Loi de finances 2026 : les députés entament l’étude en commission

Publié le mardi, 25 novembre 2025 09:19

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(Togo Officiel) - Quelques jours après son adoption par le gouvernement, le projet de budget de l’Etat pour l’année 2026 entame sa phase d’étude au niveau du Parlement. L’Assemblée nationale a en effet entamé lundi 24 novembre à Lomé, l’étude en commission du document. 

Les travaux, ouverts par le Président de l’institution, Komi Selom Klassou, ont enregistré la présence des ministres en charge des finances et du budget, de l’économie et de la veille stratégique, ainsi que d’autres membres du gouvernement. 

C’est parti pour un processus d’analyses approfondies et d’interactions, au cours desquels les représentants du peuple passeront à la loupe les différentes lignes des prochaines orientations budgétaires. La démarche se déroulera notamment en collaboration avec la deuxième chambre du Parlement, le Sénat, conformément aux principes du bicaméralisme égalitaire entériné par le Constitution de la Vème République. 

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Dans ce nouveau contexte, l’objectif de la double étude du projet de loi de finances est d’assurer une analyse approfondie, équilibrée et représentative des enjeux budgétaires et des priorités nationales”, a expliqué Komi Selom Klassou, avant de rappeler que “cette procédure vise à garantir que le budget proposé pour l’année à venir par le gouvernement reflète les aspirations des citoyens et soutient efficacement les objectifs de développement économique, social et sécuritaire du pays”.

Projeté à 2740,5 milliards FCFA, soit une hausse de 14,4 % par rapport au précédent exercice, le budget 2026 devrait se caractériser par une hausse de la croissance, une meilleure maîtrise de l’inflation, et une discipline et rigueur au niveau de la gestion des dépenses publiques. Au-delà des indicateurs macroéconomiques, la proposition effectuée par l’exécutif met en avant les secteurs essentiels de la politique publique (éducation, santé, agriculture, emploi des jeunes, infrastructures, sécurité) et consacre près de la moitié des dépenses de l’État (48 %) aux secteurs sociaux. 

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