fort d’une riche expérience dans le domaine de la santé publique, matérialisée par plusieurs postes occupés dans divers pays, le nouveau représentant devra notamment poursuivre les efforts engagés pour renforcer le système sanitaire national. Il s’agira en outre d’accompagner la mise en œuvre des politiques publiques en matière de santé. Hamadou Nouhou remplace à ce poste le Dr Amadou Baïlo Diallo, qui avait assuré l’intérim.
La coopération entre le Togo et l’OMS, établie depuis plusieurs décennies, s’articule autour de plusieurs priorités stratégiques : le renforcement du système de santé pour garantir l’équité et la couverture sanitaire universelle, l’amélioration de la santé tout au long du cycle de la vie, le renforcement de la sécurité sanitaire, la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles ainsi que la promotion de la santé.
Initialement prévue du 03 au 05 novembre 2025 à Lomé, la 3ème édition du Forum des affaires de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) “BIASHARA AFRIKA” se tiendra l’année prochaine. L’événement a été officiellement reporté aux dates du 30 mars au 1er avril 2026, a annoncé le Ministre délégué auprès du Ministre de l'Economie et de la Veille Stratégique chargé du Commerce et du Contrôle de la Qualité, Kossi Tenou.
Organisé conjointement par le Secrétariat de la Zlecaf et la République Togolaise, le forum doit réunir des décideurs publics, opérateurs économiques, investisseurs et acteurs du secteur privé africain, autour des défis et opportunités liés à la mise en œuvre effective de cet ambitieux projet continental.
Les inscriptions, ouvertes depuis plusieurs semaines, se poursuivent toutefois en ligne, a précisé le ministre.
Les contrôles du paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) des transporteurs routiers vont débuter le samedi 1er novembre sur tout le territoire. L’annonce a été faite par l’Office togolais des recettes (OTR), dans un communiqué.
Communément appelée « trimestre », cette taxe se calcule sur une base forfaitairement déterminée et sur le chiffre d'affaires estimé par l'administration fiscale. Sa perception « se poursuit au titre du troisième trimestre 2025, conformément aux dispositions de l’article 57 du Livre des procédures fiscales », a indiqué le fisc.
Pour préserver l’équité dans le paiement de la TPU, l’OTR a défini des grilles tarifaires selon le poids économique de chaque catégorie de véhicule, notamment le nombre de places, le tonnage et le transport auquel il est destiné (personnes ou marchandises).
Les demandeurs de services fonciers dont les réquisitions ont été liquidées mais restent impayées sont invités à régulariser leur situation. La Direction du Cadastre et de la Conservation Foncière (DCCF) a, dans un communiqué, demandé aux concernés de régler les droits et taxes correspondants au plus tard le 30 novembre 2025.
« Passé ce délai, l’administration fiscale se réserve le droit d’appliquer les pénalités prévues par les dispositions légales en vigueur », précise le communiqué. Ces frais concernent principalement l’immatriculation des terrains, la mutation partielle ou totale des propriétés, l’inscription hypothécaire ainsi que la taxe sur la plus-value.
Pour rappel, depuis quelques années, les services du cadastre sont totalement dématérialisés. L’objectif est de faciliter les démarches des usagers, d’assurer une meilleure traçabilité des dossiers et de renforcer la transparence dans la gestion des transactions foncières.
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Au Togo, les actions en faveur des droits humains, de la santé reproductive et de l'épanouissement des jeunes vont se renforcer. Le sujet a été évoqué jeudi 30 octobre au cours d’une audience que le président du Sénat, Barry Moussa Barqué, a accordée à Élise Kakam, Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
Concrètement, les échanges ont porté sur les initiatives à mettre en œuvre pour renforcer la protection des droits humains, améliorer la santé reproductive et favoriser l’épanouissement des jeunes. L’occasion pour la représentante d'insister sur l’importance d’intégrer ces enjeux dans les politiques publiques et le travail législatif du Sénat.
« Notre objectif en rencontrant le Sénat est de l’exhorter à prendre davantage en compte ces enjeux dans son travail quotidien, car les chambres parlementaires sont au cœur du processus législatif », a indiqué Élise Kakam.
Présent depuis plusieurs décennies au Togo, où il intervient dans la promotion des droits des femmes, des hommes et des enfants, l’UNFPA soutient également la prévention et la lutte contre toutes les formes de violences basées sur le genre.
La capitale française a accueilli le jeudi 30 octobre une conférence sur la paix dans la région des Grands Lacs. A quelques heures de cet événement initié conjointement par la France et le Togo, une rencontre tripartite au sommet s’est déroulée à l’Elysée, réunissant le président français Emmanuel Macron, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, Médiateur de l’Union Africaine pour la RDC, et le président congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
À quelques heures de la Conférence de Paris sur la paix dans la région des Grands Lacs tenue ce 30 octobre 2025 à Paris, une rencontre tripartite s’est déroulée à l’Élysée entre le Président français, @EmmanuelMacron, le Président du Conseil, @FEGnassingbe, et le Président de la… pic.twitter.com/Uqd9pop89i
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) October 31, 2025
Cette séance de travail, inscrite dans le cadre des efforts diplomatiques conjoints visant à promouvoir une approche concertée et durable de la paix dans la région des Grands Lacs, a notamment permis aux trois dirigeants d’échanger. Entre autres sujets abordés, la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, et les défis persistants liés aux tensions et à l’instabilité de la région.
Au cours de la réunion, le Président du Conseil et ses pairs ont ainsi réaffirmé leur volonté commune de renforcer la coordination régionale et d’appuyer les initiatives de l’Union africaine pour une stabilisation durable des Grands Lacs.
Enfin, la réunion a souligné la nécessité de maintenir un dialogue inclusif entre les parties concernées, tout en appelant à un soutien accru de la communauté internationale aux efforts africains de pacification.
En séjour à Paris dans le cadre de la Conférence internationale pour la paix et le développement durable dans la région des Grands Lacs, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu en tête-à-tête jeudi 30 octobre au Palais de l’Elysée, avec le Président français Emmanuel Macron.
Je participe ce jour, à #Paris, à la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, en ma qualité de Médiateur de l’Union africaine pour la crise en République Démocratique du Congo (RDC). Fidèle à sa diplomatie de paix et de dialogue, le… pic.twitter.com/8MjTeeJwqf
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) October 30, 2025
Au menu des échanges, les relations bilatérales dans les domaines diplomatique, économique, sécuritaire et social. Les deux dirigeants ont à ce sujet exprimé leur volonté commune de définir un partenariat renouvelé, fondé sur la confiance mutuelle et l’intérêt commun des deux peuples.
Enfin, Faure Gnassingbé et Emmanuel Macron ont procédé à un échange de vues sur la dynamique de la situation sécuritaire sur le continent. Pour rappel, la Conférence de paix organisée dans la capitale française a été conjointement initiée par Paris et Lomé, en vue de mobiliser la communauté internationale sur la situation humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).