“Des cas de maladie à virus Lassa ont été confirmés dans certains pays d’Afrique de l’Ouest”, a annoncé le mercredi 26 février le ministère de la santé et de l’hygiène publique. Aucun cas de cette maladie classée parmi les fièvres virales hémorragiques d’origine animale, n’est encore enregistré au Togo.
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— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) February 27, 2025
Communiqué du ministre de la santé et de l'hygiène publique, prof Tchin DARRE, appelant à la vigilance suite à la notification de cas de maladie à virus Lassa dans certains pays de la sous région ouest africaine??????#Santetg pic.twitter.com/nLmK8BFihg
Néanmoins, des dispositions sont d’ores et déjà prises par les autorités sanitaires pour faire face à la situation. Entre autres, le renforcement de la surveillance épidémiologique et l’alerte précoce aux points d’entrée, l’organisation de la prise en charge d’éventuels cas et la sensibilisation des populations.
A ce propos, des mesures destinées à réduire les risques de contraction de la maladie ont été édictées. Elles incluent l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène, comme le lavage régulier des mains, ainsi que la manipulation et la conservation sécurisées des aliments. Il est en outre recommandé d’éviter tout contact avec les rongeurs, principaux vecteurs du virus Lassa, et de signaler rapidement tout cas suspect aux services de santé pour une prise en charge.
Pour rappel, la maladie à virus Lassa se manifeste généralement par des signes non spécifiques comme la fièvre, la faiblesse généralisée, les céphalées, les douleurs musculaires ou abdominales, les nausées, les vomissements ou des diarrhées.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu mercredi 26 février à Lomé, avec l’ambassadrice du Royaume-Uni, Harriet Thompson. Au menu des discussions, le partenariat bilatéral dans divers secteurs.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu, ce 26 février 2025 à Lomé, avec l’Ambassadrice du Royaume-Uni, Harriet Thompson.https://t.co/9QRaSzz4sq pic.twitter.com/9p7gtThrsZ
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“Nous avons discuté de la coopération dans le domaine du commerce et des affaires. Nos entreprises manifestent leurs intérêts à collaborer avec les entreprises togolaises, à faire du commerce et à investir dans le pays”, a indiqué à l’issue de la rencontre, la diplomate en poste depuis 2022.
Les deux personnalités ont en outre abordé des sujets liés à la défense et à la sécurité, en vue de partages d’expériences dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Togo et dans la sous-région.
Enfin, la représentante de Londres a félicité le chef de l’Etat pour sa politique de paix et ses efforts pour la stabilité dans la sous-région ouest africaine.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 25 février à Lomé, le président du Groupe interafricain d’étude, de recherche et d’application sur la fertilité (GIERAF), Kolani Kanfitine Jean-Claude. Au centre des échanges, les conclusions du 9ème congrès de l’organisation, qui s’est déroulé dans la capitale togolaise.
Les conclusions du 9è Congrès du Groupe interafricain d’étude, de recherche et d’application sur la fertilité (GIERAF) étaient, ce 25 février 2025, au centre des échanges entre le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et le président de cette organisation internationale,… pic.twitter.com/E9pKItF3Tm
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Les travaux qui ont réuni des acteurs issus de divers pays, ont essentiellement porté sur la mobilisation des moyens nécessaires à la prise en charge des cas préoccupants sur le continent, et ont accouché d’une série de conclusions et recommandations. Au cours de l’entretien, le responsable a remis au chef de l’Etat, la “Médaille de Pionnier” et une écharpe, un symbole de renaissance pour l’engagement du N°1 togolais en faveur de la santé reproductive au Togo, son leadership et son implication dans la réussite des assises de Lomé.
Ces dernières années, le Togo a en effet mis en œuvre des actions novatrices pour améliorer la santé de la reproduction, à travers notamment le Plan national de développement sanitaire qui accorde une place prioritaire à la fertilité et à la prévention de l’infertilité, et la loi qui encadre la Procréation médicalement assistée (PMA). En outre, le Togo, qui a repris la tête du Groupe, est le principal centre de rayonnement de ses activités.
La commune Golfe 3 franchit une étape importante dans la modernisation et la simplification de ses démarches administratives. Les services d'état civil de la municipalité sont désormais disponibles sur le portail national électronique des services publics.
Concrètement, les usagers peuvent dorénavant effectuer les demandes d'extraits et de copies intégrales des actes d'état civil (naissances, décès et mariages) sur un espace réservé au sein de la plateforme. La démarche, qui fait suite à la digitalisation des services sur le portail électronique de la mairie, vise à rapprocher les procédures essentielles des citoyens en leur offrant la possibilité de gérer leurs besoins directement sur un portail officiel.
Cette évolution s'inscrit dans la dynamique de transformation numérique adoptée par le gouvernement, avec pour objectif de faciliter les interactions entre les citoyens et les institutions publiques, tout en réduisant les délais de traitement.
Au Togo, la pratique de l’élevage devrait connaître une évolution significative avec une meilleure prise en compte du bien-être animal. Un séminaire régional de trois jours s’est ouvert dans ce sens depuis le mardi 25 février à Lomé, réunissant les points focaux nationaux de l’Organisation mondiale pour la santé animale (OMSA).
Le Ministre d’État a lancé la formation des Points focaux nationaux OMSA des pays francophones d’Afrique ce 25-02
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✅ Approfondir les responsabilités et engagements des points focaux
✅ Renforcer les compétences des points focaux
✅ Partager les expériences#Togo #BienÊtreAnimal pic.twitter.com/xWudcY9hU9
Concrètement, il s'agit de renforcer les capacités des participants sur les normes internationales du bien-être animal, leurs responsabilités en tant que points focaux et leur implication dans l’élaboration des politiques nationales. L’événement constitue également un cadre d’échange entre les pays francophones d’Afrique afin d’harmoniser les pratiques et d’améliorer les conditions d’élevage.
“Nous avons ici une opportunité unique de renforcer nos capacités et de mieux intégrer la dimension du bien-être animal dans nos politiques publiques”, a indiqué le ministre d'État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame, à l’ouverture des travaux.
Depuis plusieurs années, le Togo fait du bien-être animal, une priorité. Une campagne d’assainissement des médicaments vétérinaires est régulièrement menée pour saisir et détruire les faux médicaments.
Présente au Burkina Faso dans le cadre de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la ministre de la communication, des médias et de la culture, Yawa Kouigan, s’est entretenue le lundi 24 février avec le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. La rencontre, qui s’est déroulée en présence d’autres ministres de la sous-région, a porté sur le rôle stratégique du cinéma et de la culture dans le développement économique et social de l’Afrique de l’Ouest.
« Par les temps qui sont les nôtres aujourd’hui, il est de plus en plus évident que c’est sur le socle culturel que nous pouvons bâtir l’épanouissement, la prise de conscience et le progrès de notre continent », a indiqué la ministre Yawa Kouigan.
Pour rappel, le Togo aligne six œuvres en compétition au FESPACO 2025, couvrant divers genres tels que la critique cinématographique, les séries, l’animation, les nouvelles perspectives et les productions des écoles de cinéma. Le pays est représenté par une délégation de cinquante professionnels du secteur.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 25 février à Lomé, le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana. Au menu des échanges, le point sur les travaux du forum régional de la société civile, qui se déroule dans la capitale togolaise.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mardi 25 février 2025 à Lomé avec Monsieur Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre.https://t.co/1LUclGPZMm pic.twitter.com/kqR7fmGk1V
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Au cours de l’entretien, le responsable a félicité le chef de l’Etat pour les avancées réalisées par le Togo dans le domaine de la promotion de la jeune fille et de l’autonomisation financière de la femme. Des progrès qui, a souligné Ousmane Diagana, doivent faire cas d’école dans d’autres pays africains.
“En matière d’autonomisation des femmes, le Togo a fait des progrès extrêmement importants sur la base d’une tradition très forte, en particulier le rôle des Nana-Benz dans l’économie. C’est un exemple que nous avons regardé de très près et que nous avons voulu valoriser et vulgariser davantage pour que les autres pays s’en imprègnent. Le plus important aussi et le plus significatif, c’est le rôle de ces femmes leaders aussi bien au niveau de l’administration publique qu’au niveau du secteur privé”, a-t-il indiqué.
Enfin, les deux personnalités ont également abordé d’autres sujets, en lien avec les programmes et projets de la Banque en cours dans le pays, dans divers secteurs de développement.
Après 2009, le Togo accède à nouveau à la présidence du Groupe interafricain d’étude, de recherche et d’application sur la fertilité (GIERAF). Dr Kolani Jean Claude a été porté à la tête de l’organisation à l’issue du 9ème congrès du Groupe à Lomé.
En marge des travaux, l’équipe dirigeante du GIERAF a été reçue en audience le lundi 24 février, par le Premier ministre, Victoire Dogbé. La rencontre a permis aux membres du groupe de présenter un résumé du congrès et de solliciter le soutien du gouvernement togolais à leurs initiatives.
Créé à Lomé en 2009, le GIERAF regroupe aujourd’hui 15 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale. Son objectif est d’améliorer la prise en charge de l’infertilité à travers la recherche, la formation et le partage de connaissances entre experts de la région.
Le Togo accueille depuis le mardi 25 février, la 7ème Assemblée générale de l'Association des médiateurs des pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (AMP-UEMOA). La rencontre, ouverte par le ministre en charge des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, réunit les délégations de plusieurs pays autour de la thématique de la médiation institutionnelle aujourd’hui dans l’espace Uemoa.
Au cours des travaux qui s’achèvent le 27 février, les participants échangeront sur les défis et les perspectives de la médiation institutionnelle dans la sous-région. L’ambition est de renforcer les mécanismes d’intervention des médiateurs et de consolider les acquis en matière de bonne gouvernance et de protection des citoyens.
“Nos institutions jouent un rôle important dans la consolidation de l’État de droit et la protection des citoyens. Il est essentiel de renforcer leur efficacité pour mieux répondre aux attentes des populations”, a souligné la présidente de l’AMP-Uemoa et médiateur de la République togolaise, Awa Nana-Daboya.
Les assises de Lomé permettront également de renouveler les instances dirigeantes de l’AMP-Uemoa.
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Le Togo va renforcer son engagement sur la question climatique en se dotant d’un cadre législatif adapté. Un séminaire parlementaire de deux jours s’est ouvert dans ce sens mardi 25 février à Lomé.
Face à l'urgence climatique, l'Assemblée nationale, en collaboration avec @APFfrancophonie, engage une réflexion inclusive avec des experts et des acteurs de la société civile pour doter le Togo d'outils législatifs efficaces contre le changement climatique.… pic.twitter.com/o1jHc3HJBl
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) February 25, 2025
Organisée conjointement par la Représentation nationale et l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), la rencontre s’inscrit dans une vision de renforcement des connaissances et compétences, préalable nécessaire à la mise en route du processus législatif. L’ambition, a expliqué la 6ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, Myriam Dossou, qui a officiellement ouvert les assises, est de faire une loi climat, qui tiendra compte des spécificités nationales.
Une fois cette étape franchie, les parlementaires pourraient aller dans le sens d’une harmonisation législative francophone, qui permettra de forger un avenir résilient pour les populations face aux changements climatiques. “Les défis climatiques se font plus pressants chaque jour”, a rappelé la vice-présidente, devant un parterre de parlementaires, de représentants des ministères, des collectivités locales et de la société civile.
Depuis Mars 2024, un corpus législatif climatique a été défini par l’Assemblée parlementaire de la francophonie, et sert, aux côtés d’autres pratiques internationales recensées, de base de référence pour les élus.